Immobilier commercial - Actualités

Entrevues radio aux émissions Tout un matin et Le 15-18 au sujet des commerçants qui quittent la rue Wellington


Des commerces victimes du succès de la rue Wellington, à Verdun?

Dans certains cas de fermeture, les hausses de loyer sont à blâmer, confirme la Société de développement commercial Wellington.

La rue Wellington, à Verdun.
Connue notamment pour ses restaurants, ses bars et ses cafés, la rue Wellington, à Verdun, est piétonne durant l’été. (Photo d’archives)
PHOTO : CBC/JILLIAN KESTLER-D’AMOURS

Radio-Canada
Publié à 11 h 46

Face aux augmentations de loyer, plusieurs commerces sont forcés de mettre la clé sous la porte sur la rue Wellington, l’artère « la plus cool au monde ». C’est du moins ainsi que le magazine britannique Time Out l’avait qualifiée en août 2022.

Sur cette rue centrale de l’arrondissement Verdun, dans le sud-ouest de Montréal, au moins quatre commerces ont cessé leurs activités au cours des trois derniers mois : les restaurants Pigor et Le Well, la pâtisserie Audacieuse Vanille ainsi que le café Lido. C’est ce que révélait Le Devoir, mardi.

Selon Patrick Mainville, directeur général de la Société de développement commercial (SDC) Wellington, les raisons de partir varient d’un commerçant à un autre. Mais dans certains cas, les augmentations de loyer sont bel et bien à blâmer, confirme-t-il.

Avec la piétonnisation de l’artère durant l’été, ça a fait augmenter l’achalandage et le coût moyen des loyers, indique M. Mainville. On attire de plus en plus de touristes et de gens de l’extérieur.

Ça change l’ADN de notre artère commerciale. On perd des boutiques et des magasins qui nous tiennent à cœur.

Une citation de Patrick Mainville, directeur général de la Société de développement commercial Wellington

Malgré cette popularité grandissante, la SDC veut éviter que la rue Wellington devienne une artère de destination. L’objectif est plutôt de conserver sa mission première, soit l’achat de proximité, rappelle M. Mainville, qui a accordé des entrevues aux émissions D’abord l’info, sur ICI RDI, et Tout un matin, sur les ondes d’ICI Première.

Absence de cadre législatif

Patrick Mainville rappelle qu’aucune réglementation n’entoure les baux commerciaux, contrairement aux baux résidentiels.

Les propriétaires d’immeubles sont donc libres de fixer le loyer comme bon leur semble, explique le directeur de la SDC Wellington. Le Centre La Tienda, une agence de voyages établie rue Wellington, a par exemple connu une augmentation de loyer de 12,5 % cette année. La propriétaire songe d’ailleurs à quitter ses locaux prochainement, indiquait Le Devoir.

Sur un trottoir de la rue Wellington de Montréal, on peut lire « Ce trottoir est sur la rue la plus COOL du monde ».
En août 2022, le célèbre magazine Time Out a classé la rue Wellington à Verdun comme la plus « cool » au monde.
PHOTO : RADIO CANADA INTERNATIONAL (RCI) / PALOMA MARTÍNEZ MÉNDEZ

[Le bail commercial est] un contrat qu’il faut négocier, et il faut aussi renégocier le renouvellement […] Souvent, les entrepreneurs sont moins habiles pour renouveler, estime M. Mainville. Il n’y a pas de protection. Les propriétaires ont le gros bout du bâton.

Auparavant, il y avait peu de chances qu’il y ait une augmentation [de loyer] extrême, car il y avait peu de demande. Mais actuellement, en raison de la popularité croissante de la rue Wellington, des propriétaires se rendent compte de la valeur de leur espace. Ils veulent remettre [leurs immeubles] au prix du marché, croit M. Mainville.

Sentiment d’appartenance

En raison des loyers élevés, la rue Wellington court le risque que seules les grandes enseignes puissent se permettre d’y avoir pignon sur rue, fait remarquer Patrick Mainville.

Cependant, on a une chance sur la rue Wellington : nos locaux sont petits. Souvent, les grandes bannières vont chercher des espaces dotés de plus grands locaux, nuance-t-il.

On espère avoir une rue unique et accueillante. […] Nous, on veut être authentiques, plus que cool. On veut être près de nos citoyens, on veut être près de nos commerçants.

Une citation de Patrick Mainville, directeur général de la Société de développement commercial Wellington

La force de la rue Wellington réside dans le sentiment d’appartenance des résidents de Verdun à leur quartier, croit Patrick Mainville. Plusieurs citoyens, inquiets des fermetures qui s’enchaînent, ont d’ailleurs interpellé les élus sur les réseaux sociaux.

Malgré que des commerces ferment, des commerces importants qui ont fait la marque de Verdun, je trouve ça beau que des citoyens se mobilisent […] On aime notre quartier, on veut le protéger, souligne M. Mainville.

