Si on sent qu’il y a un intérêt pour ces sujets séparés, aucun problème à voir ces sujets créés! Nos discussions générales deviennent vraiment longues de toute façon, l’information se perd avec le temps.
Je suis intrigué par ce commentaire, est-ce une impression ou quelque chose de concret qui a déjà été vu et vécu ailleurs, avec un résultat négatif?
C’est une question qui a concrètement été étudiée pour plusieurs autres axes à Montréal. À chaque fois cette solution a été mise de côté pour ses enjeux majeurs.
Cette fois-ci, l’idée s’est faufilée pour différentes raisons, mais elle n’est pas moins problématique.
Malheureusement il n’y a pas vraiment de comparables à l’international. C’est très typique de Montréal ces chevaux dessinés par un comité et qui deviennent un chameau par compromis.
Les intersections Sainte-Catherine / Bleury et Sainte-Catherine / Saint-Urbain restent un bon exemple de ce qui nous attend:
Six policiers à temps plein par intersection qui sifflent et crient «SUR LE TROTTOIR» toute la journée. Mais multiplié sur six nouvelles intersections.
Dans le quartier des spectacles on l’accepte, parce qu’il y a un intérêt, une masse critique, un véritable pôle piéton.
Mais quand on alterne pour des 2-3 coins de rue, on ne fait qu’accumuler les problèmes et les dangers.
Les voitures deviennent agressives parce qu’elles sont prisent dans un labyrinthe de fous, et les piétons sont confus parce qu’on alterne entre des espaces très différents trop rapidement.
Après, tout ça ne serait pas aussi problématique si l’aménagement proposé était réellement flexible! Comme d’ailleurs dans le Quartier des spectacles. Difficile de dire aujourd’hui que cette rue a déjà accueilli des voitures.
C’est la base d’une rue. Une rue c’est un corridor, c’est un axe, c’est une logique de continuité et de linéarité. Le principe doit être continu quel qu’il soit.
Chronique de Maxime Bergeron sur les projets de réaménagent des rues commerciales qui visent à donner plus de place aux piétons mais dont les SDC se plaignent d’un manque de consultation…,
Il y a des gens qui mêlent consultations et referendums
En entrevue avec La Presse la semaine dernière, la mairesse Plante et le président du comité exécutif, Luc Rabouin, ont abordé les critiques au sujet du manque de consultation de leur administration dans différents projets.
M. Rabouin a répondu ceci : « Il faut faire une différence entre la consultation et la décision. Quand on fait des consultations, on va chercher différents points de vue, mais en bout de ligne, c’est pour éclairer notre décision. Ce sont les élus qui décident à la fin. »
Cela a le mérite d’être clair. Même si ça n’apaisera aucunement la grogne des commerçants.
J’ai écrit un mail à Maxime pour soulever ce point.
L’OCPM dévoile l’échéancier de consultation pour la piétonnisation permanente de la rue Wellington. La période débute d’ici quelques jours et s’étire jusqu’en mi-février lorsqu’il y aura une session d’expression d’opinions publiques.
Beaucoup de commerces fermés, j’ai remarqué
Je me demande si ce n’est pas plutôt une question de financement pour la ville centre. J’ai l’impression qu’elle craint que la piétonnisation complète de la rue nécessite trop d’argent en programmation pour l’animation de rue et qu’elle espère pouvoir « contrôler » les coûts en réduisant l’ampleur du projet.
Non, une rue commerciale bien aménagée, piétonne ou non, s’anime d’elle même.
Dans tout les cas, la véritable raison est connue, c’est simplement la peur d’aller trop vite et de brusquer les gens. Ce qui, au final, donne l’effet inverse.
Un vox pop sur la piétonnisation à l’année de la rue Wellington à Verdun
La série de séances de consultation publique sur la piétonnisation à l’année de la rue Wellington à Verdun commencera le 22 janvier. Toutefois, les avis sont très divergents concernant cette consultation et l’idée même d’une piétonnisation permanente, comme a pu le constater Nouvelles d’Ici lors de son passage sur la rue le 31 décembre 2024.
