Nouvelles économiques et commerciales

Danish Jeweller ‘Pilgrim’ Unveils 1st Permanent Canadian Store in Montreal

Danish jewellery brand Pilgrim has opened its first permanent storefront in Canada in downtown Montreal. It follows last year’s openings of two Pilgrim pop-up stores in the Montreal area that proved successful.

The new Montreal Pilgrim boutique is located at Place Montreal Trust located on Ste-Caterine Street. The boutique is 504 square feet in a prime corner retail space next to a Swarovski jewellery store. Place Montreal Trust is part of what would normally be a high-traffic area amongst office buildings, hotels, and department stores. An initial five-year lease was signed as part of the lease deal for the Pilgrim space, spelling confidence in the longer-term outlook for the brand in the Quebec market.

Annemette Markvad and Thomas Adamsen founded Pilgrim in 1983. The product was initially sold at music festivals and music is still an inspiration with many designs. The “Scandi-cool approach to design” is found in a range of jewellery, watches, and sunglasses. Prices are very reasonable with many items priced under $100.

Last year Pilgrim opened two pop-up stores in the Montreal area. One was at Place Montreal Trust in a different space near the current store. The other opened at the Quartier DIX30 commercial centre in Brossard with a one year lease.

C’est 364 clients à la fois au Costco sur Bridge… Et les conjoints/conjointes sans carte de membre se faisaient refouler à la porte ce matin. Il faut une carte de membre pour entrer… la bonne nouvelle la dedans, finis les enfants qui courent dans les allées!

Sur la limite du nombre de clients, un propriétaire de succursales Sports Experts était en entrevue ce matin avec Patrick Masbourian. Il disait ne pas trop comprendre la décision, car les clients faisaint déjà des efforts en matière de distanciation à l’intérieur de ses magasins. Les gens évitent de magasiner pendant les heures achalandées. De plus, parmi ses 900 employés de magasin, il n’a eu que 3 cas positifs de COVID19 depuis mars

Restrictions dans les commerces : Entrevue avec Martin Boucher Rattrapage du 4 déc. 2020 : Rassemblements de Noël annulés, et plan de lutte contre la violence conjugale

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Au Starbucks sur l’Avenue des Canadiens-de-Montréal, c’est rendu 2 maximum, une personne attend dans le vestibule, tandis que l’autre prend & reçoit sa commande dans un espace en avant des portes (espaces entouré de plexiglass, avec des tables autours pour éviter que les clients puisse avoir accès au local). Donc difficile de voir le menu, aucun accès au comptoir réfrigéré.

La livraison locale pour sauver le commerce local


Photo: Getty Images / iStockPhoto

Une très bonne solution pour remplacer les grands acteurs étrangers de la livraison, selon la CCMM, serait d’élargir le rôle du Panier bleu, ce catalogue virtuel de commerçants locaux soutenu par le gouvernement du Québec.

Roxane Léouzon

4 décembre 2020

Des commerces de détail du Québec demandent que des services locaux de livraison soient subventionnés, afin que les consommateurs se détournent des grands acteurs étrangers comme Amazon et Uber Eats.

Cela fait partie des solutions mises en avant par le plan d’action élaboré par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM), le Conseil québécois du commerce de détail et la Grappe mmode, rendu public vendredi. Il se penche sur les façons de maintenir les commerces en vie, alors que les ventes ont baissé de 34 % depuis le début de l’année dans les restaurants et les boutiques de vêtements et de chaussures.

La vente en ligne, qui a doublé cette année, est une bouée de sauvetage. Mais elle est loin d’avoir atteint son plein potentiel, selon Michel Leblanc, président de la CCMM. Certains petits commerces ont de la difficulté à gérer de façon efficace les ventes sur Internet et la livraison.

« Il faut offrir aux consommateurs un large éventail de produits locaux dans un cadre rassurant. Il faut que les gens voient que c’est efficace et qu’il y a des politiques de remboursement ou de remplacement si leur colis se fait voler », juge-t-il.

Le Panier bleu

Une très bonne solution, selon la CCMM, serait d’élargir le rôle du Panier bleu, ce catalogue virtuel de commerçants locaux soutenu par le gouvernement du Québec.

