Économie et commerce - Actualités

Oui c’est une mauvaise chose pour ceux qui aiment. C’est pas parce que toi ça ne te parle pas que c’est représentatif des valeurs québécoises.

On parle d’ailleurs de Montréal qui est plus internationale que locale. Nos habitudes de consommation à Montréal sont plus proches de New York, Toronto que de Saguenay. Donc à mon avis c’est un écueuil de parler strictement des habitudes de consommation des québécois quand il est temps de commenter la scène commerciale montréalaise.

Ce qui m’énerve aussi c’est que nous nos fast food locaux comme Poulet Rouge s’exportent en Ontario. Mais nous nous n’avons pas ce que eux ont. Donc à la fin c’est eux qui se retrouvent avec des exclusivités.

1 « J'aime »

Selon la mienne aucun fast food n’est bon donc je pense qu’on va laisser les mamans de côté :joy::joy::joy:

1 « J'aime »

Prenant Shake Shack comme exemple, ils ont plusieurs succursales en Turquie et au Japon où j’aurais de la misère à croire que tout la communication « back of house » soit en anglais, vu que la grande majorité des gens dans ces deux pays (même les jeunes) ne parlent pas anglais. Sans parler de la Chine où tout se ferait assurément en chinois…

Dans chacun des cas, Shake Shack est opéré par un partenaire licencié donc tout serait assez localisé en matière d’opérations. C’est le cas pour Hong Kong, où toutes les succursales sont gérées par Dairy Farm, qui gère aussi IKEA, 7-Eleven, Starbucks et plusieurs autres chaînes internationales. (Rapellons que Hong Kong est un marché distinct de la Chine et il n’y a que 7,5 millions de personnes, alors c’est pas mal comparable au Québec.) Le problème pour nous, c’est que plusieurs filiales canadiennes de compagnies internationales sont basées à Toronto et elles n’ont aucun intérêt à s’adapter au marché québécois. Ce n’est pas la mauvaise volonté de la compagnie mère, c’est plutôt celle de leur partenaire canadien.

2 « J'aime »

La Turquie et le Japon ont un peu plus que 8 millions d’habitants. Non seulement ça, mais tu compares des pays contre une province. Si le Québec avait une population de 80 millions d’habitants, on n’aurait pas cette discussion.

Bref, c’est à la base une question de mathématique fiscale, et les lois -et leurs variations régionales- affectent, positivement ou négativement, l’équation. Si les compagnies n’ont aucun intérêt à s’adapter pour le marché Québécois, c’est justement parce que l’équation est défavorable.

Une compagnie ne va pas normalement refuser une opportunité financière.

1 « J'aime »

Hong Kong n’a que 7,5 millions de personnes, les Émirats arabes unis n’ont que 9,5 millions, Singapour, 5 millions. Tous ces marchés ont des Shake Shack. Ce n’est pas une question de population, c’est une question de volonté, et tant que les opérations canadiennes d’une compagnie sont toujours basées à Toronto, il y a rarement cette volonté de percer le marché québécois. Ça prend une compagnie qui voit le Québec comme un marché petit mais distinct (tout comme Hong Kong, Dubai ou Singapour) et qui trouve un partenaire québécois pour gérer leurs opérations ici.

4 « J'aime »

Le Francais a Toronto c’est une blague. Le departement Customer service devrait meme pas etre a Toronto mais a Montreal ville avec le plus de trilingue et meme quadrilingue. Global City comme il aime s’appeler faite moi rire.

1 « J'aime »

Je dois avouer que je ne saisis pas l’enjeu à la base. On parle de restauration rapide. On en a au Québec, n’importe quel Jean-Guy avec sa friteuse usagée et une connaissance approximative de l’art de la poutine peut le faire. On a des chaines locales, ou a des chaines internationales, mais certaines bannières ne peuvent pas rentabiliser la même opération? Quel est le cout d’exploitation en français d’un hotdog ou d’un morceau de poulet frit?