La parole aux résidentes et résidents
Amelia Moses croit que « c’est une bonne idée. Mon copain et moi, on a signé la pétition. C’est excellent de voir que la consultation va de l’avant. Ça change beaucoup l’ambiance quand c’est seulement piéton. Je possède une voiture, mais il y a les rues de Verdun, Bannantyne et LaSalle. Je comprends pour le stationnement, mais c’est mieux d’avoir un espace pour les piétons ». Elle pense que n’importe quel moment est propice à cette consultation.
De son côté, Éric Lachapelle, qui vit à Verdun depuis 56 ans, n’est pas contre l’idée de fermer seulement quelques fins de semaine, comme lors des toutes premières piétonnisations de l’artère. Toutefois, il a en horreur l’idée que la Well devienne piétonne à l’année.
Vendredi 17 janvier, une rencontre virtuelle a rassemblé une dizaine de personnes au sujet de la piétonnisation à l’année de la rue Wellington à Verdun. La réunion visait à les préparer aux prochaines séances de la consultation publique orchestrée par l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM), qui débuteront dès le 22 janvier. La conseillère d’arrondissement, Kaїla Amaya Munro, était également présente.
La piétonnisation de la rue Wellington a lieu depuis 2020 durant les mois d’été. En 2023, le Verdunois Chris Bitsakis a utilisé le droit d’initiative pour réclamer une consultation publique sur la piétonnisation de l’artère pour l’année entière. Une pétition, qu’il a lancée le 23 avril 2023, a recueilli plus de 3 300 signatures, au-dessus des 3 031 préalables à la tenue d’une consultation publique.
M. Bitsakis était un des meneurs de la rencontre du vendredi, avec Aaron Stafford et Victor St-Louis. Les organisateurs visaient à donner du remontant à la mobilisation citoyenne pour ce rendez-vous du 22 janvier, et outiller les participantes et participants pour mieux peser sur les résultats de la consultation.
La première intervention a été faite par Patrick Mainville, directeur-général de la Société de développement commercial (SDC) Wellington qui est également un commerçant.
Durant son intervention où il a présenté l’historique de la piétonnisation de la rue, il a mentionné que « nous avons un mandat clair de la quasi-totalité de nos membres pour nous opposer à une piétonnisation à l’année. »
« Nous craignons même que cette consultation nuise à l’acceptabilité sociale de notre projet de piétonnisation estivale », a-t-il ajouté.
La piétonnisation ne profite pas à tous les commerçants, ni à tous les types de commerce. Donc, certains subissent d’importantes pertes de revenus et doivent trouver des solutions pour compenser ces baisses, a-t-il précisé.
Selon lui, un des enjeux majeurs soulevés est l’accessibilité aux commerces pour les personnes âgées ou à mobilité réduite. « La fermeture aux véhicules est un défi majeur pour les livraisons et l’approvisionnement. Donc, la diminution progressive des espaces de stationnement aggrave les difficultés pour la clientèle », a-t-il dit.
Il faudrait également améliorer le transport en commun, car la disparition de l’autobus 58 a fait chuter l’achalandage.
Tout de même, il recommande une « approche progressive basée sur l’évaluation continue des impacts de la piétonnisation estivale. La rue Wellington doit avant tout préserver son équilibre entre dynamique commerciale et inclusion. »
Tu parles d’un article biaisé, c’est choquant. Une grande part des opinions en soirée les 11 et 12 février étaient en faveur. Évidemment, le journal a choisi la session durant laquelle les gens sans rien à faire durant la journée se sont pointés.
