La Ville n’est pas seule à tout déneiger, il y a plusieurs arrondissements qui sont déneigés par des entreprises à contrat.
Dans le Sud-Ouest, les cols bleus ne déneigent que dans Émard-Saint-Paul, tous les autres quartiers sont faits par des sous-contractants
Pourquoi Toronto a droit au bénéfice du doute grâce à sa situation, mais pas Montréal? Québec souffle la neige sur les terrains. Ce n’est absolument pas une opération comparable. Sans compter le contexte urbain très différent.
Ce qui a été expliqué: les trottoirs ne sont pas abandonnés, la machinerie est incapable de les déneiger à cause de la quantité de neige. L’équipement est donc été utilisé pour le ramassage de la neige, car c’est la seule façon de dégager les trottoirs.
Sinon, pourquoi est-ce qu’on croit qu’il existe une capacité d’intervention excédentaire qui n’est pas utilisée pour déblayer des voies?
Je doute sincèrement que nos élus soient responsables des protocoles et des aspects techniques du déneigement. Si les responsables du déneigement avancent certaines façons de faire, et que ce sont de gens d’expérience depuis longtemps, à travers les administrations, j’aurais tendance à penser qu’ils savent ce qu’ils font.
Le déneigement à Montréal se fait très bien dans toutes les tempêtes régulières. Il n’y a pas de solution magique lorsque les chutes sont hors normes. Le déneigement est déjà un poste de dépense faramineux, est-ce qu’il devrait exister une capacité excédentaire pour des évènements exceptionnels? Je ne crois pas que ce soit médiocre, on ne fait qu’affronter une situation exceptionnelle qui ralentit le retrait de la neige des rues.
Il peut avoir une réflexion sur la façon d’être plus résilient sur ce genre de tempête. Par exemple, on pourrait avoir une plus grande quantité de petites souffleuses, pour les trottoirs. Elles sont utilisées dans les parcs, et ne sont pas bloquées par la quantité de neige. Mais c’est des investissements sur le long terme.
Vous avez de bon points mais svp ne pas se comparer avec Toronto pour s’affranchir de nos responsabilités. Non Montréal n’a pas le droit au bén.fice du doute puisque les deux villes ne se comparent pas.
Oui la Ville de Québec souffle la neige sur les terrains, mais est-ce qu’elle souffle la neige sur les terrains dans St-Roch, le Vieux-Québec et St-Jean-Baptiste ?
Et oui les trottoirs ont été abandonnés. Ok la mahcnierie en arrache? On trouve une solution au lieu de laisser cela en plan. Tantôt j’ai vu des personnes âgées avec des cannes vraiment en arracher et la seule option était une rue semi-déneigée. C’est pas normal qu’après presque 1 semaine qu’on en soit encore la.
Ce ne sont pas les élus qui vont dicter les protocoles de dénigement mais a un moment donné quand t’es maire d’une ville/arondissement c’est toi qui est imputable, comme diraient nos amis anglophones if you can’t stand the heat get out of the kitchen.
PS: j’adore discuter sur ce forum
La liste des rues où la neige est retirée à Québec couvre une petite fraction du territoire. La stratégie dominante est le soufflage sur les terrains. Je suis d’accord pour ne pas comparer Montréal à Toronto, mais c’est aussi vrai pour Québec et Montréal. La quantité de chargement, ainsi que le stationnement sur rue, me semble beaucoup trop influencer les opérations.
Pour dire que ce n’est pas normal, à mon avis, il faudrait savoir identifier un problème et une solution applicable. Quelle solution la ville possède-t-elle pour nettoyer les trottoirs, si son équipement ne fonctionne pas? Elle possède une quantité limitée de petites souffleuses, qui ont été utilisées. Sinon, le chargement a été considéré comme la meilleure chose à faire. Est-ce que quelqu’un a avancé une autre solution réaliste, avec l’équipement disponible?
Parfois un problème n’a pas de solution idéale. Ou si celle-ci existe, il faut que quelqu’un ( on est 2 millions sur l’ile, un dans la gang ) puisse la montrer. Ou sinon, peut-être que l’opération actuelle est simplement optimale, à l’intérieur de nos moyens. C’est simplement mon approche sur ces problématiques: critiquer la compétence des gens est un geste fort, parfois nécessaire, mais, pour lui donner du sens, il faut être rigoureux et précis à démontrer le blâme.
C’est vrai que nos élus sont imputables, mais je ne pense pas que ce sont aussi des piñatas à frapper à l’aveugle face à toutes les problématiques. Tout le monde recherche l’atteinte des mêmes objectifs (grosso-modo).
J’ajouterais à titre de comparaison entre Québec et Montréal pour la neige reçue dernièrement. Tandis qu’à Montréal on parle de 75 cm au total la semaine dernière, à Québec pour la même période on a eu à peine 50cm. Donc en plus des méthodes différentes de traitement de la neige entre les deux villes, les 25 cm en moins à Québec ont vraiment jouer mathématiquement en faveur de la rapidité du déneigement de cette dernière.
La rue McGill a été déneigée des deux côtés aujourd’hui, 6 jours après la tempête
Avant que le déneigement soit complété, les gens stationnent leurs véhicules comme si la rue est leur stationnement privet.
D’aujourd’hui:
La piste cyclable Avenue Bourbonnière est déneigée entre Rosemont et Laurier, mais les gens utilisent l’espace devant les saillies comme stationnement:
Sur Rue Masson, seulement un côté du trottoir est déneigé. Aucun commerce a pris en main une pelle et effectué le déneigement soi-même.
