Environnement, biodiversité et transition écologique

Brossard confirme ses actions environnementales

Le Courrier du Sud | 10 avril 2021 | Par Geneviève Michaud


Le Bois de Brossard (Photo : Le Courrier du Sud - Archives)

En plus d’autoriser divers programmes de subventions environnementales pour l’année 2021, le conseil municipal a procédé à l’adoption des projets 2021 de son Plan d’action en environnement 2020-2021, lors de son assemblée du 23 mars.

Une somme de 105 000$ sera ainsi consacrée à la réalisation de quatre projets cette année, soit 37 000$ pour la bonification du Jour de l’arbre pour permettre des plantations sur les propriétés municipales afin de réduire les îlots de chaleur; 35 000$ en contribution au Fonds pour la biodiversité; 18 000$ pour une campagne de sensibilisation au plastique à usage unique et au suremballage, ainsi que pour la réduction du matériel publicitaire distribué; et 15 000$ pour un projet de renaturalisation des milieux naturels des 23 hectares du Bois de Brossard acquis par la Ville en février 2019. Avec l’appui de REM et de Nature-Action Québec (NAQ), il est proposé d’aménager une prairie agricole (5 hectares) et d’effectuer une plantation d’arbustes fruitiers (1 hectare) sur la partie nord de ce lot.

«Ce projet présente une rare opportunité qui permettrait la création d’un habitat de qualité pour des espèces d’oiseaux champêtres, dont le goglu des prés, une espèce ayant été affectée par les travaux de construction du REM», précisent les documents de la Ville, à propos dans le Bois de Brossard.

Plusieurs actions en 2020

La Ville se réjouit que 30 des 40 actions prévues à son plan 2020-2021 aient été réalisées ou entamées l’an dernier, et ce, malgré la pandémie.

Parmi celles-ci, on note l’adoption de la Politique d’agriculture urbaine; l’obtention de la certification Ville amie des monarques; l’identification des stratégies et interventions visant à augmenter l’accessibilité aux cours d’eau; l’élaboration et la présentation du concept d’aménagement pour le site d’accueil du Bioparc; la plantation de 470 arbres et 4000 arbustes et vivaces dans les espaces publics; l’élaboration du Plan local de déplacements; et l’obtention d’une subvention de 50 000$ pour la réalisation d’un Plan d’adaptation aux changements climatiques.

Subventions environnementales

Le conseil municipal a par ailleurs autorisé certains programmes de subventions environnementales pour 2021, dans le but d’encourager la réduction à la source, l’économie d’eau potable, la bonification de la canopée urbaine et les initiatives citoyennes en matière d’environnement.

La Ville investira donc 27 500$ pour 20 subventions de 25$ pour l’achat d’un composteur domestique; 112 barils récupérateurs d’eau de pluie offerts au coût réduit de 25$; 35 subventions de 50% du coût d’achat de couches lavables, jusqu’à concurrence de 100$; 40 subventions de 50% du coût d’achat d’un arbre de calibre conforme au règlement, jusqu’à concurrence de 75$; 20 subventions de 50% du coût total d’achat de produits hygiéniques féminins réutilisables, jusqu’à concurrence de 75$; et 4 subventions de 2500$ pour des citoyens, organismes, industries, commerces ou institutions qui présentent des projets répondant aux objectifs en environnement et en développement durable.

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Brossard est en avance dans le domaine par rapport à toutes les autres villes de banlieue. Juste l’autre côté de la rivière Saint-Jacques, c’est une attitude complètement différente et c’est dommage, car ça nuit aux efforts de protection et conservation.

Malheureusement, Brossard a beaucoup de problèmes environnementaux : la majorité des plus gros arbres sont des freines et ont été ravagés par l’agrile, certains boisés sont complètement décimés, la phragmite a envahit les prairies et son modèle de basse densité complique la réalisation de projets environnementaux.

Toutefois, la proactivité me remplit d’optimisme, que ce soit en voyant les efforts fait pour la reconnaissance du territoire, les projets dans l’emprise d’HQ, le boisé Brossard-Laprairie ou la rivière Saint-Jacques.

D’ailleurs, j’ai hâte de pouvoir enfin voir la rivière faire partie d’un parc fédéral afin de la faire connaitre auprès de toute la CMM et mieux la protéger.

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Je ne pense pas que ça ait été partagé, mais l’UMQ a lancé sa plateforme municipale pour l’environnement le 8 avril.

Montréal, le 8 avril 2021 — L’Union des municipalités du Québec (UMQ) a lancé virtuellement aujourd’hui la Plateforme municipale Unis pour le climat, en présence de plus de 200 élues, élus et gestionnaires municipaux de partout au Québec, ainsi que des représentantes et représentants d’organismes économiques, environnementaux, sociaux et communautaires.

Pour l’Union, cette feuille de route climatique est devenue prioritaire, particulièrement dans un contexte où la pandémie a pris toute la place dans l’actualité et dans la vie des gens.

« La Plateforme de l’UMQ est ambitieuse. C’est une première dans le milieu municipal. Avec cette Plateforme, on veut encourager les municipalités à poser des gestes concrets pour répondre au défi climatique. La pandémie ne doit pas éclipser la crise climatique. C’était un enjeu prioritaire, c’est un enjeu qui est toujours prioritaire. Tout le monde doit se mettre en action, maintenant! », a déclaré la présidente de l’UMQ et mairesse de Sainte-Julie, madame Suzanne Roy.

La Plateforme municipale pour le climat est un outil conçu pour aider les municipalités à poser des actions concrètes en matière de lutte aux changements climatiques. Elle aborde dix grands chantiers qui touchent les défis auxquels devront faire face les municipalités dans les prochaines années et les prochaines décennies, tels que la mobilité, les infrastructures, l’aménagement du territoire et la gestion des matières résiduelles. La Plateforme est le fruit d’une vaste consultation menée au cours des derniers mois par l’UMQ auprès de ses membres et partenaires des milieux économiques et environnementaux.