Je serais curieux d’une véritable analyse financière de la chose. Et pourquoi cela serait-il si important dans des opérations simples, par design.

Surtout, quelle est la disparité entre ce qui est obligé par la loi, et ce qui serait un incontournable pour s’adapter au marché de toute façon (à savoir servir et travailler en français).

1 « J'aime »

Ah, on passe de la Turquie et du Japon à d’autres exemples?

Hong Kong est effectivement une province Chinoise, juste à côté avec plus d’un milliard d’habitant. La langue officielle de Singapour est l’Anglais, qui est la Lingua Franca mondiale. Et je n’ai même pas besoin de sortir l’argument de la densité.

Je m’abstient d’argumenter sur les Émirats Arabes Unis, puisque ça peut être aussi simple que le gouvernement subventionne directement ces compagnies pour qu’ils s’implémentent sur le territoire.

Moi aussi j’aimerais avoir des données propres. Il y a-t-il des données de balances commerciales interprovinciales à jour?

L’exemple le plus probant serait une comparaison Gatineau/Ottawa. C’est la comparaison la plus proche qu’on a pour une étude à la Why Nations Fail - Wikipedia.

Par contre l’enjeu dépasse largement la restauration rapide. On a parlé de West Elm. On peut y ajouter Muji où les Québécois sont plutôt servi via le site Américain que Canadien (ce qui est pour moi un signe qu’il y a vraiment une distortion dans la règlementation). Ces 2 exemples n’ont pas de partenaire locaux qui peuvent influencer les décisions.

En effet la liste est longue Shake Shack avais un grand intérêt pour le Royalmount jusqu’à ce qu’il se renseigne sur les règlements quebecois. Oui la solution passe parfois par un opérateur tier on as droit a vrai espace Nike simplement parce que c’est Fox Group qui est derrière, Les meme qui nous apportent Mango. Prêt a Manger viendra grâce a A&W. Cependant certains détaillant tienne mordicus a gardé la main sur leur opération comme Williams Sonoma qui as décidé d’ouvrir Pottery Barn et West Elm ici plutôt qu’a Ottawa. ou encore Sporting Life qui as décidé d’investir ici meme si il s’apprête a quitter le Dix30 il seront toujours present a Laval. on peux aussi penser a LLbean. des Brands continue de s’installer ici mais a un rythme moins soutenue que ce que Toronto connais.

Ce n’est pas un hasard si certaines marque sont toujours absente ici meme si il ouvre plusieurs espace dans le reste du pays oui Shake Shack mais aussi Eataly, Addidas, Arabica %, Chick Fill A, Popeyes et est…

2 « J'aime »
Résumé

Aisle 24: dépanneurs sans commis pour emplettes même la nuit

Par Pascale Lévesque, Le Soleil

4 janvier 2025 à 04h00|

Mis à jour le4 janvier 2025 à 07h42

2

Benoît Marois est fier de montrer les produits locaux qu’il a su faire approuver par le bureau chef ontarien pour vendre dans son Marché Aisle 24 du boulevard Laurier à Québec. (Pascale Lévesque/Le Soleil)

Faire ses emplettes 24 heures sur 24 dans une épicerie sans employés? Les résidents de la Vieille-Capitale auront bientôt deux lieux pour le faire au Marché Aisle 24, alors qu’Ottawa, Toronto, Montréal et même le Labrador en profitent déjà.


Situé sur la rue Saint-Jean, au coin de la rue Salabery dans le Faubourg Saint-Jean-Baptiste, le nouveau Marché Aisle 24 verra le jour d’ici mars. Un concept de commerce sans contact que même ni Doc Emmett Brown ni Marty McFly n’ont imaginé dans l’avenir utopique de Retour vers le futur.

Déjà installé à Québec depuis le printemps 2023, dans le complexe résidentiel MU, boulevard Laurier, cet hybride entre dépanneur et épicerie fonctionne sans personnel sur place. Vous n’y verrez personne, sauf peut-être le franchisé Benoît Marois, qui s’y rend deux à trois fois par semaine pour remplir les tablettes.



