My girlfriend came from Taiwan and studied here to become a daycare worker. Daycare workers’ hourly wage is about 22$. Somehow we dont need daycare worker anymore? For someone who’s currently navigating immigration process, the CAQ just keep pushing garbage populist policies. Ther’s no plan at all, no goal, no vision. It’s pretty disgusting. Every year we change our plan because every year the policies changes. Learn french they say? She’s been on a waitng list for more than a year. What a joke.
Edit: ther’s an exception for “education” not sure if it applies for daycare worker.
Michel Leblanc de la Chambre de commerce est contre
Gel de l’immigration temporaire à Montréal: la @chambremontreal s’oppose à cette décision qui fragilisera les entreprises de la métropole, notamment dans la restauration, l’hébergement, le commerce de détail et l’approvisionnement des commerces.
Pourquoi geler les renouvellements pour des travailleurs qualifiés, intégrés et qui répondent à des besoins réels ?
https://x.com/MichelLeblanc20/status/1825904907687170374
Le communiqué
La Chambre de commerce du Montréal métropolitain s’inquiète de l’impact du gel de l’immigration temporaire pendant six mois sur l’île de Montréal, annoncé par Christine Fréchette, ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, et François Legault, premier ministre du Québec.
« Le précédent créé par le gouvernement du Québec est inquiétant. Nous comprenons la volonté du gouvernement d’exercer un contrôle sur les volumes d’immigration, notamment le nombre de travailleurs étrangers temporaires, qui a explosé au cours des dernières années. Cependant, l’annonce du gel sur une base géographique ne tient pas compte de la réalité du marché du travail intégré dans la région métropolitaine. La décision de geler non seulement les nouvelles demandes, mais également les renouvellements de permis affectera des travailleurs qualifiés, bien intégrés, qui répondent à des besoins réels des entreprises de Montréal. Les entreprises les plus touchées seront les petites entreprises déjà aux prises avec des défis de liquidité, de financement, d’approvisionnement, de recrutement et de rétention de main-d’œuvre dans un contexte économique encore incertain. En tout état de cause, la Chambre s’oppose à une mesure qui cible uniquement les entreprises de l’île de Montréal », a déclaré Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.
« Les entreprises d’ici n’ont aucun intérêt à aller recruter à l’étranger lorsque la main-d’œuvre qualifiée est disponible sur place. Le Programme des travailleurs étrangers temporaires a été mis sur pied dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre et demeure pertinent malgré le ralentissement de la croissance observé depuis quelques mois. Nous comprenons que, durant les six prochains mois, ce sont plus de 12 000 travailleurs qui se verront refuser un permis de travail. Plusieurs d’entre eux sont bien intégrés, ont déjà commencé à apprendre le français ou le parlent déjà et sollicitent un renouvellement de permis. Leur départ sera une perte pour notre économie. Nous invitons donc le gouvernement à reconsidérer le gel des renouvellements », a conclu Michel Leblanc.
On TVA, they were saying that this will impact approx. 3,500 workers - hopefully your girlfriend is part of the exceptions. This seems more of a PR exercise by the CAQ given all the exceptions and the relatively small number affected.
I do, however, think the TFW program has been abused by some companies and, as a consequence, has resulted in suppressed wages in some instances. Having said that, Quebec has one of the lowest unemployement rates in the country so its not like there is alot of labour on the sidelines waiting to fill a gap currently filled by those workers.
En complément, 7/11 était justement en restructuration de ses activités aux USA. Le WSJ en avait fait une vidéo récemment sur le sujet. Je ne suis pas surpris qu’ils considèrent l’offre de Couche-Tard en voyant le défi qu’ils ont au sud de notre frontière.
À la grande joie de beaucoup de propriétaires, une majorité d’économistes au pays s’attendent à ce que la Banque du Canada baisse son taux directeur pour une troisième fois cette année, le 4 septembre prochain. Elle l’a déjà fait à deux reprises, en juin et en juillet, portant le taux à 4,5 %, et devrait le faire encore le 23 octobre et le 11 décembre prochains, puis à quelques reprises en 2025.
Résumé
AnalyseLes baisses de taux vont se multiplier
La Banque du Canada a le feu vert pour poursuivre sa politique d’assouplissement monétaire.