« On pourrait dire au Panier bleu de développer sa propre coopérative de livraison, affirme M. Leblanc. Il faut briser une dynamique où les gens, par réflexe, vont sur des sites comme Amazon. Est-ce que ce réflexe pourrait devenir d’aller sur Panier bleu, en rassurant les gens que ça va être simple d’acheter et simple de se faire livrer ? »

Le président de la CCMM suggère également que les gouvernements provincial et fédéral mettent en place des programmes d’aide pour couvrir les frais imposés aux restaurants par les entreprises de livraison et pour subventionner les entreprises de livraison locale. M. Leblanc s’attend à ce que les gouvernements fassent, dans les prochains jours, des annonces qui vont dans le sens des recommandations du plan.

Par ailleurs, l’attaché de presse du ministre de l’Économie et de l’Innovation, Pierre Fitzgibbon, indique que « le Panier bleu a lancé en juin dernier huit chantiers de réflexion sur le commerce de détail au Québec. Les recommandations issues de ces chantiers serviront de base pour l’accélération du virage numérique du secteur du commerce de détail au Québec ».

S’unir dans l’adversité

Divers acteurs de l’industrie discuteront de ce plan et le bonifieront aujourd’hui dans le cadre du Forum stratégique sur le commerce de détail, du mouvement Relançons MTL.

« Il faut trouver des solutions communes, partager de bonnes pratiques, privilégier des projets collaboratifs pour être compétitifs localement et internationalement », estime Debbie Zakaib, directrice générale de la Grappe mmode, un réseau d’acteurs de l’industrie de la mode québécoise.

Le plan souligne aussi l’importance de revitaliser le centre-ville commercial et de soutenir davantage les commerces qui ont de la difficulté à payer leur loyer. « Il faut revoir l’écosystème immobilier pour qu’il y ait un meilleur équilibre entre détaillants et propriétaires », commente Stéphane Drouin, directeur général du Conseil québécois du commerce de détail.

Le chômage continue à baisser au Québec

PHOTO GALIT RODAN, ARCHIVES BLOOMBERG

Le taux de chômage a baissé de 0,5 point au Québec en novembre, pour s’établir à 7,2 %.

Publié le 4 décembre 2020 à 9h15

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Pierre-André Normandin Pierre-André Normandin
La Presse

La province se trouve ainsi nettement sous la moyenne canadienne. Le taux de chômage au Canada s’est en effet établi à 8,5 % en novembre, en baisse de 0,4 point par rapport au mois précédent. En Ontario, 9,1 % des travailleurs sont présentement au chômage et 11,1 % en Alberta.

À l’échelle du Québec, le chômage a baissé de 1,1 point dans la grande région de Montréal, pour s’établir à 8,5 %. À Québec, le taux de chômage a aussi diminué de 0,2 point, pour se chiffrer à 4,3 %.https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2020-12-04/le-chomage-continue-a-baisser-au-quebec.php

Va au Melk :stuck_out_tongue:

C’est dommage tout ça, les restrictions à l’intérieur de magasins, etc. Mais je crois que ça va faire en sorte de créer des compagnies plus locales de livraison et booster la livraison à vélo (on l’espère). Et que ce changement-là va perdurer. D’ailleurs dans le plan de relance de Montréal, ça fait partie du plan d’action à la 2e mesure: Une impulsion pour la vitalité commerciale.

Avec un deuxième Uniqlo il me semble que Montréal est VRAIMENT du pour un MUJI … J’attend avec impatience. Il y avais des rumeurs pour l’ouverture combiné avec le Uniqlo de la rue Ste-Catherine mais bon rien. Toronto c’est loin un peu!

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Des restaurateurs en colère contre le gouvernement du Québec

Une pancarte sur laquelle est écrit fermé accrochée à la vitre d'un restaurant.
Des restaurateurs estiment que le gouvernement du Québec a fait un « choix politique » en décrétant leur fermeture pour lutter contre la propagation de COVID-19.
PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS

Sarah Laou
Publié à 3 h 03

Des restaurateurs en colère qui estiment avoir été sacrifiés par des décisions « déraisonnables ». La déclaration du directeur national de santé publique, le Dr Horacio Arruda, selon laquelle il n’a jamais recommandé la fermeture des restaurants est une bouchée qui est passée de travers.

