Espaces piétonniers

Not sure if this is right place, but they wanna re do lakeshore in pointe Claire village.
https://itswhoweare.pointe-claire.ca/infrastructure-work-pointe-claire-village/survey_tools/online-vote-for-the-preferred-design-concept

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Pretty sure link is a survey for which option people prefer

Le Devoir a repris l’histoire de la rue Saint-Michel à Longueuil

Bisbille autour d’un projet d’apaisement de la circulation à Longueuil


Photo: Adil Boukind Le Devoir La transformation d’un tronçon de rue en zone de jeu libre aurait donné lieu à des gestes d’agressivité de la part d’automobilistes.

Jeanne Corriveau
19 h 02

À Longueuil, un projet d’apaisement de la circulation pour permettre aux enfants de jouer dans la rue suscite la bisbille. La police a dû intervenir mardi après avoir reçu un appel concernant un automobiliste qui aurait conduit dangereusement à proximité d’enfants qui faisaient de la trottinette dans la rue Saint-Michel.

Mardi, deux bacs à fleurs ont été installés sur la chaussée de la rue Saint-Michel dans le cadre du programme de la Ville de Longueuil baptisé « Ma rue pour jouer ». Ces bacs, qui rétrécissent la largeur des voies, visent à forcer les automobilistes à ralentir de manière que les enfants puissent jouer en toute quiétude dans la rue.

Mais le projet ne plaît pas à tous les résidents de la rue. Anne Leblond dit avoir été témoin de l’agressivité d’un automobiliste mardi après-midi alors qu’elle accompagnait ses deux plus jeunes enfants qui roulaient à trottinette dans la rue. « J’ai été victime de violence routière parce qu’un de mes voisins a accéléré d’une manière folle à côté de nous. J’ai juste eu le temps de dire à mes enfants de se tasser parce que c’était dangereux. J’ai vraiment eu peur », a expliqué Mme Leblond au Devoir.

Des policiers ont été appelés sur les lieux, mais, selon François Boucher, agent relationniste au Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL), aucun acte de nature criminelle n’a été rapporté aux patrouilleurs qui se sont rendus sur place. Il s’agirait plutôt d’un conflit civil, et aucune plainte n’a été déposée, a-t-il indiqué.

Un projet qui divise

Anne Leblond soutient que ce n’est pas la première fois que certains résidents, opposés au projet de rue apaisée, manifestent leur frustration. L’an dernier, indique-t-elle, un voisin a menacé verbalement son enfant de cinq ans.

La mère de famille dit être ciblée parce que c’est elle qui, l’an dernier, a proposé que la rue Saint-Michel soit inscrite au programme de la Ville « Ma rue pour jouer ». Ce projet pilote a permis de transformer près d’une trentaine de tronçons de rue en zones de jeu libre pour la pratique d’activités comme le hockey, le soccer, le volley-ball et la marelle. Des voisins s’y sont toutefois opposés, et ils ont été plus nombreux que les partisans du projet à se prononcer lors un sondage mené au cours de l’été auprès des résidents. Ce résultat a forcé la Ville à renoncer à l’apaisement de la rue Saint-Michel.

Le conseiller et vice-président du comité exécutif, Jonathan Tabarah, a tout de même décidé, à la lumière des gestes d’intimidation qui lui ont été rapportés, de sécuriser la rue, et mardi des bacs à fleurs ont été installés sur le bitume. Des citoyens opposés au projet estiment que la Ville aurait dû respecter la volonté des résidents sondés l’an dernier.

« J’ai honte »

Interpellé mardi soir lors de l’assemblée du conseil municipal de Longueuil, Jonathan Tabarah s’est dit outré par l’incident survenu mardi. « J’ai honte. Je suis gêné de la situation, a-t-il dit. J’ai reçu des appels de parents en larmes ce soir, qui avaient peur pour leurs enfants. Je ne veux plus jamais vivre ça. »

Selon lui, il est inadmissible que des adultes intimident des enfants. Il a indiqué que la décision d’implanter des mesures d’apaisement sur la rue Saint-Michel venait de lui. « C’est ma décision et je vais la maintenir jusqu’à la fin de l’été, et on verra par la suite si on continue. Pourquoi ? Parce qu’on est obligés de le faire pour la sécurité des familles. Je suis gêné qu’on soit rendus là, bien honnêtement. Mais la décision sera maintenue. »

Anne Leblond n’en revient pas que deux bacs à fleurs causent autant d’acrimonie, surtout qu’à l’origine, il s’agissait d’un simple projet pilote d’apaisement qui aurait pu favoriser le bon voisinage. « Je ne comprends pas leur motivation [des opposants]. Ça ne brime aucun droit et ça ne les empêche pas de se stationner. »

Selon elle, les opposants au projet sont minoritaires. Il s’agirait de résidents de quatre maisons sur dix-neuf, évalue-t-elle. Si le sondage effectué auprès des résidents a été défavorable, c’est parce qu’il a été mené pendant l’été alors que plusieurs familles étaient absentes à ce moment, dit-elle.