La députée solidaire de Verdun, Alejandra Zaga Mendez, presse le gouvernement du Québec d’agir en proposant notamment d’établir un cadre législatif qui protégerait les commerces des hausses de loyer abusives.


Reportage à CityNews

Businesses on Montreal’s Wellington Street face an increased rent

“There is nothing to protect us” says Anne St-Hilaire the owner of Center La Tienda d’ici à Compostelle, one of the many businesses on Montreal’s Wellington Street who have been forced to move, due to an increase in rent. Felisha Adam reports.

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Un peu normal qu’il y ait rebalancement de l’offre de service suite à une amélioration des infrastructures.

Un signe qu’il faut diversifier les axes améliorés.

Un message a été fusionné à un sujet existant : Développement du Dix30

Attention, dévaluation des bureaux droit devant !

PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

Doit-on s’inquiéter du taux élevé de disponibilité des bureaux au centre-ville ?

À Manhattan, les tours de bureaux vidées par le télétravail font craindre le pire pour les finances de la Ville de New York. « Worthless », titrait le New York Magazine en juillet. Montréal étant lui-même aux prises avec un taux élevé de disponibilité des bureaux de ses gratte-ciel, doit-on s’inquiéter ? État des lieux.

Publié à 1h23 Mis à jour à 5h00

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André Dubuc
André Dubuc La Presse

La Place Bonaventure (800, rue De La Gauchetière), la tour Bell du Complexe Bell Banque Nationale (aujourd’hui nommé 1001, Robert-Bourassa), la Tour de la Bourse (800, rue du Square-Victoria), le 1100, René-Lévesque, le 111, Robert-Bourassa, dans la Cité du Multimédia, et le siège social de SNC-Lavalin (Place Félix-Martin au 455, boulevard René-Lévesque) figurent parmi les tours du centre-ville ayant le plus de bureaux disponibles, selon une recension préparée par une agence immobilière à la demande de La Presse en date du 19 juillet dernier.

La superficie disponible varie de 20 000 à 35 000 mètres carrés (m⁠2), l’équivalent de 1250 postes de travail dans chacune de ces tours. Les données peuvent avoir changé depuis.

PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

Jusqu’à maintenant, les valeurs des tours de bureaux se seraient maintenues au centre-ville de Montréal, selon les experts, mais pour combien de temps ?

Un bureau disponible est un bureau prêt à accueillir rapidement un locataire, que son propriétaire touche ou non un loyer pour le bureau en question. Souvent, le taux de disponibilité additionne les bureaux vacants et les bureaux offerts en sous-location.

Le taux de disponibilité des bureaux varie entre 28 %, pour la Place Bonaventure, et 57 %, pour la Place Félix-Martin.

Au centre-ville, ce taux s’élève à 17 % en moyenne, selon l’étude de l’agence immobilière CBRE de juin dernier. Selon la firme de services immobiliers Groupe Altus, le taux risque fort de continuer son ascension pour atteindre 29 % d’ici 2027, à cause, entre autres, du vacuum causé par le déménagement des travailleurs de la Banque Nationale dans le nouveau siège social.

La situation propre à chaque immeuble peut toutefois évoluer rapidement. « On a tout récemment conclu une transaction à la Tour de la Bourse pour 100 000 pieds carrés [9300 m⁠2], ce qui nous ramène dans les taux moyens de vacance actuels », signale Vincent Chiara, président fondateur du Groupe Mach, qui détient des participations dans l’immeuble. Pour ce qui est du 1100, René-Lévesque, il soutient que le taux d’inoccupation (et non pas de disponibilité) oscille entre 15 % et 16 %, ce qui n’a rien d’alarmant dans le contexte.

PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

Vincent Chiara, président fondateur du Groupe Mach

« Vous mettez dans vos chiffres la superficie de notre ancien hall d’exposition de tout près de 300 000 pi⁠2 [28 000 m⁠2] qui n’est pas et qui ne sera pas converti en espaces de bureau », dénonce Richard Hylands, président de Kevric, responsable de la gestion de ce mastodonte du centre-ville. « Ce n’est pas le Klondike, le marché actuel, mais ce n’est pas un tunnel noir », résume-t-il.

Les autres propriétaires concernés par notre compilation, Allied et GWL, n’ont pas donné suite à notre demande d’entretien.

Fonds de placement immobilier (FPI) coté en Bourse, Allied a publié son plus récent rapport trimestriel du 30 juin dernier dans lequel les chiffres concordent avec les nôtres dans les cas du 111 et du 1001, Robert-Bourassa.

La hausse marquée de la disponibilité dans les bureaux n’est pas sans conséquence.

À New York, on craint l’apparition d’une spirale où le taux d’inoccupation élevé se traduit par une baisse de valeur de l’immeuble, qui entraîne une baisse des taxes municipales, ce qui provoque un manque à gagner pour la Ville.

