Espaces piétonniers

Mais non, anyway il y a souvent des parcos (p. ex. Bélanger).

Pourquoi enlever du stationnement sur Des Érables, par exemple?

C’est déjà le cas avec les terrasses l’été. Tu veux piétoniser Beaubien d’un bout à l’autre? Come on.

Je faisais référence à un post qui expliquait qu’on avait pas mis de voies réservées sur Beaubien pour préserver les stationnements.

De mémoire, c’était pour que les commerçants près du Cinéma puissent garder la possibilité d’avoir des terrasses. Pas certain que l’administration de François Croteau aurait voulu préserver des parkings…

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La raison principale pourquoi on ne peut pas optimiser ces alternatives de déplacement dans RPP est pourtant la place allouée au stationnement sur rue. Des voies réservées bus sur Beaubien, Rosemont, Saint-Laurent, Papineau et de Lorimier aideraient à rendre les lignes 18, 197, 55, 45 et 10 beaucoup plus fiables et leur temps de parcours beaucoup plus prévisible.

D’autres artères, comme Bélanger ou d’Iberville, pourraient aménager ces voies de stationnement en voies cyclables. Un axe cyclable sur d’Iberville permettrait de confortablement rejoindre RPP et le Plateau à l’est de l’Avenue Papineau sans forcer un détour par Boyer ou la 1ere avenue.

Sur les rues résidentielles, comme des Érables, les gens stationnent aux intersections si la ville n’y installe pas de saillies de trottoirs. Les piétons on ensuite de la difficulté à traverser ces intersections de façon sécuritaire. Je pense que la ville aurait beaucoup à gagner à mieux démarquer les places de stationnement autorisés sur ces rues résidentielles et privilégier les débarcadères, le stationnement en auto-partage, les saillies drainantes, les espaces repos, les traverses piétonnes à mi-bloc, etc. Au final, en démarquant clairement ces places de stationnement des voies de circulation, points de traverse, débarcadères et autres, on peut aménager des rues résidentielles plus sécuritaires, plus productives, plus résilientes qu’en maintenant le statut quo.

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Ce n’est vraiment pas un bon moment pour les piétons ces jours-ci. Bien sur l’accumulation de neige rend souvent la situation difficile mais lorsque les trottoirs de chaque coté de la rue sont bloqués, alors c’est le comble.

Présentement il y a une situation inacceptable rue Lucien Lallier, à la sortie de la station de métro. En fait, lorsqu’on sort du métro le trottoir est fermé et clôturé depuis la mi-décembre. Il y a des cônes oranges dans la rue pour créer une sorte de passage mais ce n’est pas très sécuritaire du tout et surtout très désagréable car il est très étroit, il est près des voitures et avec la glace qui s’est formé depuis il devient un peu périlleux. Autrement dit, aucun handicapé ou personnes âgées ne peut emprunter ce passage. Il y a même un panneau qui nous dit que le trottoir est barré donc cela nous invite à traverser pour prendre le trottoir coté ouest. Donc les piétons doivent traverser 2 fois. D’ailleurs, il y a 2 semaines j’avais posté quelques photos de la situation dans un autre fil que je reproduis ici.

Et voilà que depuis aujourd’hui, le trottoir du coté ouest est maintenant fermé et clôturé !!! Incroyable.

Voilà les photos prises il y a 2 semaines qui montrent le trottoir coté est fermé et clôturé La situation est toujours la meme aujourd’hui, et je dirais pire avec l’accumulation de neige.



Et voilà la situation du trottoir coté ouest, photo prise ce soir (excusez la qualité médiocre).

Alors on fait quoi dans ce cas là?

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Mêmes si la station Lucien l’allier est la plus proche de chez moi, j’ai arrêter de la prendre. Elle n’est pas agréable a l’intérieure et le chemin a pied est aussi désagréable. Maintenant je prend Bonnaventure. Les escalier sont mieux et la marche sur Peel est beaucoup mieux.

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Je ne sais pas si je dois appeler le 311 ou la STM. Je vais tenter ma chance cet après-midi car cette situation est inacceptable. Moi je suis en mesure de m’organiser, faire un détour ou risquer une chute mais la plupart des gens ne peuvent pas et c’est ce qui me choque le plus.

Pour la neige en avant du chantier et sur le trottoir je la signalerais au 311, mais pour le déneigement de la parcelle devant l’entrée du métro, je le signalerais à la ville & à la STM

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Merci bien. J’ai effectué un appel au 311 à 14h30. Je leur au dit que la situation était limité dangereuse et qu’il devrait envoyé une équipe le plus tôt pour sécuriser l’espace. L’entrepreneur a légèrement améliorer le passage temporaire comparer à hier mais c’est encore inadéquat. Plusieurs personnes préfèrent emprunter la rue.