Ébranlée, mais déterminée, Mme Leblond n’entend pas renoncer à laisser ses enfants jouer dans la rue. Elle affirme que les autres familles de la rue continueront de le faire aussi. « Je ne veux pas céder devant l’intimidation. C’est vrai que la sécurité de mes enfants me préoccupe énormément. […] Mais ils ont le droit d’être là. »

Dans cet article de CBC au sujet de la rue Saint-Michel à Longueuil … misère

Neighbourhood tensions are high. After a CBC journalist had finished an interview with Leblond, a man driving a pickup truck approached the cameraman and gestured at a baseball bat on the seat next to him.

Verdun fera la même chose, avec des dizaines de rues pour le jeu des enfants:

70% des résidents sont favorables.

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Ce ne sont pas eux qui sont les plus vocaux sur la page FB de l’arrondissement :roll_eyes:

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Vous montre quel genre de personnes utilisent Facebook pour se plaindre plutôt que pour voter réellement !

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Ça démontre qu’il ne faut pas gouverner avec les commentaires sur les réseaux sociaux!

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Bof, je ne me formalise pas trop des opinions exprimées sur FB. Si on les écoutait, on ne progresserait pas beaucoup… Je préfère me baser sur des données, quand elles sont disponibles. Par exemple, plusieurs s’opposent à la piste cyclable de la rue De Verdun ; leur opinion est souvent ébranlée quand on leur souligne que 1200 personnes l’utilisent par jour, alors que son aménagement n’est même pas permanent ni optimal (mais on travaille là-dessus!)

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En fait, on renouvelle l’expérience des 2 dernières années. Ce n’est pas nouveau, mais on améliore un peu le concept, notamment en ajoutant des dos d’ânes aux 50m pour VRAIMENT ralentir la circulation, sur les rues qui ne sont pas des cul-de-sacs ni des croissants.

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Un nouvel espace piétonnier est en préparation devant la mairie de Verdun, entre la rue Willibrord et la 1ere avenue. Le parc du Souvenir sera agrandi en utilisant la rue et le stationnement qui faisaient face à la mairie. Les aménagements se poursuivront au cours de prochaines semaines. On y trouvera des tables à pique-nique, des bancs, des plantations (en bacs), etc

Éventuellement on veut déminéraliser cet espace, mais faut attendre d’avoir le budget…

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Une vidéo sur la piétonnisation des rues à Montréal, par la chaîne YouTube Oh The Urbanity!

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Un texte sur la densification qui permet aux enfants de marcher jusqu’à l’école

À chacun son toit | Un enfant doit marcher pour aller à l’école


PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE
« Dans n’importe quelle grande ville au Québec, les enfants devraient pouvoir marcher pour aller à l’école primaire », écrit notre éditorialiste.

Vincent Brousseau-Pouliot
LA PRESSE
Publié à 5h00

Cet été, l’équipe éditoriale de La Presse vous propose une série de textes sur la densification urbaine comme clé pour venir à bout de la crise du logement, un enjeu répandu dans l’ensemble du Québec qui sera certainement au cœur de la prochaine campagne électorale.

Le meilleur indice pour savoir si votre quartier a été conçu de façon assez dense : vos enfants et leurs amis vont-ils tous à l’école à pied ?

Dans n’importe quelle grande ville au Québec, les enfants devraient pouvoir marcher pour aller à l’école primaire. Parce qu’on a construit de façon assez dense pour que toutes les maisons et les logements soient situés près de l’école.

En 1971, environ 80 % des enfants de 7-8 ans au pays marchaient pour se rendre à l’école.

Cette proportion a chuté de façon importante.

En 2008, environ 30 % des enfants marchaient pour se rendre à l’école primaire (2 % prenaient aussi le vélo), selon une étude du professeur d’urbanisme Paul Lewis. Il n’y a pas de chiffres plus récents (le ministère de l’Éducation du Québec ne connaît pas le pourcentage des élèves du primaire qui marchent pour aller à l’école), mais la tendance ne s’est certainement pas inversée.

