Élections municipales 2025 - Villes de l'agglomération de Montréal

Le choix des mots est super important pour éviter toute ambiguïté

Dans mon autre carrière, mes collègues et moi pouvons passer des heures à reformuler toutes les phrases d’une présentation ou rapport pour assurer que le message est clair et qu’il n’y pas de nos propres biais qui apparaissent. (et que nos grands-mères pourraient comprendre aussi si elles lisaient les documents!)

Peut-être que par le mot « promoteur », SMF voulait plutôt parler des entreprises privées qui font de l’amélioration continue pour toujours mieux servir la clientèle.

Cependant, ce n’est pas plus rapide dans les grandes entreprises pour faire approuver des projets. Il y des règles internes et externes à respecter qui peuvent prolonger les délais. J’ai travaillé autant dans le secteur privé que dans le secteur public. J’ai travaillé chez Desjardins il y a plusieurs années, il y a plus de bureaucratie qu’au gouvernement!

Dans l’industrie bancaire, il faut être conforme au BSIF ou à l’AMF (dans le cas de Desjardins).

La Ville de Montréal emploie plus de 28 000 personnes, dont un grand nombre est syndiqué. En comparaison, la Banque Nationale a 30 000 employé(e)s.

C’est beau les promesses de réduire les délais, mais les personnes élues n’ont pas le pouvoir de l’imposer. Comme élue, je ne peux pas dire aux fonctionnaires comment faire leur travail. On peut juste leur donner des orientations, des objectifs x, mais pas comment les atteindres. Aussi, quelqu’un m’a déjà dit que si les fonctionnaires ne sont pas d’accord avec les élus, ils peuvent étirer les délais pendant longtemps… jusqu’aux prochaines élections en espérant que tu perdes les élections :wink:

SMF devrait le savoir, elle a été élue au municipal et au fédéral

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Pas du tout. Suffit de lire le fil tous les jours c’est la même chose. Dire que c’est une chambre d’écho c’est pas pour insulter mais visuellement ça a l’air de ça.

L’autre jour il y a un membre qui a dit à quelqu’un que son jupon dépasse parce qu’il a parlé positivement (meme pas tant que ça) de EM. Mais j’ai jamais vu cette personne dire ici à un pro PM que son jupon dépasse. Je ne l’attaque pas by the way. Mais le consensus non dit semble être que supporter PM is the only « normal » way to go.

PM n’est plus dans l’opposition ! Ils sont au pouvoir depuis 8ans. Et leur bilan sur une foule de promesses est loin d’être reluisant. Ils sont critiquables. Et ils méritent leurs critiques. Et quand t’es la depuis 8ans dur de faire comme si tu pouvais tout changer d’un coup alors que t’as eu énormément de temps pour le faire.

Quand ya des bourdes de PM ici ça en parle 2, 3 messages puis ça retrouve le moyen de basher EM vite vite. Et oui on va me dire que moi je n’ai qu’à en parler. C’est vrai je pourrais. Mais je trouve pas ça intéressant.

Pareil sur MTLURB dans l’autre sens. Ça bashe Valérie même quand elle respire. Ça doit faire des années que je ne participe plus.

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Si tu avais entendu à la radio « Montréal doit penser comme un promoteur dit SMF » j’aurai pu comprendre la réaction.

La il y a un article qui explique clairement ce à quoi elle fait référence. S’arrêter au titre est un choix. Si Luc Rabouin dit la même chose, personne ici ne le verrait en mal. Au contraire. Et j’aurai applaudi aussi. Il n’y a rien de mal à vouloir améliorer une chose qui est reconnue comme problématique depuis si longtemps.

Vu qu’on est pas des trolls comme sur X on devrait justement s’élever au dessus de tout ça.

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Nuire à tout le monde pour se venger d’un politicien. Ce sont eux les boss quoi. Franchement ya rien pour améliorer la réputation des fonctionnaires dans ce passage.

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Les élus viennent et partent en fonction de l’humeur de l’électorat…
les fonctionnaires sont des employés permanents

Dans un de mes mandats au gouvernement, un représentant syndical a absolument refusé de coopérer dans un projet de numérisation des demandes citoyennes…, car il croyait à tort qu’on allait couper sa job

L’équipe de projet a dû travailler sans lui, le projet a été implanté, il n’a pas perdu sa job, mais il n’a plus eu de tâches plates comme classer des papiers à faire…

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Est-ce qu’on sait pourquoi Luc Rabouin est resté stoïque et n’a pas corrigé Mme Martinez Ferrada pendant l’entrevue? C’est quand même curieux qu’il ait laissé passer ça sans réagir. Je crois que les citoyens s’attendent à un minimum de “combativité” d’un aspirant maire, surtout quand il est question de rétablir les faits. Dans le cas ici, autant Mme Martinez Ferrada a mentionné un fait non-vérifié, autant M. Rabouin ne s’est pas porté à la défense de son collègue en ondes, ni corrigé le tir de Mme Ferrada. Il avait pourtant une opportunité en or de lui passer un solide coup.