« La pierre angulaire de la Plateforme, c’est la déclaration d’engagement. Elle permet aux municipalités de s’engager auprès de leur population, et surtout, d’agir avec exemplarité, pour chaque décision et chaque action mise de l’avant. C’est une déclaration forte et mobilisatrice », a conclu madame Roy.

Notons que l’UMQ a lancé le site Internet pourleclimat.ca, qui répertorie les principaux chantiers de la Plateforme municipale pour le climat, de même que les outils nécessaires pour prendre part au mouvement.

Après l’utilisation de la poudre de verre (incorporée au ciment) dans la production du béton pour la reconstruction des pont jumeaux Darwin à l’île-des-Soeurs, la ville de Percé désire asphalter une rue commerciale avec un mélange contenant… des sacs de plastique recyclés. :blush: :earth_americas:

Percé : des sacs de plastique recyclés dans l’asphalte

Nelson Sergerie | Publié le 13 avril 2021 à 13:50


PHOTO COURTOISIE: Ville de Percé

Percé veut innover en lançant un projet de rue commerciale au cœur du village qui sera asphaltée avec un mélange contenant des sacs de plastique recyclés.

Depuis 2019, la Ville travaille en partenariat avec la Régie intermunicipale de traitement des matières résiduelles de la Gaspésie (RITMRG) à l’élaboration de ce dossier. L’élaboration de la formulation innovante d’asphalte se fera avec la participation de la firme Consulchem, l’École de technologie supérieure et l’Université Laval.

Il s’agit d’une deuxième tentative de refaire la rue - dans un état lamentable - qui relie la route 132 et le Géoparc de Percé.

En novembre 2016, une première ébauche avait créé un chaos dans la municipalité. Le rejet par référendum par 953 voix contre 745 d’un projet de 1,8 million $ avait provoqué la démission du maire de l’époque, André Boudreau, et de cinq conseillers en plus d’entraîner la mise en tutelle de la Ville par Québec. Le coût du projet, jugé trop élevé par plusieurs, avait notamment alimenté le débat.

La réalisation du nouveau projet qui planche sur la revalorisation de plastiques difficiles à liquider sur les marchés est prévue pour 2022. Le mélange projeté pour le recouvrement de la rue devrait permettre des économies de 8 %, estime la Ville.

La nouvelle rue doit en bonne partie s’autofinancer par la vente des terrains. Déjà, l’idée suscite de l’engouement alors que la Ville a révélé lundi que pas moins de 200 demandes de renseignements ont été reçues à la suite d’un appel à projets «auprès d’investisseurs qui désirent avoir un commerce en plein cœur d’une des villes les plus prisées en matière de tourisme au Québec».

«Probablement pas que les 200 vont appliquer, mais ça suscite beaucoup d’intérêt. On est très satisfaits», a expliqué la mairesse, Cathy Poirier, en entrevue.

Des subventions gouvernementales seront demandées pour compléter le montage financier.

«Tout va se faire en cours de route avec la part des terrains et la part des subventions. On va avoir le temps de monter la structure financière», a ajouté Mme Poirier, disant qu’elle ne peut pas préciser le coût du projet pour l’instant. Mais, il est estimé qu’en combinant la construction de la rue et l’implantation des commerces, les investissements pourraient générer des retombées de 5 millions $.

Percé est sur une lancée. Après la reconnaissance mondiale du Géoparc en 2018, la reconstruction de sa promenade au coût de 40 millions $, la municipalité planche sur un centre des congrès en convertissant l’église Saint-Michel. Un projet d’école de permaculture et d’agriculture innovante est également dans les plans.

La Ville mise sur sa notoriété touristique avec ses quelque 500 000 visiteurs annuellement générant des retombées de 130 millions $ pour attirer les futurs investisseurs.

https://www.tvanouvelles.ca/2021/04/13/perce--des-sacs-de-plastique-recycles-dans-lasphalte-1

Court clip vidéo provenant de la page FB de la Ville de Percé:

(Plus de détails dans le “volumineux” (document 209 pages !) Appel à proposition ci-joint.

La Ville de Laval interdit le glyphosate, une première au Québec

PHOTO MIKE BLAKE, ARCHIVES REUTERS

Le glyphosate est l’ingrédient actif d’un désherbant commercialisé par le géant agrochimique Monsanto Bayer, sous le nom de Round Up. Les potentiels effets cancérigènes du glyphosate ont d’ailleurs conduit la compagnie devant les tribunaux.

La Ville de Laval restreint l’usage des pesticides sur son territoire et bannit du même coup le glyphosate, un herbicide controversé que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) classe comme un agent cancérigène probable. Il s’agit d’une première au Québec.

Publié le 13 avril 2021 à 22h55 Mis à jour le 14 avril 2021 à 0h12

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Henri Ouellette-Vézina
La Presse

S’il sera désormais interdit à Laval « de faire l’usage de pesticides à l’extérieur des bâtiments », l’administration du maire Marc Demers précise toutefois que « certains cas » dont l’exploitation agricole et horticole seront exemptés. « Les biopesticides et les pesticides à faible impact » demeureront permis, mais « les néonicotinoïdes et le glyphosate seront invariablement proscrits en milieu urbain ».

Par ailleurs, « l’utilisation à but esthétique de pesticides sur la pelouse ou d’autres végétaux » ne sera plus tolérée en milieu urbain, indique-t-on. « De manière plus globale, la Ville pourra assurer un suivi plus serré de l’application de pesticides lors d’infestations, en plus de renforcer les exigences en matière d’éloignement des populations plus sensibles et des milieux naturels », soulève la Ville.

Il sera ainsi possible de « mieux encadrer l’usage des pesticides » afin de protéger « les pollinisateurs, la faune et les milieux naturels », soutient la municipalité, qui réaffirme du même coup son engagement « à préserver l’habitat du monarque ». Il s’agit d’un papillon emblématique de l’Amérique du Nord dont la survie est entre autres menacée par les pesticides, dans plusieurs secteurs.

