Hydro-Québec - Actualités

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Installer des panneaux solaires pour vendre ses surplus d’électricité au réseau ? Pour les bâtiments commerciaux, industriels ou institutionnels, la formule peut sembler attrayante. Elle demeure marginale au Québec, notamment à cause des critères d’autoproduction d’Hydro-Québec. La société d’État planche sur une version améliorée.

Les bureaux de Lemay sont sur Saint-Jacques à côté du métro Lionel-Groulx
On peut voir les panneaux solaires sur le toit de l’immeuble Le Phénix sur Google Maps

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Le grand patron d’Hydro-Québec, Michael Sabia, a présenté ses excuses lundi aux Innus d’Unamen Shipu (La Romaine), en marge de la signature d’une entente de 32 millions de dollars sur 23 ans pour « régler » le délicat dossier de la centrale hydroélectrique du Lac-Robertson, construite en 1995 sur le territoire des Innus sans que ceux-ci soient consultés ou impliqués dans le projet.

Cette façon de faire était « inacceptable », a lancé M. Sabia devant des membres de la communauté rassemblés au centre communautaire. « Pour ça, je suis désolé et vous avez mes excuses », a-t-il ajouté.

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Un hiver plus chaud et des exportations limitées ont fait baisser le bénéfice net d’Hydro-Québec de 655 millions de dollars au premier trimestre 2024, par rapport à la même période l’an dernier.

D’après les chiffres publiés vendredi matin, la société d’État a engrangé un bénéfice net de 1,576 milliard de dollars au premier trimestre 2024 par rapport à 2,2 milliards de dollars lors de la même période en 2023.

Hydro vend le reste de TM4 au compagnie américaine Dana.

https://www.journaldemontreal.com/2024/05/10/hydro-quebec-sapprete-a-vendre-son-moteur-roue-a-dana

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:radioactive: Vers un retour du nucléaire au Québec? | Débrouillage

En 2012, le gouvernement de Pauline Marois annonçait la fermeture de la centrale nucléaire Gentilly-2. Plus de 10 ans plus tard, le patron d’Hydro-Québec, Michael Sabia, demandait une étude de faisabilité pour sa relance. Pour atteindre la carboneutralité d’ici 2050, le Québec devrait-il s’engager de nouveau dans l’aventure du nucléaire ? On s’est penchés sur la question.


L’ère des surplus d’électricité, dans lesquels le Québec a littéralement nagé pendant des années, est officiellement terminée. C’était en partie en vertu de ces surplus que la seule centrale nucléaire de la province, Gentilly-2, avait été fermée en 2012 par la ministre de l’Énergie de l’époque, la péquiste Martine Ouellet.

Or, l’automne dernier, rappelons-le, Hydro-Québec a annoncé que les derniers surplus seraient épuisés d’ici la fin des années 2020 — autant dire «demain matin» — et qu’il faudrait aller chercher pas mal d’électricité supplémentaire pour répondre à la demande d’ici 2035.


Pendant ce temps en Ontario :

C’est l’énergie du passé pour certains, de l’avenir pour d’autres. En Ontario, le gouvernement de Doug Ford s’est lancé dans la plus grande expansion nucléaire de l’histoire canadienne, ramenant ainsi un vieux débat, radioactif depuis des décennies.

Hydro-Québec s’attend à ce que Boralex lui livre les 400 mégawatts promis pour chacune des phases de développement du projet éolien Des Neiges, dans la Seigneurie de Beaupré, et ce « en respectant l’environnement ». Bien que ses attentes soient fermes, la société d’État réitère au passage sa confiance envers son partenaire d’affaires.

Boralex, en partenariat avec Hydro-Québec et Énergir, développe actuellement le projet Des Neiges, prévoyant trois parcs d’éoliennes dans la seigneurie de Beaupré, un territoire privé de 1600 km2 appartenant au Séminaire de Québec.

Chaque phase doit avoir une capacité de 400 mégawatts, pour un total de puissance évalué à 1200 mégawatts d’ici 2027. Chaque phase est estimée à 1 milliard de dollars d’investissements.

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Hydro-Québec a discrètement mis un terme à la saga qui entoure, depuis plus de dix ans, la construction d’une ligne à haute tension qui passe à Saint-Adolphe-d’Howard. La société d’État a plaidé coupable d’avoir détruit des milieux naturels et a payé des sanctions qui dépassent 125 000 dollars, somme élevée comparativement aux amendes habituelles.

