Griffintown Hotel + W Griffintown (phase 5) - 15, 15 étages (2020)

Griffintown Hotel compte 126 condominiums sans sans restriction locative situés dans Griffintown et offre des services similaires à ceux d’un hôtel. La 5e phase de W Griffintown compte 146 condominiums réguliers.

Informations

Nom: Griffintown Hotel + W Griffintown (phase 5)
Emplacement: 1306 Rue Basin
Hauteur: 2*15 étages (47 mètres)
Architecte:
Promoteur: Lachance Immobilier (GCA Immobilier)
Début et fin de la construction: 2018 / 2020

Autres informations:

  • Griffintown Hotel : 126 condominiums sans sans restriction locative
  • W Griffintown (phase 5) : 146 condominiums

Sources des informations: Hotel Griffintown

Autres images

January 3rd.

8 « J'aime »

2021-05-15

4 « J'aime »

Un petit clean-up de la façade please, si seulement les 2 volumes auraient empilés les uns sur les autres…

1 « J'aime »

New “HOTEL” sign on the roof


9 « J'aime »

L’Hôtel Griffintown rejoint le réseau Ôrigine artisans hôteliers

15 mars 2023 | Par Sophie Poisson


Crédit photo: Hôtel Griffintown

L’Hôtel Griffintown, qui a ouvert ses portes en juin 2020 à Montréal, intègre le réseau coopératif d’auberges et hôtels indépendants Ôrigine artisans hôteliers. Il s’ajoute donc aux deux autres établissements montréalais : l’HOTEL10 et Le Saint-Sulpice. L’annonce correspond aussi au début des travaux de son annexe qui aboutira à l’ouverture d’un nouvel hôtel.

« On a beaucoup de clients d’affaires, mais pour le loisir, il faut que l’on positionne l’hôtel et la forfaitisation leur donne des idées sur ce qui peut se faire à proximité, explique Yannick Beaupertuis, gestionnaire hôtelier pour l’Hôtel Griffintown. On s’est dit qu’on pouvait apprendre les bonnes pratiques avec Ôrigine qui compte beaucoup d’hôtels de villégiature et pour qui la commercialisation passe par la vente de la destination. Le réseau, anciennement appelé Hôtellerie Champêtre, a plus de 30 ans d’expérience et une base de données de clients très fidèles, avec un profil un peu épicurien. »

Le gestionnaire évoque alors la proximité de l’hôtel avec le centre-ville de Montréal - ses restaurants, le Centre Bell ou encore le Vieux-Port - et le canal de Lachine qu’il compare à un petit centre de villégiature avec des embarcations nautiques à louer, un torréfacteur ou encore des microbrasseries. Il se donne donc pour mission de faciliter la tâche de ses clients.

Deux à trois forfaits cet été

Le temps à investir se retrouve alors du côté de l’hôtel qui doit développer des partenariats avec les commerçants avoisinants. Yannick Beaupertuis cherche d’ailleurs à recruter un employé qui s’occupera de ce dossier et plus largement du développement des affaires. L’objectif initial est d’offrir dès cet été deux à trois forfaits.

« Si je forfaitise avec un restaurateur du coin, par exemple, je vais lui demander de me fournir une valeur ajoutée. Mes clients pourraient ainsi se retrouver avec deux verres de vin gratuits. En échange, je donne à l’établissement de la visibilité à travers un réseau qui a environ 400 000 clients dans sa base de données. On va négocier au cas par cas, mais ça va devenir une synergie parce que ça donne du rayonnement », insiste le gestionnaire.

À travers le réseau, il souhaite aussi mettre de l’avant le bar de l’hôtel, OBAR, qui a ouvert quelques mois après l’établissement et se spécialise dans les cocktails au champagne. Il pense notamment aux événements corporatifs qui peuvent y être organisés et à la possibilité d’utiliser la terrasse extérieure.

Celui qui a été directeur général d’Ôrigine artisans hôteliers de 2011 à 2015, se réjouit de pouvoir ajouter son établissement montréalais au réseau qui, à son époque, avait le défi de les rejoindre. « On ne s’est pas encore rencontré [avec l’HOTEL10 et Le Saint-Sulpice, mais il y a l’assemblée générale à la fin du mois. Ce sera l’occasion de faire un premier contact en personne et discuter des possibles collaborations, surtout avec la saison touristique qui arrive et le marché international qui reprend. »


Crédit photo : Hôtel Griffintown

Construction de l’Hôtel Eleanor

L’équipe de l’Hôtel Griffintown gérera à l’avenir un autre établissement qui est pour le moment appelé Hôtel Eleanor, en référence à la rue sur laquelle il se trouve. Considéré comme son annexe, le futur bâtiment de cinq étages aura jusqu’à 90 appartements et chambres.

