Élections provinciales Québec 2022

Principaux engagements des partis politiques via le comparateur de programmes de la SRC. :mag:

Routes

Coalition avenir Québec

Le parti n’a pas encore dévoilé de promesse à ce sujet.

Parti libéral

Aucun nouveau projet autoroutier ne sera annoncé dans les régions métropolitaines avant qu’une analyse soit faite sur la mobilité, l’urbanisme et l’offre de transport. Le PLQ priorisera les projets de maintien d’actifs, de réparation de routes pour des enjeux de sécurité ainsi que de construction pour répondre à des besoins essentiels. Le programme Roulez vert sera bonifié.

Québec solidaire

QS renoncerait aux prolongements d’autoroutes, sauf pour des raisons de sécurité ou de désenclavement. Le parti promet de doter le Québec d’un réseau public de chemin de fer électrifié destiné aux voyageurs et aux marchandises.

Parti québécois

Le PQ croit que la « PasseClimat » (une passe à 365 $ par année pour un accès illimité aux transports en commun) permettra de réduire le nombre de voitures sur le réseau routier, prolongeant ainsi la durée de vie des infrastructures.

Parti conservateur

La limite de vitesse passerait à 120 km/h sur certaines routes et une signalisation routière intelligente serait instaurée pour faire varier la limite de vitesse selon les conditions. On élargirait les autoroutes 20 et 40 à trois ou quatre voies avec une ou deux voies renforcées pour les camions. On redonnerait la possibilité de faire des référendums sur les grands projets structurants.

Transport en commun

Coalition avenir Québec

La CAQ mise sur les chantiers comme le REM de l’Est et la ligne bleue à Montréal pour améliorer l’offre de transport collectif.

Parti libéral

Les personnes de 65 ans et plus auront droit au transport en commun gratuit partout au Québec. On propose d’implanter le Passeport mobilité, une application et une carte de mobilité universelle utilisable dans tous les services de transports durables du Québec. Le PLQ promet un financement stable pour les sociétés de transports pour les aider à réduire leur déficit et pour développer des projets.

Québec solidaire

QS promet d’abaisser de 50 % les tarifs des transports en commun. Pour réduire la dépendance à l’automobile, il propose un chantier de mobilité qui intégrerait des projets de transport en commun, de covoiturage et de transport actif. QS promet un vaste réseau de bornes de recharge pour les véhicules électriques et un système de bonus-malus régionalisé dans l’optique d’une interdiction de la vente de tout véhicule neuf à essence d’ici 2030.

Parti québécois

Le PQ promet d’offrir un accès illimité au transport collectif à un prix équivalant à 1 $ par jour, tant pour le transport urbain qu’interurbain (autobus, métro, train de banlieue, REM, autocars et traversiers). La « PasseClimat » permettrait l’achat d’une passe annuelle au coût de 365 $ (et non un passage unique quotidien au coût de 1 $). En guise de compensation, on verserait de 150 à 180 millions $ par année aux réseaux de transport et aux compagnies privées.

Parti conservateur

Le parti promet la gratuité du transport par autobus dans la Capitale-Nationale.

Infrastructures à Montréal

Coalition avenir Québec

La CAQ appuie la construction d’un REM aérien, entre le boulevard Robert-Bourassa, au centre-ville, et Pointe-aux-Trembles. Le REM de l’Est comptera 32 km de voies doubles et 23 stations, dont 7 seront intermodales. Son train électrique sans conducteur créera un réseau relié au métro, au train de l’Est ainsi qu’au futur Service rapide par bus Pie-IX. La CAQ se dit prête à « engager toutes les sommes nécessaires » pour la rénovation complète de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont. Le projet, estimé à 4,2 milliards $, prévoit notamment l’ajout de 720 lits d’hospitalisation.

Parti libéral

Le parti n’a pas encore dévoilé de promesse à ce sujet.

Québec solidaire

QS s’oppose à un REM aérien dans l’est. Le parti juge prioritaire la reconstruction de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, avec 720 lits, et promet « un échéancier réaliste et avec un budget réaliste ». QS tiendrait un BAPE sur le projet de plateforme de transbordement de Ray-Mont Logistiques dans Mercier–Hochelaga-Maisonneuve et prioriserait la décontamination des terrains dans l’est de Montréal.

Parti québécois

Le PQ s’oppose à un REM aérien dans l’est. Il enfouirait le réseau dans les zones urbaines et pour le reste du réseau, il songe à l’idée de créer un tramway au sol.

Parti conservateur

Le parti n’a pas encore dévoilé de promesse à ce sujet.

Infrastructures à Québec

Coalition avenir Québec

Le projet de pont-tunnel reliant Québec à Lévis était une promesse électorale de 2018 que la CAQ entendait réaliser dans un premier mandat. On promet que sa construction sera carboneutre et qu’elle devrait être terminée en 2032. Avec 4 voies, il y aurait une sortie sur la colline Parlementaire et une sur l’autoroute Dufferin-Montmorency et vers le boulevard Charest pour le transport en commun. La CAQ s’oppose à une augmentation du loyer annuel du pont de Québec, estimée à 4 millions $.

