À propos du PCQ, j’essaie vraiment d’élargir mes horizons et tenter de comprendre ce qui tente tant de personnes à donner au parti leur vote. De toute évidence, l’opposition aux mesures pandémiques et la possibilité d’une opposition/d’un gouvernement réellement à droite, ou du moins réellement différent des 4 autres partis en a attiré plus d’un.
Mais malheureusement, j’ai l’impression que comme c’est souvent le cas, la réflexion s’arrête là - parce qu’en regardant le programme, une grande partie des propositions vont complètement à l’opposé de tout ce que le Québec aspire à atteindre et se targue d’avoir. Quelques exemples:
-Augmentation des tarifs pour garderie privée subventionnée/CPE, avec comme objectif d’éliminer leur financement.
Reconvertir les fonctionnaires mis à pied avec la réduction de l’État en enseignants pour contrer la pénurie de personnel (?!?)
Augmenter la limite de vitesse à 120km/h sur certaines routes et ajouter des voies pour camions sur la 20 et la 40.
Aucun objectif de baisse des niveaux de GES et taxes sur le carbone les plus basses possibles.
Reprendre GNL Québec et les explorations d’hydrocarbures, subventionner les projets miniers et eliminer les subventions aux tarifs préférentiels sur l’éolien, les véhicules électriques et les biocarburants.
Fin des subventions à Hydro-Québec et augmentation des tarifs d’électricité
Suspension du contrôle des loyers pendant 5 ans pour les logements rénovés, aucun contrôle sur les loyers élevés, autorisation des dépôts de garantie/caution pour les nouvelles locations (wtf?!)
Décentraliser le système de la santé, instaurer de la concurrence entre les différents établissements et additionner la contribution du secteur privé en vue d’améliorer enfin l’efficacité des soins.
Permettre l’exploration de nos hydrocarbures afin de rendre le Québec autonome en matière énergétique et aider nos alliés européens à consommer une énergie plus verte. ??? de késsé me semble que le pétrole c’est pas très vert.
12 septembre 2022 à 17h39 - Mis à jour 12 septembre 2022 à 18h02 4 minutes de lecture
«Il y a une forme de discrimination systématique qui s’est installée envers l’est de Rosemont et de Montréal au cours des dernières années.» C’est ce que prétend le candidat péquiste dans Rosemont, Pierre-Luc Brillant. L’est de Montréal: persona non grata? Métro a questionné les candidats sur le sujet.
Le constat fait par Pierre-Luc Brillant se serait matérialisé au cours de sa tournée de la circonscription de Rosemont, qu’il souhaite représenter à l’Assemblée nationale. «La plupart des organismes me signalent à quel point l’est de Rosemont est laissé pour compte», a affirmé Pierre-Luc Brillant par voie de communiqué, le 7 septembre.
Pour appuyer ses dires, il a notamment relevé l’absence «impensable» de centre communautaire, de bibliothèque municipale et de services proximités pour les résidents du secteur.
Le candidat péquiste aurait dès lors commencé les pourparlers avec plusieurs acteurs économiques et sociaux du milieu «intéressés et enthousiastes» à l’idée de participer à la construction d’un nouveau centre communautaire dans l’est de Rosemont, projet qu’il s’engage «fermement» à réaliser s’il est élu le 3 octobre.
Autre engagement de M. Brillant pour mettre fin au «laxisme» politique dans l’est de Rosemont: «se battre pour que l’hôpital Maisonneuve-Rosemont obtienne son dû et que la somme nécessaire de 4,2 G$ soit investie pour mener ce projet à terme».
Cette promesse survient sans surprise alors que les critiques ont fusé de toutes parts à la suite des nombreux retards dans le projet de rénovation du bâtiment vétuste et l’explosion induite des coûts pour sa réalisation, actuellement évalués à 4,2 G$. Certains ont même perçu cette lenteur à agir comme le choix du gouvernement d’abandonner la population de l’est de Montréal.
Le candidat péquiste rebondit donc sur l’urgence de reconstruction pour dénoncer «les tergiversations liées à la modernisation de l’hôpital Maisonneuve-Rosemont, qui témoignent d’un sous-financement du système de santé pour la population de l’est de Montréal, alors que l’ouest de Montréal a pu bénéficier d’un surfinancement de grands projets hospitaliers pour la minorité anglophone».