Aussi, les gens ont stationné dans la voie de circulation devant le Pharmaprix. À un mètre et demi à peine de la ligne! Même devant les saillies, et dans les passages piétons!
J’étais dans le parc coin Molson & St-Joseph, la rue Molson n’est pas complètement déneigée, mais la ville avait une souffleuse dans le parc souffler god know what, genre élargir une allée… avec la magnitude de la tempête, est-ce que le déneigement dans un parc était réellement la priorité ?
Le pire exemple d’un banc de neige privé sauvage dans mon quartier. Nettoyer l’arrière d’un petit édifice a bloqué la moitié de la largeur de la rue, et monte plusieurs mètres dans les airs.
Vivement une contravention substantielle pour cette nuisance, à ce qui revient à transférer le fardeau de la neige d’une propriété, une responsabilité privée, aux déneigeurs publics.
Il y a encore de nombreuses rues avec aucun trottoir de déneigés dans le H2W, même après 1 semaine. J’ai dû aider une personne âgée à grimper une butte sinon il était coincé… sinon la rue coloniale entre roy et des pins est supposée avoir 2 voies mais il y à peine de place pour une auto. Sans compter les piétons qui doivent marcher dans la rue car les 2 trottoirs sont enneigés.
Par contre à l’est de St-Denis c’est beaucoup mieux… est-ce une compagnie de déneigement différente?
de plus, pour avoir été à québec de dimanche à jeudi, leur stratégie de déneigement dans les quartiers centraux consiste à interdire le stationnement dès 22h00 dans tout le quartier pour permettre de déneiger les deux côtés de la rue en même temps (Il faut dire que les rues sont très étroite)
Reportage au Téléjournal. La Ville s’est déplacée à une chute de neige près du pont Jacques-Cartier pour sa conférence de presse
L’AMD ne va pas hésiter à donner des contraventions aux automobilistes qui stationne leur véhicule
Déneigement à Montréal : 56 % de la neige a été ramassée
Les Montréalais devront attendre encore 7 jours avant la fin de l’opération déneigement. La Ville a ajouté 30% de camion de déchargement depuis le début de cette tempête exceptionnelle. Au moment du point de presse de la mairesse de Montréal Valérie Plante, lundi, 56 % de la neige avait été ramassée dans la métropole. C’est justement parce que la situation est hors norme que des montréalais demandent plus de clémence face aux contraventions.
En date du 24 février à 7 h, un total de 6659 contraventions avaient été données dans les 10 derniers jours à des véhicules qui ne respectaient pas les réglementations de stationnement, selon l’Agence de mobilité durable de Montréal. De ce lot, 86,4 %, soit 5754 constats d’infraction, ont impliqué des remorquages.
Le reportage de Marie-Josée Paquette-Comeau
Pour plus d’informations, consultez notre article web : Déneigement à Montréal : 56 % de la neige a été ramassée | Radio-Canada
Déneigement | Pourquoi certains arrondissements sont-ils plus vite ?
PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE
Les pourcentages d’avancement du déneigement dans les 19 arrondissements ne disent pas tout : il faut également tenir compte de la longueur du réseau ainsi que des conditions dans lesquelles s’effectuent les opérations, explique-t-on à la Ville.Une compétition semble opposer les arrondissements de Montréal depuis la dernière tempête : celle du déneigement. Entre Lachine, qui a pratiquement terminé, et Ahuntsic-Cartierville, qui avait seulement dégagé la moitié de ses rues mardi, comment expliquer de tels écarts ?
Publié à 5 h 00
Karim Benessaieh
La PresseÉtat des lieux
Voici, d’entrée de jeu, l’avancement du déneigement en pourcentages dans les 19 arrondissements de Montréal, tel qu’il a été compilé mardi à 11 h. Depuis plus d’une semaine, ce type de tableau alimente la croyance selon laquelle les Montréalais ne seraient pas tous égaux devant la neige.
Mais ces pourcentages ne disent pas tout. Encore faut-il savoir combien de kilomètres doivent être déneigés. À cet égard, les arrondissements sont très différents. Aux deux extrêmes : Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles, qui compte 728 kilomètres de rues, et L’Île-Bizard–Sainte-Geneviève, qui comprend seulement 30 kilomètres de chaussée. Malgré tout, Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles fait bonne figure au palmarès de l’avancement du déneigement, au 5e rang avec 75 %. Il devance même L’Île-Bizard–Sainte-Geneviève (8e avec 69 %).
Méthodes différentes
Le cas du centre-ville
Ville-Marie, en outre, accueille près d’un demi-million de visiteurs par jour. « Ça fait du trafic, et nos camions sont pris aussi dans le trafic. Ça explique aussi des retards ou des ralentissements. » Cet arrondissement est également loin des chutes à neige, ce qui le contraint à se rabattre sur des dépôts comme Fullum, où on compte sur le réseau d’égout pour faire fondre la neige.
« Quand il fait très froid comme la semaine passée, ça ralentit Ville-Marie. Si tu dois envoyer ton camion à la carrière Francon, partir du centre-ville et aller dans Villeray–Saint-Michel, tu perds un temps fou dans le trafic […]. Eux, ils font leur travail principalement de nuit. »
Certains arrondissements, comme Verdun et LaSalle, ont instauré des horaires d’interdiction de stationnement en hiver. Ces arrondissements jouissent d’un avantage parce qu’ils « n’ont pas besoin de mettre un panneau, de donner le temps aux gens de voir le panneau, de déplacer leur auto », indique le porte-parole. « Ça va super vite, leur système », commente Philippe Sabourin.