Responsable de l’environnement au comité exécutif de la Ville, Virginie Dufour affirme que Laval se pose ainsi « en leader régional en matière d’environnement ». La ville située sur la rive-nord de Montréal est en effet la première municipalité québécoise à interdire le glyphosate, « une action significative pour protéger la santé et l’environnement » selon l’élue. « Avec l’adoption de cette nouvelle réglementation, elle établit de nouvelles balises et va encore plus loin », s’est-t-elle également réjouie.

Une patrouille spéciale « sera déployée afin de sensibiliser la population à la nouvelle réglementation et de veiller à l’application de cette dernière ». On ignore toutefois, à ce stade-ci, combien d’employés veilleront à l’application de la loi, ni comment et à quel coût.

Ailleurs au Québec

En septembre 2019, la Ville de Montréal avait dévoilé en grandes pompes son intention d’interdire d’ici le glyphosate d’ici la fin de la même année. Mais ce règlement n’a pas encore vu le jour, malgré le fait que l’administration avait promis, dans un deuxième temps, son implantation pour le début 2021.

Selon nos informations, le document serait toujours en préparation actuellement, et aurait été retardé par la pandémie de COVID-19. D’autres pesticides pourraient être interdits par le fait même, le moment venu. Plusieurs autres municipalités, dont la Ville de Québec, ont aussi fait part de leur volonté de bannir le glyphosate.

Fin mars, le ministre du Travail, Jean Boulet, a pour sa part annoncé l’inclusion de la maladie de Parkinson provoquée par une exposition aux pesticides sur la liste des maladies professionnelles reconnues par la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST).

En 2015, le centre international de recherche sur le cancer de l’OMS a classé le glyphosate pur comme un agent « probablement cancérigène pour les humains ». Le glyphosate est l’ingrédient actif d’un désherbant commercialisé par le géant agrochimique Monsanto Bayer, sous le nom de Round Up. Les potentiels effets cancérigènes du glyphosate ont d’ailleurs conduit la compagnie devant les tribunaux.
https://www.lapresse.ca/actualites/2021-04-13/la-ville-de-laval-interdit-le-glyphosate-une-premiere-au-quebec.php

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C’est déjà une excellente iniative, mais le problème ne se trouve pas chez ceux qui l’utilise sur leur gazon, mais plutôt son utilisation dans les champs. Les surfaces sont beaucoup plus grandes et arrosées plus fréquemment. Les pesticides sont ensuite transportés dans les rivières, où les concentrations dépassent les niveaux recommendées et deviennent très néfastes. Certaines rivières tout juste au sud de Montréal sont les plus contaminés du Québec pour ces raisons, comme la Saint-Régis, ou la rivière des Hurons.

En effet, je trouve que ce nouveau règlement est un peu inutile si l’agriculture est exemptée

C’est sûr que c’est plutôt timide pour le moment mais ça demeure tout de même un pas dans la bonne direction. Plus il y aura de villes, surtout les plus importantes, qui se joindront à cette politique, plus la population sera sensibilisée et plus elle pourra éventuellement faire pression au niveau provincial, afin que le secteur agricole finisse par prendre lui aussi le relais.

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L’UQAM crée trois chaire de recherche en partenariat avec la Ville de Montréal. Ces chaires de recherche se pencheront sur les villes vertes et résilientes.

Ville verte et résiliente : l’UQAM crée trois chaires de recherche-innovation en partenariat avec la Ville de Montréal

Le 22 avril 2021 ̶ L’Université du Québec à Montréal (UQAM) est heureuse d’annoncer la création de trois chaires de recherche en partenariat avec la Ville de Montréal et l’Arrondissement Rosemont–La Petite-Patrie. Cette initiative vient confirmer avec éclat le positionnement stratégique de l’UQAM et la très haute qualité de ses contributions en matière d’environnement et d’études urbaines.

Avec ces nouvelles chaires, les décideurs peuvent compter sur la recherche de pointe, réalisée à l’UQAM, pour éclairer leurs réflexions et guider leurs actions. Comment faire des transformations de concert avec les acteurs du milieu et les citoyens? Comment procéder à une transition écologique socialement acceptable? Quelles sont les meilleures pratiques en matière de politiques urbaines? Quelle est l’importance des arbres sur la santé des populations et comment maximiser leur présence en milieu urbain? Voilà quelques-unes des questions traitées dans le cadre des activités menées par les trois chaires et nourries par l’expérience de la Ville de Montréal dans une optique de recherche partenariale, qui fait la marque de l’UQAM depuis plus de 50 ans.

« De la recherche inspirante, participative et collaborative au bénéfice des citoyennes et citoyens avec le milieu, voilà l’essence de ce partenariat avec la Ville de Montréal et l’Arrondissement Rosemont–La Petite-Patrie, souligne la rectrice de l’UQAM, Magda Fusaro. Grâce à la création de ces nouvelles chaires et à l’expertise reconnue de leur titulaire provenant de l’École des sciences de la gestion et de la Faculté des sciences, notre Université réaffirme sa contribution au développement de solutions innovantes pour appréhender les défis des grandes villes et favoriser ainsi la mise en place de métropoles plus vertes et résilientes. Je remercie la mairesse Valérie Plante et le maire d’arrondissement François William Croteau pour leur vision et leur audace de s’allier à ces projets dont les retombées scientifiques et sociales profiteront à toutes et à tous ».

« Afin de relever les défis de la transition écologique de manière inclusive et efficace, nous devons nous appuyer sur l’intelligence collective des Montréalaises et des Montréalais, ainsi que sur les meilleures pratiques issues de la recherche. La Ville de Montréal est très heureuse de consolider sa collaboration avec l’UQAM en soutenant la création de chaires de recherche qui sauront nous appuyer dans le développement de politiques publiques et de projets structurants pour la métropole », déclare la mairesse de Montréal, Valérie Plante.