Se lancer à l’assaut de l’immobilisme
Sans se prononcer directement sur la question de la «discrimination systématique pour l’Est» avancée par son rival péquiste, le député sortant de Rosemont, Vincent Marissal, a préféré souligner à Métro son implication active pour l’Est depuis son élection, implication qu’il «entend bien poursuivre».
Le 26 août, à l’aube du déclenchement de sa campagne électorale, le solidaire Vincent Marissal avait lui aussi décrié, par voie de communiqué, «l’immobilisme» du gouvernement caquiste en ce qui a trait à «l’un de ses principaux cheval de bataille au cours de son mandat», soit l’avancement du projet de rénovation de centre hospitalier par l’établissement d’un échéancier clair.
«L’hôpital Maisonneuve-Rosemont est devenu le triste symbole du je-m’en-foutisme de la CAQ envers l’est de Montréal. Québec solidaire s’engage à remettre rapidement ce projet sur les rails. On a assez perdu de temps, ça suffit!», avait-il alors déclaré.
La candidate caquiste Sandra O’Connor a quant à elle défendu son gouvernement en «invitant le candidat péquiste à consulter le bilan de son [propre] parti pour le secteur».
«Ça ne devrait pas être très long: ils n’ont rien fait!», a-t-elle affirmé dans une réponse écrite envoyée à Métro.
Sandra O’Connor a soutenu que le gouvernement de la CAQ a été le premier «à s’être réellement engagé envers la population de l’est de Montréal, notamment en confirmant le financement à l’appui du projet de réfection de l’hôpital Maisonneuve-Rosemont «après des décennies d’inaction des autres gouvernements».
The East-End has been neglected by all levels of government for decades. There’s a reason why it’s in such rough shape compared to elsewhere, and yes, systemic racism and discrimination are factors. It’s also the most segregated part of the city (and has been so historically).
Schools are run down, hospitals are literally collapsing, crime is rampant, there’s a lack of community centres and activities, poverty is rampant, the roads are worse than the Montreal average (which already are shit).
This is not only a CAQ problem, but also stems from the city not doing anything here and rather focusing on their white hipster (mainly Francophone) bases. The Liberals really didn’t do much, nor the PQ. The feds really don’t do anything for the East End either, all parties are guilty.
I hope changes come soon, unless you all want it to be a mini-Chicago, because it’s slowly turning that way. I already see all the warning signs when I pass by there/study the area. Neglected infrastructure, high poverty, high drop out rates, high rates of gang activity… if this keeps going, it will become a disaster in the long run. I’ve seen this pattern when I lived in the states, it’s happening here too.
Tant qu’à moi, GND a clairement perdu l’argument sur la taxe de la succession. Legault souligne que les contribuables sont déjà taxé sur les gains en capitaux.
Comme prédit, Duhaime interrompt et essaye de parler par dessus tout le monde. Legault réussi assez facilement à le piquer au vif.
Anglade et GND aussi interrompent. GND s’est fait fermé le micro sur la question des maisons des ainées. Sur cette question, je dois dire que je connais quelqu’un qui travaille dans un CHSLD et que les cas sont de plus en plus lourd. Beaucoup ont des problèmes cognitifs. La réalité est que beaucoup de ces gens là se ramassent présentement dans le système de santé et dans beaucoup de cas, y restent jusqu’à la fin. Avec la population qui est vieillissante, ça va aller en empirant.
Le 5000$ des Libéraux pourrait coûter très cher. Le chèque de Legault avait coûté 3.2 billion à l’état. Multipliers ça par 10 pour le 5000 d’Anglade.
En ce qui concerne la ventilation… Dans beaucoup de cas, on parle de bâtiments qui ont été construit dans les années 60 et 70. À cette époque, la ventilation, c’était fait en ouvrant les fenêtres. La plupart de ces bâtiments là ont des plafonds haut. Le mouvement de l’air se fait principalement par convection.
Duhaime à Legault: “Vous avez fait les pires déficits durant les 4 dernières années.” La réalité, c’est que tous les gouvernements ont dépensé énormément durant la pandémie.
J’en ai absolument rien à faire de la question des seuils d’immigration. En ce qui concerne la question de la langue, je suis bien désolé, mais la réalité est qu’une part importante des domaines qui contribuent à la vitalité économique du Québec sont des domaines où une part importante se fait en anglais. Par exemple, en informatique, pratiquement toute la documentation est en anglais.