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Chronique dans Le Devoir de l’ancien maire de Rosemont-Petite-Patrie

L’école au cœur de la vie du quartier

François William Croteau
1 février 2023
Chroniques

Depuis le tragique décès d’une écolière au coin des rues Parthenais et de Rouen et le renversement de la brigadière scolaire dans Ahuntsic-Cartierville, partout des voix s’élèvent pour exiger des changements aux codes de la sécurité routière et aux aménagements urbains aux abords des écoles. Des manifestations s’organisent pour exiger des gestes concrets de la part du gouvernement du Québec et des villes.

Pourtant, ce n’est pas la première fois que de tels drames se produisent à Montréal et au Québec. Ça fait des années qu’on appelle à des changements majeurs en la matière. Nous répétons les mêmes mots : une mort de plus est une mort de trop. En vain. La Société de l’assurance automobile du Québec a recensé, entre 2012 et 2018, six collisions par jour en moyenne dans les « zones scolaires ». Vous avez bien lu. C’est un chiffre absolument catastrophique.

Quand des élus font quelque chose de concret pour lutter contre ce fléau, rapidement de hauts cris se font entendre sur les réseaux sociaux et dans les médias pour dénoncer un discours et des actions auxquels on accole aussitôt l’étiquette « anti-voitures ». Que l’on pense seulement à des stratégies comme « Vision zéro décès et blessé grave » sur la route. Combien de fois ai-je entendu les sarcasmes des tenants de l’immobilisme railler ces approches en les réduisant à des stratégies « zéro vision » !

Comme maire, j’ai personnellement subi ce genre de foudres quand j’ai mis en place des mesures pour sécuriser toutes les écoles de Rosemont–La Petite-Patrie. Ce dont on parle moins, par contre, ce sont des remerciements des parents et de la communauté de l’école qui ont suivi.

Ne vous y trompez pas, les élus qui osent hausser le ton pour les piétons ne sont pas contre l’automobile. Partout, ceux-ci sont pour des aménagements qui protègent les plus vulnérables sur la voie publique. Ils sont pour des villes qui remettent l’humain au coeur de leur développement. Voilà le véritable enjeu de ce nouveau paradigme qui entraîne forcément des changements à nos modes de vie. Inévitablement, tout impact sur nos habitudes produit une résistance légitime aux changements.

Il en va de même sur les routes. Car les enjeux de sécurité routière sont d’abord et surtout une question de comportement humain. Les élus pourront dépenser des millions dans des aménagements urbains sécuritaires, tant et aussi longtemps que les comportements des différents usagers de la route ne changeront pas, il y aura encore des piétons qui seront heurtés.

Certes, des aménagements sécuritaires réduisent les risques de collision. Les contraintes à la fluidité automobile qui ont été implantées ont prouvé leur efficacité. Les interventions policières sur le terrain ont aussi un rôle à jouer, tout comme les autorités publiques. À cet égard, nous ne sommes plus à l’heure de la sensibilisation, mais à celle des pénalités aux mauvais comportements de tous ordres.

Quoi faire de plus, sinon installer plus de mesures d’apaisement de la circulation, direz-vous ? Et si on posait la question autrement ? Comment faire en sorte que l’école prenne une plus grande valeur dans la dynamique et la vie des quartiers ? Pas seulement à titre de services scolaires et éducatifs, mais comme lieu de vie des enfants qui la fréquentent.

Si on mettait l’école au coeur des milieux de vie comme on l’a fait avec l’église ou la caisse populaire, l’école deviendrait un lieu qui rassemble, capable de créer un sentiment d’identité au sein de la communauté. L’enfant serait alors au centre de nos préoccupations.

Il existe déjà de belles initiatives en ce sens qui mobilisent les parents et les communautés scolaires. Par exemple, dans certains quartiers, il y a des trottibus. Portés par la Société canadienne du cancer, ils permettent à des enfants de marcher en groupe vers l’école sous la supervision de parents bénévoles. Les projets de « rue-école » sont aussi de bons exemples à suivre. La caractéristique de ces aménagements est de permettre à une communauté scolaire de fermer complètement ou partiellement la rue de l’école à la circulation automobile pendant les heures d’entrée et de sortie des classes.