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Rabouin et Martinez Ferrada aux antipodes sur l’économie montréalaise

L’un estime que Montréal est « vibrante » ; l’autre, que la métropole « n’a plus le droit à l’erreur ». Devant la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM), les deux principaux candidats à la mairie ont démontré jeudi soir que leurs visions économiques s’entrechoquent durement.

« On a laissé aller le centre-ville. Le taux inoccupation est tellement élevé. […] Montréal n’a plus le droit à l’erreur. On ne peut plus se tromper », a lancé dès le départ la cheffe d’Ensemble Montréal, Soraya Martinez Ferrada, à son adversaire de Projet Montréal, Luc Rabouin.

En retour, ce dernier lui a reproché de présenter une vision « hyper pessimiste » de la ville, jugeant plutôt que Montréal attire encore « beaucoup de monde ». « Oui, il y a des défis. Mais on a besoin de propositions concrètes, réalistes et faisables. […] Je les connais les défis, j’ai préparé un budget », a dit M. Rabouin, tentant ainsi de miser sur son expérience récente au développement économique.

Dans son discours d’ouverture, la présidente et cheffe de la direction de la Chambre, Isabelle Dessureault, avait donné le ton en disant vouloir « tourner la page sur une certaine détérioration de notre quotidien », évoquant la congestion omniprésente, la crise de l’itinérance et les « délais absurdes » pour livrer des grands projets.

« Cette administration est devenue inefficace, et surtout, elle a divisé », a enchaîné Mme Martinez Ferrada. « Montréal est devenue un trou de beigne. Tout se passe autour. Les mises en chantier au centre-ville n’ont jamais été aussi basses. On doit complètement changer les façons de faire », a-t-elle ensuite dit à la foule.

Piqué au vif, Luc Rabouin a reconnu qu’il lui faudra se « rapprocher du milieu des affaires ». Concernant les mises en chantier, il a souligné vouloir mettre en place des indicateurs de performances, en réitérant toutefois la nécessité d’alléger la règlementation pour faciliter la construction de logements.

ça part bien un débat… un « framing » biaisé… qui n’explique pas que toutes les villes aux Québec/Canada font face à la crise de l’itinérance, aux taux d’inoccupation élevée dans les centres-villes, que la congestion à Montréal est aussi causée par l’augmentation drastique du nombre de véhicules par rapport à l’augmentation de la population…


Résumé du débat par Le Devoir

Les deux principaux candidats à la mairie de Montréal ont croisé le fer jeudi soir dans un débat électoral à saveur économique organisé par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain. Ils ont présenté des visions de la ville tout en contrastes, l’une soulignant ses nombreux maux, l’autre faisant état d’une ville vibrante, mais en proie à certains défis.

Tout au long de la soirée, Soraya Martinez Ferrada a attaqué à répétition le bilan de l’administration Plante. Le milieu des affaires cherche du changement, estime-t-elle. Et au cœur des préoccupations de ce milieu se trouve un « centre-ville [qui] ne va pas bien », ce pour quoi il faut s’attaquer « aux services de base » : sécurité, propreté et itinérance.

La vision du chef de Projet Montréal, Luc Rabouin, est plus positive. Le centre-ville regorge d’activités culturelles qui font vibrer la ville. Reconnaissant toutefois que des défis sont présents, il a tapé à répétition sur le clou du logement toute la soirée. Selon lui, économie et habitation sont indissociables, car l’environnement d’affaires subit les problèmes découlant de l’« extrême vulnérabilité » dans laquelle vivent plusieurs Montréalais en manque de logement abordable, une situation qu’il attribue à la négligence des autres ordres gouvernementaux.

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Faut vraiment vivre sur une autre planète pour affirmer que les banlieues montréalaises ont plus d’activité et de vie que Montréal…

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Au provincial ça ne marche pas de même. Les élus municipaux semblent avoir moins de pouvoir avec leurs fonctionnaires que ceux des autres ordres de gouvernement. Un bon exemple est la loi sur le REM. L’AMT se serait peut-être passée du projet mais Couillard a fait adopter une loi qui a aussi encadré les maires et les nimbys. J’imagine que contrôler le pouvoir législatif aide à se faire entendre.

C’est surtout parce qu’il reste peu de terrains et ceux qui sont disponibles ont parfois des permis non-utilisés. Pour ce qui est des fameux promoteurs ils roulent souvent l’endettement à Montréal tandis qu’à Toronto il y a de l’argent comptant.

