Immobilier commercial - Actualités

Juste un PSA si des gens veulent suivre l’actualité des bureaux commerciaux et des entreprises qui s’installent au centre-ville.

Donnés ouvertes: permis

Les permis de transformation dans Ville-Marie comprennent les modifications de bureaux et identifient les locataires.

Des exemples des derniers jours:

1015 rue Saint-Alexandre

Au 3e étage, réaménager la suite #310 pour les bureaux de « Avantage Plus » d’une superficie de ±1048m². Tel que plans approuvés.

1600 avenue McGill College

Au 12e étage, suite 1200, réaménager les bureaux de la Banque Scotia, tel que documents approuvés.

1000 rue De La Gauchetière Ouest

Au niveau mezzanine, réaménager les suites MZ150 et MZ300 pour les bureaux de BLG tels qu’aux plans approuvés.

Si ça intéresse quelqu’un de suivre les compagnies et l’espace occupé au centre-ville, c’est une belle ressource à consulter, mise à jour les jeudis.

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Données intéressantes du communiqué de presse des résultats de Allied properties sortis hier:

Colliers’ Workplace Activity Tracker places utilization in early June of 2024 compared to November of 2019 at 66% for Downtown Montréal, 84% for Downtown Toronto, 81% for Downtown Calgary and 70% for Downtown Vancouver.

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Les difficultés du marché des immeubles de bureaux ont continué de peser lourd dans le rendement global de la Caisse de dépôt et placement durant la première moitié de son exercice 2024.

Résumé

Bilan semestriel de la Caisse de dépôt L’immobilier toujours un boulet

PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

La Caisse possède notamment Place Ville Marie, à Montréal

Les difficultés du marché des immeubles de bureaux ont continué de peser lourd dans le rendement global de la Caisse de dépôt et placement durant la première moitié de son exercice 2024.

Publié à 1h13 Mis à jour à 6h00

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Martin Vallières
Martin Vallières La Presse

Par conséquent, le portefeuille immobilier de la Caisse, qui compte pour 11 % de tout son actif net, affiche un rendement négatif de 3,6 % durant les six premiers mois de l’année.

Et ce rendement négatif se situe encore sous le rendement légèrement négatif de 0,9 % de son indice de référence en immobilier.

« Les défis de l’industrie immobilière des dernières années se sont poursuivis au premier semestre, en raison notamment des difficultés du secteur des bureaux et de l’environnement de taux d’intérêt élevés qui pèse sur le coût de financement », indique la Caisse dans son rapport de mi-année 2024, divulgué mercredi.

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

Le PDG de la Caisse de dépôt et placement du Québec, Charles Emond

L’immobilier est un secteur qui demeure en profonde transformation.

Charles Emond, PDG de la Caisse de dépôt et placement du Québec

« C’est le reflet entre autres des difficultés du secteur des bureaux. Depuis la pandémie, les habitudes de travail [au bureau et en télétravail] ont changé. Le secteur n’a pas repris son niveau d’avant la pandémie, notamment en Amérique du Nord. »

En revanche, Charles Emond a souligné que les changements apportés depuis quatre ans dans la gestion et la composition du portefeuille immobilier de la Caisse avaient « vraiment donné des résultats » en réduisant l’écart négatif de rendement par rapport à l’indice de référence.

« On a entrepris un “pivot” [en immobilier] depuis 2020. On a acheté plus dans [les secteurs de] la logistique et du résidentiel, qui sont porteurs en rendement, a expliqué le président de la Caisse.

« En contrepartie, on a baissé notre exposition [pondération] du côté des bureaux et des centres commerciaux, qui ont eu des vents de face durant et depuis la pandémie. »

Des « résultats »

Rendu à la mi-année 2024, on constate que « ces changements ont vraiment donné des résultats », selon Charles Emond.

« Notre écart [de rendement en immobilier] par rapport à l’indice de référence, sur cinq ans, s’est réduit de près de 300 points de base [3 points de pourcentage] en quatre ans. Donc, on est sur la bonne voie », a soutenu le président de la Caisse.

Mais pour la suite, a-t-il admis, « c’est important de rester actifs avec notre portefeuille en immobilier. Nous continuons de réviser ce qui fonctionne par rapport à ce qui doit être repensé afin de répondre aux besoins d’un marché qui est très différent de ce qu’il était il n’y a pas si longtemps ».