Plamondon dit vrai, cette loi là ne renversera pas le déclin du français… ni rien de ce qui est proposé d’ailleurs. Ça, c’est la vérité que personne ne semble vouloir admettre ouvertement dans ce débat.
Legault: “Le parti Libéral se cherche”. Bien d’accord.
Plamondon à Duhaime: “Vous êtes un dépendantiste pessimiste.”
GND sur l’environnement à Duhaime: “Présentez-vous comme gouverneur du Texas, ça serait votre place.” Duhaime répond en lui proposant de se présenter à Cuba.
Personnellement, je n’ai rien entendu qui change mes intentions de vote.
Legault se fait attaquer de partout et a vraiment de la difficulté à se défendre, son argumentation devient vraiment ridicule parfois, en utilisant des attaques hors-sujet sans rien proposer.
Éditorial de Brian Miles sur les relations avec les municipalités
Quel avenir pour les villes?
Brian Myles 19 septembre 2022 ÉDITORIAL
D’ici la fin de la campagne électorale, l’équipe éditoriale du «Devoir» proposera une analyse des principaux engagements des partis politiques sur des thèmes qui interpellent l’ensemble des Québécois. Aujourd’hui : les relations avec les municipalités.
Lors des élections municipales de 2021, nous avons assisté à la montée en force de la nouvelle garde, une génération de maires et de mairesses animés d’un sens renouvelé de l’autonomie municipale et d’une préoccupation marquée pour la lutte contre les changements climatiques. En attestent notamment la réélection de Valérie Plante à Montréal, l’élection à Québec de Bruno Marchand, défenseur du tramway, ou encore à Laval celle de Stéphane Boyer, auteur de l’essai récent Des quartiers sans voitures (Somme toute).
La semaine dernière, ils ont fait une démonstration d’unité. Les maires et mairesses des dix plus grandes villes québécoises ont demandé au prochain gouvernement de conclure un « pacte vert » assorti d’une enveloppe de deux milliards de dollars, afin que les municipalités puissent relever les défis des changements climatiques : inondations, glissements de terrain, chaleur extrême, érosion, pénuries d’eau potable, etc.
Le chef caquiste, François Legault, a reçu froidement les demandes des élus. Vendredi, lors d’un sommet électoral organisé par l’Union des municipalités du Québec (UMQ), il a fait preuve d’une plus grande ouverture. Entre la demande initiale des dix élus et le sommet de l’UMQ, il s’est produit un phénomène inattendu. La nature, dans tous ses excès, s’est chargée d’offrir un désolant exemple concret des périls environnementaux décrits par les maires. Des pluies torrentielles ont provoqué des inondations et des refoulements d’égouts dans les chaumières de citoyens désemparés à Montréal et à Joliette.
Les changements climatiques se produisent dans la cour des municipalités. Le thème couvait tel un bruit de fond lors des dernières élections municipales. Chaque fois qu’une nouvelle calamité climatique s’abat sur une municipalité, il gagne en importance dans les préoccupations des élus locaux et des citoyens.
Les préoccupations environnementales seront à l’avant-plan des négociations à venir entre le gouvernement du Québec et les villes pour renouveler le pacte fiscal historique conclu en 2019 par le gouvernement Legault. L’entente, d’une valeur de sept milliards sur cinq ans, arrivera à échéance en 2024. Les villes voudront consolider les acquis et s’affranchir encore plus de la dépendance aux revenus de l’impôt foncier.
M. Legault s’est déjà engagé à répondre à une revendication importante de l’UMQ. Il a promis d’adopter une loi afin de pérenniser le partage de la croissance d’un point de la TVQ avec les municipalités. Dans le pacte fiscal actuel, cette mesure clé représente 660 millions sur cinq ans.
La Coalition avenir Québec (CAQ) a l’avantage de tirer parti de son bilan. Le pacte fiscal de 2019, qui répondait aux revendications de longue date de l’UMQ, a permis la diversification de l’assiette fiscale des municipalités. S’ajoute la somme de 1,3 milliard sur cinq ans, annoncée dans le premier mandat, pour la création d’un Fonds régions et ruralité. La CAQ peut affirmer qu’elle en a fait plus que tout autre gouvernement pour reconnaître l’autonomie politique et fiscale des municipalités.