« Assurer la qualité du milieu de vie des citoyennes et des citoyens est un travail continu, qui peut grandement profiter par l’apport de la recherche collaborative. Le savoir des chaires de recherche de l’UQAM contribuera au développement de quartiers plus résilients et inclusifs. L’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie est très fier de participer à leur création », indique François William Croteau, maire de l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Partie.

Les trois chaires de recherche-innovation
L’urgence climatique demeure le défi qui définira ce siècle. Pour y faire face, des transformations sociales et écologiques sont mises à contribution. La Chaire de recherche sur la transition écologique a pour mission d’étudier et d’accompagner les transformations des villes comme Montréal et met l’accent sur une véritable altération sociale et écologique. Dirigés par le titulaire René Audet, professeur au Département de stratégie, responsabilité sociale et environnementale de l’ESG UQAM, les chercheurs membres de cette chaire accompagneront des projets citoyens dans leur recherche de solutions pour une transition écologique dans leurs milieux de vie.

La professeure au Département d’études urbaines et touristiques de l’ESG UQAM, Florence Paulhiac, est titulaire de la Chaire internationale sur les usages et les pratiques de la ville intelligente qui se consacre à l’intégration des stratégies d’aménagement, d’urbanisation et de transport durable, sous l’angle des modalités de gouvernance à promouvoir et des instruments à mobiliser pour en assurer la mise en œuvre opérationnelle. Cette chaire compte sur un réseau canadien et international de chercheurs aux côtés des acteurs du milieu.

La Chaire de recherche sur la forêt urbaine, dont le titulaire est le professeur au Département de sciences biologiques de la Faculté des sciences de l’UQAM, Alain Paquette, a pour mission d’étudier la forêt urbaine afin de l’adapter aux changements climatiques et d’en assurer la résilience. La Chaire a pour objectif de conscientiser la population à l’importance de la forêt urbaine et de la sensibiliser au fonctionnement des arbres en milieu urbain.

Source: http://salledepresse.uqam.ca/communiques-de-presse/general/16173-ville-verte-et-resiliente-l-uqam-cree-trois-chaires-de-recherche-innovation-en-partenariat-avec-la-ville-de-montreal

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Québec annonce 40 millions pour protéger des milieux naturels en terres privées


PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE | Benoit Charette, ministre de l’Environnement

Le gouvernement du Québec a confirmé jeudi son intention de respecter une éventuelle cible visant à protéger 30 % de son territoire d’ici 2030. Pour y arriver, le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC), Benoit Charette, a annoncé une subvention de 40 millions de dollars à Conservation de la nature du Canada.

Publié le 22 avril 2021 à 11h44 Mis à jour à 12h29 | ÉRIC-PIERRE CHAMPAGNE | LA PRESSE

Les sommes serviront notamment à faire l’acquisition de zones d’intérêt en terres privées dans le sud de la province. Le ministre Charette avait été critiqué en décembre dernier alors que 83 projets d’aires protégées dans le sud avaient été ignorés au moment où Québec annonçait qu’il avait atteint l’objectif de protéger 17 % de son territoire, prévu par la Convention des Nations unies sur la biodiversité biologique.

C’est un secret de polichinelle que cet objectif international passera à 30 % d’ici 2030. Benoit Charette a confirmé que Québec s’y conformera.

En conférence de presse, le ministre a expliqué que les 83 projets couvrent de plus petites superficies. Les efforts ont d’abord été consacrés à désigner des aires protégées au nord, là où les superficies sont plus grandes, pour permettre au gouvernement d’atteindre l’objectif de 17 % avant la fin de l’année 2020, a-t-il souligné.

« Ces projets ne sont pas écartés. On est d’ailleurs très confiants de pouvoir en confirmer quelques-uns d’ici les prochains mois.

La subvention de 40 millions sur trois ans à Conservation de la nature du Canada (CNC) servira à faire l’acquisition de nouveaux terrains, mais aussi à soutenir financièrement les organismes de conservation propriétaires ou gestionnaires d’aires protégées quant aux dépenses liées à leur intendance.

Conservation de la nature n’a pu confirmer le montant de l’enveloppe qui serait consacré à de nouvelles acquisitions.

Au Québec, CNC a contribué à protéger 48 000 km2 depuis 1978.

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Montréal: important virage écologique au cimetière Notre-Dame-des-Neiges | TVA Nouvelles

Aérospatiale Carburant « vert » : une première usine bientôt en service à Montréal-Est

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

Une première usine « verte » commencera à produire du carburant « vert » à Montréal-Est en juillet prochain. Un projet d’avenir, selon Jean Paquin, PDG de SAF+ Consortium.

Produire une énergie « verte » en recyclant les émanations de C02 provenant des cheminées des grands émetteurs industriels : l’idée fait du chemin au Québec, à tel point qu’une première usine entrera en production en juillet prochain à Montréal-Est, dans le secteur des raffineries.

Publié le 10 mai 2021 à 9h00

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Yvon Laprade
Collaboration spéciale

« On pense que c’est l’avenir, le carburant synthétique, affirme Jean Paquin, PDG de SAF+ Consortium. C’est la voie à emprunter, dans le secteur de l’aviation, si on veut réduire les émissions de gaz à effet de serre de façon substantielle. »

Il précise sa pensée : « Le carburant synthétique laisse une empreinte carbone jusqu’à 80 % inférieure à celle du carburant traditionnel, le jet fuel de type A. Ce n’est pas rien. »

Un immense potentiel

L’ingénieur de 54 ans ne cache pas son enthousiasme face à ce projet innovant, en droite ligne avec les objectifs que se sont fixés les partenaires de l’entreprise qui misent sur cette technologie « améliorée » pour faire une percée dans la production d’une énergie non polluante.

Il souligne au passage que le consortium est soutenu par des acteurs importants : Air Transat, Aéroports de Montréal et Hydro-Québec, la société d’État ayant décidé d’agir à titre d’observatrice au sein du comité de développement.