Le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, a annoncé une baisse du taux directeur le 24 juillet dernier. (Photo d’archives)
Photo : La Presse canadienne / Justin Tang
Publié à 4 h 00 HAE
À la grande joie de beaucoup de propriétaires, une majorité d’économistes au pays s’attendent à ce que la Banque du Canada baisse son taux directeur pour une troisième fois cette année, le 4 septembre prochain. Elle l’a déjà fait à deux reprises, en juin et en juillet, portant le taux à 4,5 %, et devrait le faire encore le 23 octobre et le 11 décembre prochains, puis à quelques reprises en 2025.
L’économie est au ralenti, le chômage est en hausse et le taux d’inflation continue de faiblir. Ce dernier est passé de 2,7 % en juin à 2,5 % en juillet, à son plus bas niveau en 40 mois, selon les données publiées mardi par Statistique Canada.
Le taux d’inflation se trouve même dans la fourchette cible de la Banque du Canada, entre 1 et 3 %, depuis sept mois maintenant. En excluant le coût de l’intérêt hypothécaire, il est passé de 1,9 % à 1,8 %. Le taux d’inflation général au Québec est à 2,3 %.
Donc, il n’y a plus grand-chose pour freiner la Banque du Canada dans sa politique d’assouplissement monétaire. La banque centrale a le feu vert pour poursuivre sa baisse de taux et éviter un ralentissement économique trop important.
Après être passé de 0,25 % à 5 % en 16 mois, le taux directeur pourrait revenir à environ 3 % en 2025. Voici ce que prévoient quelques-unes des grandes institutions financières au pays :
Le marché de l’emploi semble être à l’arrêt au Canada depuis le début de l’été : il s’est perdu près de 3000 emplois en juillet, après un peu plus de 1000 en juin. Le taux de chômage est passé de 4,8 % à 6,4 % en deux ans, son plus haut niveau depuis janvier 2022. On signale même une baisse de 11 000 personnes dans la population active en juillet. Au Québec, le taux de chômage est passé de 3,9 % en novembre 2022 à 5,7 % en juillet.
Dans l’ensemble du pays, le taux de participation au marché du travail, c’est-à-dire la part de la population en âge de travailler qui a un emploi ou qui en cherche un, est tombé à un plancher depuis 1998, en excluant la période de la pandémie. C’est un signe clair que l’accès au marché du travail est de plus en plus difficile, surtout chez les jeunes.
Le taux de chômage est grimpé à 14,2 % chez les 15-24 ans au pays, avec un taux de participation pour cette catégorie de la population qui est tombé à 62,9 % en juillet, en chute de 2 points sur 12 mois.
Cette situation est notamment liée à la hausse rapide du nombre d’immigrants au pays. L’économie, au ralenti, a du mal à absorber la forte hausse démographique. Chez les immigrants récents, ceux qui sont ici depuis moins de cinq ans, le taux de chômage a augmenté de 3,1 points, à 12,6 %, en juillet par rapport au même mois en 2023. Chez les jeunes immigrants récents, le taux a monté de 8,6 points depuis un an, pour atteindre 22,8 %.
Avec un chômage qui augmente, les travailleurs auront de plus en plus de mal à composer avec des taux d’intérêt élevés et un coût de la vie qui a beaucoup augmenté depuis deux ans. Quelque 2,2 millions de Canadiens doivent renouveler leur hypothèque cette année et l’an prochain, selon la Société canadienne d’hypothèques et de logement. Plus la banque maintient des taux élevés, plus nombreux seront les ménages qui devront composer avec des pressions financières plus grandes.
Biden, Harris, Trump… et Jerome Powell
Aux États-Unis, il y a eu la tentative d’assassinat contre Donald Trump, le retrait de la candidature de Joe Biden et l’arrivée enthousiaste de Kamala Harris, qui a rejoint son rival républicain dans les sondages. Mais au cours de l’été, il y a eu aussi aux États-Unis une montée d’inquiétude quant à l’apparition d’une récession. Plusieurs experts se demandent si la banque centrale américaine et son président Jerome Powell n’ont pas trop attendu avant d’envisager une baisse du taux directeur.
En ce moment, les craintes de récession sont surfaites, mais plusieurs économistes s’expliquent mal la décision de la Fed de ne pas avoir abaissé son taux en juillet. Les dernières données statistiques montrent un ralentissement de l’économie, qui pourrait s’amplifier encore davantage si la Réserve fédérale n’agit pas bientôt. Le taux demeure dans la fourchette de 5,25 % à 5,5 %, le plus haut niveau en près de 25 ans.