Cercle vicieux

Plus d’employés travaillent de la maison.

Les baux dans les tours ne sont pas renouvelés ou le sont avec une superficie réduite.

La valeur des immeubles de bureaux s’effrite.

Les recettes tirées des taxes foncières reculent, ce qui a un impact sur le budget de la Ville.

La Ville est dans l’obligation d’augmenter son taux de taxation ou d’imposer de nouveaux frais.

L’alourdissement du fardeau fiscal nuit à l’attractivité de la Ville auprès des talents et des entreprises.

Un professeur d’immobilier de la Columbia Business School, Stijn Van Nieuwerburgh, cité dans le New York Times, soutient que ses recherches prédisent une baisse de la valeur des gratte-ciel de Manhattan de 45 % d’ici 2029.

Pour sa part, la firme McKinsey estime que la valeur des immeubles de bureaux va reculer de 26 % entre 2019 et 2030, dans un scénario dit modéré. L’étude porte sur neuf métropoles, dont New York, San Francisco, Houston, Paris, Londres, Munich, Tokyo et Shanghai.

Jusqu’à maintenant, les valeurs se sont maintenues au centre-ville de Montréal, au dire des experts, mais pour combien de temps ?

L’heure de vérité sonnera quand les propriétaires renouvelleront leur financement, croit un vieux routier de la scène immobilière. « Quand une hypothèque arrive à échéance, le propriétaire s’assoit avec son créancier, explique Jean Laurin, associé et président pour le Québec de l’agence Avison Young. Le propriétaire va lui demander s’il peut restructurer le prêt ou rallonger l’échéance. De son côté, le banquier va lui demander s’il peut remettre de l’argent. C’est le genre de discussions qu’on a dans la vie quand ça va mal. »

PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, ARCHIVES COLLABORATION SPÉCIALE

Jean Laurin, président pour le Québec de l’agence Avison Young

Les professionnels à qui nous avons parlé se sont montrés rassurants. Le système bancaire, plus réglementé au Canada, n’est pas le même qu’aux États-Unis, expliquent MM. Hylands et Chiara. Chez nos voisins du Sud, les prêts sont habituellement sans recours outre que l’immeuble sous hypothèque. Il est fréquent que les propriétaires remettent les clés au créancier quand les conditions se détériorent.

Les locataires ont le gros bout du bâton

À Montréal, ce à quoi on assiste pour le moment, c’est à la montée en gamme des locataires.

Les utilisateurs de bureaux profitent de l’échéance de leur bail pour réduire la superficie de 15 à 20 % et déménager dans un immeuble plus récent.

« Ce n’est pas catastrophique, tient à rassurer Vincent Chiara. Le loyer net effectif [ce qui reste dans les poches du bailleur une fois soustraites les douceurs consenties aux locataires] est en légère baisse. Il se situe entre 12 et 15 $ du pied carré, selon le magnat de l’immobilier, qui détient des participations dans le 1000, De La Gauchetière, le 1155, René-Lévesque Ouest et l’Édifice Sun Life. On n’est pas dans le marché de Calgary où des transactions se font avec un loyer net effectif de 0 $. »

N’empêche, avec la hausse des taux d’intérêt, l’inoccupation à la hausse et des loyers qui stagnent ou qui baissent, il semble inévitable que la valeur des immeubles de bureaux écope tôt ou tard.

« Les bureaux les plus modernes, comme le 1000, De La Gauchetière, performent très bien. Les taux de location de base sont même légèrement en hausse. En revanche, les immeubles plus vieux, de catégories B et C, vont souffrir », indique Brent Robinson, directeur général de l’agence Cushman & Wakefield au Québec.

Dans les immeubles B et C qui ont 20 ou 30 % d’inoccupation, il est possible de négocier ces jours-ci jusqu’à un an de loyer gratuit et avoir des allocations pour l’aménagement de locaux jusqu’à 75 $ du pied carré. De telles conditions vont avoir un impact sur la valeur de ces immeubles et, ultimement, c’est sûr que ça va affecter le budget de la Ville.

Brent Robinson, directeur général de l’agence Cushman & Wakefield au Québec

« Au Canada, les bureaux appartiennent à des institutions d’envergure », rétorque Richard Hylands, dont la société Kevric fait équipe avec le gestionnaire de la caisse de retraite des fonctionnaires fédéraux, Investissements PSP. Ils ont les moyens d’être patients. « On n’a pas vu de ventes de feu. Les propriétaires attendent que la tempête passe et que les taux d’intérêt redescendent », soutient-il.

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À mon avis c’est difficile de comparer les villes en Amérique de ceux en Europe ou Asie, simplement par la différence en superficie des résidences.

