De Lorimier est infranchissable à pied entre Ontario et de Maisonneuve. Déplacer la 10-S sur Papineau ou l’abolir forcerait tous les résident.es de l’est fe Centre-Sud à se rabattre sur la 94-S à Frontenac et d’Iberville.
Ce n’est pas une incompréhension. C’est du je m’enfoutisme de la part des automobilistes. La voie de virage à gauche devrait être abolie si elle rend la traversée piétonne aussi problématique.
Il faut mettre un bouton pour les piétons qui font allumer des feux clignotants et juste a coté une belle caméra pour prendre une photo de tous les conducteurs fautifs et leur envoyer une contravention.
Le fait qu’il est nécessaire d’installer un clignoteur pour les piétons montre que l’intersection n’est déjà pas compatible avec l’aménagement actuel.
La seule façon de promouvoir la sécurité des piétons est de ralentir les automobilistes d’une façon forcée (contracter la largeur des voies, et garder qu’une par direction).
Réaménger les intersections parce que les automobilistes ne respectent pas la loi, c’est donner la victoire aux automobilistes.
J’en ai marre aussi de ne pas être capable de traverser aux passages piétonnier, pourtant j’ai une voiture et j’arrête quand un piéton veut traverser. Il faut qu’il y ait des conséquences à la conduite dangereuse.
Comment ça? Avec une surveillance extrêmement ardue on peut toujours attendre à au moins 10% qui ne respectent pas le règle. Car dans le fond, l’efficacité des panneaux et de la peinture ça dépend sur la psychologie du conducteur. Du béton et de la géométrie, ça fonctionne dans 100% des cas, sauf s’ils veulent vraiment détruire leur voiture. Soyons honnêtes, les conducteurs d’ici sont généralement d’accord pour mettre la vie des piétons en danger, mais des dommages à leur voiture ne leur plaisent jamais
C’est irréaliste de refaire tous les passages piétonniers pour accommoder les conducteurs qui ne veulent pas respecter la loi. Ailleurs dans le monde des pays civilisés ce n’est pas nécessaire de refaire tous les aménagements pour que la loi soit respectée.
Les gens ne savent plus conduire? Mettons des obstacles pour les guider vers la bonne voie, des dos d’ânes pour les faire ralentir autour des écoles, éliminons donc les cours de conduite tant qu’à y être…
C’est évident qu’il manque de policiers dans les rues et sur les routes de Montréal, j’en vois jamais. Le chaos règne.
Hypothèse: Les aménagement du dernier siècle on surtout eu comme fonction d’accommoder l’auto et de pardonner les comportements inadéquats ou dangereux au volant.
Faux dilemme. Pourquoi ajouter des mesures bénéfiques simplement pour en éliminer d’autres?
Je me demande ce qui est plus irréaliste; des aménagements urbains et routiers adéquats et plus humains ou détourner une part importante de nos ressources policière… à la circulation.
Donc, infranchissable sur 500m? Ce n’est pas un argument convaincant.
Même Parthenais est inaccésible sur 400m entre Ontario et Logan. En éliminal le 10, on permet encore l’accès aux arrêts d’autobus à moins de 800m (un standard typique, utilisé à Vancouver) pour tous les résidents du secteur.
Nous avons les technologies pour discipliner les automobilistes, mettons-les à profit en parallèle avec une campagne de sensibilisation. Les caméras peuvent rendre un grand service quand elles sont couplées avec des amendes correspondantes. Malheureusement notre esprit latin fait que nous sommes plus hardis au volant et avons moins tendance à respecter le code de la route, que l’on soit automobiliste ou piéton.
Or, refaire toutes les intersections considérées plus ou moins problématiques couterait très cher et ne changerait pas davantage l’esprit délinquant d’un bon pourcentage de conducteurs. Tandis que mettre plus de policiers sur la route serait simplement prohibitif et déplacerait le problème, en détournant la fonction principale du corps de police, dont celle de surveiller notamment la criminalité qui prend de l’ampleur dans notre société.
Disons qu’il n’y a pas de solutions parfaites. Bien que pénaliser les gens dans leur porte-feuille est plus efficace et laisse des traces dans un dossier de conducteur, qui à son tour aura des répercussions sur les points de démérite et aussi dans les primes d’assurance. Personnellement je déteste la coercition, mais il faut bien reconnaitre que les pénalités sont parfois la seule façon de protéger les personnes contre elle-mêmes et leurs victimes potentielles.
