Reportage au Téléjournal
L’entreprise Kanuk a déménagé sa production en Chine
Après plus de 50 ans, les machines à coudre se sont tues au siège social de Kanuk.
Cette marque de manteaux d’hiver québécoise a été vendue au printemps et le nouveau propriétaire, un poids lourd dans l’industrie du textile au Québec, a délocalisé sa production vers la Chine.
Reportage d’Émilie Dubreuil.
L’entrevue en question : Est-ce que ça vaut encore la peine de fabriquer des manteaux au Québec?
Pour avoir habité plusieurs années en Chine, la qualité des produits là-bas varie énormément et selon le budget.
Nous sommes habitué à la moins bonne qualité des produits fabriqués en Chine qu’on retrouve souvent au Dollarama. En autre mot, on a ce pour quoi on paye.
J’ai vu par contre d’autres produits dont la qualité rivalise facilement celle des produits fabriqués ici, si pas meilleure.
Les bas prix des produits chinois sont pour une multitude de raison qui vont au-delà des salaire des employés. Ces usines sont souvent dans des endroits stratégiques avec un accès privilégié et pratiquement illimité de matière première et secondaire, en plus d’un accès rapide à plusieurs méthodes de transports efficaces (5000+ stations de trains et 2-300 aéroport dans le pays, sans compter les ports de réputation mondiales).
Au fond, c’est leur compétitivité industrielle et commerciale qui mène à ces prix, et tant qu’on s’assure que la qualité est au rendez-vous, il serait possible d’avoir les même bons manteaux et à meilleur prix.
N’oublions pas que la Chine est un grand pays avec des régions nordiques encore plus froid que Montréal! J’ai passé du temps à Harbin, et disons que l’hiver Québecois me manquait! Il connaissent le froid et savent déjà faire des manteaux très chauds.
Finalement, selon moi, c’est plus sur la question d’économie régionale qu’on y perd. Encore des pertes d’emplois, surtout pour des gens qui auront de la difficulté à trouver un nouvel emploi ou se reformer, ce qui ne peut pas avoir un effet positif sur notre économie.
Dans le Mile-End, il y a Studios BEDI sur Saint-Laurent qui font des manteaux d’hiver ici, avec du plastique recyclé. Je n’ai pas d’expérience avec leur produit, mais, si un jour mon Canada Goose brise (j’ai l’impression que je vais mourir avant mon manteau!), je me suis dit que je regarderais là.
Bonus, c’est souvent moins cher que Kanuk en ce moment… C’est bien beau nous dire qu’ils économisent 50% du prix en Chine, les manteaux sont aussi chers que ceux d’ici. Si le consommateur ne voit pas une différence dans la facture, autant acheter local.
C’est le problème de Kanuk: hiver Québécois, ça parle juste aux Québécois.
Canada Goose est arrivé et a créé/absorbé le marché potentiel, sur le plan global.
Pajar s’affirme comme une marque canadienne déja la, ca leur donne un plus grand marché.
Ils fabrique 80% a l’exterieur du pays mais ils garde une certaine production ici.
Le plus étonnant c’est la marque de botte UGG d’Australie. Un pays qui n’a pas d’hiver.
À la base les bottes Ugg étaient pour les surfeurs, qu’ils portent après avoir nagé.
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Le tribunal est satisfait que [la vente à Hart] est la meilleure avenue possible pour toutes les parties prenantes, incluant les employés.
Céline Legendre, juge de la Cour supérieure du Québec, dans une décision rendue lundi.
La marque Stokes sera maintenue et Hart reprend les baux commerciaux en cours.
Le montant de la transaction a été fixé à 15,3 millions, un prix qui reflète essentiellement la valeur des stocks détenus par Stokes.
L’acheteur devient aussi propriétaire des dettes de Stokes, qui doit 17 millions à la Banque Scotia. Paul Nassar mentionnait lundi que le paiement allait être réglé au cours de la journée.
Deux commerces de Tétreaultville ont annoncé leur fermeture durant les dernières semaines. Le Bellerive était un projet des responsables de la Cantine chez Simon et était un bistrot plutôt haut de gamme.
Quant à Okaly Fleurs, ce commerce était bien établi dans le quartier depuis de nombreuses années. Il est dommage de constater ces fermetures dans un quartier qui tente de se redynamiser depuis longtemps.
C’était dans les plans en 2019 entre temps dit merci au resserrement de la loi 101 qui as stoppé le projet. Et c’est pour les meme raison que & Other Stories, Chick fill A et Poppeys ne sont toujours pas present au Quebec. Et que certaine marque quitte aussi le Quebec notamment Anthropologie.
Cest con ça c’est même pas Américain, cest des Philippines
Cela n’a aucun rapport avec le fait que ce soit American ou pas. Mais plus avec le fait que quand une entreprise s’installe au Quebec il doivent non seulement modifier leur marque de commerce pour y ajouté un suffixe style Cuisine, Vêtement, Maison. Et ca pas toute les compagnie sont fan de cette histoire! ( ON est tellement con au Quebec que on doit écrire cest quoi que le magasin vend sur la devanture! ) Ensuite dans les nouvelle loi qui sont en route ce suffixe doit être plus GROS que la marque de commerce!
En terminant le Back of House doit aussi être entièrement traduit, Communication des employee, Système opérationnelle, ect. Ce qui ne vaut pas nécessairement la peine quand l’entreprise n’a seulement que quelque établissement en sol quebecois.
Au moins, avec Anthropologie, le nom du magasin était déjà français!
Chaque fois qu’une méga chaine Américaine ou internationale refuse de venir ici je me dis que cela va donner la chance à un petit québécois d’ouvrir et de prospérer. La meilleure chose pour Montréal c’est d’avoir le plus possible de petits indépendants et d’enseignes originales.
Comme on dit, les absents ont toujours torts !
On ne rate pas grand chose avec Chick Fil A… c’est plutôt moyen, je ne comprenais pas du tout le hype après en avoir mangé. Et pis les espèces de fondamentalistes religieux qui dirigent la compagnie, non merci.
C’est vrai en grande partie notamment en restauration rapide, cependant on doit tout de même relativiser pour certains produits ou marques qui sont exclusifs et qui n’ont pas d’équivalent sur le marché existant.
Je trouve que c’est idéaliste et pas forcément vrai (sans vouloir t’attaquer). Il y a une foule de produits pour lesquels le Québec ne pourra jamais proposer un équivalent. C’est pas une critique envers le Québec c’est tout simplement logique. Si demain Apple quittait le Québec je ne pense pas qu’il y aurait tout d’un coup un remplaçant à la hauteur. Moi en tant que consommateur ça me fait royalement ch*** de devoir attendre lors de mes voyages en Ontario ou aux USA pour consommer des choses qui me manquent. Je ne trouve rien à Montréal qui goûte comme le Chick-fil-A, le Popeye’s ou le Shake Shack. Il y a des choses qui s’en rapprochent néanmoins mais c’est différent. Ça n’enlève rien au fait que Montréal est une bonne ville niveau bouffe mais chaque fois que je vais à Ottawa madame me demande des choses que l’on ne trouve pas ici…
C’est le consommateur qui est perdant lorsque le choix est limité. Et dans mon entourage je ne connais pas une personne qui ne voudrait pas de plus de chaînes telles que celles que l’on retrouve ailleurs. On est 9 millions. Il y a des limites à ce qu’on peut proposer localement qui puisse rivaliser avec des compagnies provenant d’un marché de plus de 300 millions.