« Nous avons une mission commerciale et nous l’assumons, dit-il. Notre intention est de produire du carburant propre en quantités industrielles pour nos clients, avec trois ou quatre usines. »

Production anticipée (en litres) par usine

2025 : 3 millions

2030 : 30 millions

Source : SAF+ Consortium

Nouvelles approches

Il est déjà prévu qu’Air Transat, « partenaire d’affaires » du consortium, achète du carburant synthétique de la nouvelle usine afin de réduire sa consommation de kérosène dans ses appareils.

« Nous avons signé un contrat avec eux [en mars 2020], tout juste avant la pandémie [qui a cloué les avions au sol] », signale Jean Paquin.

D’ailleurs, il ne manque pas de rappeler que la crise sanitaire a amené un important questionnement au sein des grands acteurs de l’industrie.

La pandémie a permis de prendre un pas de recul, pour ainsi dire ‟fermer les moteurs”, pour mieux réfléchir à la suite des choses. C’est un fait que le secteur de l’aviation devra ‟décarboniser” son secteur, y aller de nouvelles approches, préconiser de nouvelles stratégies.

Jean Paquin, PDG de SAF+ Consortium

Miser sur l’Est

À Montréal-Est, la nouvelle usine captera les émissions polluantes de ParaChem, qui émet plus de 100 000 tonnes d’équivalent CO2 par année.

« Nous misons sur l’est de Montréal pour mener à terme nos projets, souligne-t-il. C’est là que se trouvent les infrastructures [lire : les industries émettrices de CO2 en très grande quantité] dont on a besoin pour nos opérations, tant sur le plan énergétique que pour l’accès aux matières premières. »

Chose certaine, le président de SAF+ Consortium ne manque pas d’ambition. Et il ne voit pas « pourquoi on ne ferait pas du Québec un pionnier dans le carburant durable ».

« On nous regarde d’un bon œil au gouvernement et il y a toute une économie qui se développe autour de cela », fait-il valoir.

Une bonne nouvelle pour la petite équipe de sept employés, parmi lesquels des ingénieurs qui ont fait carrière dans le secteur de l’aviation et de l’énergie éolienne.

« On est au bon endroit, résume Jean Paquin, ingénieur hydraulique. L’énergie renouvelable, c’est notre terrain de jeu, on a l’expertise climatique, on comprend l’enjeu des marchés du carbone, les crédits. »
https://www.lapresse.ca/affaires/portfolio/2021-05-10/aerospatiale/carburant-vert-une-premiere-usine-bientot-en-service-a-montreal-est.php

Réduction des gaz à effet de serre Moins de carbone à la pompe dès 2023

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE

L’essence vendue au Québec devra incorporer 15 % de « contenu à faible intensité de carbone » au 1er janvier 2030.

La proportion de carburants « à faible intensité de carbone », tels que l’éthanol, dans l’essence et le diesel augmentera à partir de 2023 au Québec, a appris La Presse, ce qui équivaudra à retirer un peu plus de 700 000 voitures à essence des routes, selon le gouvernement Legault.

Publié le 12 mai 2021 à 5h00

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Jean-Thomas Léveillé
La Presse

Québec veut ainsi éviter l’émission de près de 2,5 millions de tonnes de gaz à effet de serre (GES) et contribuer à l’atteinte de sa cible de réduction de 37,5 % sous le niveau de 1990 en 2030.

Un projet de règlement sur le sujet a été approuvé par le Conseil des ministres et sera prépublié ce mercredi dans la Gazette officielle du Québec.

Il prévoit que l’essence vendue au Québec devra incorporer 15 % de « contenu à faible intensité de carbone » au 1er janvier 2030, tandis que le carburant diesel devra en contenir 10 % à la même date ; la proportion augmentera progressivement à partir du 1er janvier 2023.

Elle devra alors être de 10 % pour l’essence et de 3 % pour le diesel, un seuil qui sera haussé d’environ 2 % tous les deux ans jusqu’à l’atteinte de la cible finale.

À l’heure actuelle, le taux de contenu à faible intensité de carbone exigé est de 5 % dans l’essence et de 2 % dans le diesel — il s’agit de la norme fédérale, puisque le Québec ne dispose pas de sa propre exigence.

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

Jonatan Julien, ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles

« C’est un geste qui peut passer sous le radar, mais qui est majeur en termes de réduction de GES », a déclaré à La Presse le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, Jonatan Julien, pour qui cette mesure est « complémentaire » à l’électrification des transports.

Une « annonce positive »

Une telle augmentation de la proportion de biocarburants correspond, du moins pour l’essence, à ce qu’a proposé une coalition d’organisations environnementales canadiennes, le mois dernier, pour que le Canada réduise davantage que prévu ses émissions de GES.

« C’est une annonce qui est positive », a déclaré à La Presse Émile Boisseau-Bouvier, analyste des politiques climatiques à Équiterre, qui faisait partie de cette coalition.

La coalition a toutefois proposé que le taux de carburant renouvelable dans le diesel atteigne 34 % à l’horizon 2030.

Il y a toujours moyen de faire mieux, mais c’est important de souligner les bons coups ; on s’en va dans la bonne direction.

Émile Boisseau-Bouvier, Équiterre

La norme est plus exigeante pour l’essence que pour le diesel parce qu’« on ne part pas de la même place », justifie le ministre Julien.

Pas n’importe quel biocarburant

La notion de « carburant à faible intensité de carbone » inclut les biocarburants produits à partir du maïs, de la biomasse forestière, des matières organiques ou des déchets de plastique.

Équiterre appelle à privilégier les biocarburants de deuxième génération, produits à partir de déchets, plutôt que des carburants de première génération, comme l’éthanol, dont la culture du maïs rivalise avec l’agriculture nourricière.

