Nouvelles économiques et commerciales

Pas très occupé hier pour un « vendredi fou »

Des rabais flous pour le Vendredi fou

PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE

File d’attente, vendredi matin, avant l’ouverture du magasin Best Buy de la rue Sainte-Catherine Ouest

Même s’il y avait de courtes files d’attente devant certains commerces, le Vendredi fou a été relativement tranquille. Une situation qui serait décourageante en temps normal pour les entreprises, mais qui, dans le contexte de la pandémie, était plutôt souhaitée et souhaitable.

Publié le 28 novembre 2020 à 7h00
MARIE-EVE FOURNIER
LA PRESSE

La stratégie d’échelonner les rabais sur quelques jours a fonctionné pour amoindrir l’affluence, a constaté le DG du Conseil québécois du commerce de détail, Stéphane Drouin.

« J’ai fait plusieurs magasins. Je me suis promené pas mal et j’ai été content de ce que j’ai vu. Il y avait du monde, mais moins que les autres années. C’est encourageant pour les prochaines semaines. On ne voulait pas devoir gérer des files et du monde dehors. »

Aussi a-t-il remarqué que les détaillants ont modifié leur approche en ce qui concerne les rabais. « Des articles très recherchés à prix exceptionnels, il n’y en a pas eu. Rien pour faire briser des vitres. »

Les avertissements de santé publique semblent aussi avoir été entendus.

Ce qui n’a pas empêché un flot constant de clients de se pointer au Best Buy de l’arrondissement de Greenfield Park. La Presse y a croisé un couple qui en ressortait avec un immense téléviseur. « On a fait plusieurs places. Walmart, Canadian Tire, La Source. Mais là, c’était la dernière ! », nous a lancé la dame qui n’est « pas forte sur les achats en ligne ».

Un autre couple d’un certain âge avait les mains vides en se rendant à sa voiture. Il se cherchait un ordinateur et avait besoin de conseils donnés en personne. Et la COVID-19 ? Pas une source de préoccupation. « On se désinfecte les mains en rentrant. »

Un jeune homme qui tenait une cartouche d’encre était déçu de son expérience. « Ce n’était même pas en solde ! Ça aurait dû l’être ! » À l’intérieur, l’employée à l’accueil comptait 90 clients. La moitié du maximum permis.

Boutiques occupées, boutiques désertes

Au Mail Champlain, c’était calme dans le magasin d’articles de sport Décathlon.

« Avez-vous des rabais fous ? avons-nous demandé.

— Non, nos prix sont fous à l’année », nous a répondu un sympathique employé.

Dans les corridors, ça ne manquait pas de vie. Les kiosques d’entreprises de téléphones étaient particulièrement occupés. Les boutiques Yves Rocher et Stokes aussi. Mais ailleurs, d’autres vendeuses s’ennuyaient visiblement en l’absence de clients.

Le Sports Experts avait exceptionnellement ouvert à 8 h et presque 10 personnes faisaient la queue, notamment « pour les manteaux », nous a indiqué le responsable de l’accueil.

À Montréal, le Complexe Desjardins avait annoncé une promotion alléchante : les clients avaient droit à 50 % du montant de leurs achats en cartes-cadeaux. Dès 10 h, une longue file de personnes scotchées à leur téléphone longeait déjà le garde-corps vitré.

Il n’a guère été possible de savoir comment s’était déroulée la journée au Carrefour Laval ; le directeur du centre n’a pas été autorisé à nous parler.

Bien évidemment, bon nombre de consommateurs ont profité de l’évènement sans devoir porter un masque. Ils ont préféré acheter en ligne. Et gageons que le niveau de transaction demeurera assez élevé au cours des prochains jours puisque le Cyberlundi est à nos portes.

Robin Sahota, directeur général et responsable des ventes au détail au Canada pour la société de services professionnels Accenture, croit que les détaillants pourraient garder certains rabais spéciaux pour le Cyberlundi. « Cela va être une journée pendant laquelle les détaillants vont vouloir ajouter quelques incitatifs pour séduire les consommateurs, particulièrement avec l’avance du Vendredi fou », a-t-il mentionné à La Presse Canadienne.