Le co-porte-parole de Québec solidaire (QS), Gabriel Nadeau-Dubois, semble animé du même esprit. Il souhaite changer la nature de la relation entre Québec et les municipalités et casser une fois pour toutes la dépendance à l’impôt foncier. Il promet d’augmenter de 300 millions par année les transferts aux municipalités en attendant la conclusion du prochain pacte fiscal. QS se distingue par sa révolution proposée en transport collectif, avec la promesse d’investir 57 milliards d’ici 2030.
De son côté, la cheffe du Parti libéral du Québec (PLQ), Dominique Anglade, s’est montrée ouverte à discuter du « pacte vert » avec les villes, sans chiffrer d’engagement. La plateforme libérale est peu bavarde sur sa vision de l’autonomie municipale. Elle énonce plutôt des propositions concrètes : augmenter de six fois les redevances sur l’eau versées aux municipalités, éliminer les droits de mutation immobilière (la « taxe de bienvenue ») avec pleine compensation, revoir le partage des redevances minières, accorder un congé d’impôt foncier de dix ans aux acquéreurs de bâtiments patrimoniaux.
Au Parti québécois (PQ), le chef, Paul St-Pierre Plamondon, a aussi promis de discuter du pacte vert avec les municipalités. La plateforme de la formation souverainiste repose sur des investissements massifs en transport collectif et en infrastructures (30 milliards pour les 30 plus grandes villes).
De l’aveu de son propre chef, Éric Duhaime, le Parti conservateur du Québec (PCQ) a peu de propositions pour les villes. Le credo libertarien l’amène à proposer une simplification de la réglementation gouvernementale, de même qu’un moratoire sur le tramway à Québec, et un projet pilote de gratuité du transport en commun dans la capitale nationale.
Difficile de dire si l’ensemble de ces promesses plaisent aux élus locaux. Pour sortir de la logique des mesures isolées proposées « d’en haut », les municipalités auront tout intérêt à demeurer unies dans les prochaines années. Leur cohésion sera déterminante dans leur quête pour obtenir de Québec des revenus pérennes et l’autonomie nécessaire pour décider par elles-mêmes de leur avenir.
Le plus gros morceau à digérer de la part du gouvernement actuel en matière d’infrastructures publiques dans ce scrutin 2022 est sans contredit le troisième lien à Québec, puisqu’il concerne une dépense pharaonique estimée sommairement à 6.5 milliards de dollars.
Entendu que le porte-feuille de tous les payeurs de taxes québécois est visé dans cette dépense somptuaire, qui n’a cependant pas pas fait l’objet d’études scientifiques sérieuses et qui servira essentiellement les automobilistes de Québec.
Ce n’est pas une couleuvre que Legault essaie de nous faire avaler, mais un python adulte. Cette dépense dépasse largement les capacités de payer des québécois pour une simple traversée du fleuve dont la CAQ rejette toute autre option. Surtout quand on connait l’état déplorable de nos infrastructures: routes, autoroutes, écoles, hôpitaux etc.
Je suis tout simplement furieux que le gouvernement sortant essaie de nous tromper en capitalisant sur sa popularité pour nous imposer une infrastructure extrêmement couteuse et non justifiée, qui dépasse largement nos moyens et nous endettera inutilement pour des décennies.
Ce qui est inquiétant de l’élection, c’est de voir notre système ne plus fonctionner du moment qu’on a de nombreux partis politiques qui ne se démarquent pas:
60% des électeurs vont être représentés par plus ou moins 25 sièges sur 125. C’est une absurdité. Malheureusement, ça a l’air qu’il n’y a que les intellectuels que ça concerne, selon la personne qui profite d’une manière démesurée de la situation.
Si ils veulent vraiment s’attaquer aux changements climatiques, il va falloir qu’ils s’attaquent à la manière dont on conçoit nos ville. À Sherbrooke, le service d’autobus est assez médiocre. Une bonne partie du problème, ce sont toutes ces rues qui zigzag dans tous les sens le moindrement qu’on s’éloignent du centre. Pour se déplacer d’un kilomètre à vol d’oiseau, il faut en faire 3 ou 4 en voiture. L’arrêt d’autobus le plus proche a bien beau être à quelques centaines de mètres, il faut marcher presque 1km pour l’atteindre. On en a des exemples assez extrêmes à Sherbrooke. C’est ça le problème du transport en commun dans nos ville.