Les ventes au détail aux États-Unis demeurent fortes, une donnée importante étant donné le poids de la consommation dans l’économie. Mais les chiffres sur l’emploi en juillet ont été décevants, marquant un ralentissement du marché du travail. Le taux de chômage est passé de 3,7 % à 4,3 % cette année aux États-Unis, et de 7,3 % à 9,1 % chez les jeunes.
Par ailleurs, le taux d’inflation est passé de 3 % à 2,9 % de juin à juillet, à son plus bas depuis mars 2021. Les niveaux d’inflation sur les prix de l’énergie et de l’alimentation sont rendus plus faibles que le taux moyen, ce qui laisse croire que la bataille contre l’inflation est presque gagnée et que la Réserve fédérale peut modifier sa politique et abaisser ses taux.
À la lumière des plus récentes statistiques, des prévisionnistes ont avancé la possibilité que la Réserve fédérale soit obligée d’abaisser son taux de 50 points de base en septembre au lieu d’y aller progressivement, par tranches de 25 points. Pourquoi 50 points? Parce que l’inquiétude économique s’est emballée, tout à coup.
Les économistes ont parlé de la règle de Sahm, du nom de l’économiste Claudia Sahm, qui signale l’imminence d’une récession quand la moyenne du taux de chômage sur trois mois est d’au moins 0,5 point plus élevée que le creux des 12 derniers mois. C’est maintenant le cas, et c’est ce qui a provoqué une montée de la volatilité et l’évocation d’une baisse de 50 points de base.
Les marchés se sont stabilisés depuis et ont repris le terrain perdu au début du mois. Quoi qu’il en soit, ils envoient des signaux de trois à quatre baisses de taux d’ici la fin de 2024 aux États-Unis. Les annonces en seront faites le 18 septembre, le 7 novembre et le 18 décembre.
Les taux restent élevés
Cela dit, la baisse des taux pourrait mettre un certain temps à se répercuter positivement dans l’économie et dans le portefeuille des citoyens. Et cette réduction sera plus lente que la hausse des taux en 2022 et en 2023.
Les prévisions de Desjardins montrent clairement que la croissance économique va demeurer relativement faible, surtout au Québec. Voici les plus récentes projections de l’institution :
Le ralentissement ne touchera pas toutes les provinces de la même façon. Comme le soulignait Desjardins dans une note économique publiée le 12 août, les provinces productrices de pétrole continueront de profiter d’une hausse de la production de matières premières et du taux d’endettement relativement faible de leurs ménages.
Toutefois, la réduction du nombre de résidents non permanents prévue par le gouvernement fédéral pèsera sur la croissance économique de toutes les provinces, particulièrement l’Ontario et la Colombie-Britannique. Ottawa entend abaisser le taux de résidents non permanents à 5 % de la population totale d’ici trois ans, contre 6,2 % en 2023. Selon Statistique Canada, il faut s’attendre à ce que 210 000 personnes sortent de la catégorie des résidents non permanents pour les années 2024-2025, 2025-2026 et 2026-2027.
Il s’agit d’un renversement de tendance majeur par rapport aux projections démographiques sur lesquelles les gouvernements provinciaux ont basé leurs plus récents plans fiscaux, écrivait l’économiste Marc Desormeaux, dans une autre note économique publiée le 23 juillet.
En Ontario, la croissance démographique ne serait que de 0,6 % en 2024-2025, alors que le budget de mars 2024 s’appuyait sur une projection de croissance de près de 3 % de la population. Le gouvernement prévoyait 300 000 admissions nettes de résidents non permanents au cours de la prochaine année. Statistique Canada prévoit maintenant des sorties nettes de 100 000 personnes sur trois ans.
Si le destin du Canada est lié à sa démographie, alors ce destin est maintenant beaucoup plus flou, selon Desjardins. La réduction du nombre d’immigrants accueillis viendra affecter la production, mais pourrait aussi avoir des effets économiques à long terme.
Depuis que le taux de postes vacants a atteint son sommet, les immigrants et les travailleurs temporaires ont comblé la quasi-totalité des emplois créés au Canada. La nouvelle politique pourrait nuire à la capacité des entreprises à répondre à la demande, surtout dans les secteurs de l’hébergement, de la restauration et du commerce de détail – et ce, même si la croissance de la population ralentit. Cela vaut pour presque toutes les provinces.