Parti libéral

Les libéraux privilégient un tramway Québec-Lévis comme 3e lien. Ainsi, le PLQ rétablirait le tronçon du tramway vers Charlesbourg et lancerait la phase 2 du projet (reliant la phase 1 à Lebourgneuf, au secteur de l’aéroport et à Lévis). Le PLQ souhaite fusionner le Réseau de transport de la Capitale et la Société de transport de Lévis.

Québec solidaire

QS s’oppose au projet de 3e lien entre Québec et Lévis. L’autoroute Dufferin-Montmorency serait transformée en boulevard urbain et une promenade linéaire y serait aménagée, de la promenade Champlain jusqu’à la chute Montmorency. QS s’engage à racheter le pont de Québec du gouvernement fédéral.

Parti québécois

Le PQ s’oppose au 3e lien. Plus tôt ce printemps, le parti a plutôt proposé le réaménagement des autoroutes Dufferin-Montmorency et Laurentienne afin de réduire la pollution et le bruit causés par les axes routiers. L’autoroute Laurentienne serait remplacée par un boulevard à faible vitesse jusqu’à la rue Soumand et l’autoroute Dufferin-Montmorency deviendrait un boulevard urbain jusqu’à l’embranchement avec l’autoroute Félix-Leclerc.

Parti conservateur

Le PCQ reste en faveur d’un 3e lien, mais privilégie la construction d’un pont à l’est de Québec, à la hauteur de l’île d’Orléans. Le tracé proposé par les conservateurs comprendrait une autoroute qui passerait sur l’île pour relier les ponts l’un à l’autre. Il utiliserait le pont existant au nord, et construirait un deuxième pont à haubans au sud. Le premier pont serait construit d’ici 2027, le deuxième, d’ici 2030. Le nombre de voies n’a pas été précisé. Le parti suggère aussi la gratuité des transports en commun dans la Capitale-Nationale.

Infrastructures en région

Parti québécois

Le parti créerait un Programme québécois des infrastructures (PQI) régional, avec une enveloppe bonifiée de 11 G$, afin de rattraper le retard dans les investissements en région. Un nouveau ministère du Développement régional administrerait cette enveloppe.

Parti conservateur

Le PCQ financerait une étude de faisabilité pour construire un pont au-dessus de la rivière Saguenay, à la hauteur de Tadoussac, remplaçant le traversier qui relie la Côte-Nord et Charlevoix. On obligerait la Société des traversiers du Québec de faire venir par avion toutes fournitures de pièces et main-d’oeuvre spécialisée nécessaires pour réparer les traversiers.

Réduction des GES

Coalition avenir Québec

Dans son Plan pour une économie verte 2030, la CAQ fixe la cible de 37,5 % de réduction des gaz à effet de serre, par rapport aux niveaux de 1990. La CAQ promet que le Québec atteindra la carboneutralité d’ici 2050 et mise sur l’électrification des transports et la réduction de l’empreinte carbone des industries pour y arriver. Lorsque l’électrification ne sera pas possible, on misera sur l’hydrogène vert et les bioénergies.

Parti libéral

Le parti promet de réduire les émissions de gaz à effets de serre de 45 % d’ici 2030 (sous le niveau de 1990). Une Loi sur la carboneutralité serait adoptée et établirait des cibles quinquennales à atteindre jusqu’à la carboneutralité en 2050, dont des cibles pour les secteurs pétrolier et gazier. L’État devra mesurer son empreinte carbone. La première ministre serait directement responsable de l’atteinte des cibles de réduction de GES et serait appuyée d’un responsable scientifique. Dans les 100 premiers jours, une « COP-Québec » serait organisée.

Québec solidaire

Une loi sur le climat serait adoptée pour réduire d’au moins 55 % les gaz à effet de serre (la cible gouvernementale est de 37,5 %) par rapport au niveau de 1990, d’ici 2030, en vue d’atteindre la carboneutralité d’ici 2050. Le parti ferait payer les grands pollueurs pour les dommages environnementaux et instaurerait un « Budget carbone » afin de fixer des cibles annuelles et sectorielles de réduction. Toute nouvelle initiative gouvernementale serait soumise à une analyse d’impact sur le climat.

Parti québécois

Le parti a pour objectif de réduire les GES de 45 % d’ici 2030 par rapport au niveau de 2010 (la cible gouvernementale est de 37,5 %).

Parti conservateur

Le PCQ ne fixe pas de cible quant à la réduction des gaz à effet de serre (les GES pourraient augmenter en raison de l’exploitation des hydrocarbures). Il établirait des taxes sur le carbone « les moins élevées possibles ». L’argent serait versé au Fonds des générations, mais ne serait utilisé que « si la hausse des températures justifie des mesures de mitigation des effets du climat ». Une partie des redevances minières serait versée à ce fonds.

Énergie

Coalition avenir Québec

La CAQ a déjà adopté la loi officialisant la fin de l’exploration et de la production d’hydrocarbures. Elle prévoit la fermeture définitive des puits et la restauration des sites, à l’exception des puits présentant un potentiel pour la réalisation de projets pilotes. D’ici 2030, elle souhaite réduire de 40 % la quantité de produits pétroliers consommés, éliminer l’utilisation du charbon thermique, améliorer de 15 % l’efficacité avec laquelle l’énergie est utilisée, augmenter de 25 % la production d’énergies renouvelables et hausser de 50 % la production de bioénergie.

