Pas de candidats dimanche à Tout le monde en parle mais Régis Labeaume qui va analyser la campagne en général (j’ai hâte de l’entendre sur Québec) et présenter un documentaire. ça devrait être SMF et Luc Rabouin dimanche le 26 octobre pour faire comme 2021.
PM et EM sur le déblocage des projets d’écoles, notamment dans le Triangle
« J’ai déjà prouvé que j’étais capable de travailler en collaboration avec le gouvernement », a soutenu M. Rabouin, rappelant avoir fait débloquer un projet de 800 logements à l’ancien Institut des Sourdes-Muettes.
À ses côtés, la numéro 2 de Projet Montréal et mairesse de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce, Gracia Kasoki Katahwa, a dénoncé le « désengagement » gouvernemental. « J’ai peur qu’on perde des familles ici, et que ça devienne difficile de continuer de construire du logement, si on ne fait pas d’école », a-t-elle dit.
Soraya Martinez Ferrada, de son côté, a accusé l’administration sortante de Valérie Plante d’avoir n’a pas su exercé son influence dans ce dossier. « Le Triangle est un quartier jeune, en pleine croissance, qui a été laissé pour compte depuis trop longtemps. Un terrain est prêt, les besoins sont criants, mais l’administration actuelle a manqué à ses responsabilités », a-t-elle illustré.
Son parti promet de « travailler de concert » avec Québec pour « concrétiser les projets d’école et de garderie ». Dans le Triangle, Mme Martinez Ferrada compte aussi mettre ajouter des espaces verts ainsi que des infrastructures essentielles et un centre communautaire, en plus d’un protocole contre les inondations.
« Nous allons exercer le leadership nécessaire pour faire avancer ce dossier. Les familles du Triangle méritent une école, une garderie, des espaces verts et un véritable plan pour l’avenir », a-t-elle persisté.
Portrait de Gilbert Thibodeau et Action Montréal dans Le Devoir. Je vous épargne ce qui a déjà été discuté ici.
Ancien propriétaire de plusieurs entreprises, dont le restaurant Au Bouvillon (de 1983 à 1987), et le Centre de ski Mont-Tyrol (de 1987 à 1991) à Saint-Hippolyte, Gilbert Thibodeau a fondé en 1994 l’entreprise ORDINE, Systèmes évolués de gestion, qu’il dirige toujours.
Pour le scrutin du 2 novembre prochain, il s’est entouré de 59 candidats. Le programme de son parti se décline sur 29 thèmes. On y propose notamment de réduire le nombre d’élus, de retirer ou de reconfigurer les pistes cyclables « nuisibles ou improvisées », d’éliminer les « dépenses inutiles » en révisant les projets « coûteux et mal planifiés », d’étudier « sérieusement » la possibilité d’accepter la crypto-monnaie comme mode de paiement pour les services municipaux, d’interdire les prières spontanées sur le domaine public et d’augmenter l’offre de stationnement avec la construction de stationnements souterrains ou en hauteur dans les secteurs à forte demande.
Souvent exclu des débats entre candidats à la mairie, Gilbert Thibodeau avait tout de même été invité en 2021 à un débat organisé par des organismes jeunesse dont le Forces Jeunesse. Il avait alors proposé une solution inusitée pour gérer la question des itinérants. « Il est impossible de sortir les sans-abri de la rue. […] C’est un choix de vie », avait-il affirmé avant de proposer de trouver un terrain « à l’écart des commerces ou à l’écart des résidences » pour que les itinérants puissent s’y installer et cultiver des légumes. « Peut-être qu’à l’automne, on pourrait même exiger qu’ils récoltent ce qu’ils ont fait [pousser] et qu’ils les vendent sur le bord de la rue », avait-il expliqué.