Le gars de Granby amoureux de Québec a été le premier à signer avec la jeune bannière dans la région de la Capitale-Nationale. «J’aimais le type de business où je n’ai pas besoin de gérer de monde, explique-t-il lorsque Le Soleil le rencontre au milieu de ses allées soigneusement rangées. Puis c’est 24 heures sur 24. Pas besoin de trouver d’employés pour la nuit… J’ai vraiment aimé le concept, ça fait que je l’ai acheté!»

«Toujours ouvert» promet le slogan du marché inauguré à Québec au printemps 2023. Sans caissier, sans commis, et sans gardien de nuit, le Marché Aisle 24 a plu à ses franchisés qui ne souhaitaient pas se casser la tête à trouver des employés de nuit. (Pascale Lévesque/Le Soleil)

Contrôle d’accès futuriste

Même pour l’entrée, pas besoin de commis: un code QR sur la porte permet de télécharger une application avec reconnaissance faciale, à laquelle il faut s’inscrire pour déverrouiller l’accès.

À l’intérieur, les étagères et réfrigérateurs regorgent de produits locaux — comme les noix Prana, les mocktails Cherry River, ou les pizzas Le Gaulois — ainsi que de marques populaires comme Coke, Pepsi, Frito-Lay. On y trouve de tout pour se dépanner.

Il suffit de remplir son panier, de scanner soi-même ses articles à la caisse autonome et de partir.

Le concept est simple: un code QR affiché sur la devanture envoie au téléchargement de l’application. Une fois son profil enregistré, le client peut déverrouiller la porte et commencer ses emplettes. (Pascale Lévesque/Le Soleil)

Une septième boutique au Québec

«Le nouveau magasin sur Saint-Jean sera la septième franchise au Québec, et ça fonctionne plutôt bien. Évidemment, la population est encore peu familière avec l’existence et le fonctionnement du concept. Mais ceux qui l’adoptent l’adorent!» souligne Jessika Venne, qui elle-même s’est lancée dans l’aventure avec son conjoint Daniel Lambert en 2021 en ouvrant un de ces marchés dans le quartier Griffintown à Montréal.

Le couple de pilotes d’avion cloué au sol par la pandémie se cherchait un revenu d’appoint à la mesure de leurs disponibilités quand il est tombé sur le concept imaginé en 2016 par les Torontois John Douang et Marie Young.



«Au début, c’était vraiment comme une grosse machine distributrice, raconte Jessika Venne. Mais ça s’est raffiné, et c’est devenu un hybride entre un dépanneur et une épicerie, avec de plus en plus de produits frais. Ils rêvaient d’expansion et compte tenu de la barrière de la langue et des particularités québécoises en matière de franchise, ils nous ont confié le rôle de maîtres-franchiseurs pour le Québec.»

Pour Jessika Venne, maître-franchiseure de la chaine Aisle 24 au Québec, l’inventaire des marchés doit permettre de concocter un souper «qui a de l’allure» pour des beaux-parents qui s’invitent à la dernière minute, à n’importe quelle heure. (Pascale Lévesque/Le Soleil)

Amazon et Couche-Tard explorent aussi le créneau

Le concept Aisle 24 s’est développé en parallèle de celui d’Amazon GO qui a, lui aussi, germé en 2016. Déployées aux États-Unis et au Royaume-Uni au nombre de 17 et 20 respectivement, ces adresses actuelles utilisent une technologie différente et plus poussée — le client n’a pas à passer à une caisse, même libre-service ― mais a connu des ratés, ce qui a forcé le géant américain à réviser sa façon de faire. Des magasins ont aussi fermé depuis leur ouverture.

Chez nous, en 2021, le fleuron Couche-Tard, en partenariat avec l’Université McGill et l’École Bensadoun de commerce au détail a aussi commencé à tester un magasin autonome sur ses clients montréalais.

Bref, d’où l’importance pour Jessika Venne de déployer avec prudence ces épiceries du futur, en s’appuyant sur beaucoup de données.