Au japon je crois que le retour au bureau est de plus de 90%, alors qu’aux États-Unis on arrive pas à casser le 50% sur une base perenne, sauf pour les villes du Texas:

Les vendredis au bureau sont mort:

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Forum des affaires | Les immeubles de bureaux : une situation préoccupante pour Montréal


PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE
Selon les données récemment publiées, le taux de disponibilité au centre-ville de Montréal a poursuivi sa tendance à la hausse observée depuis la pandémie.

Au début de 2022, au moment où la Ville de Montréal a soumis pour consultation son projet Stratégie centre-ville 2022-20301, l’ampleur de la crise à venir pour les immeubles de bureaux n’était pas nécessairement un enjeu majeur.

Publié à 1h01 Mis à jour à 16h00
ARNOLD BEAUDIN
L’AUTEUR EST ÉCONOMISTE

Des taux de disponibilité en forte croissance

Selon les données récemment publiées, le taux de disponibilité au centre-ville de Montréal a poursuivi sa tendance à la hausse observée depuis la pandémie. Ainsi, ce taux a atteint 18,7 % pour le deuxième trimestre 2023, dépassant même le taux pour le Grand Montréal (18,2 %). Notons que l’on retrouve la même situation à Vancouver, à Calgary et à Toronto où le taux pour le centre-ville est supérieur à celui de la région.

Pour Montréal, « sans surprise, le taux de disponibilité s’approche graduellement du pic de 20 %, ce qui ne s’est jamais vu », selon la firme Avison Young.

Sans surprise puisque lors d’un forum stratégique organisé par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain en juin dernier, M. Jean Laurin, de chez Avison Young, a mentionné que ce taux pourrait atteindre près de 24 % en 2025. Si ce pronostic s’avère, nous constaterons souvent des pics « jamais vus ».

Des impacts majeurs

Cette situation est préoccupante puisqu’au-delà des impacts immédiats pour les propriétaires de ces immeubles, elle entraîne aussi des conséquences sur le dynamisme du centre-ville et, par ricochet, d’importantes répercussions sur les finances de la Ville.

Dans sa récente étude⁠2 portant sur des villes dites « superstars », la firme McKinsey signale que la demande d’espaces de bureau, qui est en baisse depuis le début de la pandémie, ne fera que s’aggraver d’ici 2030 dans la plupart des villes étudiées. Cela prendrait des décennies avant de revenir au niveau de la demande prépandémique.

La baisse de la demande aura comme effet d’entraîner une chute de la valeur des immeubles. Les répercussions seraient plus prononcées pour les centres-villes ou les centres d’affaires et varieraient en fonction de la structure économique et du mixte urbain présents3.

Cela risque de mettre sérieusement en péril la santé financière des villes. Pour l’agglomération de Montréal, cela pourrait se traduire ceteris paribus par un impact fiscal négatif de centaines de millions de dollars.

Favoriser la conversion

Dans un tel contexte, le coût d’opportunité pour les propriétaires d’immeubles pour une transformation adaptée, dont pour du résidentiel, pourrait en inciter plusieurs à regarder plus attentivement cette option, notamment pour les immeubles dits de catégories B et C.

Plusieurs villes se sont dotées de mécanismes pour favoriser de telles conversions, dont New York, Washington (DC), Philadelphie, Cleveland, Los Angeles, San Francisco, Denver, Calgary…

Cette solution constitue un outil supplémentaire pouvant contribuer à renforcer le dynamisme du centre-ville et à accroître l’offre de logements, mais il faut être conscient que cela ne saurait être une panacée, tant pour la crise du logement que pour celle affectant les édifices de bureaux.

Diverses actions et mesures devront être déployées, et l’ensemble des acteurs devra être mobilisé.

Montréal a un grand avantage puisque son centre-ville est déjà un pôle dynamique et diversifié, dont il faut prendre grand soin, renforcer son attractivité et ne rien tenir pour acquis.

Voilà des défis et des occasions supplémentaires auxquels la stratégie à venir de la Ville de Montréal pour le centre-ville pourra s’attaquer.

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Communiqué de la Ville

La Ville de Montréal lance le programme Commerce-Montréal pour encourager la revitalisation de bâtiments situés sur des rues commerciales

NOUVELLES FOURNIES PAR
Ville de Montréal - Cabinet de la mairesse et du comité exécutif
27 oct, 2023, 07:00 ET

MONTRÉAL, le 27 oct. 2023 /CNW/ - Le responsable du développement économique et commercial au comité exécutif de la Ville de Montréal, Luc Rabouin, a dévoilé le nouveau programme Commerce-Montréal lors de Hop! Le Sommet du commerce de détail, qui avait lieu jeudi au Grand Quai du Port de Montréal. Ce nouveau programme de subventions, mis en place par la Ville de Montréal, vise à encourager la revitalisation de bâtiments situés sur des rues commerciales. Montréal agit ainsi afin de stimuler l’économie de proximité dans la métropole en misant sur des commerces qui pourront avoir un effet dynamisant sur la rue commerciale du quartier où ils sont implantés.