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Je pense vraiment qu’il a été surpris, il ne pouvait défendre une affirmation qui semblait si véridique et dite avec tant fassueu (renier quelque chose qui fini par être vrai peut être très risqué aussi). Perso, j’aurai fait la même chose. D’ailleurs j’ai dû texter des contacts pour voir ce qu’il en était car moi-même je ne comprenais plus.

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Gracia Kasoki Katahwa, une infirmière en politique

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Chronique de Maxime Bergeron sur le débat de la CCMM

Débat organisé par la CCMM | Une joute « pastel », sans « fluo »

Y a-t-il eu un K.-O. ? Un uppercut bien carré ? Un œil au beurre noir, à la limite ?

Non.

Les deux principaux candidats à la mairie ont fait preuve d’un aplomb manifeste, chacun à leur manière. La joute oratoire d’une heure quinze s’est déroulée sans véritable coup d’éclat – ni coup de poignard – devant 500 membres de la CCMM réunis au Vieux-Port de Montréal.


Et un texte sans IA dans le journal Métro

La crise du logement a accaparé la plus grande part du débat économique entre Luc Rabouin et Soraya Martinez Ferrada, organisé par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM). Le débat a aussi vu des échanges corsés sur les finances et les chantiers.

Depuis le début de la campagne, M. Rabouin et Mme Martinez Ferrada tentent de s’imposer comme la candidature dominante sur la question du logement. M. Rabouin a d’ailleurs débuté l’échange avec une petite flèche rappelant que sa rivale a quitté la Rive-Sud plutôt récemment pour s’installer à Montréal.

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Je suis pro-PM et ne veut rien savoir d’EM en toute transparence, mais je te donne raison, il y a un biais pro-PM sur le forum.

Mais ce forum, par la force des choses, attirent des gens trippeux d’urbanisme, de densification, de projets de mobilité. Ce sont tous des créneaux de Projet Mtl, alors qu’EM est plutôt beige sur ces questions.
Je crois que c’est normal que sur un forum d’urbanisme (au sens large), le parti qui se rapproche le plus de pas mal tout ce sur quoi trippe un passionné d’urbanisme soit avantagé dans les commentaires, qu’on le veuille ou non.

Pas mal sûr que sur un forum de chars, c’est l’inverse! :wink:

Ceci dit, PM est criticable pour pleins de bonnes raisons, que ce soit sur leur bilan de 8 ans ou sur ce début de campagne peut-être un peu broche-à-foin.

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via City News

Montreal mayoral candidates square-off in economic debate

“In terms of being able to offer a place to live for everybody, I think we are very concerned,” said Isabelle Dessureault, president and CEO of Montreal’s Chamber of Commerce, who hosted Thursday’s economic debate. Zachary Cheung reports.

Do better and do differently. Those were the recurring themes Thursday night as two leading candidates for mayor of Montreal faced off in a debate on economic issues as they tried woo the business community.

Ensemble Montréal’s Soraya Martinez Ferrada and Projet Montréal’s Luc Rabouin shared their proposals for improving downtown vibrancy, solving the city’s housing crisis, speeding up infrastructure projects and cutting the City’s bureaucracy.

Rabouin touted his credentials as the City’s executive committee chairman and called his opponent’s vision as “pessimistic” and positioned himself as the best candidate. “My proposals are clear, realistic and feasible…I know how [things work] in the City of Montreal.”

Former federal minister Martinez Ferrada, for her part, called Rabouin “disconnected” from the challenges facing the city and pitched herself as a better candidate.


Selon CTV le débat était enflammé

A debate on Thursday night between the two main rivals vying for mayor of Montreal, Projet Montréal’s Luc Rabouin and Ensemble Montréal’s Soraya Martinez Ferrada, got more heated than usual.

The debate was organized by the Chamber of Commerce of Metropolitan Montreal (CCMM) and centred on economic issues.

Both mayoral candidates shared their plans for the city, with Rabouin focusing on housing.

He insisted that the “homeless crisis” is “clearly my first priority,” as he talked about building more homes through partnerships with developers.

Meanwhile, Martinez Ferrada talked about homelessness and security.

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Si je peux me permettre une petite perspective aussi, sur les opinions et le ton dans la section politique…

La section politique contient 16 discussions. Pendant ce temps, on doit avoir pas loin de 4000 discussions sur le forum dans son ensemble.

Il y a une raison pour laquelle je suis un peu « père poule » et que je demande aux gens de mettre la politique dans la section politique. C’est une part importante de la ville, mais ce n’est pas une vocation fondamentale du forum. Et beaucoup de gens ont cette section en sourdine, tout en étant de grands contributeurs ailleurs.

