J’étais sur l’autoroute 20 lorsqu’il a commencé à pleuvoir intensément. Plusieurs personnes incluant moi se sont stationnées sur l’accotement.
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Pascal Robidas (Radio-Canada) :
2 policiers du SPVM ont sauvé un homme de 82 ans de la noyade après avoir été piégé par le refoulement d’eau sous le viaduc de la rue de Salaberry et A15 dans le quartier Ahuntsic-Cartierville à Montréal. L’eau au niveau de sa fenêtre a rapidement monté presque au toit.
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En à peine trois heures, le Grand Montréal a reçu environ la quantité de pluie qu’il reçoit normalement pendant tout le mois de juillet, selon Environnement Canada, lorsque de violents orages se sont abattus sur la région avant de poursuivre leur route vers l’est.
Les Laurentides, Lanaudière, Montréal, Laval et la Montérégie ont reçu entre 70 et 80 mm de pluie dimanche après-midi. À titre comparatif, Montréal reçoit en moyenne 90 mm en juillet.
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Hier après-midi vers 15h j’ai quitté le parc des Braves à côté de chez-moi au premier coup de tonnerre. À la maison j’ai vérifié la carte radar d’Environnement Canada et je voyais les importants orages qui sévissaient dans le grand Montréal. Tandis qu’à Québec c’était plutôt modéré en comparaison. Ensuite grâce aux webcams montréalaises j’ai bien vu que la météo était nettement plus perturbé que dans la capitale.
Texte de la Presse canadienne dans Le Devoir
Jusqu’à 100 millimètres de pluie sont tombés sur la région de Montréal dimanche lorsque des orages violents ont balayé le Québec, provoquant des inondations et de nombreuses pannes de courant.
Selon les données préliminaires d’Environnement Canada, rendues publiques dimanche soir, l’île de Montréal a reçu de 70 à 100 millimètres de pluie.
Sur la Rive-Nord, toujours dans la région métropolitaine, il est tombé de 80 à 110 millimètres de pluie. La Rive-Sud a pour sa part reçu de 40 à 70 millimètres de pluie.
Ces quantités importantes de pluie, souvent tombées rapidement sous les orages, ont inondé des rues et des résidences. Plusieurs autoroutes ont aussi été submergées, tandis que des vols ont été retardés à l’aéroport Montréal-Trudeau.
Quelques images dans ce résumé des nouvelles de Noovo
Je sympathise grandement avec les sinistrés, notamment ceux qui essuient des dégâts pratiquement à chaque grosse précipitation. Ce qui était une rareté dans les décennies précédentes, sont devenues de plus en plus des événements récurrents (annuels et même plus) ce qui augure très mal pour l’avenir.
Tout cela avec seulement une moyenne actuelle d’un peu plus d’un degré supplémentaire aux températures dites normales. D’ailleurs selon les estimations on n’est qu’au début du phénomène de réchauffement climatique et selon les extrapolations nous devrions faire face à bien davantage de ces menaces extrêmes dans le futur.
La question que je me pose: aurons-nous le temps et les moyens de nous ajuster à ces défis colossaux qui pèsent lourd particulièrement sur les villes, à cause de leurs très grandes surfaces imperméabilisées?
Pour moi il est clair que nous devrons donner priorité à l’environnement, par des aménagements repensés pour le long terme, afin d’augmenter la résilience particulièrement de nos zones urbaines, mais pas seulement.
D’un côté diminuer drastiquement nos émissions carbone, de l’autre réaménager durablement nos infrastructures à coups de centaines de milliards pour les rendre compatibles à un climat de plus en plus chaud et humide.
Pourtant la tendance pro-environnementale a pris un virage contraire et brusque avec l’élection de Trump. Le relâchement des efforts de contrôle des émissions des USA qui semblent à leur tour se généraliser ailleurs sur la planète, sont de très mauvaises nouvelles pour tout le monde.
Et comme si ce n’était pas suffisant, nos gouvernements se voient, à cause du même personnage politique, dans l’obligation d’intensifier les dépenses militaires (puisque le monde est de moins en moins sûr). On peut donc conclure que les revenus de l’État détournés pour la défense, limiteront sévèrement les sommes nécessaires à l’environnement.