Tandis que la santé publique préconisait de garder ouvertes les salles à manger et les terrasses des restaurants, en limitant leur accès aux Québécois issus d’une même bulle familiale, le gouvernement de François Legault a opté pour un tout autre scénario, au grand dam des restaurateurs.

Lourdement impactés par les restrictions sanitaires depuis le début de la pandémie, certains restaurateurs n’ont pas tardé à laisser éclater leur colère et à exiger des réponses.

C’est le cas d’Éric Luksenberg, propriétaire de deux restaurants dans le Vieux-Montréal, qui se dit être très en colère.

Dans la même journée, on nous annonce qu’il y a des milliers de restaurants qui ont fait faillite au Québec… Le gouvernement va leur dire quoi? “Vous avez fermé pour rien, parce que la santé publique avait dit que ce n’était pas un problème.”

Éric Luksenberg, propriétaire de restaurants

Est-ce que le gouvernement a pris les restaurants en grippe? demande-t-il, en précisant que les restaurateurs ont scrupuleusement respecté les mesures de distanciation et d’hygiène préconisées par Québec.

C’est une honte […] C’est notre métier qui est atteint, ajoute M. Luksenberg, qui réclame des réponses et une aide supplémentaire du gouvernement Legault.

De son côté, Carlos Ferreira, du Groupe Ferreira, est attristé et n’a plus le goût de continuer.

Je ne suis pas en colère, mais je suis terriblement triste et déçu. Beaucoup de mes employés sont en difficulté. Mais je ne peux rien faire pour eux.

Carlos Ferreira, restaurateur

Il évoque les conséquences terribles de ces décisions gouvernementales sur son industrie.

Des milliers de restaurants fermés, des pertes d’emplois et des gens qui se retrouvent à la rue… C’est une grave erreur, estime-t-il, tout en concédant ne pas vouloir être à la place du gouvernement.

Nos décideurs sont aussi fatigués, ils sont là tous les jours et c’est très lourd comme responsabilité, dit-il, en indiquant que les décisions peuvent être déraisonnables.

« Un choix politique »

D’autres professionnels se sont toutefois montrés moins remués par la déclaration du directeur national de santé publique. François Meunier, vice-président aux affaires publiques et gouvernementales de l’Association Restauration Québec (ARQAssociation Restauration Québec), a confié ne pas être surpris.

On a été sacrifié pour faire passer le message dans l’opinion publique et pour que les gens limitent leurs contacts sociaux. Ça aurait été contradictoire de dire aux gens : “Vous ne pouvez pas recevoir de la famille à la maison, mais vous pouvez aller au restaurant.” C’est un choix politique.

François Meunier, vice-président aux affaires publiques et gouvernementales, Association Restauration Québec

Les restrictions gouvernementales, qui continuent de paralyser les ventes des services alimentaires et d’entraîner des pertes d’emplois, causent de lourds dommages à l’industrie, rappelle M. Meunier.

Les restaurants auront fermé la moitié de l’année en 2020, ce qui représente 5 à 6 milliards de ventes disparues en fumée, estime le vice-président de l’ARQAssociation Restauration Québec.

On en a pour des mois avant de s’en remettre. C’est de l’aide directe et non pas des prêts dont nous aurons besoin, lance-t-il.

Selon une étude menée par l’Association Restaurants Canada, plus de la moitié des restaurants sont à risque de fermer au cours des six prochains mois. Huit restaurants sur 10 perdent de l’argent ou survivent à peine. Et 65 % d’entre eux fonctionnent à perte, tandis que 19 % ne font qu’atteindre le seuil de rentabilité, mentionne l’étude.

Il faut travailler avec la santé publique pour identifier la meilleure manière d’accueillir la clientèle de façon sécuritaire et efficace […] Les restaurants n’ont jamais été des lieux d’éclosions.

François Meunier

L’ARQAssociation Restauration Québec et Restaurants Canada appellent toutes deux à amorcer un dialogue avec le gouvernement, qui devra alors accompagner le plan de relance dès le début de l’année et créer un groupe de travail national.

Nous, on veut travailler sur un plan pour une réouverture définitive des restaurants, assure François Meunier. Les coûts de réouverture et de fermeture sont trop immenses. Les jours meilleurs sont à venir, mais fermer plus longtemps n’est pas une option.