« Je suis qui, moi, pour dire à une jeune famille : vu que la mode est à la densification, tu vas aller vivre dans une tour de 12 étages ? »

La déclaration du ministre des Transports du Québec, François Bonnardel, sur la densification a beaucoup fait jaser. Examinons-la, car il n’est pas seul à penser ainsi au Québec. Pour densifier, il faudra convaincre beaucoup de gens sceptiques que leurs craintes ne sont pas justifiées.

Oublions un instant les immenses avantages collectifs à densifier, par exemple de contribuer à la lutte contre les changements climatiques. Et abordons le débat d’un point de vue strictement individuel.

Dans sa déclaration, le ministre Bonnardel présente uniquement les inconvénients individuels de la densification… sans parler des avantages individuels !

Avoir des quartiers plus denses à Sherbrooke, Gatineau, Québec, Laval ou Rimouski permet d’avoir des services publics à quelques minutes de marche. Le meilleur exemple : l’école primaire. Si les enfants peuvent y aller en marchant, on facilite la vie des familles, on favorise l’activité physique et on lutte contre l’obésité.

Mais ce n’est pas tout. Dans un quartier assez dense, d’autres services publics (ex. : garderie) et de proximité (ex. : épicerie, pharmacie, dépanneur) s’installent à quelques minutes de marche.

Les familles font alors la quasi-totalité de leurs activités quotidiennes à pied. Leurs voitures sortent de moins en moins de leur stationnement, car le quartier est assez dense pour être bien desservi en transports en commun et par un service d’autopartage (ex. : Communauto).

Dans un tel quartier, les familles économisent des centaines de dollars par mois en se départant d’une deuxième auto ou en évitant d’un acheter une. Elles demandent même si elles ont vraiment besoin d’une auto à temps plein, ou si un cocktail transports en commun et autopartage ferait l’affaire…

Ça exige évidemment de penser, de planifier, d’aménager nos quartiers différemment. De faire des concessions pour freiner l’étalement urbain. D’avoir parfois des édifices de quelques étages, et davantage de petites maisons de ville. D’accepter que les terrains soient plus petits ou partagés. De remplacer les grandes cours individuelles par des espaces communs.

Pour que les citoyens bénéficient pleinement des avantages de la densification, les villes doivent bien la planifier. L’exemple à ne pas suivre : l’un des quartiers les plus denses du Québec, Griffintown à Montréal, qui n’a pas encore d’école primaire.

Cette vision d’une densité bien planifiée est accessible à toutes les grandes villes du Québec. On sent d’ailleurs un vent de changement en matière d’urbanisme. Cette semaine, Laval a présenté un nouveau plan d’urbanisme afin de verdir la ville et réduire la place de l’auto et des stationnements. C’est un excellent premier pas, une vision rafraîchissante. Ça veut dire que les choses sont en train de changer. Mais il ne faut pas s’arrêter en si bon chemin : Laval et les autres villes du Québec doivent aussi prendre le virage de la densification intelligente.

Si les villes prennent ce virage, dans quelques années, une écrasante majorité des petits Québécois marcheront peut-être à nouveau pour aller à l’école primaire.

Parce qu’on leur a aménagé des quartiers denses et modernes.

EN SAVOIR PLUS

  • 2,4 fois plus cher
    Pour les villes, offrir les services municipaux pour un logement en banlieue coûte 2,4 fois plus cher que dans un quartier urbain. Dans la région métropolitaine d’Halifax, le coût annuel des services municipaux était de 1416 $ par logement dans un quartier urbain, contre 3462 $ par logement en banlieue, selon une compilation du Smart Property Institute.
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Very short piece on desired paths

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Montréal

La cohabitation des piétons, cyclistes et trottinettes est-elle possible ?

Des cyclistes empruntent le REV. Photo: Josie Desmarais/Métro

Rita Boghokian

24 juillet 2022 à 15h59 - Mis à jour 24 juillet 2022 à 16h40 3 minutes de lecture

Année après année, de nouvelles options de transport se multiplient dans la ville. Au trio classique, il faut maintenant ajouter les nombreux véhicules motorisés et non motorisés que l’on retrouve un peu partout sur les voies publiques, notamment sur les sentiers et les pistes cyclables.

La vie entre piétons et cyclistes n’est pas toujours harmonieuse sur les artères piétonnes de Montréal.
Mais la disponibilité des trottinettes et autres petits véhicules électriques est vue comme étant particulièrement problématique cette année, à tel point que plusieurs sociétés de développement commercial (SDC) voudraient les tenir à l’écart de leurs rues piétonnes.