Une taxe pour les moins nantis
C’est un automne fort occupé qui s’annonce sur le plan politique aux États-Unis, mais aussi un automne chargé sur le plan économique. Les banques centrales ont un rôle à jouer qui est de premier plan. Elles avaient tardé à hausser les taux il y a un peu plus de deux ans pour contrer l’inflation grandissante, ce qui les a obligées à monter rapidement et fortement les taux.
Aujourd’hui, on peut se demander si elles n’ont pas trop tardé à abaisser leurs taux respectifs, alors que les États-Unis n’ont même pas encore commencé le mouvement. Les choix des banques centrales ne sont pas sans conséquences sur les ménages, qui ont dû, pour certains, composer depuis deux ans avec une double pression : l’inflation et les taux élevés.
Entre le portrait sombre que dresse Donald Trump de l’état de son pays et l’optimisme et l’espoir que veut insuffler Kamala Harris, il y a une réalité implacable qui transcende tout : la situation économique des ménages. Des millions de personnes ont perdu une grande part de leur pouvoir d’achat dans les dernières années. Et c’est cet élément précis qui sera au coeur du choix des Américains le 5 novembre prochain.
L’économiste français Thomas Piketty, en entrevue à Zone économie en décembre dernier, affirmait que la forte inflation agissait comme un impôt supplémentaire pour les ménages les moins nantis. Les taux d’intérêt élevés, dans le contexte actuel, pourraient aussi représenter une forme de taxe supplémentaire pour bien des ménages qui doivent renouveler leur hypothèque.
14:12Zone Économie
Zone économie | Entrevue avec l’économiste Thomas Piketty
Entrevue avec l’économiste Thomas Piketty (12 décembre 2023)
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Résumé
Univers PME Du papier qui deviendra… de l’isolant
PHOTO FOURNIE PAR THE UNSCENTED COMPANY
C’est au tour de la PME québécoise The Unscented Company d’entrer dans le mouvement de revalorisation du papier cristal, aussi appelé glassine.
C’est au tour de la PME québécoise The Unscented Company d’entrer dans le mouvement de revalorisation du papier cristal, aussi appelé glassine, et de confier ce résidu à une entreprise qui le transformera en isolant pour la maison.
Publié à 1h01 Mis à jour à 8h00
Pour bien comprendre, la glassine est cette pellicule un peu brumeuse, un papier « siliconé » qui vient avec les étiquettes, lorsqu’elles sont livrées chez les fabricants. Ce papier est jeté au moment où le manufacturier met son étiquette sur ses produits. Pour les gros fabricants, ça fait beaucoup de papier inutile qui devient des déchets indésirables.
Jusqu’à présent.
L’Imprimerie Ste-Julie participe à un programme de réutilisation de la glassine.
« Notre but est d’aider nos clients à réduire leurs déchets », précise Anouk Boutin, responsable du développement durable à l’imprimerie, qui travaille avec la multinationale Soprema, fabricante de matériaux de construction.
Selon Anouk Boutin, de nombreux industriels (de toutes tailles) sont remplis de bonnes intentions, mais ne connaissent pas les solutions, dans le recyclage de certains résidus. « Nos clients sont très contents qu’on les aide à changer leur façon de faire, dit-elle. C’est très économique pour eux, car cette matière a un poids et c’est coûteux de s’en débarrasser. On leur offre une solution clés en main. »
Pure économie circulaire, le déchet de l’une devenant la matière première de l’autre.
25 000 tonnes
Soprema a lancé au Québec son programme SOPRALOOP, qui inclut la récupération de glassine, mais aussi d’autres papiers et cartons, et même de polystyrène, pour en faire deux types d’isolants qui sont composés d’au moins 70 % de matières recyclées.
« Chaque année, grâce à SOPRALOOP, c’est près de 25 000 tonnes de papier, de carton, de papier cristal et environ 10 000 tonnes de polystyrène qui sont recyclées au Québec », précise Soprema dans un communiqué qui annonçait la semaine dernière le lancement officiel du programme et invitait les entreprises à rejoindre le mouvement.
Pour les entreprises qui participent, il faut toutefois un certain volume afin de récupérer ces matières résiduelles, ou alors avoir la possibilité de les entreposer, afin de les accumuler jusqu’à ce qu’elles soient récupérées et acheminées vers leur nouvelle vie.
Soprema demande un minimum de 20 tonnes annuelles de résidus pour participer à son programme de revalorisation.
The Unscented Company travaille avec l’Imprimerie Ste-Julie depuis 10 ans.