«À Québec, après s’être entendu avec notre nouveau franchisé Christopher [Mahlberg], il nous a fallu un an de travail avec notre agent immobilier commercial pour dénicher le bon lieu, explique-t-elle. Tout dépend de l’étude de marché et de deux variables en particulier; la densité de population et la moyenne d’âge. Nous visons principalement une clientèle plus jeune, généralement plus à l’aise avec les nouvelles technologies et ouverte aux changements.»



L’ouverture du deuxième magasin du Marché Aisle 24 de la région de Québec est prévu au mois de mars dans le quartier Saint-Jean-Baptiste. Il sera le 7e dans la province. (Pascale Lévesque/Le Soleil)

L’ultime commerce de proximité

Même si le concept du Marché Aisle 24 est facilement adopté par une jeune clientèle, surtout le soir après 22 heures, Benoît Marois se réjouit de voir, lui, des clients de tous les âges à son magasin du boulevard Laurier.

«Beaucoup de clients sont des résidents du MU, dit-il. Je n’ai pas fait beaucoup de publicité, parce que je voulais d’abord être fier de mon inventaire, avoir des produits d’ici. Parce que la clé, c’est aussi les produits qu’on vend.»

Si Sobeys est le grossiste-logisticien de Aisle 24, les franchisés comme Benoît sont encouragés par le bureau chef à leur soumettre des produits locaux pour les ajouter à leur offre.

«En fait, il faut que le gars qui apprend à la dernière minute que ses beaux-parents viennent souper, puisse trouver chez nous le nécessaire pour faire un repas qui a de l’allure», illustre Jessika Venne.

La technologie du détaillant permet de monitorer et suivre à la trace les achats des clients, mais pour comprendre ses besoins, rien ne vaut une discussion entre deux rangées.

«Je trouvais que la nourriture César pour chien ne sortait pas beaucoup, mais aussitôt que je l’ai retiré des tablettes, un monsieur de l’édifice m’a apostrophé», relate Benoît Marois qui a même griffonné son courriel, à la main, sur un carton affiché entre les deux caisses autonomes, pour encourager les clients à le contacter en cas de besoin ou de pépin!

Chaque franchisé peut faire des demandes afin que soient listés des produits qui pourraient plaire spécifiquement à sa clientèle. Benoit Marois peut donc vendre les noix de la compagnie québécoise Prana. (Pascale Lévesque/Le Soleil)

Loin d’un bar ouvert pour les voleurs

Gare aux coquins qui pourraient se dire qu’un dépanneur sans commis est une invitation au vol. «Les voleurs vont toujours exister, mais le modèle de Aisle 24 leur fait la vie dure, assure Jessika Venne. D’abord, il n’y pas de caisse avec de l’argent liquide qui invite au vol. Ensuite, si quelqu’un tente de partir sans payer, même la nuit, il sera retracé parce que pour entrer il doit s’identifier et les items seront facturés à sa carte de crédit validée lors de son inscription en vertu des termes de l’abonnement.»

Tout ça en plus des nombreuses caméras installées partout en boutique.

Jessica Venne s’avance à dire qu’à son marché de Griffintown, elle récupère environ 90 % de ce qui est volé grâce à cet arsenal technologique. À Québec, Benoît Marois aime s’en servir pour contacter directement les clients «distraits» et privilégier la discussion.



Une fois les emplettes terminées, comme le démontre ici le franchisé Benoît Marois, il faut passer à la caisse libre-service qui est surplombée d’une caméra de surveillance. (Pascale Lévesque/Le Soleil)

Objectif 2025: doubler le nombre de marchés

«Aisle 24 compte actuellement 36 magasins à travers le pays dont les deux tiers se trouvent au Ontario, fait savoir Kyle Lin, le directeur du marketing de la chaîne. Le Québec est notre deuxième plus grand marché.»