Plus récemment, soit en septembre 2024, le quotidien de la rue Saint-Jacques rapportait que Gilbert Thibodeau relayait une fausse nouvelle concoctée par le site Hockey30 qui affirmait que le chef d’Action Montréal avait obtenu l’appui du grand patron du Canadien de Montréal, Geoff Molson. La direction du Canadien avait qualifié cet appui de « fausse nouvelle ».
Au moment où ces lignes étaient écrites, Action Montréal n’avait pas répondu aux demandes d’entrevues du Devoir .
Montréal L’immigration est essentielle, plaident les principaux candidats
François Legault martèle que le Québec accueille trop d’immigrants. Il presse Ottawa de réduire de 200 000 le nombre de travailleurs et d’étudiants étrangers et de demandeurs d’asile à Montréal et à Laval. Qu’en pensent les candidats à la mairie ? Aucun ne partage son avis.
Soraya Martinez Ferrada, Luc Rabouin et Craig Sauvé ne s’entendent pas sur grand-chose, mais sur ce point, ils parlent d’une même voix : Montréal a besoin de nouveaux arrivants. Aucun, toutefois, ne lance de débat sur les seuils ou la « capacité d’accueil ». Le sujet se glisse entre les lignes d’une campagne dominée par le logement, l’itinérance et la sécurité.
« Montréal a toujours démontré sa capacité à bien intégrer les nouveaux arrivants », affirme Soraya Martinez Ferrada, cheffe d’Ensemble Montréal et favorite dans les intentions de vote.
La politicienne de 53 ans connaît le sujet de l’intérieur. Née au Chili, arrivée ici à 8 ans, elle se décrit comme « une enfant de la loi 101 ».
L’immigration, une « richesse »
Luc Rabouin, maire du Plateau-Mont-Royal et chef de Projet Montréal, va dans le même sens. « L’immigration, pour Montréal, c’est une richesse, dit-il. On a absolument besoin de l’immigration dans une grande métropole comme Montréal. »
L’élu de 57 ans rejette l’idée que les nouveaux arrivants pèsent sur les services publics.
PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, ARCHIVES COLLABORATION SPÉCIALE
Luc Rabouin, chef de Projet Montréal
Les personnes immigrantes travaillent, contribuent à la société. L’immigration, pour Montréal, ç’a toujours été un atout.
Luc Rabouin, chef de Projet Montréal
Sur les étudiants étrangers, même constat : les décisions de Québec fragilisent Montréal. « Ça affecte les universités, ça menace le statut de métropole universitaire. Et ça n’affecte pas que les universités anglophones. L’Université de Montréal et l’UQAM, par exemple, ont une baisse de demandes d’étudiants étrangers aussi. »
Pour contrer cette image de fermeture, M. Rabouin raconte : « On a fait une petite campagne pour aller chercher des chercheurs aux États-Unis en disant : Montréal aime les chercheurs. »
Résultat : près de 150 chercheurs ont entrepris des démarches pour venir s’installer dans la métropole.
Quand il évoque Kim Thúy, l’émotion monte : « Franchement, ça m’a crevé le cœur. C’est l’exemple d’une personne qui est venue ici, qui contribue à la société, qui est totalement intégrée, qui aime Montréal, qui aime le Québec. Qu’elle ne se sente pas complètement chez elle, pour moi, c’est vraiment préoccupant. »
Et sur le français, il nuance : « Bien sûr qu’il faut renforcer les mesures pour la protection du français. Mais quand on prend des mesures, puis qu’on s’aperçoit que ça atteint aussi les universités francophones, il faut se poser des questions. »
Résumé
Un débat « instrumentalisé »
Craig Sauvé, 43 ans, conseiller de l’arrondissement du Sud-Ouest et chef de Transition Montréal, parle d’un débat « instrumentalisé ». « Souvent, on fait des immigrants les boucs émissaires de tous les problèmes de notre société », déplore-t-il.
Sur la langue, il estime que les coupes en francisation nuisent à la capacité d’intégration. « Les énormes coupures dans la francisation que la CAQ a faites, c’est ça qui est en cause, dit-il. Si on veut franciser les gens, il faut leur donner des moyens. »
Les nouveaux arrivants ne menacent pas le français ; au contraire, ils veulent participer, soutient M. Sauvé.