« Sa conception sera très différente, annonce le gestionnaire qui a d’ailleurs rejoint l’équipe avec ce projet. Il y a un bâtiment historique sur ce terrain et on va le préserver, ça va devenir la réception. On va probablement s’amuser avec des designers pour donner une ambiance feutrée, typique du quartier. On aura aussi possiblement un restaurant. »

Le terrain commence à être préparé dès aujourd’hui, la construction devrait commencer dans la prochaine année et l’ouverture est prévue dans trois ans environ.

Un dossier dans La Presse sur Claude Lachance dont un texte sur l’hôtel Griffintown

Texte complet : Hôtel Griffintown de Claude Lachance | Allégations de « fraude sophistiquée » et menaces de mort

Hôtel Griffintown de Claude Lachance | Allégations de « fraude sophistiquée » et menaces de mort


PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE
L’hôtel Griffintown, rue des Bassins à Montréal

Plus d’une trentaine d’investisseurs de l’hôtel Griffintown se disent victimes d’une « fraude sophistiquée » et d’une « situation d’extorsion » mises en place par Claude Lachance. Ils lui réclament plus de 2 millions de dollars en loyers impayés et tentent de prendre le contrôle de leurs unités dans son projet.

Publié à 5h00
HUGO JONCAS
Équipe d’enquête, La Presse

À partir de 2017, une société du promoteur leur a vendu des chambres d’hôtel en copropriété dans son projet de 15 étages, rue des Bassins. Une autre de ses entreprises devait se charger d’entretenir et de louer les unités en leur payant un loyer mensuel garanti de 5 $ le pied carré.

L’hôtel Griffintown est cependant sorti de terre à un bien mauvais moment en 2020, en pleine année pandémique. Dans ces circonstances extrêmes, l’entreprise de Lachance a suspendu les premiers paiements de loyer, avec l’accord des investisseurs.

Mais une fois la crise passée, les paiements n’ont jamais commencé.

« On n’a pas fait d’argent du tout depuis que l’hôtel a été ouvert en 2020 », dit Thai An Le, l’une des propriétaires de « condotel » qui poursuivent Lachance, rencontrée en marge du procès au palais de justice de Montréal.

Des frais en « représailles »

En principe, les copropriétaires peuvent louer les chambres eux-mêmes, mais après le dépôt de poursuites contre elle, l’entreprise de Lachance chargée de gérer l’hôtel leur a imposé une série de frais supplémentaires, comme des « frais de ménage » de 150 à 190 $ par jour. Des mesures de « représailles » pour les recours pris contre lui, selon les investisseurs.

Une fois les multiples charges payées à la société de Lachance, les copropriétaires ne gardent qu’une poignée de dollars, au mieux, déplorent-ils.

« C’est catastrophique, a témoigné l’investisseur Joël Lavoie au procès contre les sociétés de Lachance. Depuis un an, il m’a fait perdre 100 000 $. C’est des miettes que je reçois. »

« T’es mort, mon tabarnac »

Avec lui, le conflit a pris une tournure pour le moins acrimonieuse. Après avoir demandé des comptes à la réception de l’hôtel, il a reçu un appel de menaces de Lachance. « T’as engueulé mes employés, toi ? T’es mort, mon tabarnac. T’es mort ! », dit le promoteur selon l’enregistrement, déposé en cour.

Joël Lavoie a porté plainte à la police.

Lachance affirme que ces « allégations » sont « fausses, sans fondement et diffamatoires ». « La plainte de M. Lavoie a été considérée par le Service de police de la Ville de Montréal et n’a pas mené à une arrestation ou des accusations », dit-il.

Serrures changées en douce

Pour échapper au contrôle de la société de Lachance, les investisseurs ont choisi la manière forte : le 7 décembre dernier à 6 h du matin, ils ont fait changer les serrures.

Dans une contre-poursuite, le promoteur plaide que son « exclusion brusque, injustifiée et illégale » comme gestionnaire hôtelier permet aux investisseurs d’« accaparer illégalement » des revenus de gestion hôtelière. Il réclame 318 521 $ en dommages.

En entrevue, Lachance refuse de commenter davantage l’affaire. Il assure seulement n’avoir « rien à payer ». « Ils ont tout perdu », dit-il, alors que les procédures sont toujours en cours.