Le groupe envisage de doubler sa présence au pays en ajoutant vingt à trente nouvelles adresses en 2025: la Colombie-Britannique et les Maritimes sont dans la mire, alors qu’un magasin à Gatineau verra le jour dans les prochaines semaines, confirme Jessica Venne qui sonde le potentiel de toutes les régions du Québec.

Une solution aux déserts alimentaires?

D’ailleurs, à travers ce déploiement, Aisle 24 pourrait s’avérer une solution aux défis entourant l’offre alimentaire en région éloignée. L’ouverture d’un nouveau magasin de 6000 pieds carrés à Labrador City, il y a trois semaines, et le succès immédiat qu’a connu sa formule hybride — avec de la viande et des aliments frais qui s’ajoutent aux produits de commodité ― pourrait changer la donne.

«Compte tenu de cet engouement au Labrador, nous envisageons d’ouvrir d’autres magasins hybrides de plus grand format dans des marchés éloignés, soulève le directeur du marketing. Nous testerons également des innovations passionnantes en magasin cette année.»

Si en région éloignée ce sont les produits frais qui complètent l’offre, à Québec, Benoît Marois est bien content que la compagnie envisage d’installer des distributrices d’alcool et même de produits de vapotage prochainement.

1 « J'aime »

J’ajouterais que si une entreprise voit une opportunité financière dans une ville ou un pays donné, elle se conformera aux lois locales. Toutes les entreprises citées ci-dessus, à l’exception de Chick-fil-A, possèdent des antennes internationales où elles se sont adaptées aux règles locales. Si l’entreprise pense qu’il y a de l’argent à faire, elle s’ajustera… comme le dicte la loi de l’offre et de la demande.

Cela dit, je ne suis pas du tout partisan de l’idée que chaque ville en Amérique, ou même dans le monde, doive proposer exactement la même offre en matière de restauration, de vêtements, etc. Je respecte ceux qui préfèrent cette standardisation, mais ce n’est absolument pas ma vision des choses. Après tout, on parle de burgers ici ! :blush:

2 « J'aime »

Le problème c’est que souvent il y a une opportunité financière à faire, mais si on rajoute toutes la complexité et le prix supplémentaire que la loi 101 rajoute, alors l’opportunité n’y ait plus. Nous avons des ‘‘règles locales’’ très strictes et beaucoup complexe que bien des pays, alors n’importe quelles autres compagnies qui veut s’installer ailleurs, ça va être beaucoup plus simple ailleurs, qu’au Québec.

Souvent ses compagnies vont juste choisir de skipper le Québec, car monétairement et logistiquement, toutes ces adaptations ne sont pas rentables

3 « J'aime »

Tous les pays ont des règles concernant l’affichage de leur langue officielle, les importations, les taxes sur les entreprises, l’obligation d’avoir des menus halal dans les pays musulmans, la provenance des produits importés sans OGM pour la plupart des pays européens, le % de produit local qui quelquefois doit être 100% ou encore des taxes d’importation pouvant atteindre 60 % dans la plupart des pays d’Amérique du Sud lorsque les produits proviennent de Chine ou d’Inde, parmi bien d’autres exemples. Je ne pense pas qu’une simple traduction soit si contraignante. Finalement, si les entreprises ne sont pas prêtes à investir et à respecter les règles locales, c’est leur perte. Le marché, tel qu’il est (Québec : 9 millions d’habitants), ne peut pas accueillir toutes les franchises issues des États-Unis, un marché bien plus vaste avec 340 millions d’habitants. Cela impliquerait que certaines entreprises locales existantes devraient mettre la clé sous la porte.

De plus, lorsqu’on gère une franchise, une grande partie des bénéfices retourne dans le pays d’origine ou dans un paradis fiscal, ce qui est rarement bénéfique pour l’économie locale. Cela rend d’autant plus intéressant de posséder et d’encourager des entreprises locales. Les déboires de Starbucks et McDonald’s en Europe en sont un excellent exemple.

