Environnement, biodiversité et transition écologique

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Revitaliser les terres agricoles

Une chercheuse en sciences du sol chez Agriculture et Agroalimentaire Canada, Vicky Lévesque, considère que la matière produite à l’usine Carbonité peut contribuer à réduire l’empreinte carbone.

Ce biochar permet notamment de revitaliser les terres agricoles problématiques.

Une fois bien séchée, la matière que représente le biochar est entreposée dans ces sacs, avant d’être envoyée en Europe.

Photo : Radio-Canada / Charles-Étienne Drouin

Selon Vicky Lévesque, la décomposition du biochar, une fois utilisé dans les sols, notamment par des agriculteurs, ne va pas émettre de carbone.

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Lorsque la biomasse est transformée en biochar, le carbone est concentré et devient plus stable. Sa décomposition est très lente. Dans le sol, ce carbone ne va pas émettre plus de CO2, explique-t-elle.

La chercheuse indique également que ces matières contribuent à la rétention des nutriments.

Par exemple, en absorbant l’azote provenant des engrais, [le biochar] va limiter l’émission dans l’atmosphère, fait-elle valoir.

Elle considère toutefois que le biochar n’est pas utile pour l’ensemble des types d’agriculture.

Le biochar n’est pas une solution à tout problème. Dans un sol plus argileux et plus lourd, sa réaction ne sera pas nécessairement la même que dans un sol plus sableux.

Une citation de Vicky Lévesque, chercheuse en sciences du sol chez Agriculture et Agroalimentaire Canada

Espèces en danger L’administration Trump veut délaisser la protection de leur habitat

PHOTO SARAH FOLTZ JORDAN, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

Un bourdon rouillé dans le Minnesota, dont la population a chuté de 90 % au cours des deux dernières décennies.

(Washington) L’administration Trump a proposé mercredi d’assouplir la définition du « mal » fait aux espèces en danger en excluant la protection de leur habitat, une mesure aussitôt contestée par les organisations écologistes.

Publié hier à 20 h 36

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Agence France-Presse

La loi américaine sur les espèces en danger, votée en 1973, interdit de faire du « mal » aux plantes ou animaux menacés d’extinction. Mais « la définition réglementaire actuelle du mot’mal’comprend aussi la modification de l’habitat », explique le ministère de l’Intérieur, chargé aux États-Unis des questions d’environnement.

Cette définition élargie a été confirmée en 1995 par la Cour suprême.

Mais dans une proposition publiée mercredi, le ministère suggère de modifier cette définition pour la cantonner au seul fait de tuer ou blesser intentionnellement un animal, sans tenir compte de la dégradation ou de la destruction de son habitat naturel.

Cette proposition a été contestée par l’association écologiste Earthjustice, qui a fait valoir qu’un propriétaire qui viderait une mare sur son terrain ne pourrait plus être poursuivi pour la mort de poissons appartenant à une espèce protégée.

« Cette proposition permettrait aux industries forestière, pétrolière et minière ainsi qu’à l’État ou aux particuliers, de détruire l’habitat d’espèces protégées, même si les dégâts font du mal à ces espèces », a dénoncé l’association dans un communiqué.

« L’administration Trump tente de réécrire la biologie fondamentale », selon Earthjustice. « Comme chacun de nous, les espèces en danger ont besoin d’un endroit sûr pour vivre ».

Les citoyens ont un délai de 30 jours pour soumettre leurs commentaires avant que la proposition ne soit finalisée.

« Nous sommes prêts à engager des poursuites pour faire en sorte que l’Amérique n’abandonne pas sa faune en danger », a prévenu Earthjustice.

Depuis son retour à la Maison-Blanche le 20 janvier, Donald Trump a rompu avec la politique de son prédécesseur en matière d’environnement, disant ainsi vouloir redémarrer un projet d’oléoduc entre le Canada et les États-Unis.

La semaine dernière, il a signé des décrets destinés à « doper » l’extraction de charbon.

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