Ce que la CSDM nous a expliqué c’est que des petites écoles coûtent plus cher à construire car beaucoup de fonctions sont dédoublés et prend aussi plus de terrain inutilement. 2 petits gymnases plutôt qu’un grand, 2 secrétariats, 2 local d’arts plastiques, etc et dédoublement d’équipements mécaniques, et d’ascenseur, etc et de couts d’exploitation (chauffage, entretien). Dédoublement aussi de personnel inutilement, 2 secrétaires, 2 bibliothécaires, 2 équipe de concierges, etc. En pénurie de personnel et le manque d’attractivité du milieu de l’éducation à Montréal risque juste d’empirer en divisant une école sur 2 sites.
Aussi dans une école de 12 classes, il est impossible de faire tout le cycle primaire d’un enfant car il y maintenant 8 niveaux avec l’ajout de la maternelle 4 ans.
Pour le fonctionnement d’une école, faire 2 écoles ca veut dire beaucoup d’impacts sur les services à l’élève. Par exemple, les TES, les orthophonistes, psychoéducateurs, etc. devront
répartir leur charge de travail sur 2 bâtiments, donc dédoubler leurs bureaux et avoir des emploi précaire en demi-tâche,. Même chose pour l’aide à la classe, pendant que le spécialiste est en intervention dans l’école 1, il ne peut pas répondre à un élève en crise dans l’école 2.
Pour le parcours scolaire d’un enfant, il devrait changer d’école durant son primaire. Et avec une famille de 2 enfants, ca veut dire le double de déplacement soir/matin pour les accompagner à l’école, dans un quartier à 50% construit et déjà congestionné.
Quand je regarde les autres équipements collectifs d’une ville, je trouve que la CSDM est très rationnelle et cohérente à vouloir faire 1 seule école, et la densifier sur 4 étages plutôt que de faire comme en banlieue. On ne sépare pas un hôpital en 2 en mettant l’urgence dans un pavillon et les salles d’opération sur un autre site. Tout comme la Ville préfère construire une bibliothèque municipale qui réponds à l’ensemble des usagers (enfants, les adultes et les ainés) ou un centre sportif avec gymnase, piscine et parc. Bref, il n’est pas cohérent, pertinent et efficace de scinder des équipements collectifs autant pour les usagers, les employés et pour nos finances publiques.
Plus j’écoute le discours municipal, plus j’y vois un pur entêtement devant l’évidence. La politique d’architecture et d’aménagement du territoire c’est pas seulement quand ca fait leur affaire. Là où je leur donne tout le crédit, ce n’est pas aux villes de payer pour ces terrains, elles devraient être indemnisées par le gouvernement. Mais leur fardeau fiscal et leur moyens financiers n’a aucun rapport avec leur devoir et leur obligation de planifier le territoire, les services collectifs et de réserver les terrains suffisants. Car c’est eux qui détermine les usages, les densités, les trames de rues et votent des schéma, des plans, des ppu et machins. Parfois, je me dis que Dorais, Beaudry et Plante n’ont que faire d’une école à Griffintown … et s’en passerait sûrement! Si il y avait un vrai marché, une institution privée aurait bâti une école dans un des projets de Devimco.
Pour info, les écoles primaires récemment inaugurées l’autre côté des ponts ont toutes 30 classes et plus!
La joute politique n’est pas terminée quand on voit les sorties récentes des villes et de l’UMQ et Drainville se cacher et ne pas vouloir découdre la loi de son prédécesseur … À suivre