Le ministre Julien répond que le règlement ne forcera pas le recours à des biocarburants de deuxième génération, mais qu’il comprendra « des mécanismes qui font en sorte que ce sera favorisé ».

Il souligne que le règlement valorise la « faible intensité de carbone » des carburants de remplacement, afin qu’ils aient la plus faible empreinte carbone possible.

« On met une double pression », illustre le ministre Julien, reconnaissant que les carburants de remplacement n’ont pas tous la même valeur écologique.

Le ministre précise que la production d’éthanol devra être préalablement autorisée par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation.

L’inclusion de « carburants renouvelables », comme l’hydrogène vert, entre également dans la définition de « carburant à faible intensité de carbone », mais Québec n’a pas encore statué sur son inclusion, indique le ministre.

Favoriser l’économie nationale

Le gouvernement voit aussi dans cette politique une façon de favoriser le développement des bioénergies au Québec, en garantissant une stabilité et une prévisibilité pour le marché.

Il s’agit d’une « bonne chose », croit le titulaire de la Chaire de gestion du secteur de l’énergie de HEC Montréal, Pierre-Olivier Pineau, qui souligne que le Québec et le Canada sont de grands importateurs d’éthanol et de biodiesel.

Pour les producteurs de biocarburants, ça prend des normes minimales pour garantir qu’il y a un marché.

Pierre-Olivier Pineau, HEC Montréal

Dans son Plan pour une économie verte (PEV), présenté l’automne dernier, le gouvernement caquiste s’est donné l’objectif d’augmenter de 50 % la production de bioénergies d’ici 2030 et de réduire de 40 % la consommation de produits pétroliers dans la province.

La Côte-Nord, la Gaspésie, les Îles-de-la-Madeleine, une partie du Bas-Saint-Laurent, l’île d’Anticosti et le Nord-du-Québec ne seront pas assujettis au règlement dans l’immédiat en raison de leur éloignement.
https://www.lapresse.ca/actualites/environnement/2021-05-12/reduction-des-gaz-a-effet-de-serre/moins-de-carbone-a-la-pompe-des-2023.php

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Une grosse commande d’autobus électriques pour Lion

PHOTO ALAIN ROBERGE, LAPRESSE

Un autobus scolaire en construction dans les installations de Lion à Saint-Jérôme.

La Compagnie Électrique Lion a décroché une commande pour 260 autobus scolaires électriques, ce qui, selon l’entreprise établie à Saint-Jérôme, représente le plus important contrat obtenu auprès d’un seul client.

Publié le 17 mai 2021 à 7h37

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Julien Arsenault
La Presse

Le constructeur de camions et d’autobus électriques en a fait l’annonce, lundi, parallèlement au dévoilement de ses résultats du premier trimestre terminé le 31 mars, qui s’est soldé par une perte nette de 16 millions $ US, ou 15 cents US par action.

C’est First Student qui a commandé les 260 autobus, qui seront utilisés par sa filiale Transco, présente au Québec. First Student devrait ainsi devenir le plus grand exploitant d’autobus scolaires zéro émission en Amérique du Nord, selon Lion.

Les livraisons devraient débuter au cours de la deuxième moitié de l’année et s’échelonner jusqu’en 2023.

« Aujourd’hui marque une nouvelle étape dans l’adoption des autobus scolaires zéro émission » a souligné le président-directeur général et cofondateur de Lion, Marc Bédard.

Pour les trois premiers mois de l’année, Lion a généré un chiffre d’affaires de 6,2 millions $ US, comparativement à 1,2 million US au cours de la même période en 2020. La compagnie, dont les actions se négocient à la Bourse de Toronto et Wall Street, a livré 24 véhicules, comparativement à deux il y a un an.

En date du 14 mai, Lion avait reçu 817 commandes, soit 209 pour des camions ainsi que 608 pour des autobus. La valeur totale des commandes était estimée à plus de 225 millions $ US. Elle comptait plus de 650 employés.

« Notre objectif est d’accélérer notre croissance et de mettre en œuvre notre stratégie à long terme, notamment en construisant notre usine de fabrication aux États-Unis et nos projets d’usine de batteries, en continuant de constituer notre carnet de commandes, en accélérant les livraisons de véhicules et en renforçant davantage notre équipe », a fait valoir M. Bérard.

L’entreprise québécoise avait annoncé, le 7 mai dernier, qu’elle comptait implanter son usine américaine de fabrication de camions et autobus électriques en banlieue de Chicago, dans l’Illinois. La production devrait débuter au cours de la deuxième moitié de 2022.

Lion exploite déjà une usine d’assemblage à Saint-Jérôme, dans les Laurentides, dont la capacité de production est estimée à 2500 véhicules par année. Elle compte toujours ouvrir une usine de batteries au Québec. Saint-Jérôme et Mirabel sont sur les rangs.

C’est à l’automne dernier que Lion avait indiqué qu’elle comptait faire son entrée en Bourse par l’entremise d’une fusion avec la société d’acquisition à vocation spécifique Northern Genesis, dont les actions étaient négociées à New York. L’opération a permis à la société d’obtenir près d’un demi-milliard de dollars américains pour financer sa croissance.
https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2021-05-17/une-grosse-commande-d-autobus-electriques-pour-lion.php

Fait inusité : lorsque les portes des autobus scolaires électriques ouvrent, il y a les même trois notes que dans le métro.

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J’apprécie la volonté de l’administration de Candiac de réduire l’utilisation de l’eau, suivant un virage vert que la ville entreprend depuis quelques années. Il y a beaucoup de volonté et selon une connaissance au service de l’urbanisme, c’est très excitant, mais malheureusement, rien ne suit, comme le démontre notamment l’utilisation de l’eau.

Je ne fais qu’émettre une hypothèse, mais la démographie pourrait être l’une des cause expliquant que les citoyens ne suivent pas la volonté de la ville. Avec des quartiers nettement plus nantis que le reste de la RMR, peu denses et orientés automobile, les enjeux environnementaux se rendent peut-être moins aux oreilles des résidents de ces quartiers.