Le programme sera disponible à compter du 1er novembre 2023 pour financer des projets de rénovation d’immeubles et de locaux commerciaux qui seront réalisés entre 2024 et 2029 sur tout le territoire montréalais.

Le nouveau programme Commerce-Montréal remplace le programme PR@M-Commerce, qui visait à combler les besoins en rénovation commerciale exclusivement sur certaines artères commerciales désignées de la Ville. Ce dernier a connu un grand succès. Par exemple, le programme PR@M-Commerce a reçu plus de 700 demandes, entre 2016 et 2020. De ce nombre, plus de 300 projets sont terminés et ont été réalisés avec une subvention moyenne de la Ville de Montréal de 42 000 $.

Plusieurs paramètres ont été revus par rapport à l’ancien programme. Plus spécifiquement, la subvention pourra couvrir jusqu’à 40 % du coût des travaux admissibles (plutôt que 33 %) pour une aide maximale de 50 000 $. De plus, les services professionnels liés aux travaux sont maintenant remboursés à 75 % (plutôt qu’à 50 %) pour une aide maximale de 10 000 $. Enfin, une grille de critères a été élaborée pour sélectionner les projets les plus porteurs. Un investissement minimal de 40 000 $ est exigé de la part des demandeurs pour obtenir une subvention, une façon de favoriser les projets qui ont un réel impact sur le secteur.

Les projets qui visent l’occupation de locaux vacants, qui s’inscrivent dans l’économie circulaire et qui facilitent l’accessibilité universelle seront privilégiés. Il en est de même pour les commerces d’alimentation qui viennent s’implanter dans un secteur où l’offre alimentaire n’est pas accessible en moins de 15 minutes à pied.

« La Ville veut encourager les commerçants montréalais, qu’ils soient locataires ou propriétaires, à investir dans le patrimoine bâti commercial, pour le bien de la communauté, et ce, autant sur nos petites que sur nos grandes artères commerciales. La rénovation ou l’implantation d’un nouveau commerce de quartier dans un secteur qui en est dépourvu a un impact sur son environnement et la Ville soutient ces projets », a souligné le responsable du développement économique et commercial au comité exécutif de la Ville de Montréal, Luc Rabouin.

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https://www.tvanouvelles.ca/2024/01/31/la-nuit-ou-laurier-ouest-sest-reveillee

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Immobilier commercial « Course vers la qualité » chez les locataires

PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

Les « immeubles de prestige » sont une catégorie supérieure regroupant une douzaine d’adresses de marque au centre-ville, par exemple le 1000 De La Gauchetière (en photo), Place Ville Marie, le 1250 René-Lévesque et le 1981 McGill.

Le taux d’inoccupation des édifices de bureaux est demeuré inchangé à 19,4 % durant le quatrième trimestre de 2023 dans la grande région de Montréal. Mais les locaux vides des édifices de prestige du centre-ville commencent à se remplir, ce qui annonce une « course vers la qualité » chez les locataires.

Publié à 0h47 Mis à jour à 6h00

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Denis Arcand La Presse

C’est ce qui se dégage du Rapport trimestriel du marché des bureaux du Grand Montréal publié jeudi par le courtier immobilier commercial Avison Young.

À 19,4 %, le taux d’inoccupation général demeure « énorme, c’est presque le double du printemps 2020 [10,3 %] et un niveau qu’on n’a pas vu depuis 25 ans », observe Marie-France Benoît, associée chez Avison Young et responsable du renseignement de marché.

Il y avait fin décembre 21,8 millions de pieds carrés disponibles dans le Grand Montréal. Le fait que le taux d’inoccupation et la superficie disponible n’aient pas augmenté par rapport au 3e trimestre « est déjà quelque chose de positif », dit Mme Benoît, sans pour autant y voir nécessairement l’annonce d’une embellie pour le marché en général.

En attendant, dit-elle, on observe « une course vers la qualité » chez les locataires, qui est signalée par la baisse du taux d’inoccupation dans les édifices de prestige du centre-ville, dit Mme Benoît.

« Ce taux, qui avait atteint 11,9 % au 4e trimestre 2022, a passé un an plus tard sous la barre des 10 %, soit 9,5 %, ce qui se rapproche du taux d’inoccupation prépandémique de 8,2 % au 1er trimestre 2020. »

Les « immeubles de prestige » sont une catégorie supérieure regroupant une douzaine d’adresses de marque, par exemple Place Ville Marie, le 1250 René-Lévesque, le 1000 De La Gauchetière et le 1981 McGill, explique Mme Benoît.

Les tours du centre-ville étant toutes relativement bien situées et accessibles en transports en commun, la concurrence joue davantage sur la qualité et le luxe que sur l’emplacement, explique le rapport d’Avison Young.