On pourrait aussi mettre en place des projets citoyens de corridors ludiques vers l’école ou de fermeture de rues complètes par des projets d’aménagement participatifs destinés aux enfants, comme L’île aux volcans dans Rosemont–La Petite-Patrie. L’idée centrale est de revoir l’usage et l’aménagement de l’espace public en mettant l’enfant au centre de toutes nos préoccupations. Tout aussi cruciale est l’idée de permettre aux collectivités de participer pleinement à la vision et à la mise en oeuvre des projets d’apaisement de la circulation.

Ces exemples démontrent que les parents et les collectivités peuvent se prendre en main et changer la dynamique du parcours de l’enfant vers l’école. Surtout, ils nous rappellent que ce n’est pas seulement à l’acteur public d’agir pour garantir la sécurité des écoliers. D’autant que, parfois, des mesures d’apaisement trop importantes peuvent refroidir la volonté de certains élus dont la carapace se fait plus mince devant les critiques des tout-à-l’auto.

On doit mettre l’école au coeur de la vie du quartier pour changer les mentalités, faciliter l’acceptabilité sociale des contraintes que cela suppose et inverser la mauvaise tendance engagée depuis les années 1970. C’est en se prenant en main que les collectivités pourront aller plus loin. Pour que cela fonctionne, les élus doivent partager le pouvoir avec les citoyens. Parce que plus d’enfants qui se déplacent seuls vers l’école, c’est aussi plus d’enfants en santé dans un milieu de vie plus convivial.

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In the UK, there are many pedestrian safety islands, even on simple two way streets:

Compared to here, where massive intersections such as this one at Berri and Cherrier doesn’t even have one:

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Ok, là je suis jaloux.

Pourquoi pas Saint-Denis dans le quartier latin ?

image

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St-Denis devrait definitivement etre pietonne a l’année de Sherbrooke à Sainte-Catherine

Jaime beaucoup aussi l’ajout de la piste cyclable bidirectionnelle ici.

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So many articles about people that speed through school zones, but for a lot of the province it’s the way the road is designed. Below is a 6 lane street in Brossard that’s a “school zone” where you’re expected to go 30km/h, which probably most people don’t do:

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C’est Milan ça? Je roule toujours sur les trottoirs (en débarquant pour les piétons), je me sens vraiment pas à l’aise de rouler sur cette artère. Heureusement, il y a un projet de piste cyclable si je ne me trompe pas.

Ça reste vraiment moins pire que la rue Saint-Pierre à Saint-Constant, que je dois régulièrement emprunter en vélo et qui est vraiment pénible et dangereuse (autant pour les cyclistes que pour les piétons):

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De Rome, je pense

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It’s boulevard de Rome! It could really go for a road diet, even though there’s a bike path that goes along it. Around the REM (Brossard station) it’s 4 lanes, the bridge over the A30 it’s only 2 lanes, then at DIX30 it’s 6 lanes. It looks like there might be plans in the future to add another bridge over the A30 to make it wider, which isn’t the best use of money imo

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Rome entre la voie ferrée et le boulevard Du Quartier incite à la vitesse. Il y a eu un décès d’ailleurs dans ce coin. Piéton happé à mort.
Un aménagement certes vert avec beaucoup de végétaux, mais ça donne une impression d’autoroute et donc la vitesse de circulation est élevé.

Passé la voie ferrée on arrive sur la photo de Mashdash en zone de 30.

L’aménagement de ce boulevard laisse beaucoup à désirer dans ce coin.

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Sans vouloir absolument faire un amalgame avec le terrible événement qui s’est produit aujourd’hui à Laval, mais je crois que les propositions et demandes afin de sécuriser les environs des écoles et garderies devraient s’accroître, tel que par l’aménagement de rues-écoles.

La rue-école pour changer les habitudes de déplacement

journaldesvoisins.com/ | Publié le 08 février 2023 | Urbanisme et aménagement | Camille Vanderschelden, journaliste


Hormis les résidants de l’avenue du Mont-Cassin et les navettes pour écoliers, aucune voiture ne peut entrer lors des rues-écoles des vendredis à l’école primaire Saint-Benoît. (Photo : François Robert-Durand, JDV)

L’Association pour la mobilité active Ahuntsic-Cartierville (AMAAC) a récemment présenté une proposition pour transformer la rue Sauriol en rue-école. Trois projets pilotes basés sur ce concept ont été menés à Montréal depuis 2021, démontrant un changement des habitudes chez les usagers de ces axes où la circulation s’est retrouvée restreinte.

