Escaliers qui faisaient que le projet avait un pari Montréalais, en reprenant les escaliers typiques du Plateau, d’Hochelaga, de Verdun… Il aurait certainement été possible de conjuguer leur utilisation et l’enjeu de sécurité. On a été au plus simple, les retirer.
Ou demander à une artiste de concevoir une sculpture pour le site. Les escaliers sont tellement évoquant…
Ces escaliers avaient été ajoutés par les architectes du projet spécifiquement pour reprendre le pari des escaliers en colimaçon typique des quartiers de Montréal. Il y avait donc un lien fort entre ceux-ci et la couleur Montréalaise qu’on voulait donner au projet. Malheureusement, ceux qui prennent les décisions après la livraison d’un projet altèrent les concepts d’origine sans égard au pari conceptuel des architectes. Bien dommage.
Quel est l’enjeu de sécurité?
Les copropriétaires de la phase 1 trouvaient que ces escaliers étaient bruyant. Aussi, ils donnaient accès à la cour intérieur sans avoir besoins de puces.
J’habite la phase 2 et je suis du même avis que Stu. On n’a même pas été consulté, ça s’est décidé en assemblée de la phase 1 avec une « majorité de vote », c’est vraiment dommage.
Rappel des motifs.
Il me semble logique que les résidents des autres phases n’aient pas leur mot à dire sur un enjeu qui touche la sécurité des résidents de la Phase I.
J’aimais aussi les escaliers extérieurs, mais la problématique d’accès par des intrus est tout à fait légitime, je trouve.
La cour intérieur et donc son accès est partagé entre la phase 1 et 2, donc la phase 2 aurait dû être consulté. Et après, même si quelqu’un accède à la cou intérieur, ça prend une clé pour accéder au toit ou à l’intérieur. Y’avait pas de véritable enjeu là.
Le réel motif ici c’est la vibration des escaliers de métal qui gène 4-5 unités, et qui aurait clairement pu être réglé autrement.
La phase 2 n’a pas accès à la cour intérieure de la phase 1.
La phase 1 et la phase 2 font un carré et composent l’îlot 1. À ne pas confondre avec l’îlot 2.
Je ne suis pas expert, mais, à ma connaissance, aucune démarche de ce type n’aurait pu être entamée par le syndicat sans un vote à la majorité des copropriétaires, peu importe qui en assume les frais (promoteur ou syndicat). Il serait surprenant que ce seuil ait été atteint pour 4 ou 5 unités se plaignant des vibrations des escaliers.
Bien que je trouve également que la copropriété ait agi de manière trop rapide et drastique dans ses interventions, rejetez-vous la justification soumise à la Ville et partagée plus haut?
Pourquoi auriez-vous dû l’être? J’habite dans un projet comprenant plusieurs phases, et je ne vois pas pourquoi nous devrions interpeller les copropriétaires d’une autre phase concernant les décisions et les interventions qui concernent nos espaces.
La phase un et la phase deux sont un tout dans ce projet, sur un même îlot, même si ce sont des « phases » différentes. Les résidents de la phase un on accès à la phase deux, et vice versa. On partage les accès, on partage le garage, on partage la cour intérieur, donc ces escaliers concernent autant à la phase deux qu’à la phase un. Donc oui, à mon avis, la phase deux aurait dû être en mesure de se prononcer ou du moins être mis au courant du processus et des modifications au projet.
Pour ce qui est de la majorité, je ne l’ai jamais remis ça en doute. Mon point est que le désagrément est ressenti par une poignée de copropriétaire qui habitent près des escaliers et qui ont été en mesure de rallier leurs voisins à un changement architectural quand même important. Le problème de bruit n’est pas ressenti au 14e étage, ou aux copropriété qui donnent de l’autre côté, quand même. Bien pour eux, mais on aurait quand même pu pousser la réflexion plus loin.
On va pas argumenter sur le bien et le mal, c’est qu’une opinion. J’ai juste exprimé ma déception à voir les escaliers disparaître.
Dans le document soumis à la Ville, il est question de 24 incidents de sécurité, comme des vols. C’est plus qu’un simple désagrément lié au bruit!
C’est justement le point de mon argumentaire, le retrait des escaliers est la solution facile, quand on aurait pu se pencher un peu plus sur le sujet et ajouter des portes verrouillés, entre autre. Tout en incluant les copropriétaire de la phase deux dans ce dossier.
Et je le redis, outre que voler des arbustes, ça prend une puce pour accéder à l’intérieur des bâtiments anyway.