Il faut aussi dire que dans le secteur où j’habite, on a énormément de chemins alternatifs. Le traffic n’est pas un problème puisqu’il peu se répartir sur plusieurs dizaines de rues. Dans les nouveaux développements, c’est une autre histoire. Le boulevard Mi-Valons n’a que deux voies et ressemble plus à une autoroute qu’à d’autre chose pendant les heures d’affluence. Un peu plus d’encadrement et de législation de Québec sur ce sujet serait le bienvenu.
En rouge, les barrières physiques qui ne peuvent pas être traversé. En jaune, les passages piéton et cyclistes. On peu voir sur cette capture d’écran à quel point le secteur entourant le boulevard Bourque est lourdement enclavé. Il y a littéralement une ligne continue entre le boulevard industriel et Bourque qui sépare le secteur en deux entités distinctes. Il n’y a qu’un seul passage piéton qui permet de traverser cette ligne.
Le secteur de l’université est assez accessible en comparaison. La seule cassure importante dans ce secteur, c’est le boulevard Université.
Je viens tout juste de vivre une situation similaire dans Centre-Sud. La piste cyclable Maisonneuve est à nouveau fermée entre Champlain et Papineau (je n’ai aucune idée pourquoi). On recommande un détour vers la Fontaine pour continuer vers l’est, mais il y a aussi des travaux sur la Fontaine qui exigent de se lancer dans l’énorme masse d’automobilistes qui occupent Ontario pour rejoindre le pont. À toutes fins pratiques, les deux seules autres options à vélo sont Logan dont l’intersection avec Papineau n’est pas protégée et René-Lévesque dont il faut traverser les 8 voies à une intersection non-protégée pour rejoindre la piste cyclable. Cette dernière change d’ailleurs de bord deux rues plus loins sur Dorion.
I feel the need to be a contrarian with GND when he says that they will cancel highway projects. I’m not willing to call all highway projects “useless”. Take highway 410 in Sherbrooke as an exemple. It was completed in 2020. It wraps around the south of the city and completely bypasses the core. That means that trucks heading east no longer need to travel through the city using route 143. This has created a historic opportunity to correct some of the aberrations that exist right in the heart of the city.
The completion of highway 410 has paved the way for a transformation of the neighborhood near the junction of the Magog and St-François river. It has opened the way for a segment of route 143 to be urbanised. Streets that once dead ended at the railway will now be reconnected. New land will be available for development right in the core of the city. The river banks will become more accessible. There are plans to create a new park where the St-François and Magog river meet.
Right now, we are at the beginning of that transformation process. A new bridge is currently being erected. Steel girders are being assembled. Next year, the cloverleaf interchange at the junction of Terrill and Grande-Fourche will be torn down and replaced with a roundabout. Highways justly get a lot of bad press, but they can also create opportunities. Like everything else, highways aren’t a black and white story.
Marche pour le climat Des milliers de jeunes demandent plus d’audace
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Le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Benoit Charrette, et deux autres ministres du gouvernement Legault se sont retirés de la marche pour le climat, vendredi, devant une foule hostile qui huait les élus.
Publié à 13h00 Mis à jour à 16h29
Éric-Pierre Champagne La Presse
Au lendemain du débat des chefs, des milliers de personnes ont envahi les rues de Montréal, vendredi, pour manifester « contre le manque d’audace des propositions des partis politiques » face à l’urgence climatique. Un évènement où les politiciens en campagne électorale n’étaient pas tous les bienvenus.
Les manifestants s’étaient donné rendez-vous devant le monument à Georges-Étienne Cartier, au parc du Mont-Royal. Quelques milliers de personnes ont assisté aux discours des organisateurs, une coalition de syndicats, d’associations étudiantes et de groupes communautaires, avant d’entamer leur marche en direction de la Place du Canada. Selon les organisateurs, 15 000 personnes ont participé à la marche.
Le ministre Benoit Charette a donné un point de presse au parc Jeanne-Mance, quelques minutes avant le début officiel de la manifestation. Il était notamment accompagné de Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie, et de Jean-François Roberge, ministre de l’Éducation.
Le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Benoit Charrette
« On a un bilan très intéressant », a soutenu M. Charette. Son allocution a rapidement été perturbée par de nombreux manifestants venus lui dire qu’il n’était pas le bienvenu. Les élus de la CAQ ont ensuite tenté de se joindre à la manifestation, mais ont finalement rebroussé chemin devant l’hostilité de la foule qui huait les élus.