Ici, c’est la place pour être militant, être critique, et avoir un débat un peu plus musclé sur la chose. Il y a 4000 autres sujets pour décompresser de la politique, si les choses sont un peu plus frustrantes.


Honnêtement, pour ces élections, j’ai l’impression que 70% des mesures (à quelques détails) sont les mêmes dans les grands partis. Tout le monde s’entend sur les mêmes problèmes, en dehors du patinage absurde sur les pistes cyclables. Je ne crois pas que c’est une élection qui va changer drastiquement l’avenir et la direction de la ville, Montréal sera toujours Montréal par la suite.

En tout cas, personnellement, mon espace mental est plus occupé par l’infection aux yeux de mon chat (le vet dit que ce n’est pas grave, mais je suis quand même 2000$ plus pauvre, merci le chat), mon voyage au Japon dans un mois (weee) et à finalement commencer à construire mon modèle réduit de l’Enterprise 1:1000 version Strange New Worlds.

Il y a de nombreux points fondamentaux qui sont assimilés dans la façon de voir la ville que j’apprécie, qui sont des acquis, à mon avis. Personne de crédible dans ces élections va passer le marteau-piqueur dans cela.

C’est juste ma perspective, je peux comprendre aussi les gens qui ont une vision plus militante dans un sens comme dans l’autre.

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Projet Montréal proposera aujourd’hui deux mesures pour protéger les maisons de chambres sur l’ensemble du territoire Montréalais, a appris Métro. Ce type de logement, souvent considéré comme le dernier rampart avant l’itinérance, est en déclin depuis plusieurs années.

Le partie promet d’interdire la conversion de maisons de chambres sur l’ensemble du territoire de Montréal. Ainsi, le règlement adopté en 2020 par huit arrondissements centraux, dont Ville-Marie, serait appliqué au reste de la ville.

Pour ce faire, Projet Montréal entend rapatrier cette responsabilité à la ville-centre plutôt que de le laisser aux arrondissements.

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Je sais pas je trouve pas que sur l’urbanisme, la mobilité et la densification les deux partis sont tant aux antipodes que ça.

Pendant longtemps le seul qui parlait vraiment de densification a PM était Richard Bergeron. Et il a rejoint l’autre parti. Coderre était beaucoup plus pro densification que Valérie Plante pendant longtemps.

PM vient de VRAIMENT commencer à en parler. Avant densification pour eux était égal à vouloir favoriser les promoteurs = mal absolu. Ça a changé dernièrement.

Sur la mobilité il y a des divergences, mais je vois personne à Montréal être contre de gros projets de transport en commun contrairement à nos amis du village 250km au nord (balle perdue pour vous). Au contraire on était beaucoup à être déçu du fait que la ville soit aussi tiède envers le REM de l’est. Ehem bus de l’est :joy:.

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En tant que cat dad je compatis. Courage :frowning:

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C’est vrai que ça fait chambre d’échos.

Je trouve important de préserver la diversité de points de vue. On ne partage pas souvent la même vision, mais je trouve particulièrement courageux et louable les commentaires qui vont à contre-courant de la majorité, qui reçoivent moins de “likes”, alors que la réplique en reçoit le triple, voire davantage. C’est apprécié, de se faire shaker de temps en temps dans notre bulle.

C’est évident qu’il y a un poids plus grand, dans ce forum, de membres vocaux qui partagent une vision qui est davantage au diapason avec des valeurs ou idéaux plus souvent défendus dans un parti comme Projet Montréal plutôt que Ensemble Montréal. Ce serait absurde de ne pas le reconnaître, et absurde de penser qu’il existe une “objectivité” de part et d’autre. Personne n’est objectif anyway, tout le monde a un schème de valeur qui lui provient de son milieu, de son passé, de ses expériences. C’est impossible d’être objectif. C’est possible d’argumenter néanmoins de façon respectueuse, avec des faits, des démonstrations, des exemples, etc. et c’est ce que j’apprécie du climat de discussion de ce forum (en rapport à mon expérience passée sur l’autre forum) et que peu importe la tendance politique, on arrive généralement plutôt bien à élever le débat, à se recentrer sur le contenu. Ce n’est pas toujours simple - je parle d’expérience, j’ai un tempérament personnellement parfois plus à la fougue et à la confrontation qu’à la conciliation et à la tempérance - mais merci à tous les membres de participer à ces échanges, d’alimenter les réflexions, de niveller vers le haut grâce à vos expériences combinées, et il faut être très clair que les opinions respectueuses mais qui sont visiblement divergentes de celles, apparentes, de la majorité, doivent être en retour encouragées et respectées.

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