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Steven Guilbeault était de passage à la Société de verdissement du Montréal métropolitain (Soverdi), mardi, pour annoncer les deux projets soutenus en partie par le programme fédéral « 2 milliards d’arbres ».
Selon un communiqué de presse du ministère de l’Environnement, Soverdi va reconduire au printemps la campagne « Un arbre pour mon quartier », en partenariat avec le Regroupement des éco-quartiers.
« Cette initiative phare permet aux résidents de Montréal d’acquérir, à coût modique, une sélection d’arbres adaptés au milieu urbain, tout en bénéficiant d’un accompagnement pour leur plantation et leur entretien. »
Ce projet vise à « planter 200 000 nouveaux arbres sur les terrains privés et institutionnels de Montréal, tels que les habitations, écoles, hôpitaux, industries et commerces ».
Dans un deuxième temps, la Ville de Montréal pilotera un projet de plantation de plus de 300 000 nouveaux arbres sur des terrains publics, dans le cadre du plan climatique officiel de la Ville.
Une autre lubie trumpiste…
Le gouvernement Trump va mettre fin aux politiques climatiques irrationnelles, quasi religieuses, du gouvernement Biden, qui ont imposé des sacrifices sans fin à nos concitoyens.
Débats vigoureux »
Dès sa prise de fonctions, le 20 janvier, Donald Trump a signé un décret intitulé « Unleashing American Energy » (Libérer l’énergie américaine), destiné à donner le ton de son second mandat.
Au programme, déréglementation et dérégulation, avec des mesures favorables à l’extraction des énergies fossiles et d’autres visant à limiter ou annuler des contraintes environnementales ainsi que des subventions et des incitations fiscales à la transition énergétique.
L’incertitude règne quant à la propension du gouvernement à changer la trajectoire énergétique des États-Unis, résolument engagés dans la transition vers les sources à bas carbone sous la conduite de Joe Biden.
Le secrétaire américain à l’énergie, Chris Wright
Donald Trump a déjà promis de bloquer tout nouveau projet éolien aux États-Unis et d’annuler les incitations fiscales à la construction de fermes éoliennes, même si celles-ci dépendent du Congrès et non de l’exécutif.
Trump est non seulement une calamité pour le monde des affaires, mais aussi pour l’environnement et le développement durable pour la planète toute entière.
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Protection de l’environnement L’EPA veut supprimer son bureau de recherche
PHOTO KENT NISHIMURA, ARCHIVES REUTERS
L’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) veut supprimer son Bureau de recherche et développement et limoger la majorité des effectifs, selon des documents revus par les membres démocrates d’une commission parlementaire et dont des extraits ont été partagés mardi à l’AFP.
(Washington) L’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) compte supprimer son Bureau de recherche et développement et limoger la majorité des effectifs, selon un plan dont des extraits ont été partagés mardi à l’AFP, au moment où l’administration Trump révoque déjà de nombreuses normes environnementales.
Selon une étude Le carbone stocké en plus grande quantité dans les sols et sédiments que dans les arbres
PHOTO ANGELOS TZORTZINIS, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE
Le déclin de la forêt comme puits de carbone est causé par les changements climatiques, les maladies et les incendies qu’il favorise, comme ceux massifs en Sibérie et au Canada, ainsi que par la déforestation.
(Paris) Le carbone émis par l’humanité est désormais stocké en plus grande quantité et plus durablement dans les sols, le fond des rivières ou les végétaux en décomposition que dans les arbres, jusqu’ici considérés comme le principal puits de carbone terrestre, affirme une étude publiée jeudi.
Publié hier à 15 h 13
Agence France-Presse
Cette découverte pourrait être « essentielle pour élaborer les futures stratégies d’atténuation du climat et optimiser les efforts de piégeage du carbone » alors que les forêts sont fragilisées par le réchauffement climatique et la déforestation, estiment les auteurs de l’étude dans un communiqué.
Selon des recherches récentes, les puits de carbone terrestres, en parallèle du premier puits que constituent les océans, augmentent. Ils permettent désormais d’absorber environ 30 % des émissions de carbone de l’activité humaine.
Mais il est difficile de connaître l’exacte répartition entre les différents réservoirs que sont la végétation vivante, comme les arbres, et les stockages non vivants comme la matière organique des sols (mélange de résidus d’animaux et de végétaux en décomposition, sédiments du fond des rivières, des marais et des tourbières, etc.).