Je ne connais pas la fréquentation habituelle des ‘‘Vendredis fous’’ mais je peux dire qu’aujourd’hui, samedi vers 15 h, au Centre-Ville sur Ste-Catherine, entre Peel et Bleury, il y avait beaucoup beaucoup de monde, et j’insiste sur beaucoup. Et encore davantage dans le Centre Eaton et la Place Montréal Trust. Assez impressionnant compte tenu du fait que la rue Ste-Catherine était partiellement fermée et que nous sommes en période Covid.

D’ailleurs, je dois avouer que ça faisait du bien de voir autant de monde au centre-ville. Ça me fait penser que lorsque tout redeviendra à la normale, le Centre-Ville sera grouillant de monde, aucun doute !

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J’ai remarqué ça aussi aujourd’hui, la foule était vraiment impressionnante sur Ste-Catherine aujourd’hui. C’est très bon signe pour l’après-Covid!

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J’ai souvenir d’avoir été pris dans la foule d’un vendredi fou - il y a deux ans je crois - alors que sortais de chez moi et, comparativement, j’ai trouvé qu’il y avait aujourd’hui et hier beaucoup moins de monde que d’‘habitude’’.
‘‘Normalement’’ les rues sont absolument noires de monde ; le flux de circulation et sa cadence sont tels qu’ils nous emporteraient si nous refusions de suivre son courant.

Cela dit, il y avait quand même beaucoup de monde hier mais l’effet est probablement un peu accentué par la réduction des voies piétonnes liés aux travaux.

En dehors du vendredi fou, je confirme qu’il y a toujours du monde au centre-ville, marcheurs et acheteurs. Sans le tourisme, sans les employés de bureaux, certes, mais du monde quand même, contrairement à ce qu’on entend à peu près partout.

Certaines boutiques sont désertes et/ou font peine à voir, beaucoup de locaux commerciaux sont maintenant vacants aux endroits les plus sratégiques (du centre Eaton à l’est jusqu’à l’université Concordia) mais j’ai confiance en la résilience du marché et l’offre rencontrera toujours la demande, même si celle-ci est probablement amenée à changer. Le Covid ne fait qu’exacerber cette transition qui s’opère vers les nouvaux modes de consommation et les nouveaux profils de consommateurs. Je suis curieux de voir la relève !

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Nouvelle ouverture dans Shaugnessy Village, le (il semblerait) très connu Chung Chun, une adresse de street food coréen qui complète encore l’offre commerciale asiatique niche et contemporaine du quartier, situé sur la rue Pierce aux côtés du nouveau Slice+Soda et de l’Uncle Tetsu.

J’aime beaucoup la nouvelle tonalité du quartier et la mixité des commerces qu’on y trouve, il y en a (presque) pour tout le monde et le quartier est dynamique et vivant 24/24.

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J’ai vu quelques files devant des petits commerces de quartier, comme des librairies indépendantes dans mon coin, c’était chouette à voir pour nos commerçants locaux.

Je me demande si le stationnement gratuit a apporté plus de monde ou changé la dynamique un peu. De mon observation locale subjective, les gens s’arrachaient les places sur Saint-Laurent dans le Mile-End, mais j’avais rarement vu aussi peu de gens stationnés sur Parc, étrangement.

C’est sûr que le stationnement gratuit a provoqué une hausse d’achalandage.

Je revenais hier de Mirabel, comme le dimanche précédent, pour le travail et bien souvent je m’arrête sur Sainte-Catherine au Présotea pour mon péché mignon. Les deux dernières fins de semaine j’ai eu beaucoup de mal à trouver du stationnement sur rue.

Et je confirme, il y avait une file monstrueuse pour le Chung Chun! Ca faisait plaisir à voir.

Fermeture des cinémas (24h à mis une mauvaise image en entête et j’ai eu peur que lui du Quartier Latin ferme) :

  • Cinéplex Odéon Place Lasalle
  • Cinéplex Quartier Cavendish

Dommage pour la Place Lasalle, c’était un petit cinéma pratique pour les familles, où on pouvait stationner pratiquement à la porte. Sa fermeture m’étonne, il me semblait quand même achalandé.