Par ailleurs, c’est aussi durant le premier semestre de 2024 que la Caisse a mis en œuvre la restructuration de ses filiales immobilières, Ivanhoé Cambridge et Otéra Capital, afin de les intégrer dans sa structure de gestion.

Selon la Caisse, cette intégration qui devrait se conclure en début d’année 2026 lui permettra de réaliser des économies annuelles d’environ 100 millions en frais de gestion et d’exploitation.

L’immobilier à la Caisse de dépôt

  • 45,6 milliards en actif net
  • 11 % du portefeuille global de la Caisse
  • investis dans plus de 1500 immeubles

Au 31 décembre 2023, d’après les plus récents chiffres divulgués par la Caisse de dépôt

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Il y a un espace dans le 1000 DLG qui présente une mini-exposition sur un projet de rénovation du hall d’entrée et du secteur de la patinoire. C’est très embryonnaire. Il semble que le groupe Petra a acquis le 1000 DLG en 2021. La maquette a subi le traitement “Complexe Desjardins” :sweat_smile:

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Article sur les investissements faits dans 4 hôtels de Montréal :

  • Honeyrose
  • Vogue
  • Sofitel
  • Centre Sheraton
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Je ne sais pas dans quel sujet mettre cela, mais j’ai trouvé une liste des immeubles mis en vente par la ville de Montréal pour défaut de paiement de taxes:

Ça fait énormément de propriétés saisies!
D’après mes lectures, les dettes de la plupart de ces propriétés seront payées juste à temps; après tout, l’extrême majorité des dettes se solde dans les 4 chiffres, donc c’est 2-3 ans de retard de paiement; pas la catastrophe.
Ceci dit, certains montants sont énormes: on parle dans les 6 chiffres.
Pas pour lancer des ragots, mais Guzzo doit 216k$ sur son cinéma de Lacordaire…

Mais c’est très peu en compaison du record:
1 043 506$ de taxes non payées pour le bâtiment au 1223-1243 Sainte-Catherine O!
UN CA**** DE MILLION!

Ça empire: le bâtiment appartient à La Compagnie d’investissement Les Cours du Roi, géré par un certain Atef H. Ajjaoui.

AND I SHIT YOU NOT, son nom apparaît dans les Panama Papers (voir offshoreleaks.icij.org)

Bref.
Si la ville est intelligente (LOL), elle pourrait conserver certains de ces immeubles pour en faire du logement abordable.

Ou bedon, prenez une chance financière pis scorez un bloc à rabais!

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!!

C’est l’immeuble qui a une façade commerciale entièrement vide depuis des années et des années (Canada college). Cet été, toute la façade a été recouverte, je me demande vraiment ce qui se passe. Si le propriétaire a changé ou peut-être des rénovations ? Je comprends que ce n’est pas facile de conserver des locataires sur Ste-Catherine, mais 6-7 espaces commerciaux entièrement vides avec zéro locataire pendant des années, ils n’essaient même pas.

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Surtout pas avec 1M$ de dettes envers la ville.
Ça devient de plus en plus urgent d’imposer une taxe sur l’inoccupation commerciale.

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Je pensais que la ville devait, selon la loi, enchérir jusqu’à un maximum des taxes dues + créances plus importantes que les taxes pour acquérir un édifice mis en vente pour taxes impayées.

Donc qu’elle ne peut pas “conserver” un terrain. Elle doit gagner l’encan en offrant ce montant.

Est-ce une interprétation erronée ? Je ne suis pas un expert.

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Je conçois mal que la ville s’empêcherait légalement d’acheter des propriétés.
Après tout, elle peut bénéficier du droit de préemption?

C’est une question intéressante. Je ne pense pas que le droit de préemption est dans cet esprit, mais ce serait intéressant de le confirmer. Sinon la ville pourrait reprendre avec certitude des terrains au coût des créances, si ces terrains sont soumis à ce droit. Je crois !

Dans tous les cas, je trouve que c’est intéressant de considérer les ventes pour taxes impayées commme moyen d’acquérir des immeubles pour le logement. Ça mériterait sûrement de s’y pencher dans la loi sur les villes de manière claire.

Dans les encans, c’est souvent le prêteur hypothécaire qui va payer les taxes non payées pour ne pas perdre de l’argent.

C’est pourquoi que le jour de l’encan, il reste peu de propriétés de la liste originale.