En soirée, il y a eu des appuis fantastiques à la piétonnisation pérenne de la rue. Un professeur de Polytechnique expert en transports accessibles à même témoigné avec sa fille adolescente. (D’ailleurs, je peux dire d’expérience personnelle qu’il est brillant, je prends son cours en ce moment…)
Je ne dis pas que tout le monde est en faveur, ni que les commerçants appuient sans réserve, mais rappelons-nous que cette initiative a été déclenchée par les citoyens, et que des milliers de signatures en faveur ont été recueillies. J’ai moi-même déposé un mémoire écrit en faveur. C’est de mauvaise foi de déclarer que presque tout le monde est contre.
Quand je pense que les pistes cyclables de Montréal sont deneigées, mais pas les trottoirs.
J’ai plusieurs exemples de pistes pas du tout déneigées. Le rev Peel par exemple.
Avez-vous un exemple précis pour la tempête actuelle? Dans mon coin c’est l’inverse trottoir déneigé sur Henri-Bourassa, REV Henri-Bourassa = dépôt à neige. Même chose sur Berri/Lajeunesse, trottoir déneigé et REV = dépôt à neige.
Non je n’en ai pas d’exemples. C’était seulement pour dire ce que sont les priorités lorsqu’il arrive des situations de neige abondante comme celle-ci. Après une tempête comme celle d’hier, les priorités de deneigement sont aux voiries, après les trottoirs et ensuite les pistes cyclables.
Deux tempêtes de plus de 30 cm, c’est du jamais vu. Je comprends que la ville a de la difficulté à déblayer tous les accès.
Je ne comprends pas du tout ce que vous dites. Pourquoi la Ville devrait-elle déneiger ses infrastructures dans cette séquence ? Pourquoi attendre que les trottoirs soient déneigés pour commencer le déneigement des pistes cyclables ? Ça ne fait aucun sens !
La vitesse de déneigement des différentes infrastructures ne reflète pas une quelconque priorité idéologique, c’est une question de disponibilité des équipements spécialisés. On ne déneige pas les rues et les pistes cyclables avec les même équipements. Selon votre logique, il faudrait laisser les chenillettes à pistes cyclables au garage tant et aussi longtemps que les rues ne sont pas toutes déneigées ?? Ça n’accélèreras pas le déneigement des rues.
La priorisation pour le déneigement
Après une chute de neige, plus de 10 000 km de rues et de trottoirs sont à déneiger. C’est l’équivalent de la distance entre Montréal et Pékin, ou encore de 40 fois celle entre Montréal et Québec. Avec toute cette superficie à couvrir, le déneigement facilite les déplacements du plus grand nombre de personnes. Il est effectué selon les priorités suivantes :
- les grandes artères (ex.: Sherbrooke, Pie-IX) et les voies réservées pour le transport en commun
- les rues « collectrices » qui relient les grandes artères entre elles (ex.: Beaubien, Saint-Hubert)
- les rues résidentielles (ex.: av. des Érables, 5e Avenue)
La Ville ramasse la neige sur les grandes artères actuellement (les P1) et les rues étroites
Dans le Sud-Ouest, le maire a demandé aux travaux publics de déneiger « manuellement » les trottoirs et débarcadères autour des écoles, RPA et cliniques médicales. L’arrondissement a quelques souffleuses qui sont utilisés normalement dans les parcs. S’il y a un lieu oublié, l’arrondissement demande d’appeler au 311 et les travaux publics vont y aller
J’imagine que d’autres arrondissement font de même malgré la directive de la ville-centre de priviégier l’enlèvement de la neige au dépend du déblayement
Pour les trottoirs des rues résidentielles (P3), ils vont être déblayées quand ce sera faisable… Les chenillettes ne pouvant que pousser la neige et non la soulever, il faut que les bancs de neige soient moins hauts… et pour cela, il faut ramasser la neige.
Pour les pistes cyclables, plusieurs servent actuellement comme entrepôt de la neige des voies automobiles et des trottoirs. Il n’y a pas d’autre place pour mettre la neige en attendant le ramassage