Mais il reste le cinéma du Carrefour Angrignon comme option pas trop loin.

La croissance économique de Montréal devrait rebondir en 2021

La croissance économique de Montréal devrait rebondir en 2021
Photo: Josie Desmarais/Métro

Bien que Montréal et les villes avoisinantes aient durement été touchées par la COVID-19, leurs économies respectives ont généralement bien tenu le coup et devraient rebondir en 2021.

C’est ce que révèle une étude sur la relance post-COVID des régions urbaines, dont Montréal, réalisée par des économistes.

Celle-ci est rendue publique dans le cadre de la tournée virtuelle «En Mouvement vers la relance socioéconomique du Québec» organisée conjointement par le Mouvement Desjardins et la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ).

Les régions urbaines devraient récupérer à un rythme légèrement plus rapide que celui de la moyenne québécoise, mais inégal selon les régions.

La nature de leur structure économique, axée sur les services, a facilité le télétravail, ce qui a aidé les entreprises à s’adapter rapidement à la nouvelle réalité.

Croissance économique

Selon les conclusions des économistes de Desjardins, la croissance économique du Québec a reculé de 4,8% en 2020.

Ce recul est de 5,5% à Montréal, représentant 8,2 milliards de dollars en valeur économique.

«Ce sont des salaires perdus, des contrats annulés, des fermetures d’entreprises et des projets repoussés», a expliqué le président et chef de la direction du Mouvement Desjardins, Guy Cormier.

De plus, l’achalandage au centre-ville a baissé de 92% depuis le début de la pandémie.

Cependant, la croissance économique de la métropole en 2021 devrait être légèrement supérieure à celle de la province.

En effet, la moyenne québécoise de la croissance économique en 2021 devrait se situer autour de 6,3% contre 6,8% pour Montréal.

Toutefois, le rebond anticipé de l’économie en 2021 pourrait être révisé si la deuxième vague de la pandémie entraînait la mise en place de mesures sanitaires plus contraignantes. Cela représente le risque le plus important à l’heure actuelle au scénario de prévisions.

Pas inquiet pour la relance

Somme toute, Guy Cormier se veut rassurant concernant la relance de Montréal.

«Ça ne prendra pas grand temps pour avoir une dynamique extrêmement stimulante à Montréal, pense-t-il. C’est probablement l’une des seules grandes métropoles en Amérique du Nord qui pourra se relever très rapidement.»

D’ailleurs, M. Cormier n’a «aucun doute» sur l’avenir du centre-ville. «On va toujours avoir besoin d’un endroit où il va y avoir une concentration de talents, de capitaux, de savoir et de cultures. On ne peut pas se passer de zone d’effervescence de créativité», a-t-il fait valoir.

Cependant, Guy Cormier indique qu’il faut «protéger» Montréal parce que la ville génère la moitié de l’économie du Québec.

«Ce que ça veut dire, c’est que c’est la moitié des revenus fiscaux aussi, a-t-il précisé. Quand il y a 8,2 milliards de dollars de valeur économique qui s’envolent en un court laps de temps, c’est clair que ça met de la pression sur les taxes et les impôts récoltés par le gouvernement du Québec.»
La croissance économique de Montréal devrait rebondir en 2021 (journalmetro.com)

Selon les chiffres de Desjardins :

  • Perte de 139 000 emplois depuis mars, certains sont revenus depuis
  • Encore 75 000 personnes sans emploi
  • 75 % des espaces de bureaux sont encore vides
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Une personne pour 20 mètres-carrés ( 215 pc), j’espère qu’il ne va pas faire trop froid et qu’il ne va pas trop mouiller dehors…

Un costco c’est combien de m2 environ?

Celui rue Bridge fait à peu près 14000 mètres carrés, mais en surface utile probablement plutôt 11000 m2. Le nouveau Costco à Sherbrooke fait 11700 m2.
Ca fait quand même 400 à 500 clients permis en retranchant les employés.