Mouvement vers la catégorie supérieure

Ces bâtiments « de prestige » trônent au-dessus de l’échelle A, B et C selon laquelle les édifices de bureaux sont classés en fonction de nombreux critères.

« Ce qui s’est passé récemment, c’est que des locataires qui occupaient des locaux dans des tours de niveau A ont profité de la disponibilité pour déménager dans ces espaces haut de gamme. »

Mme Benoît croit que cette tendance va se maintenir, avec comme résultat « des immeubles qui sont presque entièrement loués dans un contexte d’espaces très excédentaires », dans le marché en général.

Le loyer moyen de ces espaces « premium » est resté stable à 33,50 $ le pied carré durant les deux derniers trimestres de 2023. Durant la même période, le loyer moyen dans les édifices de classe A est passé d’un peu plus de 25 $ à 24 $ le pied carré.

Selon Mme Benoît, ce mouvement et d’autres facteurs créent un appel d’air qui va se répercuter sur le marché, les locataires d’immeubles B et d’immeubles C ayant des conditions très favorables pour négocier des espaces dans la catégorie supérieure.

« Le haut taux d’inoccupation incite de nombreux locateurs à investir pour moderniser, améliorer et embellir leur offre », note Mme Benoît.

La vocation de nombreux édifices obsolètes va continuer d’être un sujet de discussion, note Mme Benoît. Les tendances déjà annoncées comme la conversion en édifice locatif – ou même en hôtel, dans certains cas – va se poursuivre.

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Ce qui aurait pu être la touche finale de cette rénovation, aurait été l’installation de l’ascenseur en verre jamais installé !

Reportage de Bloomberg sur une prochaine crise immobilère en raison de tous les bureaux vacants

The Time Bomb Lurking in All Those Empty Office Buildings

Low interest rates sent money pouring into real estate, transforming cities around the world. But pandemic lockdowns emptied out business districts and tenants have been slow to return. Now commercial real estate is in trouble, and the consequences may extend across the global economy.

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Telle une catastrophe qui se déroule au ralenti, la disponibilité des bureaux dans la région montréalaise se situe à pratiquement 20 % des stocks au quatrième trimestre 2023, d’après le plus récent rapport de marché préparé par l’agence immobilière Avison Young.

Résumé

Regard sur l’immobilier Bureaux au centre-ville : le pire en attendant mieux

PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE

La disponibilité des bureaux dans la région montréalaise se situe à pratiquement 20 % des stocks au quatrième trimestre 2023

Un jeudi sur deux, La Presse propose un retour sur ce qui retient l’attention dans le domaine de l’immobilier résidentiel et commercial.

Publié à 1h09 Mis à jour à 7h00

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André Dubuc
André Dubuc La Presse

Telle une catastrophe qui se déroule au ralenti, la disponibilité des bureaux dans la région montréalaise se situe à pratiquement 20 % des stocks au quatrième trimestre 2023, d’après le plus récent rapport de marché préparé par l’agence immobilière Avison Young.

Ce qui avait été annoncé dans La Presse dès mai 2020 par le courtier Laurent Benarrous se concrétise un peu plus chaque jour.

Diplômé de HEC Montréal, M. Benarrous avait anticipé que le taux de disponibilité des bureaux allait grimper à Montréal au fur et à mesure que les occupants réduiraient leur empreinte immobilière de 10 à 20 % au renouvellement de leur bail.

Consultez l’article « Tours de bureaux : le centre-ville gardera-t-il son attrait ? »

« Les baux ont une durée moyenne de 6,5 ans, indiquait-il alors. Chaque année, en moyenne, des baux représentant 15,8 millions de pieds carrés arrivent à échéance et doivent être renouvelés. » Selon ses savants calculs, au moins 2 millions de pieds carrés par année allaient ainsi se libérer au fil des renouvellements.

L’équivalent de 21 tours vides

Quatre ans plus tard, c’est l’équivalent de 21 gratte-ciel de la taille du 1000 De La Gauchetière qui est disponible sur le marché dans la région montréalaise, dont l’équivalent de 11 tours de 1 million de pieds carrés seulement au centre-ville. « C’est parmi les plus hauts taux de disponibilité qu’on a vus à Montréal », concède, dans un entretien, Patrick Laurin, directeur général d’Avison Young à Montréal.

« De nouvelles sous-locations se sont ajoutées à un rythme soutenu en 2023, ce qui semble indiquer que les rationalisations d’espace ne sont pas terminées, lit-on dans l’étude de marché d’Avison Young. Il faudrait que davantage de grands occupants passent en mode croissance, et non rationalisation, afin de voir l’espace de sous-location diminuer significativement. »

M. Laurin y voit malgré tout une lueur d’espoir. Son agence prépare le rapport du premier trimestre 2024. Ô bonheur ! Le taux de disponibilité recule légèrement, passant de 19,4 % en décembre 2023 à 18,5 % en mars 2024, pour la première fois depuis des lunes. « Il faudra voir dans la durée si c’est le début d’une nouvelle tendance », dit-il en se croisant les doigts.

