Éducation - Discussion générale

Le service des ressources matérielles du CSSDM est affecté : 77 « postes projets » ne seront pas renouvelés quand les contrats viendront à échéance, en juin, et 80 postes laissés vacants depuis l’automne par des personnes ayant décidé d’aller travailler ailleurs ne seront pas pourvus.

Que ces postes surnuméraires soient abolis, « c’est très désolant », dit Michel Mayrand, président du Syndicat des professionnelles et professionnels du milieu de l’éducation de Montréal (SPPMEM). Il qualifie la situation de « grosse boucherie ».

La rénovation des écoles avait atteint une « vitesse de croisière intéressante », dit-il. C’était avant que Québec ne sabre les budgets.

Plusieurs écoles de Montréal sont vétustes, rappelle-t-il. « On a des édifices patrimoniaux, qui ont des problèmes sérieux : tu ne vas pas acheter des fenêtres chez Home Depot. Tout ça coûte beaucoup d’argent », illustre-t-il.

Il cite l’exemple de l’école FACE, un édifice patrimonial du centre-ville de Montréal, qui doit être rénovée de fond en comble.

L’année moyenne de construction d’une école au Québec est 1967. Environ six écoles sur dix sont jugées en mauvais état.

Le ministre de l’Éducation a indiqué qu’il ne ferme pas la porte à une interdiction complète du téléphone cellulaire dans les écoles, comme cela se fait déjà à certains endroits dans la province.

Il attend les recommandations de la commission mandatée par Québec.

Il appartient aux conseils d’établissement de déterminer si les téléphones cellulaires sont interdits dans les écoles. Marie Pier Bessette croit qu’il est « réaliste » et simple d’implanter ce changement dès la prochaine rentrée scolaire, et rappelle que le centre de services a déjà « fait preuve d’innovation » dans un autre dossier.

Fini les téléphones dans les écoles danoises

Le Danemark a récemment annoncé qu’il allait légiférer pour interdire les téléphones intelligents à l’école, suivant les recommandations d’une commission sur le bien-être des jeunes. Les modalités de cette nouvelle législation n’ont pas encore été arrêtées, mais « les téléphones portables et les tablettes personnelles n’ont pas leur place à l’école, ni pendant les pauses, ni les cours », a expliqué le ministre de l’Éducation, Mattias Tesfaye, au quotidien Politiken. La commission sur le bien-être recommande également de repousser l’utilisation des téléphones intelligents jusqu’à 13 ans. « À mon avis, l’écran est en train de voler l’enfance de beaucoup de nos enfants », a affirmé le ministre de la Culture, Jakob Engel-Schmidt.

Avec l’Agence France-Presse

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Deux articles dans le Devoir sur les rénovations d’écoles

Les centres de services scolaires (CSS) du Québec font face à d’importantes baisses des budgets qu’ils sont autorisés à utiliser pour rénover leurs écoles. Or, ils ne peuvent limiter les répercussions de ces restrictions en puisant dans les sommes affectées au maintien de leurs actifs immobiliers qu’ils ont mises de côté ces dernières années, a appris Le Devoir.

Une vingtaine de CSS de la province ont accumulé dans les dernières années quelque 750 millions de dollars, qu’ils ont mis de côté notamment pour des rénovations majeures planifiées sur plusieurs années ou pour se donner une marge de manœuvre pour des urgences pouvant survenir dans leurs établissements vieillissants.

Il ne leur est toutefois plus possible, depuis le début de l’année scolaire en cours, de compter sur ce surplus pour pallier le manque de financement accordé par Québec, a appris Le Devoir. Le gouvernement a en effet réduit de 409,2 millions de dollars le budget alloué au maintien des actifs immobiliers dans les écoles, l’automne dernier.

malgré ces besoins majeurs, de nombreux CSS n’ont pas été en mesure de dépenser l’ensemble des sommes qui leur ont été attribuées par l’État ces dernières années pour le maintien de leurs actifs immobiliers. Une vingtaine d’entre eux disposaient ainsi, au terme de l’année scolaire 2023-2024, d’un solde non investi ni engagé à cet effet totalisant 749,6 millions, a constaté Le Devoir en étudiant les rapports annuels de ces organisations.

La plupart des CSS joints par Le Devoir affirment que ces surplus s’expliquent en partie par le fait que ceux-ci mettent de côté une partie des sommes qu’ils obtiennent annuellement de l’État pour planifier la réalisation de travaux sur plusieurs années et se garder une marge de manœuvre financière en prévision de besoins urgents en réparations qui pourraient survenir sans crier gare.

Liste des projets d’agrandissement d’écoles du CSSDM qui sont suspendus :

Les projets de rénovations suspendus :

Liste des projets de nouvelles écoles du CSSDM qui sont suspendus :

Tous ces projets ont été mis à jour le 14 février 2025 avec la mention « Le projet d’agrandissement est mis sur pause et la date de reprise est à venir. Le CSSDM demeure favorable à sa réalisation. »

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Article dans le Devoir sur la difficulté à trouver des terrains à céder pour la construction d’école

L’école Saint-Pierre-Apôtre dans Villeray semble subir les affres du désinvestissement en milieu scolaire. Son architecture typique des années 50 est mise à rude épreuve avec des poutres métalliques de soutien et de la toile afin de prévenir, je présume, les chutes de briques.

Quand j’habitait le secteur, j’y suis a l’intérieur pour voter, et c’est aussi tres vieux et manquait d’entretient…

La Ville de Montréal monte au front dans l’espoir de relancer dix projets de construction d’école mis sur pause par le gouvernement Legault. Des élus municipaux insistent pour que le ministère de l’Éducation débloque les fonds promis, notamment pour trois secteurs qui n’ont aucune école primaire publique — le centre-ville, Griffintown et « le Triangle », près de la station de métro Namur.

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