PHOTO JOSIE DESMARAIS, ARCHIVES LA PRESSE
Craig Sauvé, chef de Transition Montréal
La culture, au Québec, ça se passe en français. Les gens veulent participer, mais les ressources doivent suivre.
Craig Sauvé, chef de Transition Montréal
Et quand M. Sauvé parle des universités montréalaises, on sent la colère. « M. Legault n’a même pas consulté les universités. Ça me fâche parce que le réseau universitaire, à Montréal, c’est un de nos joyaux. Ça fait mal à Montréal, tellement mal à Montréal. »
Par ailleurs, les trois candidats s’entendent aussi sur un point : il faut garder les Montréalais à Montréal, qu’ils soient nés ici ou ailleurs.
« Il faut absolument travailler sur notre démographie, parce que sinon, le poids démographique de Montréal va mener à la baisse de son poids politique », résume Soraya Martinez Ferrada.
Immigration à Montréal : les candidats répondent à notre petit quiz
Quelle proportion de la population de Montréal est née à l’étranger ?
Soraya Martinez Ferrada : plus de 50 %
Luc Rabouin : environ 50 %
Craig Sauvé : 27 %
Bonne réponse : 33,4 %
Source : Ville de Montréal
Quels sont les trois principaux pays d’origine des immigrants installés à Montréal ?
Soraya Martinez Ferrada : Haïti, Algérie, Maroc
Luc Rabouin : France, Maroc, Haïti
Craig Sauvé : Chine, France, Mexique
Bonne réponse : Haïti, Algérie, France
Source : Ville de Montréal
Sur l’île de Montréal, quelle proportion de la population parle le plus souvent français à la maison ?
Soraya Martinez Ferrada : 60 %
Luc Rabouin : 70 %
Craig Sauvé : 65 %
Bonne réponse : 43 %
Source : Institut de la statistique du Québec, pour l’année 2024
Débat des candidats sur la nuit. Érika Alnéus (PM), Jean Beaudoin (EM) et Craig Sauvé ( TM).
Des représentants des partis Projet Montréal, Ensemble Montréal et Transition Montréal étaient invités par l’organisme MTL 24/24 et les Scènes de musique alternatives du Québec (SMAQ) à présenter leur vision de la vie nocturne, jeudi soir, dans le cadre d’une série de « dialogues ».
« On considère la vie nocturne comme un patrimoine culturel collectif des Montréalais, a répondu Craig Sauvé. C’est important, ça fait partie de notre ADN et on veut réglementer pour protéger [les bars et les salles] des plaintes de bruit. Si vous voulez habiter sur la Main en espérant vivre une vie tranquille, désolé, ça n’arrivera pas sous l’administration Transition Montréal ! »
Sur la question du voisinage, la conseillère de ville a remis de l’avant le geste de l’administration Plante de créer des « zones de vitalité nocturne » comme le Quartier des spectacles. « Beaucoup de choses se faisaient de manière implicites » dans la gestion du dossier de la vie nocturne, a reconnu Ericka Alnéus en promettant d’en faire plus : « On est en train de mettre la vie nocturne au sommet des préoccupations et des orientations de la Ville ».
Également en accord avec l’idée d’un « maire de la nuit », le représentant d’Ensemble Montréal et candidat à la mairie du Plateau-Mont-Royal, Jean Beaudoin, architecte et ingénieur de formation, a plutôt plaidé que la responsabilité de ce dossier doit incomber à chaque élu de chaque arrondissement.
Sur la domination d’Evenko et l’aide publique à ses événements
« C’est l’éléphant dans la pièce », a commenté Ericka Alnéus à propos de la coentreprise, détenue à 51 % par le Groupe CH et à 49 % par le géant Live Nation, dont les pratiques commerciales, ainsi que celles de la billetterie TicketMaster qu’elle possède, font l’objet d’enquêtes et de poursuites dans plusieurs pays, dont les États-Unis et le Royaume-Uni.