Le mercredi 20 décembre 2023, quelques heures avant que débutent les vacances de Noël pour plusieurs, le ministère de l’Environnement du Québec a publié dans son registre des condamnations une sanction qui passera inaperçue : Hydro-Québec plaide coupable à trois infractions environnementales.

Les manquements reprochés au distributeur, peut-on lire, ont été commis lors de la construction du contesté projet de ligne de transport électrique à 120 kilovolts qui relie maintenant Mont-Tremblant à Saint-Sauveur, dans les Laurentides.

Notez que pour les employés de métier, l’écart n’est pas si grand entre le 15e et le mieux payé : la rémunération va de 243 000 $ à 314 000 $.

Il a une drôle de notion de faible écart ! 71k$, ou 30% ! Mais bon, s’il est jaloux, qu’il applique, qu’il fasse les heures supplémentaires requises pour atteindre 300k$ et il viendra nous en reparler ! Mais vite de même, je dirais que la personne qui fait autant doit frôler des semaines de 60h en moyenne.

Et pour son impossibilité de trouver les salaires de base… Ça pris 30 secondes dans Google…
https://www.hydroquebec.com/data/fournisseurs/pdf/taux-main-oeuvre-baie-james-45-heures-transport-2021-01-01.pdf

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Hydro-Québec a mal planifié la demande industrielle, estime le ministre de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon.

À la période de questions, mardi, l’opposition officielle a fait valoir que pas moins de 35 % des entreprises n’ont pas accès à une quantité suffisante d’énergie pour répondre à leurs besoins actuels et sont donc forcées de freiner leurs investissements et leur expansion.

En réponse, le ministre a d’abord soutenu que c’est une « bonne nouvelle » que « 30 % d’entreprises veulent de l’électricité », parce que ce sont des « projets d’envergure » pour le Québec.

M. Fitzgibbon a rendu la direction de la société d’État responsable de ce déficit d’énergie. La demande dépasse largement l’offre, a-t-il convenu.

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C’est incompréhensible qu’il n’y a pas longtemps, les surplus abondaient. Nous pouvions profiter de notre ressource renouvelable pour vendre l’électricité propre à l’extérieur et attirer des entreprises avec nos bas prix. Tout d’un coup on réalise qu’on sera en déficit rapidement et qu’il faut limiter les projets. Ce n’est pas normal.

Cela a un impact sur notre rapport de force avec Terre-Neuve pour le renouvellement de l’entente de Churchill Falls (puisqu’ils savent qu’on a besoin d’eux encore plus) et entraînera des coûts de construction supplémentaires puisqu’il faudra bâtir des nouvelles centrales d’un coup au lieu de pouvoir étaler les constructions plus lentement.

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À la défense -un peu- d’Hydro, l’avènement des LLMs et l’enthousiasme de l’IA, des batteries et de la manufacture de composantes de bases de l’informatique (usines à silicones) est pas mal sorti un peu de nulle part, sur une échelle de temps industrielle.

Par contre, autant les mesures en place (règlements, standards, tarifs) et Hydro n’ont pas développés l’environnement propice pour de la flexibilité au niveau du système électrique: batteries, centrales électriques virtuelles, etc.

Hydro-Québec fait face à un défi de taille sur l’île de Montréal. Son réseau électrique est vieillissant et la très grande majorité de ses équipements stratégiques ont atteint leur date de péremption, si bien que la situation est devenue « préoccupante », est-il écrit noir sur blanc dans un document interne daté de septembre 2023 obtenu par Radio-Canada.

Surtout la CAQ qui a promis des GWh à pleins d’entreprises… On ne passe pas aussi rapidement de «surplus» à «déficit», sauf quand un ministre t’enfonce à travers la gorge de nouveaux clients énergivores trop rapidement.

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Attention de ne pas mélanger puissance et quantité d’énergie, même si les deux sont étroitement liées.

Une industrie qui a besoin de plus de puissance nécessite d’augmenter l’infrastructure de transport (plus de conducteurs, transformateurs, etc.)

Pour plus de quantité d’énergie ça prend un nouveau barrage.

Dans ces articles ce n’est pas toujours clair si c’est un enjeu de puissance ou de quantité. On mélange MW et TWh dans le même texte.

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