Toutefois, en 2021, la décision a été prise par les SDC de l’avenue du Mont-Royal et de la promenade Wellington d’autoriser le vélo dans les rues piétonnes.
Certaines personnes sont enthousiasmées par la nouvelle limite de vitesse, mais d’autres ne sont pas satisfaites de la présence de cyclistes dans les rues. Cela a conduit à la création d’une « zone lente » où les cyclistes peuvent rouler à un rythme plus lent. Mais cette année le problème qui préoccupe le plus la SDC de l’avenue du Mont-Royal est la présence de mobylettes, de trottinettes et de planches électriques. Pour eux, les mobylettes et les scooters ne doivent pas être autorisés dans les rues piétonnes.

La coexistence des piétons et des cyclistes

Bien que la présence de cyclistes agace de nombreux piétons, vivre avec eux n’est pas aussi contradictoire qu’on pourrait le croire, concluent des chercheurs de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) et de Polytechnique Montréal. Ces chercheurs ont fait des observations sur des sections spécifiques de l’avenue du Mont-Royal, de la rue Wellington et de la rue Bernard, et ont également analysé des images vidéo de mouvements de piétons et de cyclistes.

Les données recueillies suggèrent que la cohabitation se passe bien jusqu’à présent et montrent qu’il y a eu peu de cas d’interactions dangereuses entre piétons et cyclistes. « Au total, sur les 2255 actions, 674 interactions entre piétons et cyclistes (30 % des actions) et 86 interactions entre deux cyclistes (6 % des actions) ont été observées (…) ».
Dans la majorité des cas, les données d’observation montrent que les cyclistes changent de cap lorsqu’ils roulent trop près des piétons.

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La rue Jacques Tétrault devant le métro montmorency sera pietonisée prochainement. Premiere fois que je vois ça à Laval!

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Ouf , je me demande qui a commandé cette étude , parce que les cyclistes frustrés du REV St-Denis s’en donnent à coeur joie quand leur lumière est rouge , ou même quand les piétons traversent quand la lumière de Mont-Royal est verte . J’y suis 5 jours semaine pour le travail et chaque matin ou soir les cyclistes n’ont rien à foutre de la signalisation .

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L’arrondissement de Verdun et du Plateau Mont-Royal. J’y suis souvent moi aussi, et les résultats concordent avec ce que j’observe; une cohabitation en bonne partie harmonieuse et un respect de la signalisation pour la majorité, mais c’est la présence de délinquants qu’on remarque plus. Je trouve que le plus grand lieu d’interactions dangereuses sont les traverse piétonnes, mais ça c’est un problème plus large où trop peu de véhicules respectent pas la priorité des piétons s’il n’y a pas de feu ou de stop.

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Les délinquants passaient quand même quand c’était interdit, alors que les cyclistes respectueux des piétons étaient pénalisés en devant faire de longs détours. Généralement, la cohabitation se passe bien.

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Étant à la fois piéton, cycliste et parfois automobiliste (surtout les fins de semaine) sur le Plateau, ça concorde aussi avec mes observations.

Les délinquants à vélo sont une minorité plus visible et dérangeante que les délinquants à pied, mais dans l’ensemble la cohabitation se fait plutôt bien. J’ai plus de misère avec les cyclistes qui roulent rapidement dans les zones dédiées en priorité aux piétons (ex: avenue Mont-Royal piétonne) lorsque le trafic à pied est dense. En plein jour de semaine, c’est rare qu’il soit nécessaire de débarquer de son vélo, mais en soirée et la fin de semaine c’est assez fréquent, et certains font preuve de peu de civisme en louvoyant assez rapidement dans la foule. Sur le REV par contre je remarque peu d’incidents.

Je partage l’opinion des SDCs qui aimeraient bien voir les mobilettes électriques exclues des aménagements piétons et cyclistes. Ce sont des véhicules motorisés (même si électriques), et il leur est très facile d’accélérer rapidement à des vitesses dangereuses pour les autres usagers qui partagent ces espaces. C’est peut-être un biais de visibilité ou de rappel (je n’ai pas de données à l’appui), mais il me semble que j’observe une plus grande proportion d’incidents les impliquant. Pas plus tard qu’avant-hier j’en ai vu un filer à toute allure à travers la foule sur l’avenue Mont-Royal et qui a passé très près de renverser une poussette (heureusement le père a rapidement déplacé la poussette non sans lancer un juron bien senti).

Je ne sais pas si c’est un problème réel ou du domaine de l’anecdotique, mais il serait plus que temps que la ville se penche sur une réglementation adaptée aux différents modes de transport, pas uniquement un one-size-fits-all calqué sur les règles automobiles (ex: stop Idaho).

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