En tous cas, c’est la preuve que même si le Québec regorge de ressources en eau, les changements climatiques ne nous épargnerons pas. L’usine de filtration de l’eau potable de Candiac dessert un bassin plus gros que seulement la ville et depuis environ 4 ans, à chaque été, des mesures de réduction de l’utilisation de l’eau doivent être mis en place car les réservoirs sont trop peu remplis et la pression aux bouts des lignes à Saint-Constant ou en haut des 3e étages devient insuffisante.

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Réduction des GES Équiterre souhaite qu’Ottawa s’attaque aux VUS

PHOTO JUSTIN TANG, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

Les VUS ont la faveur de 71 % des répondants au volet « sondage » de l’étude du Centre interuniversitaire de recherche en analyse des organisations (CIRANO), commandée par Équiterre.

(Montréal) L’organisme écologiste Équiterre veut qu’Ottawa prenne les VUS par les cornes, alors qu’une nouvelle étude révèle que leur cote d’amour est devenue si élevée qu’ils décrochent désormais la palme du type de véhicule le plus apprécié des Canadiens.

Publié le 16 juin 2021 à 7h54

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Michel Saba La Presse Canadienne

Cette normalisation des camions légers est « en train d’anéantir tout notre travail » pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) du secteur des transports, le deuxième plus grand émetteur au Canada, s’est désolé l’analyste en mobilité chez Équiterre Andréanne Brazeau, en entrevue avec La Presse Canadienne.

Les VUS, ces automobiles à la carrosserie surélevée et volumineuse, ont la faveur de 71 % des répondants au volet « sondage » de l’étude du Centre interuniversitaire de recherche en analyse des organisations (CIRANO), commandée par Équiterre. Les berlines ont recueilli un score d’appréciation de 66 % et les camionnettes de 49 %.

Et l’engouement pour les VUS est tel que plus de la moitié des propriétaires de véhicules interrogés ont déclaré que c’est le type de véhicule qu’ils possèdent.

Les propriétaires de VUS sont « absolument convaincus » de sa supériorité, notamment en termes de sécurité et de confort. Ce « sentiment de présence sur la route, de robustesse et de stabilité » est renforcé par la taille plus grande de ces véhicules, leur hauteur et leur poids plus élevé. Ils perçoivent aussi « sans exception » qu’ils y sont davantage en sécurité en cas de collision.

Avec l’augmentation constante de la taille des véhicules au pays depuis 25 ans, les VUS se rapprochent de plus en plus de ce que les Canadiens considèrent comme un véhicule « normal », note la recherche de 267 pages dont les résultats feront l’objet d’un webinaire mercredi. Des voitures comme la Honda Civic sont maintenant perçues comme de petites voitures et, dans des régions rurales, les VUS ne sont plus perçus comme de gros véhicules.

« Il y a une certaine influence sociale, a expliqué la coauteure Ingrid Peignier. Plus on voit de gros véhicules autour de nous, plus on pense que ça devient la norme et plus on est enclin à choisir des véhicules similaires. Les véhicules qu’on choisit et auxquels on expose nos enfants influencent ce à quoi ils vont s’habituer et ce qu’ils vont choisir par la suite également. »

Les chercheurs ont dressé un profil type du propriétaire de VUS. Il s’agit d’une « femme, entre 45 et 55 ans, vivant en couple avec enfants à la banlieue ».

Les VUS sont aussi davantage populaires en Saskatchewan (46 %), en Alberta (44 %) et dans les provinces maritimes, qu’au Québec (35 %) et en Colombie-Britannique (35 %). Cet écart s’explique par la « fibre environnementale beaucoup plus présente », selon Mme Peignier qui fait remarquer que des analyses statistiques révèlent que plus les répondants sont soucieux de l’environnement, moins ils ont tendance à acheter un VUS.

Qu’est-ce qui a le plus surpris la chercheuse ? « L’influence des publicités », et ce, bien que les répondants aient généralement affirmé ne pas les utiliser, de même que les réseaux sociaux, comme des sources d’information lorsque vient le temps d’acheter un véhicule.

Les publicitaires ont bien réussi à associer les VUS au concept de liberté à voir la facilité avec laquelle des participants à des groupes de discussion menés dans le cadre de l’étude ont évoqué des images de plein air et d’aventure.

Renverser la vapeur

Équiterre a commandé l’étude non pas dans un objectif masochiste, mais plutôt pour élaborer des recommandations pour renverser la tendance.

L’organisme demande donc au gouvernement canadien de réglementer davantage la publicité automobile, notamment en restreignant la représentation de la nature et par une révision du contenu de la publicité en amont à sa diffusion afin de s’assurer que ce qui est mis dans la publicité est cohérent avec les engagements climatiques du pays. « Ça peut être contre-productif et assez ironique de montrer un véhicule dans la nature alors qu’il contribue à la détruire », a estimé Mme Brazeau.

Puisque la recherche démontre que l’affichage de la quantité de CO2 émis sur une distance n’est pas très parlant, l’organisme réclame aussi que l’impact environnemental des véhicules soit vulgarisé, par exemple être un code de couleur qui permet de comparer les véhicules entre eux sur le plan de l’efficacité énergétique.

Le prix étant l’un des trois principaux attributs lorsque vient le temps d’acheter un véhicule, après la sécurité en cas d’impact et la sécurité dans de mauvaises conditions routières, Équiterre suggère d’instaurer un système de « redevance-remise » sur les véhicules. Il s’agit en fait d’une taxe ou d’un frais sur le prix qui augmente plus le véhicule est polluant qui sert à offrir des subventions aux personnes qui choisissent des véhicules plus propres, comme les véhicules électriques.