Or « il est crucial de comprendre cette répartition, car les différents réservoirs ont des temps de résidence du carbone et des vulnérabilités aux changements environnementaux qui varient », soulignent les auteurs de l’étude parue dans Science.
Leurs recherches montrent qu’entre 1992 et 2019, environ 35 gigatonnes de carbone ont été séquestrées au niveau des écosystèmes terrestres. Et que cette accumulation a augmenté de près d’un tiers dans la dernière décennie.
Mais, selon les auteurs, seulement 3 % du carbone séquestré au cours des trois dernières décennies est resté dans la biomasse vivante, comme les troncs et les feuilles des arbres.
Le déclin de la forêt comme puits de carbone est causé par les changements climatiques, les maladies et les incendies qu’il favorise, comme ceux massifs en Sibérie et au Canada, ainsi que par la déforestation.
Certaines forêts, comme l’Amazonie, sont même en partie devenues plus émettrices de carbone qu’elles en absorbent.
« La majorité du stockage de carbone au niveau terrestre se fait dans les réservoirs non vivants », conclut donc l’étude, incluant aussi des stockages stables issus des activités humaines, comme les constructions en bois, les plans d’eau artificiels, les barrages et autres, qui pourraient représenter « une part substantielle » du stockage.
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Résumé
Crise tarifaire: pourquoi ne pas surtaxer aussi les pesticides?
21 mars 2025 à 13h43|
Mis à jour le21 mars 2025 à 15h51
Les signataires de la lettre estiment que le gouvernement fédéral devrait profiter de la crise tarifaire pour imposer des droits de douane sur les pesticides importés. (123RF)
POINT DE VUE / Thibault Rehn, de Vigilance OGM, Thomas Bastien, de l’Association pour la santé publique du Québec, Véronique Bouchard, du Réseau des fermiers·ères de famille et Pascal Priori, de Victimes des pesticides du Québec, publient une lettre où ils demandent au gouvernement de profiter de la crise tarifaire pour imposer des droits de douane sur les pesticides importés et ainsi limiter leur utilisation.
En cette Semaine de la santé et de la sécurité au travail sous le thème «Les pesticides: prévenez les risques et cultivez votre avenir», il est grand temps de repenser notre rapport à ces derniers.
La crise tarifaire affecte tous les milieux, celui de l’agriculture plus particulièrement puisque notre système agricole est fortement dépendant des intrants importés comme les engrais, semences et pesticides.
La crise tarifaire actuelle peut être vue comme une opportunité permettant de renforcer le secteur agricole, de repenser notre relation avec la terre, les aliments d’ici, mais aussi, et c’est essentiel, notre surutilisation des pesticides. Ces derniers, majoritairement importés, ne font pas partie de la liste des nombreux produits en provenance des États-Unis que le gouvernement canadien a assujettis à des droits de douane de 25 % depuis le 4 mars 2025.
Il est surprenant que des produits ayant des effets aussi néfastes sur la santé de leurs principaux utilisateurs, les agriculteurs, ainsi que sur l’environnement — et dont les gouvernements affirment depuis des décennies vouloir réduire l’usage, ne figurent pas sur cette liste. D’ailleurs, une exemption est faite pour les pesticides, mais aucune contrepartie n’est offerte aux agriculteurs biologiques qui subissent également les contrecoups des mesures tarifaires mises en place.
Au sein du Réseau des fermiers de famille, cosignataire de la lettre, c’est plus de 110 fermes qui chaque année payent leurs certifications biologiques et vivent ce déséquilibre tarifaire afin de protéger la planète. Pourquoi le gouvernement ne saisit-il pas cette opportunité pour diminuer notre dépendance aux pesticides?
Depuis 1992, aucune stratégie ou politique gouvernementale n’a réussi à réduire la vente des pesticides. Pire encore, selon les données les plus récentes, les ventes de pesticides au Québec atteignent des niveaux records.
Thibault Rehn, coordonnateur de Vigilance OGM. ( Jessy Brown/Archives La Voix de l’Est)
Cet assujettissement serait nécessaire pour trois raisons:
- Les alternatives aux pesticides existent et elles ne sont pas associées à des pertes de rendement.