Avec les informations de Yasmine Khayat

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Je me demande si le gouvernement va annoncer des consignes différentes en janvier après cette révélation (qu’on savait déjà un peu, la santé publique de Montréal l’avait déjà mentionné) … Mais pour la fin du mois de décembre, dans le réseau de la santé on parle de se préparer à un possible resserrement. Ça donnerait des impressions discordantes.

Pour ma part, j’ai toujours pensé que les restaurants auraient pu continuer de rouler avec des tables de deux. C’est simple, il y a des forteresses en plexiglas partout, pas de rassemblement ou de mélange de ménages et ça fait une sortie en couple pour nos adultes parfois avec le moral à plat. Mais bon, ma position est moins complexe que celle du gouvernement aussi.

C’est surtout dommage pour les restos plus haut-de-gamme, plusieurs n’ont pas un menu pour passer au take-out, et il y a une grosse perte d’ingrédients à changer son menu. Ça et le fait que le gouvernement a refusé de changer certaines règles du take-out pour éliminer des restrictions en même temps.

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Quoi qu’on en dise il est très difficile de faire des coupes chirurgicales dans les services (restos, bars, salons, cinémas etc) puisque leur nature diffère grandement d’un à l’autre. Encore plus difficile d’y aller au cas par cas sans créer une montagne de confusion dans une situation déjà très complexe.

Comme on n’a pas d’expérience passée dans le domaine et que chaque gouvernement y va de sa propre politique, impossible alors de s’harmoniser complètement, parce que les réalités sur le terrain diffèrent elles aussi selon les villes, les régions, les provinces et les pays.

On est donc obligé d’improviser avec une méthode d’essais et d’erreurs qui peut être frustrante pour tout le monde. En conséquence pas étonnant qu’on tombe involontairement dans une sorte d’arbitraire et d’apparence d’injustice.

C’est dire à quel point la gestion de cette crise est éprouvante pour tout le monde. Parce que d’abord elle est sans précédent, ensuite parce qu’elle touche absolument tous les aspects de notre société et de notre économie.

Elle aura au final révélé à quel point la vie pré-covid était simple et tellement plus aisée. Sans parler des budgets extraordinaires qu’il faudra plus tard assumer. S’ajoutent à l’équation les nombreuses pertes au niveau des entreprises qui en auront fait disparaitre plusieurs.

A date je me console, car grâce à la réaction rapide et responsable des différentes autorités et gouvernements, on aura évité de grands bouleversements sociaux et une crise encore plus profonde. Ce qui me fait dire qu’à date on a fort probablement échappé aux pires conséquences et que la lumière semble vouloir poindre au bout du tunnel. :smile:

Dans le même ordre d’idée, un mouvement de désobéissance civile pour vendre de l’alcool sans repas, lancé par le propriétaire du Joe Beef:

Une loi est en préparation pour laisser vendre de l’alcool avec des aliments, et non un repas.

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Petites nouvelles de quartier, rue Saint-Viateur:

Un local de Shiller Lavy termine bientôt ses rénovations, et un nouveau restaurant grec est annoncé. Ce sera donc la troisième ouverture de restaurant sur la rue cette année.

Le dernier local de Shiller Lavy inoccupé est en rénovation aussi, mais on ne sait pas le futur occupant. Peut-être la succursale du Coq Frit qui doit ouvrir dans le quartier en février 2021?

Pendant ce temps, Comptoir 21 s’est fait expulser par une hausse de loyer, tout comme son voisin Pizza Saint-Viateur, qui a déménagé sur Bernard au même niveau. Pizza Saint-Viateur finissait le déménagement cette semaine.

Le vieux garage sur la rue a visiblement trouvé preneur aussi, il était en vente depuis un bout, et le listing a disparu. On peut s’attendre à un projet immobilier, j’imagine.

Un gros local de restaurant, qui était occupé pour des événements ponctuels a été mis sur le marché aussi. La dernière occupation était une pizzeria de Laval qui se servait de l’endroit pour accueillir des événements de groupe. J’ose espérer un usage plus intéressant pour l’avenir.

Le seul restaurant qui n’a pas encore réouvert sur Saint-Viateur est le Pita Pan.

