Le gouvernement du Québec justifie l’expropriation par le bris de service qui découlerait d’un retard à commencer les travaux pour préparer la nouvelle cellule d’enfouissement.
Exproprier de la sorte une municipalité d’un terrain au profit d’une entreprise est présenté comme « un dangereux précédent » dans cette lettre consultée par La Presse. La mairesse de Blainville y soutient que des entreprises – étrangères et québécoises – « exigeront le même traitement privilégié de la part du gouvernement ».
« Votre projet de loi constitue en réalité une gouvernance par décret », écrit Mme Poulin : « Pour moi, il est clair que votre projet de loi constitue une attaque frontale au principe d’autonomie municipale. » Elle y accuse le premier ministre de rompre avec sa « parole de préserver » cette autonomie.