- Les pesticides continuent de porter préjudice à des agriculteurs ainsi qu’à leurs familles. En effet, un sondage récent de Victimes des pesticides du Québec auprès des membres de l’UPA révèle qu’un agriculteur sur cinq a déjà été intoxiqué par des pesticides durant sa pratique.
- L’impact des pesticides sur l’environnement et l’écosystème des champs est accablant, comme l’ont déjà démontré de nombreuses études internationales. Imposer des droits de douane de 25 % sur les pesticides représenterait une occasion d’adaptation de nos pratiques et de notre dépendance à ces produits importés.
Toute adaptation nécessite néanmoins un soutien important, à la fois en termes humains et financiers. Nos gouvernements pourraient se servir des 25 % imposés sur les importations de pesticides pour accompagner le monde agricole dans une transition durable. Ces fonds pourraient par exemple permettre de financer adéquatement les clubs-conseils en agroenvironnement (CCAE) ou augmenter les effectifs en services-conseils au MAPAQ.
N’oublions pas qu’une solution simple «et législative» serait de limiter l’influence des vendeurs de pesticides sur notre agriculture. La majorité des agronomes qui conseillent les agriculteurs sont des salariés de compagnies qui commercialisent des pesticides, favorisant une surutilisation de ces derniers.
Il est grand temps de moderniser la Loi sur les agronomes et de séparer la vente de la prescription des pesticides: comme l’a déjà soutenu M. Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, en 2023. Le gouvernement était d’ailleurs clair dans son communiqué de presse: «Pour protéger la santé et assurer la sécurité des productrices et producteurs et des travailleuses et travailleurs, la meilleure méthode de prévention demeure l’élimination à la source.»
C’est un passage obligé vers une agriculture au service de la santé des Québécois, mais également du monde agricole.
Signataires:
- Thibault Rehn, coordonnateur de Vigilance OGM
- Thomas Bastien, directeur général de l’Association pour la santé publique du Québec (ASPQ)
- Véronique Bouchard, présidente du Réseau des fermiers·ères de famille
- Pascal Priori, cofondateur de Victimes des pesticides du Québec
L’actualité verte de la semaine
PHOTO SHANNON JENSEN, ARCHIVES THE NEW YORK TIMES
La centrale électrique au charbon Brandon Shores dans le comté d’Anne Arundel, au Maryland
Notre sélection de nouvelles environnementales d’ici et d’ailleurs
Publié à 6 h 00
Éric-Pierre Champagne La Presse
](La Presse | Éric-Pierre Champagne)
Quiz
À quel moment dans l’histoire avons-nous observé autant de CO2 dans l’atmosphère terrestre ?
a) Il y a 8 ans
b) Il y a 800 ans
c) Il y a 800 000 ans
d) Jamais
Réponse : c)
Le 9 mars dernier, la concentration de CO2 dans l’atmosphère a atteint 430,6 parties par million (ppm), établissant un nouveau record. Selon l’Organisation météorologique mondiale, l’année 2024 a aussi établi un nouveau record en la matière. Selon les scientifiques, il faut remonter au moins 800 000 ans en arrière pour observer une concentration de CO2 aussi importante dans l’atmosphère terrestre.
Recharger sa voiture électrique en 5 minutes ?
PHOTO BOBBY YIP, ARCHIVES REUTERS
Le constructeur chinois BYD affirme que son nouveau modèle de chargeur permet de recharger la batterie de ses véhicules en 5 à 8 minutes.
Recharger sa voiture électrique aussi rapidement que l’on fait le plein d’essence ? C’est la promesse du constructeur chinois BYD, qui affirme que son nouveau modèle de chargeur permet de recharger la batterie de ses véhicules en 5 à 8 minutes. « Pour résoudre complètement l’anxiété des utilisateurs face à la charge, notre objectif est de rendre le temps de charge des véhicules électriques aussi court que le temps de ravitaillement des véhicules à carburant », a déclaré Wang Chuanfu, fondateur de BYD, dans un communiqué. Selon BYD, ces 5 à 8 minutes de charge permettent d’obtenir une autonomie de 400 kilomètres. L’entreprise prévoit d’installer 4000 nouveaux chargeurs rapides en Chine.