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Je vais au Costco sur Bridge les vendredis matins vers 8h30-9h00. Il y a pratiquement pas de clients à l’intérieur. Tandis que ceux d’Anjou et Laval, il y a presque toujours des files d’attente à l’extérieur.

Pareil à Candiac, il y a des grosses filles les vendredis et samedis. Au printemps, le temps d’attente était d’environ 30 à 40 minutes, je pense qu’on va retourner à ça.

Quand la majorité des éclosions de COVID se fait dans les écoles ou milieux de travail, cette décision pourrait être questionnée par certains (à moins que le gouvernement a des statistiques sur les éclosions dans les commerces).

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2 décembre 2020 | mise à jour le: 2 décembre 2020 à 17:10
Par: Maryse DeraîcheMétro

Un deuxième magasin UNIQLO ouvrira ses portes au Québec

Un deuxième magasin UNIQLO ouvrira ses portes au Québec

Photo: 123rf

UNIQLO a annoncé ce matin son intention d’ouvrir un deuxième magasin au Québec. Alors que le Centre Eaton a accueilli le géant japonais du prêt-à-porter le 23 octobre dernier, c’est au tour du Cadillac Fairview Carrefour Laval à recevoir la deuxième succursale au printemps 2021.

«Compte tenu de la demande continue de la part des Québécois, nous sommes heureux d’annoncer que nous ouvrirons un second magasin au Québec», a déclaré par voie de communiqué Yuichiro Kaneko, PDG d’UNIQLO Canada. «Ce nouvel emplacement à Laval marque notre engagement à rendre nos vêtements LifeWear, de haute qualité, fonctionnels et conçus avec soin, plus accessibles, en offrant à un plus grand nombre de Canadiens des produits conçus pour s’adapter aux modes de vie nouveaux et émergents. Nous avons hâte d’accueillir les Québécois dans notre nouvel emplacement en 2021.»

Recrutement

Beaucoup de postes seront à pourvoir. UNIQLO débutera donc son recrutement de personnel sous peu. Les candidats qui souhaitent présenter leur candidature sont encouragés à le faire en cliquant ici.

Promotion

En plus d’annoncer cette nouvelle, UNIQLO Canada a lancé hier la promotion de don de vêtements RE.UNIQLO. Du 1er au 14 décembre, UNIQLO offrira un sac écologique gratuit et durable à tous les clients qui font don de vêtements légèrement usés dans les nouveaux bacs RE.UNIQLO qui seront installés dans tous les magasins UNIQLO au Canada.

RE.UNIQLO est une initiative qui a pour objectif de collecter des vêtements dont les clients n’ont plus besoin, tout en leur donnant une nouvelle vie et une nouvelle valeur. Pour la première fois, UNIQLO Canada collectera des vestes en duvet, des parkas et des gilets en duvet pour les recycler en nouveaux vêtements en duvet. Cet effort représente une nouvelle étape respectueuse de l’environnement et des communautés pour maintenir des ressources précieuses loin des sites d’enfouissement.

La promotion de 14 jours marquera également le lancement de magnifiques bacs de dons de vêtements RE.UNIQLO en bois, fabriqués à la main par un fabricant québécois de caisses en bois. Ces bacs serviront à collecter des articles d’occasion de clients, qui seront redistribués afin de soutenir des centres d’hébergement locaux de partout au Canada, ou recyclés et utilisés pour de nouveaux produits. Dans le processus, les déchets, les émissions de gaz carbonique et la consommation de ressources sont réduits tout au long des cycles de vie des produits.
https://journalmetro.com/art-de-vivre/tendances/2585057/un-deuxieme-magasin-uniqlo-ouvrira-ses-portes-au-quebec/

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Enfin la nouvelle sors publiquement :zipper_mouth_face:
Pour avoir été à celui du Centre-Ville, Uniqlo est vraiment un retailer différent, et une grande chaîne asiatique, ça va faire du bien au marché, car plusieurs produits de qualités, mais a un prix abordable,

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Je ne peux qu’être d’accord. C’est définitivement mon magasin préféré pour les basics.