La preuve, on met des petites indications 100$ sur certains panneaux de traverse piétonne, mais ça ne sert pas à grand chose si personne ne s’occupe de collecter le 100$. De plus ça n’a probablement pas été indexé depuis des années, ça fait penser aux vieux panneaux “boîte de conserve” qu’on retrouve sur les routes.
Il y a aussi un effet d’entraînement. Si je roule à la limite de vitesse mais que je me fais “coller au cul”, ou que je me fais klaxonner parce que je laisse traverser un piéton, je ne suis pas motivé à respecter les règles.
Malheureusement, j’ai appris que le MTMD n’a pas la capacité d’ajouter + de radar-photo, car ça prend un humain derrière pour valider les infractions 
Je pensais que c’était 100 % automatisé comme pour le péage du pont de l’A25…
En général c’est plus autour de 400-500m qu’on préconise pour la distance optimale vers un arrêt de bus, surtout à des endroits comme Montréal où le rôle des bus est une desserte fine.
Ça, c’est l’optimale, et la grande majorité seront encore à cette distance d’un arrêt. Ça inclus toutes ceux qui habitent rue Lorimer. C’est ceux qui travaillent au Surêté de Québec qui perderait l’accès à 500m.
800m, c’est pas l’idéale, c’est le maximum. On veut donné le meilleur (fréquente) service possible à toute le monde à l’intérieur de ce rayon. L’élimination du 10 Lorimer atteint ce but en augementant la fréquence sur les routes voisins. En plus, ça avance la sécurité piéton en évitant les voies supplémentaires sur de Parthenais.
Je comprends la difficulté, c’est plus complexe qu’à certaines intersections sur feu rouge où il y a ce genre de radar-photo automatiques qui sont très efficaces. La Ville a d’ailleurs récolté des sommes importantes depuis ces installations.
Il faudrait voir d’abord s’il y a des systèmes semblables ailleurs dans d’autres villes. Autrement il faudra réaménager les intersections les plus accidentogènes pour faire diminuer les risques trop récurrents.
Peut-être pourrions-nous trouver des réponses avec cette entreprise?
Photo: Twitter / Chris McCray
19 avril 2023 à 10h03 - Mis à jour 19 avril 2023 à 11h09 2 minutes de lecture
La rue Larivière sera fermée à la circulation automobile entre la rue Parthenais et l’avenue De Lorimier. Cette artère qui passe devant l’école Pierre-Dupuy maintiendra toutefois un accès aux stationnements de l’école.
La partie de la rue Larivière jouxtant l’avenue De Lorimier sera transformée en espace vert de 700 mètres carrés. L’interdiction de virage à droite sur la rue Larivière à partir de l’avenue De Lorimier était en vigueur de 15h à 18h depuis octobre, mais devant le nombre élevé d’infractions constatées, une interdiction en tout temps était déjà à l’étude par le conseil d’arrondissement.
Plusieurs demandes d’atténuation de la circulation automobile dans cette rue auraient été faites par le passé. La rue se situe à proximité de l’endroit où une fillette avait été happée par un automobiliste en décembre.
La fin de la circulation automobile sur cette portion de la rue Larivière fait de celle-ci la 16e section piétonnisée par l’arrondissement de Ville-Marie.
Les rues suivantes de l’arrondissement de Ville-Marie ont au moins un tronçon piétonnisé pendant une partie de l’année
Avenue du Musée
Rue Victoria
Place Jacques-Cartier
Places D’Youville et Royale
Rue Marguerite-D’Youville
Rue McTavish
Rue Dufresne
Rue Sainte-Catherine Est
Rue Sainte-Catherine Ouest
Rues Saint-Denis
Rue Émery
Rue Saint-Paul Est
Rue Saint-Vincent
Rue de La Gauchetière Est
Rue Peel
La rue Ontario, piétonne en été. Photo: Archives Métro, Gracieuseté Camille Gladu-Drouin
20 avril 2023 à 17h20 - Mis à jour 20 avril 2023 à 17h23 2 minutes de lecture
Encore une fois cet été, Hochelagais et Montréalais venus se promener sur la rue Ontario pourront profiter d’une rue dédiée aux piétons, aux terrasses et à l’animation estivale. L’axe entre la rue Darling et le boulevard Pie-IX sera toutefois piétonnisé plus tard que d’autres endroits de la métropole.
La piétonnisation sera un peu plus longue cette saison: elle commencera le 19 juin et se terminera le 5 septembre, d’après la SDC Hochelaga. C’est cinq jours de plus qu’en 2022, où la piétonnisation s’était étendue du 23 juin au 4 septembre.