« Pour moi, une véritable collaboration signifie avancer ensemble, se challenger mutuellement pour grandir, et avoir un impact significatif sur notre communauté et l’environnement, indique la fondatrice de l’entreprise de produits de soins, Anie Rouleau. C’est exactement ce que nous réalisons avec l’Imprimerie Ste-Julie depuis 10 ans. Elles sont bien plus qu’un simple partenaire d’étiquettes ; elles sont de véritables alliées en matière de durabilité et d’innovation. »
Les chantiers de construction peuvent nuire aux PME
Il n’y a pas que les automobilistes qui pestent contre la construction sur la route, les entrepreneurs aussi : 68 % des PME ont subi des perturbations à cause de chantiers de construction au cours des cinq dernières années, selon un sondage mené par la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI). « Les chantiers locaux causent de nombreux problèmes aux PME : congestion routière, poussière, débris, perte de clients, problèmes logistiques. Imaginez maintenant devoir composer avec cela pendant plus de 500 jours ! Malheureusement, c’est le lot de beaucoup trop de petites entreprises au Canada », a déclaré François Vincent, vice-président de la FCEI, au dévoilement de ce rapport au titre non équivoque, Quand la construction démolit.
Fromagerie Victoria poursuit sa progression
PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE
Un nouveau restaurant Fromagerie Victoria ouvrira ses portes à l’automne, à Nicolet.
Un nouveau restaurant Fromagerie Victoria ouvrira ses portes à l’automne, à Nicolet. C’est une 26e adresse pour l’entreprise fondée à Victoriaville en 1946 et qui vend désormais beaucoup plus que du fromage en grains. Le premier restaurant de la fromagerie a été ouvert à la fin des années 1980 et l’enseigne compte maintenant trois restaurants détenus en propre et bientôt 23 franchises au Québec.
Résumé
Seven & i rejette l’offre d’achat de Couche-Tard
PHOTO NORIKO HAYASHI, ARCHIVES BLOOMBERG
Seven & i est le premier exploitant de magasins de proximité aux États-Unis et détient aussi une part prépondérante des magasins de proximité au Japon.
La maison-mère des dépanneurs 7-Eleven a officiellement informé Alimentation Couche-Tard que son offre d’achat que l’on sait maintenant évaluée à 54 milliards de dollars canadiens est rejetée.
Mis à jour hier à 22h35
Le groupe japonais Seven & i estime que la proposition de l’entreprise de Laval arrive à un moment opportuniste et qu’elle sous-évalue largement la valeur intrinsèque de l’entreprise et les possibilités de débloquer cette valeur.
Bien que Seven & i démontre une ouverture à examiner toute proposition étant dans l’intérêt supérieur de ses actionnaires et des autres parties prenantes, la direction affirme que la proposition présentée par Couche-Tard ne constitue pas une base pour engager des discussions de fond en vue d’une transaction potentielle.
La proposition ne reconnaît pas de manière adéquate les défis multiples et importants auxquels une telle transaction serait confrontée de la part des agences américaines chargées de l’application des lois sur la concurrence dans l’environnement réglementaire actuel.
Stephen Dacus, président du comité spécial mis en place le mois dernier par Seven & i pour étudier l’offre de Couche-Tard
Les propos de Stephen Dacus sont tirés d’une lettre envoyée au fondateur et président exécutif du conseil de Couche-Tard, Alain Bouchard. Cette lettre a été rendue publique jeudi soir par Seven & i.
La missive révèle notamment que Couche-Tard a offert d’acquérir toutes les actions en circulation de Seven & i pour une somme de 14,86 $ US par action en argent, soit environ 54 milliards de dollars canadiens au total.
Premier exploitant de magasins de proximité aux États-Unis avec une part de marché estimée à près de 10 %, Seven & i avait indiqué le 19 août avoir reçu une proposition de Couche-Tard visant l’acquisition de toutes ses actions en circulation.
Le conseil de Seven & i estime que même si Couche-Tard était en mesure d’améliorer de manière très significative la valeur de sa proposition, celle-ci ne tient pas suffisamment compte des potentiels enjeux de concurrence aux États-Unis et n’offre aucune certitude quant à l’issue de l’opération.
PHOTO RYAN REMIORZ, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE
Le fondateur et président exécutif du conseil de Couche-Tard, Alain Bouchard
« Au-delà de votre simple affirmation selon laquelle une combinaison n’aurait pas d’impact déloyal sur le paysage concurrentiel et que vous considéreriez des cessions potentielles, vous n’avez fourni aucune indication sur le niveau des cessions qui seraient nécessaires ou la manière dont elles seraient effectuées », lit-on dans la lettre acheminée à Alain Bouchard.