Craig Sauvé estime qu’Evenko est en position de « monopole » sur le marché montréalais et appuie sans réserve la proposition des SMAQ de financer une étude de faisabilité sur la mise en place d’une contribution financière prélevée sur les billets des événements de 2000 personnes et plus dans le but d’alimenter un fonds en appui aux lieux indépendants.
Le représentant d’Ensemble Montréal, Jean Beaudoin, affirme tant qu’à lui qu’Evenko devrait se comporter en « bon citoyen corporatif » et réfléchit à une manière pour l’entreprise de « réinvestir dans les petites salles de spectacles », mais ne donne pas son appui à la proposition des SMAQ, préférant la voie du dialogue avec l’entreprise : « Taxer les billets serait refiler la facture aux spectateurs », craint-il.
Encore une fois, le québécois de Lévis peut répondre à ce sondage autant qu’un citoyen de Rosemont. Je crois que Gilbert Thibodeau a un plus gros fan base en dehors de l’île avec ses nombreuses participations à des podcasts que je qualifierais de conservateur pour rester poli.
Entrevue éditoriale de SMF dans The Gazette. J’ai copié les réponses directes.
“There’s no candidate that’s a star. … Actually I think people are just looking for somebody that’s going to do the job,” she said. “So of course we have a challenge for people to get to know us, get to know me.”
“I’m an immigrant. I’ve lived in a family of immigrants that fought for the right to exist and find their place in this city. I’m a Montrealer for the past 45 years,” she said in an interview with The Gazette earlier this week at a café on Côte-Vertu Blvd. “What’s your definition of a good Montrealer? A lot of people in Montreal that we know come, go, come back, but at the end of the day we’re all Montrealers.”
“I don’t come alone. I convinced other great Montrealers to serve,” Martinez Ferrada said. “And I feel like that’s what I’m bringing to the table — people that didn’t need to do this but want to do this, because we can serve Montreal in a way that Montreal needs to be served today.”
“On homelessness, there’s no co-ordinated approach. So every winter we’re thinking ‘What are we going to do this winter?’ The winter comes every year. How come every year we’re asking that question?” she wondered.
Projet Montréal has decried her plan to crack down on companies that profit off short-term tourism rentals while allowing residents to rent out their own homes on Airbnb for a maximum 90 days a year. But Martinez Ferrada said she is proposing the same strategy as Sherbrooke, Trois-Rivières and Quebec City.
“I feel that we can talk to Quebec about Montreal because at the end of the day we want to remain very competitive. We want to remain innovative and creative, and not only for Montreal, but for the whole province. … So that’s the way to have a conversation with Quebec very differently than to put it on the basis of identity,” she said. “I’m a fighter but I don’t pick fights.”
Aussi, un débat de Westmount dans Corner Booth. La densification de Ste-Catherine (4 tours de 20 étages) est abordée. Ce PPU à côté du Forum est passé inaperçu mais ça va complètement changer le secteur.
J’ai écouter, c’était vraiment intéressant. On sait tout de suite qui à la vision de l’avenir et celle vers le passé… J’ai hâte de voir le résultat du 2 novembre dans cette ville.
Il y aura un débat et une rencontre de citoyens pour RPP et Saint-Édouard. C’est le district du fameux candidat de EM qui ne recycle pas. sera-t-il présent ? c’est pas mentionné
Ça prend quand même tout une dose de culot pour gérer une métropole de la taille de Montréal, plus grande ville francophone d’Amérique, et une des plus grandes villes d’Amérique du Nord. Quand on dit qu’une candidate a du culot dans telle ou telle circonstance, nonobstant l’interprétation du geste marketing qu’on en fait, je trouve ça positif pour le rôle de premier magistrat et ses responsabilités.