Environnement et protection de l'eau

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Niveau d eau sous pont A25 boulevard gouin

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Ça me rappelle beaucoup la sécheresse de 2021 (celle qui avait supposément fait disparaitre les milieux humides près du REM sur la branche de l’aéroport). Ici, un bloc erratique dans le fleuve à Sainte-Catherine qui permet de bien visualiser les niveaux habituels.

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On parle vraiment d’une aire protégée qui est plus à l’image des Premières Nations et gérée par les communautés autochtones.

Une citation de Marie-Claude André-Grégoire, avocate d’Innu-takuaikan Uashat mak Mani-utenam

Le chef Jonathan Shetush, a célébré son 100e jour de mandat en annonçant la création de l’aire protégée.

Photo : Radio-Canada / Renaud Chicoine-McKenzie

Le conseil de bande de Uashat mak Mani-utenam a donc choisi d’aller de l’avant avec une APCA, un titre qui ne dépend pas d’un pouvoir ministériel délégué et qui est géré directement par la communauté. À noter que les APCA sont également reconnues à l’échelle fédérale.

La rivière au cœur de la vie innue

La décision de créer une aire protégée est motivée par l’importance de la rivière pour la nation innue, et notamment pour son chef récemment élu Jonathan Shetush qui est un défenseur de longue date des droits de la communauté sur la rivière.

C’est comme le cœur de la communauté et de la nation innue. C’est une des plus grandes rivières, c’est important de la reconnaître comme aire protégée.

Une citation de Jonathan Shetush, chef du conseil de bande de Uashat mak Mani-utenam

La proclamation de l’aire protégée n’est que la première étape d’un processus plus large. Le conseil de bande lancera une grande consultation auprès de ses membres de la communauté pour établir les modalités de protection, mais aussi le nom en innu aimun. Selon le chef, la démarche n’exclut pas une collaboration avec la province.

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