La sécurité des enfants aux abords des écoles s’impose comme l’enjeu majeur de nombre de citoyens dans l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville où des accidents ont récemment eu lieu, tels que la collision avec une brigadière à l’angle de la rue Prieur et du boulevard Papineau.

L’AMAAC, une association bénévole de mobilité active, présentait fin janvier sa proposition intitulée Repenser Sauriol, suggérant des solutions pour sécuriser les abords des écoles Fernand-Seguin et Louis-Colin, du Collège Regina Assumpta, mais aussi du CPE Le Pissenlit, tous situés sur cet axe.

L’association suggère ainsi l’implantation de deux rues-écoles sur la rue Sauriol, où la circulation automobile serait ainsi fermée définitivement (entre les rues Durham et Millen, mais aussi entre l’avenue Christophe-Colomb et la rue Olympia).

Le flux d’automobilistes empruntant l’axe serait redirigé par la rue Sauvé pour la circulation locale ou vers l’autoroute 19.

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Projets pilotes

Le concept de rue-école n’est pas étranger à l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville puisqu’un projet pilote du Centre d’écologie urbaine de Montréal (CEUM) est mené depuis septembre 2022 sur l’avenue du Mont-Cassin.

Les abords de l’école Saint-Benoît sont interdits à la circulation automobile durant 30 minutes le matin et 45 minutes l’après-midi aux horaires d’arrivée et de sortie des élèves. Les voisins sont autorisés à sortir du secteur en automobile.

« L’objectif est d’augmenter la cadence à au moins deux jours par semaine, dès le printemps », explique Mikael St-Pierre, urbaniste au CEUM, ajoutant que la proposition de l’AMAAC est une « super initiative ».

Ce projet pilote est le troisième de l’organisme à but non lucratif, qui a la paternité du modèle de rue-école au Québec. Le premier a été mené trois jeudis consécutifs du mois de septembre 2021 dans le quartier Saint-Michel, aux abords de l’école Marie-Rivier. Le second, un projet de rue ludique, s’est établi de septembre 2021 à mars 2022 dans le quartier de Parc-Extension.

Changer les habitudes

Chaque matin, devant les écoles de l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville, les dix minutes précédant la cloche sont une cohue générale durant laquelle des comportements illégaux ou dangereux sont régulièrement commis par les automobilistes.

« S’il y a autant d’enjeux autour des écoles, c’est bien parce qu’on permet aux voitures de s’y rendre et d’y circuler », tonne Mikael St-Pierre.

Les projets pilotes menés par le CEUM ont généralement reçu des résultats très positifs. Celui mené dans le quartier Saint-Michel a par exemple démontré que 95 % des acteurs (parents, enseignants et enfants) étaient satisfaits de l’expérimentation.

Mikael St-Pierre explique que ce qu’apportent les rues-écoles, c’est bien le changement des comportements des usagers : l’expérimentation menée sur l’avenue du Mont-Cassin, dans l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville, est certes encore jeune, mais elle a toutefois contribué à une augmentation de près de 50 % des déplacements actifs! La moitié des parents a tout simplement délaissé sa voiture, sans chercher à se stationner à proximité de la zone restreinte.

Cette tendance est par ailleurs confirmée dans les études réalisées ailleurs qu’à Montréal, que ce soit à Winnipeg ou bien à Paris, où les usagers de la route choisissent alors le vélo ou la marche au profit de la voiture, qui n’a plus le monopole de l’espace.

Pas une solution miracle

Le concept de rue-école est encore tout jeune au Québec, bien qu’il soit très populaire en Europe. Les cœurs de ville européens sont d’ailleurs réinventés en vue de restreindre le plus possible la circulation automobile, comme on peut par exemple le remarquer à Bruxelles qui impose une zone de basses émissions depuis 2018.

Ici à Montréal, les projets de rues-écoles sont pour la plupart temporaires, mais il n’est pas impossible de rêver : la 9e Avenue dans l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie en est l’exemple parfait.

Pour Ahuncycle, une autre association de mobilité active de notre arrondissement, la proposition de l’AMAAC devrait prioriser d’autres secteurs : la rue Sauriol ayant déjà subi des modifications telles que l’ajout d’une piste cyclable, il faudrait plutôt, selon l’organisme, jeter un œil du côté de Cartierville ou Youville.

Mikael St-Pierre tempère : « Il est important de ne pas voir la rue-école comme si elle s’appliquait à tous les contextes scolaires. » Pour lui, les bons outils passent aussi par l’affichage, la signalisation, la surveillance ou encore justement… l’installation de pistes cyclables.La rue-école pour changer les habitudes de déplacement - Journaldesvoisins.com

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