In NYC, they did a strict ban on Airbnb, and that made a massive increase in hotel costs (it now costs around $400+ USD a night to stay in NYC), as they knew people don’t have any choice. Thankfully this type of rules here should not give hotels the main advantage, but hotel costs should be monitored too
Je ne peux qu’appuyer fortement l’action de Montréal qui a été trop patiente avec la CAQ pendant des années. Surtout avec la lourdeur de la bureaucratie provinciale et son indolence à agir vigoureusement contre les locations illégales. Bien sûr la ministre caquiste s’offusque de voir un autre niveau de gouvernement plus compétent que le sien, qui veut mettre définitivement de l’ordre dans ce chaos qui a trop duré.
Il y a quelques jours c’était l’itinérance et là aujourd’hui le AirBNB. J’ai vraiment l’impression que les relations entre la Ville de Montréal et le Gouvernement sont au plus bas.
Facile à comprendre avec l’incompétence généralisée de la plupart des ministres caquistes qui n’ont cessé de faire de la politique au lieu de s’occuper des vrais problèmes. De toute façon il est plus que temps de discipliner tout le monde et de décourager l’illégalité par des amendes convaincantes.
Dans un autre ordre d’idées: comparer la situation avec New-York n’est pas très pertinente parce que autres pays autres règles. De toute façon si les prix augmentent ils devront s’ajuster au marché car les touristes ne manquent pas de destinations pour un meilleur rapport qualité-prix. À noter que les locations à court terme sont permises selon les nouvelles règles pendant la période la plus achalandée de l’été.
Piquée au vif, Valérie Plante a ensuite rétorqué par une attaque à peine voilée. « Je ne pense pas qu’une ministre peut être confortable que sa loi soit autant bafouée. Et moi comme administratrice publique, ce que je veux, c’est que les gens respectent les règles », a fait valoir la mairesse.
à noter que le règlement touche les résidences principales. À ce que je sache, ce sont des personnes physiques (et non morales) qui habitent dans des résidences qui habitent dans une maison à la fois …
L’interdiction de la location Airbnb à Montréal, sauf en été, va priver Tourisme Montréal de 7 à 8 millions de dollars par année, indique l’organisme dont les revenus sont tirés en partie de la taxe sur l’hébergement.
«On perd un peu d’argent, mais cet argent peut aller dans les hôtels», explique la vice-présidente de l’organisme, Manuela Goya.
Chaque nuit d’hébergement louée par l’entremise d’une plateforme numérique rapporte 3,50$ à l’État québécois grâce à sa taxe, des revenus qui sont ensuite redistribués.
Les chaînes hôtelières se sont d’ailleurs réjouies de la décision de la mairesse Valérie Plante, jeudi.
«Ça fait des années qu’on plaide pour un meilleur encadrement de la location de logements à court terme de type Airbnb», a indiqué Dominique Villeneuve, de l’Association hôtelière du Grand Montréal (AHGM).
Bannir les locations de type Airbnb : une solution à la crise du logement? | Zone Info
Dès cette année, la Ville de Montréal ne permettra la location de courte durée de type Airbnb dans les résidences principales que du 10 juin au 10 septembre; un resserrement réglementaire voué à juguler la crise du logement et à contrer les infractions.
La mairesse de Montréal, Valérie Plante, a expliqué que les tentatives de son administration pour atténuer la crise du logement se heurtaient à une grosse roche en plein milieu du chemin, soit les locations touristiques de courte durée qui sont illégales.
Est-ce une véritable solution à la crise du logement?
Tasha Kheiriddin et Jacques Létourneau en débattent à Zone Info.
Attendez-vous à du garrochage de blâmes et à une recherche de coupables dans les prochaines semaines. Un nouveau chapitre dans le feuilleton Québec-Montréal…
Montréal interdira les locations de type Airbnb, sauf l’été
Dès cette année, la Ville de Montréal ne permettra la location de courte durée de type Airbnb dans les résidences principales que du 10 juin au 10 septembre; un resserrement réglementaire voué à juguler la crise du logement et à contrer les infractions.