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Ma prédiction ne s’est pas avérée, le Coq Frit s’installe dans un petit local sur Saint-Laurent, juste au sud de Fairmount:

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Le vieux garage date de 1939. Je trouve ça assez dommage qu’il serait probablement démoli pour faire place à des condos génériques. J’ai toujours rêvé d’ouvrir un genre de biergarten dans cet espace, comme on trouve dans les anciens strip malls et gaz bars de Portland…

http://memoire.mile-end.qc.ca/fr/champlain-poste-dessence/

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Extrêmement intéressant le lien, merci!

Je partage complètement ta vision pour l’endroit, j’avais eu la même réflexion, Saint-Viateur gagnerait à avoir plus d’animation à l’extérieur, comme on a eu cet été d’ailleurs avec tout le monde qui mange dans la rue. Mais les édifices commerciaux se vendent tellement chers dans le quartier, je ne sais pas si c’est rentable de garder cet édifice sous le potentiel du terrain :frowning:.

700 nouveaux emplois bien payés pour Montréal

Des immeubles à condominiums dans le centre-ville de Montréal.

Hospitalité Sonder Canada lance un projet de 182 millions de dollars à Montréal où elle compte installer son futur centre d’affaires mondiales.

PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS

Radio-Canada
10 h 29 | Mis à jour à 10 h 45

Le gouvernement du Québec accorde un près de 30 millions de dollars à la firme Hospitalité Sonder Canada, qui prévoit créer près de 700 postes d’ici cinq ans dans son futur centre de développement technologique à Montréal.

Le projet de 182 millions de dollars développé par l’entreprise fondée par deux Montréalais doit lui permettre d’installer dans la métropole son principal centre d’affaires mondiales en prévision d’y exploiter un centre de développement technologique, de service à la clientèle et de soutien administratif.

Les 700 postes que compte créer la compagnie dans ses futures installations de Montréal sont d’autant plus attrayants, car il s’agit d’emplois à salaires élevés. On parle ici de salaire moyen oscillant autour de 140 000 $ par année.

Nous sommes très heureux de miser sur l’écosystème québécois en matière de technologies pour continuer d’innover à l’échelle internationale et de créer des centaines d’emplois de qualité.

Francis Davidson, président-directeur général d’Hospitalité Sonder Canada

Présente dans 35 villes à travers le monde, Hospitalité Sonder Canada, dont le siège social est actuellement à San Francisco, en Californie, se spécialise dans l’hébergement touristique en louant des appartements à long terme, qu’elle reloue ensuite à court terme à des touristes et à des voyageurs d’affaires.

L’entreprise, qui emploie déjà 700 personnes, dont une centaine à Montréal, possède plus de 5000 unités de logement dans 7 pays qui accueillent environ 825 000 visiteurs chaque année. Au moins 250 de ces unités de logement sont situées à Montréal.

Le premier ministre François Legault lors de son passage à l’entreprise Sonder à San Francisco en décembre 2019

PHOTO : RADIO-CANADA / MATHIEU DION

Malgré la pandémie, leur taux de remplissage est à 80 % […] Et là ils vont doubler la taille de l’entreprise, a souligné le premier ministre du Québec, François Legault, qui annonçait la nouvelle mercredi matin en compagnie du ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon.

Hospitalité Sonder Canada génère un chiffre d’affaires annuel d’environ 200 millions de dollars canadiens.

On prévoit dépasser le milliard de revenus en dollars canadiens en 2022, ajoute le PDG d’Hospitalité Sonder Canada, Francis Davidson.

Le prêt de 30 millions de dollars accordé par Québec à l’entreprise est assuré par le Fonds du développement économique.

La somme n’est pas destinée à financer des infrastructures immobilières, mais bien à soutenir l’expansion d’Hospitalité Sonder à Montréal, précise le gouvernement dans un communiqué.

Le prêt octroyé par Investissement Québec comprend une portion [de 5 millions $] pardonnable selon certaines conditions relatives aux emplois créés, nous apprend aussi le document.

C’est une formule intelligente et stratégique développée par Pierre Fitzgibbon où on s’assure avant de donner de l’aide directe à une entreprise que les emplois ont effectivement été créés, a expliqué François Legault.

Visiblement très fier de rapatrier à Montréal une partie importante des activités de l’entreprise qui avaient été déménagées à San Francisco en 2017 par ses propriétaires après avoir vu le jour dans la métropole, François Legault a salué le travail accompli dans ce dossier par son ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon.