Toutefois, parmi les rues piétonnes estivales annoncées, il s’agit de celle qui le sera le plus tard à Montréal, aux côtés de la rue Duluth. À titre d’exemples, l’avenue Mont-Royal devient piétonne le 20 mai, et l’avenue Bernard Ouest, le 19 mai.
L’Arrondissement de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve (MHM) explique que cette piétonnisation plus tardive est dans le but coïncider avec deux évènements importants: la fête nationale, le 24 juin, et la fin de l’année scolaire, le 23 juin. Les vacances d’été se terminent d’ailleurs le 28 août. «Harmoniser la piétonnisation de la rue Ontario avec le calendrier de vacances scolaires est la meilleure manière de réaliser ce projet unique», explique le cabinet du maire de MHM, Pierre Lessard-Blais.
La rue Ontario Est sera ainsi piétonne entre la rue Darling et le boulevard Pie-IX. Le temps de démonter les installations, la rue sera en réalité fermée à la circulation jusqu’au 9 septembre, date à laquelle le permis de piétonnisation de l’artère prend fin.
La SDC Hochelaga, qui gère la piétonnisation, prévoit une programmation tout au long de l’été, chaque semaine, du jeudi au dimanche. Des prestations d’artistes de cirque, des performances musicales, des ateliers et des spectacles sont à l’agenda.
Enfin, la promenade piétonne sera agrémentée de verdure, de décorations et de mobilier urbain, précise la SDC.
Concernant les intersections et passages piétonniers accidentogènes, je partage l’avis que l’aménagement est toujours supérieur à la signalisation. On minimise le danger potentiel de nos comportements, donc on se permet d’être laxiste face aux règlements. Par contre, une traverse piétonne surélevée avec un angle de 45 degrés c’est plus difficile à ignorer.
Je comprends toutefois que ça impose des coûts de réaménagement. Quelques pistes de solution:
Changer les normes pour les nouveaux aménagements. C’est aberrant de voir des rues refaites à neuf avec des aménagements piétons dignes de Phoenix (ou n’importe quelle autre ville américaine typique du tout-à-l’auto). Les normes du MTMDQ sont désuètes et placent la fluidité automobile au sommet des priorités. Quand on doit déjà reconstruire, la moindre des choses serait d’être exemplaire!
Créer des aménagements temporaires en attendant les aménagements permanents. C’est moins coûteux de mettre quelques blocs de béton, des dos d’âne ou des bollards que de refaire une rue avec des saillies de trottoir drainantes et des passages piétons surélevés. À terme, on voudrait des aménagements parfaits partout, mais réalistement, pour étaler les coûts et les chantiers dans le temps, il existe des solutions temporaires parfaitement acceptables.
Augmenter les contraventions. Les outils technologiques existent pour faire appliquer les règlements en minimisant le fardeau en terme de ressources humaines et de bureaucratie. Il faut plus de radars-photos. Beaucoup plus. Et tant mieux si ça génère des revenus, on s’en sert d’abord pour auto-financer le système, et ensuite on s’en sert pour sécuriser les aménagements et les rendre plus intuitifs. La coercition financerait en partie le réaménagement des infrastructures.
Les contraventions sont l’une des meilleures formes de taxation, car elles appliquent le principe du délinquant-payeur. Tu ne veux pas contribuer? Respecte les règlements. Tu es trop pressé pour les respecter? Paye cette contribution «volontaire», la société te remercie de ta générosité. Si les règlements ne sont pas adaptés, je n’ai pas de problème à ce qu’on les modifie. L’objectif d’un règlement ne devrait pas être de pénaliser, mais de protéger les usagers. Une fois qu’on accepte qu’un règlement est justifié (i.e. qu’il améliore la sécurité), on devrait l’appliquer. Je n’aurais pas de problème à ce que la limite de vitesse officielle sur l’autoroute soit de 120km/h (la limite officieuse étant déjà de 119km/h). Par contre, le radar-photo te flashe dès que tu dépasses par exemple 123km/h (je ne connais pas la marge d’erreur). Même principe dans les zones scolaires, tu dépasses la limite, passe Go et paye 200$.
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Rappel que de leur côté le SPVM et la SAAQ reconnaissent que ce sont largement les automobilistes qui sont responsables des accidents les impliquant avec d’autres usagers de la route 
“T’avais qu’à porter une veste jaune hi-vis, un drapeau, et chapeau faite en cône orange en traversant” - SQ