La cocaïne nuit à la biodiversité
PHOTO JOAQUIN SARMIENTO, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE
Plantation de coca dans la vallée de Micay, en Colombie
La production de cocaïne en Amérique latine a-t-elle des conséquences environnementales ? À différentes étapes, la production de cette drogue affecte la déforestation, la qualité des sols et la biodiversité, conclut une étude publiée dans la revue Environmental Research Letters. Selon son auteur, le chercheur Hernán Manrique López, les impacts environnementaux des activités liées à la cocaïne sont largement sous-estimés. La culture de la coca serait un moteur important de la déforestation en Colombie, au Pérou et en Bolivie. Les méthodes de culture utilisées contribueraient également à la dégradation des sols.
Consultez l’étude (en anglais)
De plus en plus d’écosystèmes affectés par l’homme
PHOTO ALAN VAN GYSEN, ARCHIVES THE NEW YORK TIMES
Un phoque pris dans un filet de plastique à Cape Cross, en Namibie, en mars 2024
L’impact de l’homme sur les écosystèmes terrestres est indéniable, mais à quel point la nature est-elle affectée par les activités humaines ? C’est la question à laquelle des chercheurs danois de l’Université Aarhus ont tenté de répondre. Selon leur étude publiée dans la revue Nature Ecology & Evolution, 58 % de la superficie totale sur Terre est exposée à un haut niveau de transformation. La recherche indique aussi qu’il n’y a pratiquement aucun endroit dans le monde qui n’est pas affecté d’une manière ou d’une autre.
Le parc-nature des Sources obtient un appui
PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE
Le projet d’agrandissement du parc-nature des Sources, qui recèle une riche biodiversité, pourrait être compromis par Aéroports de Montréal.
Montréal et Dorval ont uni leur voix pour demander la protection de terres fédérales adjacentes à l’aéroport Montréal-Trudeau, menacées par des projets de développement de son gestionnaire. Le projet d’agrandissement du parc-nature des Sources, qui recèle une riche biodiversité, pourrait être compromis par Aéroports de Montréal, qui souhaite soustraire des lots qui seraient inclus dans le projet d’agrandissement du parc. Vendredi dernier, les villes de Dorval et Montréal, ainsi que l’arrondissement de Saint-Laurent, ont demandé au gouvernement fédéral de protéger ces lots de tout développement.
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Une des raisons est que ce genre de projet est coûteux et doit être envisagé et rentabilisé à très long terme. L’investissement estimé à 12 milliards pour Énergie Est serait aujourd’hui beaucoup plus important. Il faut une vision, et les perspectives à long terme pour le pétrole sont tout sauf claires.
Enjeu géographique
Pouvoir assurer un approvisionnement en pétrole canadien aux provinces de l’Est, notamment le Québec et l’Ontario, est l’autre argument évoqué en faveur de la construction d’un oléoduc transcanadien. Ce serait vrai si ces deux provinces dépendaient uniquement du pétrole américain, mais ce n’est pas le cas. Le pétrole brut peut être acheminé par voie maritime vers ces deux marchés et la province la plus à l’est du Canada, Terre-Neuve-et-Labrador, qui produit du pétrole, pourrait les approvisionner.
Le Québec n’aurait probablement pas grand-chose à gagner d’un pipeline qui traverserait son territoire sur une distance de 625 kilomètres, à part l’activité temporaire liée à sa construction.
Les régions qui ont encore soif de pétrole, à part les États-Unis, sont en Asie, donc plus près des zones de production du pétrole canadien. La Chine, l’Inde, le Viêtnam, le Japon sont des marchés encore porteurs pour le Canada, qui cherche à se libérer de la dépendance aux États-Unis.
Mais pourquoi ces marchés géographiquement plus près de l’Alberta devraient-ils être desservis à partir de l’est du pays par du pétrole qui serait acheminé par un pipeline long de 4500 kilomètres avant de prendre la mer pour se rendre à destination ? Accroître les capacités d’exportation du pétrole canadien vers le Pacifique, comme on a commencé à le faire avec l’oléoduc Trans Mountain, semble plus logique.
L’acceptabilité sociale est une condition essentielle à la réalisation d’un projet de cette envergure, mais ce n’est pas la seule. Il faut d’abord s’assurer qu’il y a un marché au bout du pipeline et que le pétrole canadien ne prend pas la mauvaise route.
1. Lisez « Sondage SOM-La Presse : les pipelines ont soudainement la cote » 2. Consultez le rapport « BP Energy Outlook 2024 » (en anglais)