« En ce moment, on a seulement le côté subvention qui existe, donc c’est tout le monde de la société qui paie ça via nos taxes et nos impôts, a souligné Mme Brazeau. C’est de plus en plus courant dans les pays qui se donnent les moyens d’atteindre leurs cibles climatiques. »

Les messages qui pourraient influencer les comportements feront partie d’un deuxième volet de l’étude du CIRANO, mais des résultats préliminaires des analyses révèlent que les normes sociales, les compétences de conduite et l’héritage sur les générations futures peuvent fonctionner.
https://www.lapresse.ca/actualites/environnement/2021-06-16/reduction-des-ges/equiterre-souhaite-qu-ottawa-s-attaque-aux-vus.php

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17 juin 2021 | mise à jour le: 17 juin 2021 à 16:15 temps de lecture: 2 minutesPar :

Nicolas Brasseur Métro

Une première station de recharge électrique à Montréal

Photo: GracieusetéUne première borne de recharge à Montréal a été installée dans un supermarché de Saint-Henri.

Un pas de plus vers l’électrification des transports dans la métropole. Le Sud-Ouest accueille la première station de recharge électrique à Montréal au Supermarché IGA Saint-Henri situé sur la rue Notre-Dame Ouest.

Cette station de service réinventée propulsée par le Fonds Éco IGA permettra aux propriétaires de tous les véhicules électriques de bénéficier de deux bornes de recharge rapide de niveau 3.

En une vingtaine de minutes, les automobiles auront accumulé suffisamment d’énergie pour rouler entre 200 et 300 kilomètres. Elles ont également une puissance de 62,5 kilowatts (kW).

Accessibilité

«L’accès à des bornes sur le domaine privé multiplie les options de recharge pour les citoyens, complète les initiatives publiques et réduit la pression sur le domaine public. Chacun faisant sa part, nous serons en mesure de déployer un vaste réseau où l’électromobilité sera simple et facilement accessible», a indiqué la conseillère de la Ville et Membre du comité exécutif, Sophie Mauzerolle.

De plus, un partenariat avec EcoTank Canada permettra d’ajouter aux bornes un service de remplissage de lave-glace zéro déchet.

Des bancs et des espaces verts ont été aménagés afin de permettre aux utilisateurs de se reposer pendant la recharge du véhicule.

«Nous voulons faciliter la vie des électromobilistes qui pourront faire leur épicerie le temps de recharger leur véhicule», affirme le directeur du Supermarché IGA Saint-Henri, Michel Minard.

RechargÉco est un réseau de 100 bornes de recharges rapides de l’organisme Jour de la Terre Canada déployées dans des sites IGA du Québec et du Nouveau-Brunswick.

L’initiative est évaluée à un peu plus de 14 M$, avec l’aide et la participation financière de Fondaction, Investissements Québec, Tapestry Capital Solidaire et du ministère des Ressources naturelles du Canada.

Pour le moment, une quinzaine de bornes sont déjà en service au Québec.

D’ici la fin de 2021, ce sont 100 bornes RechargÉco qui seront mises en place dans ces deux provinces.

33 000

Quantité de gaz à effet de serre évitée sur les dix ans d’opérations de RechargÉco.
https://journalmetro.com/local/sud-ouest/2656582/une-premiere-station-de-recharge-electrique-a-montreal/

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16 juin 2021 | mise à jour le: 16 juin 2021 à 15:29Par : Pascal GrenierCollaboration spéciale

Le tourisme spatial, une aberration écologique

Le multimilliardaire Jeff Bezos sera du premier vol de tourisme spatial de sa société Blue Origin le 20 juillet prochain. Actuellement deux autres compagnies sont dans la course au tourisme spatial soit Space X dirigé Elon Musk et Virgin Galactic fondé par Richard Branson. Cette dernière société prévoit débuter des opérations commerciales régulières en 2022 et a déjà 600 billets de vendus à un prix compris entre 200 000$ et 250 000$.

Pourtant le tourisme spatial est une aberration écologique. En effet, même si je n’ai trouvé sur aucun site des statistiques sur la consommation de carburant et la pollution engendrée par ces vols dans l’espace, il est évident que c’est énorme. Comment peut-on imaginer un tel manque de responsabilité environnementale de la part de ceux qui développent et ceux qui utilisent ou veulent utiliser ce genre de transport?

Devant une situation écologique mondiale qui fait l’objet des pires pronostics, n’est-il pas temps de mettre fin à ce genre de projet complètement déconnecté de la réalité environnementale? La capacité technique et les moyens financiers de faire quelque chose nécessitent-t-elles vraiment qu’on le fasse?

À l’heure où de plus en plus de gens pensent à acheter local et à utiliser le moins possible l’avion, comment peut-on envisager que des personnes, pour des seules fins de divertissement, se rendent dans l’espace, avec un coût environnemental et financier extrêmement élevé? Les quelques minutes de vie en apesanteur valent-elles vraiment ce gaspillage de ressources et cette pollution?

Les simplicitaires trouvent déplorable ce genre d’activité qui accentue le clivage social entre les riches et les moins nantis et qui a des conséquences écologiques négatives hors de proportion. Les sommes inouïes ainsi volatilisées pourraient servir à des causes beaucoup plus nobles. C’est aussi une belle occasion pour nos gouvernements de se rendre compte que certaines gens ont de l’argent qui pourrait être mieux redistribué par leur entremise. Enfin, il faut prendre conscience que certaines activités économiques n’ont rien d’un réel progrès.

Les simplicitaires favorisent plutôt les voyages sur de courtes distances et qui permettent de faire de belles découvertes locales tout en encourageant l’économie qui soutient nos communautés. Si l’on tient à se déplacer sur des parcours plus grands, prenons amplement notre temps pour bien savourer et se satisfaire, tout en voyageant le plus équitablement possible.Les quelques heures passées dans l’espace avec le tourisme spatial est une aberration écologique.

Pascal Grenier, simplicitaire
https://journalmetro.com/debats/2656528/le-tourisme-spatial-une-aberration-ecologique/

Hydro-Québec inaugure ses toutes premières centrales solaires | Radio-Canada.ca

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