Parti libéral

Le PLQ renoncerait à l’exploration et à l’exploitation du pétrole et du gaz naturel, mettrait fin aux permis existants et investirait pour sécuriser des puits de forage abandonnés. On réduirait de 10 % la facture énergétique du Québec en éliminant l’utilisation des énergies fossiles dans les édifices publics; en remettant en place le programme Réno-vert; en modernisant le Code de construction pour favoriser l’utilisation de systèmes et de matériaux plus efficaces. Une nouvelle société d’État, Hydrogène Québec, soutiendrait la production de l’hydrogène vert à partir de la biomasse agricole et forestière. La Caisse de dépôt et placement du Québec devra se retirer des énergies fossiles d’ici cinq ans. Le PLQ aiderait Énergir à accélérer sa décarbonation.

Québec solidaire

QS renoncerait à l’exploration et à l’exploitation du pétrole et du gaz naturel. Tout nouveau projet de pipeline destiné au transport des hydrocarbures serait interdit. La Caisse de dépôt et placement du Québec devra retirer ses investissements dans les entreprises de ce secteur. QS nationaliserait l’ensemble des industries produisant des énergies renouvelables (éolien, solaire, etc.), tout en donnant un contrôle aux régions.

Parti québécois

Le parti n’a pas encore dévoilé de promesse à ce sujet.

Parti conservateur

Le projet GNL Québec serait relancé. On permettrait l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures et exigerait l’abolition de la taxe fédérale sur le carbone. Le PCQ investirait dans les infrastructures pour les grands projets miniers ou énergétiques. Il propose une hausse graduelle des tarifs d’électricité et des récompenses pour les consommateurs qui économisent de l’énergie. On cesserait progressivement de subventionner les tarifs préférentiels pour l’électricité d’origine éolienne, ainsi que les subventions aux véhicules électriques et aux biocarburants.

Électrification des transports

Coalition avenir Québec

D’ici 2030, la CAQ s’engage à ce que 65 % des autobus scolaires, 55 % des autobus urbains et 40 % des taxis soient électriques, notamment en rehaussant le financement pour remplacer ces véhicules. La vente des véhicules à essence serait interdite en 2035. On électrifierait tous les véhicules légers de la flotte gouvernementale, 25 % des camionnettes d’ici 2030 et 100 % des véhicules lourds d’ici 2040. On renforcerait la norme sur les véhicules zéro émission et on installerait 250 nouvelles bornes de recharge rapide publiques. Le programme Roulez vert serait adapté en fonction de l’évolution du marché. On ne prévoit pas de taxe supplémentaire à l’achat de gros véhicules.

Parti libéral

Le parti triplerait le nombre de bornes de recharge du réseau public pour les véhicules électriques (au moins une borne par municipalité en zone rurale). On ajouterait dans le Code de la construction l’obligation d’ajouter des bornes électriques à tous les nouveaux bâtiments, ainsi que des objectifs d’installation pour les bâtiments existants. Les publicités de véhicules devront mieux indiquer la consommation d’essence. Le PLQ s’engage à électrifier davantage sa flotte gouvernementale, sans offrir de cible.

Québec solidaire

Une surtaxe serait imposée sur les véhicules plus énergivores, à l’exception des véhicules récréatifs, comme les motoneiges. La vente de véhicules à essence neufs serait interdite en 2030.

Parti québécois

Le parti n’a pas encore dévoilé de promesse à ce sujet, mais il a déjà indiqué vouloir augmenter l’offre de bornes de recharge et la disponibilité des véhicules électriques chez les concessionnaires.

Parti conservateur

Le parti cesserait progressivement de subventionner véhicules électriques.

Aménagement du territoire

Coalition avenir Québec

La CAQ prévoit une cible de 30 % d’aires protégées d’ici 2030 (17 % du territoire était protégé en 2022).

Parti libéral

Le PLQ s’engage à atteindre l’objectif de 30 % d’aires protégées d’ici 2030 (17 % du territoire était protégé en 2022). Le parti élaborerait une Stratégie de protection des milieux naturels et de la biodiversité, qui viserait à soutenir la renaturalisation des milieux naturels, un meilleur encadrement des milieux humides et des outils plus efficaces pour protéger les espèces menacées et vulnérables.

Québec solidaire

QS promet d’augmenter les nouvelles aires protégées de 1,5 % chaque année pour atteindre 30 % du territoire québécois en 2030 (17 % était protégé en 2022). Le réseau de la Sépaq serait élargi. Le parti investirait 150 millions $ pour verdir les villes; les terrains urbains laissés vacants seraient soumis à un droit d’expropriation lié à la création d’espaces verts.

Parti québécois

Le parti n’a pas encore dévoilé de promesse à ce sujet.

Parti conservateur

Le parti n’a pas encore dévoilé de promesse à ce sujet.

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