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Investissements étrangers : Montréal attire, même en pleine pandémie

PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE

L’année 2019 avait constitué un record pour Montréal International en matière d’investissements étrangers. L’année 2020 devrait se terminer avec une récolte supérieure.

La pandémie n’aura à peu près pas ralenti la capacité de Montréal d’attirer des investissements étrangers. Montréal International, qui a été désignée mercredi meilleure agence du genre au monde pour la deuxième fois en deux mois, prévoit d’arrêter son compteur entre 2,2 et 2,4 milliards de dollars pour 2020.

Publié le 17 décembre 2020 à 8h00

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Jean-François Codère Jean-François Codère
La Presse

Après l’International Economic Development Council (IEDC) en octobre dernier, c’est FDI Intelligence, une division du prestigieux Financial Times, qui a décerné mercredi à Montréal International le titre d’agence de promotion de l’investissement de l’année.

« Un prix comme celui-là, c’est un étalon important pour nous, explique le PDG de Montréal International, Stéphane Paquet. Il n’existe pas de concurrent auquel je peux me mesurer directement en parts de marché, par exemple. »

Ce type de reconnaissance, accordé après l’analyse du dossier de 55 agences, est donc ce qui valide la qualité du travail.

J’en ai deux en deux mois qui arrivent à la même conclusion, c’est comme si on avait gagné les championnats du monde et les Jeux olympiques coup sur coup.

Stéphane Paquet, PDG de Montréal International

L’année 2019 avait constitué un record pour Montréal International, avec 2,64 milliards d’investissements étrangers attirés. L’année 2020 devrait se terminer avec une récolte de 2,2 à 2,4 milliards.

« Il n’y a pas si longtemps, une année normale chez Montréal International, c’était de 30 à 50 projets, précise M. Paquet. L’an passé, on en a eu 89 et cette année, on devrait en avoir plus. »

Rebond estival

Plus encourageant encore, l’organisme assure ne pas avoir vidé son pipeline de projets, qui s’échelonnent sur 15 à 18 mois en moyenne. M. Paquet estime que 2021 s’amorcera dans des conditions similaires à 2020, sinon meilleures.

« En avril ou mai, j’étais plutôt inquiet, admet M. Paquet. Mais dès juin ou juillet, le monde s’était adapté. Les gens oublient que Montréal était sur une lancée avant la pandémie, nous étions la ville dont la croissance était la plus forte. Et la pandémie a frappé tout le monde. Si ça avait été seulement nous, ça aurait été un gros problème, mais c’était partout. Après quelques mois, les entreprises ont recommencé à investir et Montréal était toujours là. »

La stratégie de l’organisme est de miser particulièrement sur les secteurs où elle estime disposer d’une masse critique, dont l’intelligence artificielle, les jeux vidéo, l’aéronautique, les sciences de la vie, les centres de données et l’agroalimentaire.

« Une usine de caoutchouc, c’est bien, s’ils m’appellent on va les accompagner, mais on ne mettra pas nos efforts là-dessus », résume M. Paquet.

N’y a-t-il pas un risque que ces efforts fassent surchauffer ces secteurs généralement perçus comme étant en pénurie de main-d’œuvre ? Des entrepreneurs l’ont déjà reproché à l’organisme, notamment dans le secteur des technologies.

« Dans ce secteur, les salaires croissent, mais pas tant qu’ailleurs en Amérique du Nord, note M. Paquet. S’il y avait vraiment une pénurie, on verrait les salaires faire des bonds de 10 000 $ ou 20 000 $. Je ne dis pas que ça n’arrive pas de façon anecdotique, mais globalement, ce n’est pas ce qu’on voit. Globalement, la hausse des salaires n’est pas aussi impressionnante qu’ailleurs. »https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2020-12-17/investissements-etrangers-montreal-attire-meme-en-pleine-pandemie.php

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La SQDC sur Mont-Royal ouvre bientôt, le 22 décembre.

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Le supermarché Avril ouvrira sa première succursale à Montréal dans l’Humaniti. 7500 pieds carrés donc assez petit mais il sera surement apprécié par tous ceux qui habitent le Vieux-Montréal.