Difficile dans ce contexte d’être flegmatique et nonchalant, car l’urgence se fait déjà durement sentir. Elle représente d’ailleurs à mon avis un défi jamais vu pour nos gouvernements. Ces derniers auront conséquemment des choix budgétaires très difficiles à faire et sûrement très éprouvants pour la population. 
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Il y a des personnes qui ne se sont jamais fait inondé auparavant qui dans les trois derniers été se sont fait inonder. Ces personnes n’habite proche d’aucun cours d’eau. On regarde ce qu’il se passe en Floride, Californie, Louisiane, où les assureurs refusent désormais d’assurer en se disant que ça se passe bien loin, dans des climats bien plus intenses, mais je pense vraiment qu’on va voir davantage ce phénomène arriver au Québec, où les changements climatiques provoquent des dommages importants de façon plus récurrentes et dans de nouveaux endroits.
On parle ici d’inondations à cause de pluies diluviennes, mais ces même pluies accélèrent l’érosion des cours d’eau, augmentent les risques de glissement de terrain. D’autres risques associés aux orages forts comme la grêle ont déjà causé bien des dégâts à Calgary et nous ne sommes pas à l’abri.
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En fait, c’est bien pire que ça. J’ai tâté le marché de l’assurance il y a quelques mois pour voir si je pouvais avoir un meilleur prix que ce que je paie pour ma résidence datant de 1923.
À ma surprise, plusieurs assureurs ne couvrent pas les dommages causés par l’eau sur les maison plus que centenaires! Pourtant il n’y a jamais eu de dégâts d’eau, nous n’habitons vraiment pas proche d’un cours d’eau, le revêtement de toiture est neuf et nous ne sommes pas dans une zone de cuvette. Donc on y est déjà.
Sinon, il va bien falloir arrêter de re-construire à l’identique. Les entrées de garages à contre-pente et les terrains à 90% minéralisés, c’est-à-dire le cadre bâtit de Saint-Léonard, c’est tout simplement un risque qu’il faut cesser d’accepter.
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Non seulement il faut cesser de l’accepter, mais il faut modifier l’existant aussi. Les stationnements en contre-pente devraient être rapidement remis en question. Des montants devraient être proposés par Québec notamment pour faire des travaux de modification aux bâtiments qui présentent des lacunes importantes en cas d’inondation.
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Il viendra un temps où on ne pourra plus vraiment dire cela, vu la fréquence de ces pluies « exceptionnelles ». Ces dernières années, c’est une suite tristement impressionnante d’événements climatiques extrêmes.
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100% d’accord, mais bonne chance pour faire accepter ça à la population.
La dame de la rue Belmont qui mentionne qu’elle a inondé plusieurs fois dans les dernières années et qu’elle a mis 100 000$ dans la rénovation de son sous-sol, mais qui n’a pas pensé modifier la pente de son stationnement, elle est assez représentative du citoyen lambda j’ai bien peur.
En plus ça se lamente que la ville fait rien; c’est sur que l’égout était pas conçu pour des pluies diluviennes. Ça me fait pensé aux riverains du parc Pierre-Bédard qui pour certains sont inondés presque aux années. Eux aussi voulaient un plus gros égout (à un coût faramineux d’ailleurs) et ont reçu avec beaucoup de colère le projet du parc-éponge qui vient avec une réduction de places de stationnement sur rue.
Le stationnement, c’est le 3e rail de la politique municipale: il ne faut jamais y toucher.
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Tu me fais peur je viens d’acheter une maison de plus de 100 ans 
Si je peux te rassurer, je suis avec Banque Nationale (donc Bélair) et on est couvert pour ce type de dégât. D’autres assureurs offrent ces protections tant que l’immeuble est en bonne condition.
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Les villes ne pourront pas refaire tous les égouts, ce serait beaucoup trop onéreux pour tout le monde. Toutefois chacun individuellement devra faire sa part, en ajustant sa propriété aux réalités climatiques d’aujourd’hui et de demain.
Aussi changer sa propre vision de l’automobile en ville qui est de plus en plus inadéquate sur le plan environnemental. C’est là où l’auto-partage pourrait notamment jouer un rôle plus important, en aidant à changer les habitudes d’une majorité de gens.