La mairesse de Montréal, Valérie Plante, a expliqué que les tentatives de son administration pour atténuer la crise du logement se heurtaient à une grosse roche en plein milieu du chemin, soit les locations touristiques de courte durée qui sont illégales.
Pour un encadrement plus serré et plus rapide de ce type d’infractions, la Ville a élaboré un règlement en vertu des pouvoirs que lui confère la Loi sur les compétences municipales.
Le commerce illégal sur le dos des locataires, c’est fini, a affirmé Valérie Plante lors d’une conférence de presse, jeudi, en compagnie de Benoît Dorais, maire d’arrondissement du Sud-Ouest et responsable de l’habitation à la Ville.
À compter du 10 juin prochain, la location à court terme dans les résidences principales sera uniquement permise durant l’été, et ce, jusqu’au 10 septembre inclusivement.
Montréal prévoit des amendes de 1000 $ par nuit et par location pour les particuliers, et de 2000 $ pour les entreprises. La Ville promet de donner ces amendes « sur-le-champ », et elle entend augmenter son nombre d’inspecteurs municipaux de trois à sept pour s’assurer d’appliquer le règlement. « On renverse le fardeau de la preuve : ce sont maintenant les propriétaires contrevenants qui devront se justifier. Ce n’est plus sur les épaules de la Ville », a illustré Valérie Plante. Chez Airbnb, la responsable des politiques au Canada, Alex Howell, estime au contraire que Montréal « propose des règles extrêmes qui affaibliront l’économie, nuiront aux entreprises locales, feront grimper les prix des hôtels et pénaliseront les hôtes responsables qui dépendent d’un revenu supplémentaire en pleine crise du coût de la vie ». « Restreindre les options d’hébergement pendant la majeure partie de l’année portera un coup dur à l’industrie touristique », a-t-elle dit.
PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE
La ministre du Tourisme du Québec, Caroline Proulx
La ministre du Tourisme du Québec, Caroline Proulx, s’oppose au projet de Montréal. « Ça va avoir l’effet inverse. Ça va ramener le Far Web, ce qu’on avait freiné avec la loi 25 », a-t-elle martelé. Selon elle, le règlement « met à risque la réputation de Montréal ». « Je ne pense pas qu’une ministre peut être confortable que sa loi soit autant bafouée », a rétorqué la mairesse. Le porte-parole de l’opposition officielle en matière d’habitation, Julien Hénault-Ratelle, a jugé que cette interdiction n’était qu’un « coup d’épée dans l’eau » sans une entente avec le gouvernement et Revenu Québec pour renforcer les contrôles. De son côté, l’Association hôtelière du Grand Montréal salue la mesure, parlant d’« une avancée positive pour le secteur hôtelier qui renforce l’attractivité de nos établissements ». Idem pour le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU), qui estime que « cette mesure va protéger beaucoup de logements locatifs d’une utilisation à des fins commerciales souvent illégale ».
Je crois qu’il est grand temps que l’administration montréalaise chauffe Québec en prenant en main les dossiers problématiques qui ne trouvent aucune solution acceptable pour la ville et qui lui coute cher à gérer. Bien sûr que les ministres protestent puisque Montréal met en évidence leur incompétence et leur absence de volonté à agir promptement.
La ministre du Tourisme lancera-t-elle quelques flèches du côté de Revenu Québec pour sa désolante inefficacité à intervenir dans les cas d’hébergement touristique illégal qui lui ont été signalés ? Dans l’article suivant, deux paragraphes retiennent l’attention :
Pour un encadrement plus serré et plus rapide de ce type d’infractions, la Ville a élaboré un règlement en vertu des pouvoirs que lui confère la Loi sur les compétences municipales.