Sinon, l’activité de location s’est accélérée dans les dernières semaines, constate pour sa part Luciano D’Iorio, président régional de CDNGlobal Québec.

« La catégorie AAA va très bien », indique-t-il. Cette expression regroupe les bureaux les plus modernes et les plus spacieux, selon ses dires. Précisément, il entend les 1000 De La Gauchetière, le 1250, René-Lévesque, Place Ville Marie, la Tour Deloitte et le nouveau siège social de la Banque Nationale.

Dans la catégorie « prestige », le taux de disponibilité était seulement de 9,5 % en décembre 2023, moitié moins que le taux du marché dans son ensemble, d’après les chiffres colligés par Avison Young.

PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE

La Tour Deloitte, au centre-ville

On voit que les occupants diminuent la taille de leurs bureaux quand le bail arrive à échéance, mais ils veulent de l’espace de qualité. Pour convaincre leurs employés de retourner au bureau, les locataires misent sur des bureaux de qualité.

Luciano D’Iorio, président régional de CDNGlobal Québec

Ailleurs que dans la catégorie prestige, c’est plus ardu. M. D’Iorio s’attend néanmoins à ce que les locataires des immeubles défraîchis reluquent maintenant les immeubles de niveau supérieur, profitant d’une localisation avantageuse comme, par exemple, le 1100, boulevard René-Lévesque et le 1981, McGill College.

« Ce sera au tour des locataires des immeubles de catégorie B (de moindre qualité) d’être courtisés pour combler les nombreux locaux à louer dans les édifices de catégorie A (de meilleure qualité sans être considérés cependant comme prestigieux), et ce, à des coûts très compétitifs », corrobore Avison Young dans son étude.

La demande reste timide cependant pour des bureaux situés dans des lieux plus excentrés comme le complexe Alexis Nihon, à l’extrémité ouest du centre-ville, et le Nordelec, dans Pointe-Saint-Charles, souligne le courtier Luciano D’Iorio.

La situation en banlieue

Le constat vaut également pour Laval et la Rive-Sud. « En banlieue, la course vers la qualité a favorisé les immeubles récents, près d’un métro ou du REM. Même si les loyers nets de ces sites se rapprochent de ceux du centre-ville, les taxes et frais d’exploitation restent inférieurs », indique Avison Young dans son document.

C’est à Laval que le taux de disponibilité des bureaux reste le plus élevé dans la région montréalaise, à 23 %. N’empêche, Groupe Montoni a réussi à louer 90 % des 420 000 pieds carrés de bureaux à Espace Montmorency, lesquels sont reliés à la station de métro Montmorency par un passage souterrain comme au centre-ville.

En savoir plus

  • 21,4
    Millions de pieds carrés de bureaux disponibles à la location dans la région montréalaise au quatrième trimestre 2023

Source : Avison young

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Au sujet de l’avenir du 1600, boul. de Maisonneuve Est

Texte complet : Avenir incertain pour l’édifice TVA

Avenir incertain pour l’édifice TVA


Photo: Valerian Mazataud, Le Devoir
Le bâtiment de TVA, boulevard De Maisonneuve, dans le centre-ville de Montréal

Étienne Paré
28 mars 2024
Médias

TVA s’apprête à quitter le 1600, boulevard De Maisonneuve Est, où le réseau de télévision a pignon sur rue depuis plusieurs décennies. Lors de l’annonce du déménagement, en novembre, l’idée que l’immeuble soit converti en logements sociaux a été lancée, mais aucune discussion sérieuse à ce sujet n’a vraiment encore été entamée. L’avenir de cet imposant édifice commercial qui jouxte le pont Jacques-Cartier paraît aujourd’hui incertain, de quoi inquiéter dans le secteur.

« C’est sûr qu’on s’inquiète qu’un aussi gros bâtiment puisse demeurer vacant longtemps », reconnaît Gabrielle Rondy, la présidente de la Société de développement commercial (SDC) du Village.

Dans l’est du Village, un secteur déjà dévitalisé, TVA est actuellement l’un des plus gros employeurs. Son départ aura assurément des répercussions économiques à court terme. « TVA, ce sont des travailleurs qui vont dans les restaurants aux alentours, qui vont faire des quatre à sept dans les bars après la job. Le déménagement de TVA, c’est clair que c’est une mauvaise nouvelle pour nous », illustre Gabrielle Rondy. D’où son souhait que l’on trouve une nouvelle fonction au « 1600, De Maisonneuve » plus tôt que tard.