4 « J'aime »

Oui et non. Cet argument ignore l’effet d’exode de consommation. Si le consommateur Québécois se déplace en Ontario ou aux États-Unis pour consommer, alors non seulement la compagnie a les revenus qu’elle aurait en sol québécois, mais le Québec absorbe toute la perte d’opportunité que cette consommation externe a engendré, comme:

  • Le consommateur Québécois a quitté le territoire pour consommer ailleurs
  • La franchise/succursale s’est alimenté de main-d’oeuvre qui ne paie pas de taxes Québécoise
  • La franchise ne paie pas de taxes Québécoises sur les revenus qu’elle a engendré
  • La taxe de consomation Québécoise n’est pas perçue.

Est-ce que les commerces locaux vont en profiter? Oui, partiellement, dépendamment du produit/service offert, mais il y aura des fuites.

En agrégat, est-ce que la perte économique nette est importante? Difficile de me positionner sans avoir des chiffres.

Les déboires de Starbucks et McDonalds en Europe (et aussi en Chine pour Starbucks) est de leur sort et le résultat de la compétition, ce qui est différent d’un filtrage législatif de l’offre de marché.

L’exemple de Starbucks en Chine est justement intéressant sur ce point: en s’implémentant en Chine, Starbucks a créé le marché du café de grande consommation sur ce territoire, qui n’existait pratiquement pas.

Avec le temps le marché local s’est développé un goût et éventuellement des compétiteurs qui ont finalement offert un meilleur rapport qualité/prix pour le consommateur, et a ainsi gagné, proportionellement parlant, des parts du marché grandissant.

La compétition (franche, si la régulation locale est bien ficelé) des bannières externes sur le territoire locale mousse l’offre, et profite généralement à l’ensemble de la population locale.

1 « J'aime »

En fait cest pour ses meme raison que souvent ilvont préfère s’implanté dans des marché similaire que ceux ou il se trouve deja comme L’amerique,UK, Australie en premier car justement il n’on pas grand changement a apporté. Si on prend l’exemple de Shake Shack cest intéressent qu’il on décidé d’ouvrir au UK bien avant le Canada. parce qu’il y avais une facilité de marché. Si cela était seulement de l’affichage français on aurais deja beaucoup plus d’opportunités. Malheureusement les loi française sont beaucoup plus contraignante. Trop meme pour un marché qui est presque totalement bilingue (je rappelle que on ne parle pas d’ouvrir un Shake Shack au Saguenay ou dans le village de la ville de quebec.) mais plutôt dans la métropole de la province. La ville ou on devrait être capable de tout trouvé!

3 « J'aime »
1 « J'aime »

Une menace qui a l’effet inverse

Les menaces de tarifs douaniers de Trump ont aussi contribué malgré lui à stimuler les exportations canadiennes vers les États-Unis. Les entreprises américaines réagissent à ces menaces en devançant leurs achats de produits canadiens avant que leurs prix augmentent.

On a des indices qui nous portent à croire que du stockage préventif a commencé de la part des entreprises américaines.

Marc-Antoine Dumont, économiste senior chez Desjardins

Le Canada a des échanges commerciaux positifs avec les États-Unis et le Royaume-Uni, mais un commerce déficitaire avec la Chine, le Mexique, le Japon et l’Allemagne.

1 « J'aime »

Frank and Oak a encore des problèmes financiers

Montreal’s Frank And Oak $70M in debt and filing for creditor protection — again

After being hit hard by the COVID-19 pandemic, clothing retailer Frank And Oak’s struggles have continued, thanks in part to online fast fashion trends.

1 « J'aime »

Il y a plusieurs années, j’ai acheté du bon linge chez Franz et Oak. J’ai des sorts qui sont encore super beaux après 10 ans.

Mais j’ai l’impression que la qualité des vêtements a beaucoup diminué depuis quelques années. Et je doute qu’on puisse faire compétition dans le marché du “fast fashion” sur Internet facilement…

C’est dommage comme tendance. On devrait viser des produits plus durables, qui sont plus doux pour le portefeuille sur le long terme et pour la planète.

4 « J'aime »