De son côté, la ministre responsable de l’Habitation, France-Élaine Duranceau, a indiqué que Québec " avait donné tous les pouvoirs aux villes d’intervenir sur leur territoire. C’est ce que Montréal fait ".
Ajout : explication de la nouvelle réglementation de CBC News
Can Montreal finally get control of its illegal Airbnb problem?
The Plante administration is tightening its rules on short-term rentals. It’ll only allow them in the summer time at primary residences across the city.
Je ne sais pas si la nouvelle règlementation de l’administration montréalaise sera un succès ou non mais chose certaine c’est qui nous ne pouvons pas la blâmer pour tenter quelque chose car la situation actuelle était intenable et la loi de la ministre n’avait presque pas d’effet. Alors moi aussi je pense que la ville doit s’occuper de ses propres problèmes et que Québec devrait s’occuper du reste de la province.
J’ai tout de même envie d’apporter un petit bémol à ton intervention. Car en dépit de la décision de Montréal d’intervenir directement dans le dossier de la location à court terme. L’efficacité de cette initiative aurait été bien plus importante avec l’appui réel de Québec, puisque la réglementation de Montréal ne s’appliquera qu’à la ville elle-même.
Donc toute la région montréalaise échappe au contrôle de ce type d’hébergement et il faudrait que chaque ville agisse à son tour, ce qui est loin d’être gagné. Surtout que le problème du manque de logements se fait sentir aussi en banlieue.
Tandis qu’avec une réglementation pan québécoise, cela permettrait aux petites villes (genre Baie-Saint-Paul, Gaspé etc) qui sont mal équipée pour agir, de profiter du parapluie de Québec. On est donc loin du résultat idéal et rien ne garantit qu’avec un changement d’administration municipale montréalaise que le règlement survive avec la même détermination.
C’est vrai que le problème est plus grave dans la métropole, mais il sévit aussi à Québec et ailleurs. C’est donc la CAQ qui a le fardeau d’agir, surtout qu’en étant doublée par Montréal, peut-être Legault sentira le besoin de sauver la face. Mais c’est loin d’être gagné, face à un gouvernement largement dépassé dans l’ensemble de ses obligations et qui a depuis le début laisser pourrir la situation.
Curieusement, les médias ne parlent pas beaucoup du coût du nouveau permis que la Ville de Montréal exigera pour l’hébergement touristique dans une résidence principale entre le 10 juin et le 10 septembre à partir de cette année. J’ai lu un article qui parlait de 300 $, mais comme je ne le retrouve plus, voici l’étonnant (et correct ?) résumé de la situation (peut-être sujette à changement d’ici l’adoption du décret en mars) fait par une intelligence artificielle :
Selon les nouvelles réglementations de la Ville de Montréal concernant l’hébergement touristique dans les résidences principales, les coûts associés au permis seront les suivants :
Frais d’étude d’une demande d’avis de conformité aux fins de la Loi sur l’hébergement touristique : 338,00 $[2]
Coût du certificat d’occupation pour une résidence de tourisme collaborative (résidence principale) : 348,00 $[2]
Au total, pour obtenir le permis de la Ville de Montréal pour l’hébergement touristique dans une résidence principale, il faudra débourser 686,00 $.
Il est important de noter que ces frais sont spécifiques à la Ville de Montréal et s’ajoutent aux droits d’enregistrement exigés par la province de Québec. À partir du 1er janvier 2025, les droits payables pour l’enregistrement ou le renouvellement d’un établissement de résidence principale auprès de la Corporation de l’industrie touristique du Québec (CITQ) seront de 53 $[4][5].
Ainsi, en combinant les frais municipaux et provinciaux, le coût total pour obtenir toutes les autorisations nécessaires pour l’hébergement touristique dans une résidence principale à Montréal s’élèvera à 739,00 $.
Il est également important de souligner que selon les nouvelles réglementations, la location à court terme dans les résidences principales à Montréal ne sera permise que du 10 juin au 10 septembre inclusivement[3].