Finalement il y a un gros travail de sensibilisation à faire de la part des autorités, qui n’ont pas le choix d’informer la population sur de nouvelles mesures à prendre pour protéger ses biens et rendre sa demeure plus résiliente aux intempéries.
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Philippe Sabourin, porte-parole administatif de la Ville, était en entrevue ce matin à l’émission radio Tout un matin
Pour écouter 
Entrevue avec Philippe Sabourin : Le bilan des pluies diluviennes | OHdio | Radio-Canada
Dans un reportage, quelqu’un mentionnait que des gens inondés à répétition à Saint-Léonard ont gardé la pente descendante de leur garage après les travaux… au lieu de comdamner l’entrée. Après ils se plaignent que la Ville ne les aide pas 
Mise à jour de l’article de Radio-Canada
Les arrondissements les plus touchés sont Saint-Laurent, Ahuntsic-Cartierville, Saint-Léonard, Villeray et Saint-Michel. Hochelaga-Maisonneuve et Rosemont ont aussi été touchés dans une moindre mesure.
Dans certains secteurs résidentiels, notamment dans l’arrondissement de Saint-Léonard, des propriétaires inondés venaient à peine de finir de rénover leur sous-sol à la suite des inondations d’août 2024, survenues lors du passage des restes de l’ouragan Debby.
ne pas lire les commentaires sous l’article 
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Pluies torrentielles sur Montréal | Vos images des inondations | La Presse
Pluies torrentielles sur Montréal Vos images des inondations
PHOTO FOURNIE PAR ANAEL GISELLE MEJIA
L’autoroute 40 a été inondée à certains endroits à Montréal.
Vous avez été nombreux à nous envoyer des images des inondations qui sont survenues dans le Grand Montréal après les pluies torrentielles de dimanche.
Publié à 10 h 07
La Presse
PHOTO FOURNIE PAR PIERRE-PASCAL THEORET
Un stationnement inondé à Sainte-Thérèse.
PHOTO FOURNIE PAR THIBAULT DE LA GRANGE
Le parc Pierre-Bédard, à Montréal, a récemment été aménagé en parc-éponge. Ici, après les averses.
PHOTO FOURNIE PAR MIRIAM BLAIS
Un immeuble inondé à Sainte-Thérèse.
PHOTO FOURNIE PAR MIRIAM BLAIS
PHOTO FOURNIE PAR FRANCK DE FILLIPIS
Une partie du boulevard des Entreprises a été submergée, à Boisbriand.
PHOTO FOURNIE PAR CHRISTIAN FULHAM
Des voies d’accès à l’aérogare de l’aéroport Montréal-Trudeau ont aussi été touchées.
PHOTO FOURNIE PAR CHRISTIAN FULHAM
Un des stationnements de l’aéroport Montréal-Trudeau.
PHOTO FOURNIE PAR JEAN CLAUDE CHABOT
Le stationnement d’un supermarché à Terrebonne.
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Dans la même échelle que l’ouragan Debby, c’est exactement ce que je pensais, or Montréal n’est pas prête à essuyer ce genre de tempêtes annuellement, qui pourraient s’intensifier et surtout être plus fréquentes avec le temps.
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Dominic Perri qui essaie de mettre la faute sur la mairesse pour les inondations de Saint-Léonard en raison du sous-investissement dans les infrastructures et que l’animateur Maxime Coutié qui lui rappelle qu’il est conseiller depuis les années 1980s 
Pour écouter Entrevue avec Dominique Perri : Inondations à Saint-Léonard | OHdio | Radio-Canada
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C’est devenu un problème collectif qui ne pourra se résoudre que collectivement, chacun à son échelle. Nous avons déjà eu plusieurs appels de réveil, mais les gens se rendorment aussitôt les événements passés. D’ailleurs si on lit les journaux on voit bien que ces changements climatiques affectent tout le monde sur la planète, même si c’est de manière différente.
Les extrêmes deviennent courants, le dernier au Texas devrait alarmer le gouvernement de Trump, mais malheureusement il en faudra bien davantage et beaucoup plus de souffrance pour convaincre ces complotistes que les changements climatiques ne sont pas un canular.