La Presse avait publié un texte à ce sujet

« La plupart du temps, l’immeuble ne va pas en vente pour taxes parce qu’à minuit moins une ou à dix heures moins une, quelqu’un va venir payer le défaut et, souvent, c’est le créancier hypothécaire », souligne le consultant en immobilier Guy Baillargeon, qui a assisté à de nombreuses ventes pour taxes impayées tenues par différentes villes et municipalités. Afin de ne pas perdre ses droits, le créancier hypothécaire se charge souvent du paiement et l’ajoute tout simplement à la dette du débiteur.

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Coudonc, il se passe quoi sur la rue des Bassins ?

Et Samcon, sur Drummond… pas des gros montants, en plus.

Le droit de préemption est un droit de premier acheteur. La Ville peut ainsi acheter un immeuble au prix offert par un acheteur au vendeur dans le cadre d’une mise en marché régulière.

Dans un cas comme celui-ci, si la Ville inscrivait l’immeuble dans les documents officiels répertoriant les immeubles assujettis au droit de préemption, elle devrait égaler le montant offert par le plus haut soumissionnaire lors de l’encan (la vente).

Heureusement, la Ville n’est pas obligée d’exercer son droit si le montant est jugé trop élevé.

Et précisons que ce n’est pas la Ville qui se crée des outils de la sorte. C’est Québec qui détermine l’étendu des pouvoirs d’une municipalité.


Ajout : C’est la Loi sur les cités et villes permet aux municipalités de procéder au recouvrement des taxes impayées au moyen de la vente des immeubles pour non-paiement des taxes et qui encadre le processus.

Lecture intéressante:

Extrait

Dans la province de Québec, ce pouvoir est accordé à une municipalité par le Code municipal du Québec, la Loi sur les cités et villes (Québec) ou, pour une grande ville comme Montréal ou Québec, sa charte. Ces lois du Québec permettent aussi au contribuable de reprendre la propriété du bien dans un délai déterminé suivant la vente du bien.

En règle générale, une municipalité vend le bien lors d’une vente aux enchères, et l’acheteur (ci-après désigné «acheteur de la vente aux enchères») acquiert un droit incontestable au bien au moment de la vente aux enchères. Cependant, au Québec, l’acheteur de la vente aux enchères n’obtient pas un droit incontestable au bien, mais un droit précaire, en raison du fait que le contribuable (ci-après désigné «ancien propriétaire») a le droit de racheter le bien après la vente aux enchères.

Lorsque l’ancien propriétaire exerce son droit de rachat du bien dans le délai prescrit (c.-à-d. un an), selon la législation relative aux municipalités du Québec, le rachat a pour effet de redonner la propriété du bien à l’ancien propriétaire à la date de la vente aux enchères.

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12748801 canada inc = Lachance Immobilier
Claude Lachance ne paie pas ses impôts… alors Bonne chance avec les taxes foncières :slight_smile:

1222 = Hôtel Griffintown

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En plein un des articles que j’avais consulté.
Ceci dit, il reste quand même un bassin de propriétés sur lesquels la ville pourrait mettre la main.
C’est clairement un jeu de pêche, mais des fois, tu t’en sors avec un brochet LOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOONG de même !

Je m’en doutais un petit peu. Ça serait sympathique que la mairie en fasse la demande, ça serait un levier économique de plus.

Edit: je crois que j’ai créé un monstre, on ne devrait pas créer un nouveau fil intitulé “Saisies immobilières”?

Guzzo menacé de faillite : Créances de plus de 60 millions | Guzzo menacé de faillite | La Presse

Ceci explique cela:

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« Cette année, je dirais qu’il y en a beaucoup à Montréal, Sainte-Catherine Ouest, Ontario Est aussi, on a de la misère. Un peu Saint-Denis aussi », spécifie Christian Pierre Côté, associé de Côté Mercier, qui réalise la cueillette de données immobilières depuis près de 10 ans. Les taux d’inoccupation de ces artères s’élèvent respectivement à 6,9 %, à 7,5 % et à 7,0 %.

Ces rues sont aussi piétonnes durant l’été. Y a-t-il un lien ?

???

Sainte-Catherine Ouest et Saint-Denis ne sont pas piétonnes. La définition de rue Saint-Denis par cette étude est de Sherbrooke à Laurier, et Saint-Catherine de Saint-Urbain à Atwater.

En dehors du petit bout de la Place des Arts, rien n’est piétonnisé là-dedans.

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