Un agent de la Sûreté du Québec affecté à la sécurité des élus de la CAQ leur a indiqué que « ce n’était pas une bonne idée de rester ». Les trois ministres ont quitté les lieux sous les chants nah nah nah hey hey goodbye.
« Ce n’est pas à moi à dire qui est bienvenu ou pas dans la manifestation, parce que je ne l’ai pas organisé. Mais je comprends les jeunes de ne pas s’être sentis écoutés par François Legault. […] Je mentirais si je disais que je suis surpris de l’accueil que la CAQ a reçu aujourd’hui », a signalé le co-porte-parole de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois, qui a participé à l’évènement en compagnie de Manon Massé.
Sur Twitter, le ministre Charrette a réagi aux propos du chef solidaire. « Vs avez raté une belle occasion de dénoncer la violence et l’intimidation exprimées à la manifestation pour le climat. Le #PCQ a ses extrémistes. Vous devez admettre que vous avez les vôtres. Tous les gestes de violence et d’intimidation doivent être dénoncés. »
« Je veux que les choses soient bien claires et je veux qu’il n’y ait absolument aucune ambiguïté. Je condamne et Québec solidaire condamne toutes formes de violence, d’intimidation ou de menaces à l’intégrité physique des personnes. C’est inadmissible en général et c’est inadmissible envers les élus », a déclaré Gabriel Nadeau-Dubois, au cours d’une mêlée de presse où il répondait aux propos du ministre Charrette.
« Moi, ce que j’ai vu cet après-midi, ce sont des jeunes […] scander des slogans pour exprimer leur désaccord envers un parti politique, la CAQ. Ça s’est fait pacifiquement, ça s’est fait oralement, et je pense que dans une société où on aime notre liberté d’expression, c’est correct. »
« Si j’étais allé dans une manifestation pour le pétrole, je pense que les gens m’auraient hué. C’est très désagréable, mais ça fait partie d’une société où il y a la liberté d’expression. »
De son côté, après un imbroglio sur sa présence, Dominique Anglade a finalement participé à la marche pour le climat. Questionnée à savoir pourquoi les manifestants ne lui demandaient pas de partir, Dominique Anglade a réitéré que « la lutte aux changements climatiques, j’y crois. » « Je suis tellement plus crédible. Ils [les élus de la CAQ] n’ont pas l’air de prendre ça au sérieux. »
Dès le départ, les organisateurs de la marche avaient clairement fait savoir qu’ils s’attendaient à ce que les politiciens participant à l’évènement appuient leurs revendications. Ils demandaient qu’ils marchent derrière les manifestants, et non parmi ceux-ci, « en signe d’humilité ».
« Quand on marche [dans une manifestation], c’est qu’on appuie les revendications », a expliqué Véronique Laflamme, du Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU), l’un des groupes qui ont organisé l’évènement. Les organisateurs réclament que le gouvernement du Québec prenne les moyens pour atteindre sa cible de réduction des gaz à effet de serre (GES) d’ici 2030.
Si les jeunes étaient très nombreux à y participer, plusieurs parents et grands-parents se sont joints aux manifestants. C’est le cas notamment de Françoise David, ancienne députée de Québec solidaire, qui était présente en compagnie de son conjoint et de sa petite-fille âgée de 6 ans.
« Mon fils vit aux Îles-de-la-Madeleine. Avec ce qui se passe en ce moment [l’ouragan Fiona], je suis inquiète », dit-elle. Si l’environnement et les changements climatiques préoccupent davantage, les jeunes, Mme David rappelle que beaucoup de parents et de grands-parents se sentent concernés. « On sent que le premier ministre [François Legault] est pas mal déconnecté », ajoute-t-elle.
Le chef du Parti conservateur du Québec, Éric Duhaime, n’a pas participé à la manifestation, évoquant un horaire déjà bien rempli. « Je ne participe à aucune manifestation ou à peu près pas sauf celles qu’on organise », a-t-il ajouté. Il propose de donner le feu vert au projet de GNL Québec et d’exploiter les gaz de schiste, une position en porte-à-faux avec les revendications des manifestants.
Avec Fanny Lévesque, Mylène Crête et Hugo Pilon-Larose, La Presse
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37,5 %
Le Québec a pour cible de réduire de 37,5 % ses émissions de GES d’ici 2030, par rapport au niveau de 1990.