Pour l’heure, on ignore encore quand TVA quittera les lieux. Les Services corporatifs de Groupe TVA ont déjà déménagé au siège social de Québecor, près du square Victoria. Mais les studios de TVA Sports, des nouvelles et de Salut, Bonjour s’y trouvent toujours. À terme, ils seront réaménagés au 4545, rue Frontenac, le bâtiment historique du Journal de Montréal, dans l’est de la ville : un endroit beaucoup moins vaste que le 1600, De Maisonneuve, qui comporte une dizaine d’étages et trois sous-sols.

TVA, ce sont des travailleurs qui vont dans les restaurants aux alentours, qui vont faire des quatre à sept dans les bars après la “job”. Le déménagement de TVA, c’est clair que c’est une mauvaise nouvelle pour nous.

— Gabrielle Rondy

« Les déménagements se feront de façon évolutive au cours des prochains mois. [Les employés] seront mis au courant des détails du déménagement en temps et lieu », se limite à dire pour l’instant Québecor.

Logements ou résidences

En novembre dernier, au moment où l’on confirmait la suppression de 547 postes au sein de TVA, Québecor annonçait également que le réseau de télévision quitterait son emplacement actuel pour des raisons financières. Avec la fin de la production d’émissions de variétés en interne, le 1600, De Maisonneuve est devenu beaucoup trop grand.

Le président et chef de la direction de l’entreprise, Pierre Karl Péladeau, avait alors avancé l’idée que cet édifice commercial datant de l’époque de Télé-Métropole soit converti en logements sociaux. Au micro de Paul Arcand la semaine dernière, Pierre Karl Péladeau a réitéré sa proposition.

« On souhaiterait le transformer en logements sociaux, peut-être en résidences étudiantes. Il y a l’UQAM qui n’est pas loin. Il va aussi y avoir aussi un pavillon de l’Université de Montréal. La Ville doit certainement avoir des réflexions à l’endroit d’un quartier qui aurait besoin d’un peu plus d’amour », a-t-il glissé.

L’UQAM a indiqué au Devoir n’avoir jamais été approchée au sujet d’un possible projet de résidences étudiantes dans le 1600, De Maisonneuve. Dans l’entourage de la mairesse de Montréal, on rapporte que la Ville a bel et bien eu quelques échanges avec Québecor depuis novembre à propos d’une potentielle conversion de cet édifice en logements sociaux. Les discussions sont demeurées toutefois très embryonnaires, fait-on savoir.

Le cabinet de Valérie Plante rappelle son intérêt à discuter de la création de logements sociaux, tout en précisant que la Ville n’aurait pas les moyens d’acquérir seule le 1600, De Maisonneuve. Selon la dernière évaluation foncière, la valeur de l’immeuble est estimée à 56,6 millions.

« La création de logements sociaux et abordables est une priorité de notre administration, encore plus importante dans le contexte actuel de la crise du logement. C’est pourquoi nous sommes toujours à l’affût des opportunités en la matière. Toutefois, il faut s’assurer de bien analyser ce qui est possible en termes de conversion [afin que] nos démarches respectent la capacité de payer des Montréalais », souligne-t-on.

Bientôt en vente ?

La participation de la Ville de Montréal à un éventuel projet de logements sociaux ou abordables au 1600, De Maisonneuve est conditionnelle à celle d’autres partenaires, comme Québec ou un promoteur privé.

Au cabinet de la ministre responsable de l’Habitation, France-Élaine Duranceau, on rapporte n’avoir eu aucun échange pour l’instant avec Québecor à ce propos, mais on dit être ouvert à en discuter.

Le Groupe TVA est l’unique propriétaire actuellement du 1600, De Maisonneuve. L’immeuble sera-t-il mis en vente après le déménagement des derniers effectifs de TVA ? Ou pourrait-il demeurer dans le parc immobilier de Québecor même après avoir changé de vocation ? L’entreprise n’avait pas de réponse à offrir mercredi. « Nous n’avons pas d’autres informations à partager pour le moment, a-t-on indiqué par courriel. Nous sommes présentement à évaluer les différentes options quant à la vocation du 1600, De Maisonneuve Est. »

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D’après moi, c’est le genre de tour à bureaux qui devrait subir une fin explosif pour faire place a des condos ou logements sociaux. Il n’y a aucun valeur patrimoniale, et c’est petit.

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il me semble que l’édifice est trop massif pour en faire du résidentiel…
Il y aurait bcp d’espaces sans accès à la lumière naturelle.
Et dépendant où sont situés les ascenseurs et escaliers de secours, ça peut être compliqué de bien diviser les étages

En effet pas évident de faire des logements dans un immeuble qui n’a pas été prévu à cet effet. Son volume ne s’y prête pas du tout. Mieux vaut acheter le terrain sur Ste-Catherine (stationnement) et bâtir du logement abordable.

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L’idée que le CN puisse déménager vers le 600 de la Gauchetière me plait bien si l’immeuble qu’il occupe actuellement est converti en résidentiel. Je trouve que les conversions se font rare alors que le marché en a tant besoin.

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