« Votre proposition n’indique pas non plus, par exemple, le délai que vous estimez nécessaire pour franchir les obstacles réglementaires, ni si vous seriez prêt à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer le succès de l’opération », est-il ajouté.
Stephen Dacus souligne aussi que même si Couche-Tard reconnaît le rôle crucial que jouent Seven & i dans la vie quotidienne au Japon dans l’alimentation et d’autres secteurs, « il s’agit clairement de sujets qui nécessiteraient des discussions plus approfondies si nous devions en arriver là », mentionne-t-il.
Il n’a pas tout de suite été possible d’obtenir une réaction de Couche-Tard à la lettre de Seven & i.
Un plan stratégique remis en question
Au cours d’une conférence téléphonique organisée avec des analystes jeudi matin, le chef de l’exploitation et PDG désigné de Couche-Tard, Alex Miller, a dit avoir un profond respect pour Seven & i.
Plus précisément, le successeur de Brian Hannasch a indiqué voir en Seven & i une occasion pour « grandir ensemble », améliorer l’offre pour les clients et livrer un résultat convaincant pour les actionnaires, les employés et les groupes clés des deux sociétés.
« Nous sommes confiants dans notre capacité à financer et à mener à bien ce rapprochement et nous sommes impatients de discuter avec Seven & i de manière constructive », a-t-il ajouté avant de commenter la performance financière de début d’exercice dévoilée en fin de journée mercredi.
Les profits de Couche-Tard ont reculé au cours des mois de mai, juin et juillet. La direction soutient que la prudence des consommateurs américains dans le contexte économique actuel, notamment ceux à faible revenu, peut aider à expliquer la diminution de la rentabilité et la baisse des ventes de marchandises des magasins comparables aux États-Unis.
PHOTO RYAN REMIORZ, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE
Les profits de Couche-Tard ont reculé au cours des mois de mai, juin et juillet.
L’analyste Vishal Shreedhar, de la Financière Banque Nationale, estime que la faiblesse persistante des ventes de marchandises amènera certains observateurs à remettre de plus en plus en question l’ambitieux plan stratégique de cinq ans « 10 pour Gagner » présenté par Couche-Tard en octobre dernier.
« Cela peut également expliquer pourquoi Couche-Tard poursuit agressivement des acquisitions, contrairement à la stratégie annoncée. Les acquisitions ont été présentées comme une partie minoritaire du plan de croissance », souligne-t-il dans une note envoyée à ses clients.
Couche-Tard avait révélé l’automne dernier viser à atteindre 10 milliards de dollars américains de profits avant impôt, intérêt et amortissement d’ici l’exercice 2028 en tirant parti de son plan stratégique « 10 pour Gagner ».
« On ne s’attendait pas à ce que ce soit un grand trimestre, et ce ne fut pas le cas », commente de son côté l’analyste Michael Van Aelst, de la TD.
« Les investisseurs se concentrent davantage sur l’offre d’achat pour Seven & i et le potentiel d’une émission d’actions visant à financer la transaction », ajoute-t-il.
Sur le site du Rover
Last week, DNEG Montréal announced it would drastically reduce its VFX department due to a lack of projects. Other VFX and animation studios in Montréal faced similar situations, laying off some of their artists. Some studios offered part-time work or cut up to 25 per cent of their employees’ salaries — sometimes voluntarily, sometimes not — to keep as many artists employed as possible.
The animation and VFX industry was already going through a rough time after the pandemic and the 2023 actors’ and screenwriters’ strike when, in May, the Québec government announced a sudden change in the tax credit for animation and VFX in the province.
La Financière Outremont, propriété de Pierre Karl Péladeau, devient actionnaire minoritaire de Moment Factory, a appris Le Devoir. Ce fleuron québécois de l’expérience multisensorielle ouvre pour la première fois son capital afin de financer une nouvelle division dans l’entreprise.
Sakchin Bessette et Dominic Audet ont peaufiné leur plan pendant presque deux ans avant de prendre leur décision finale. Après 23 ans à illuminer les musées, les églises, les aéroports, les parcs thématiques ou d’autres espaces publics, Moment Factory se devait d’ouvrir son capital afin d’enclencher une nouvelle étape « de diversification », explique Sakchin Bessette.
LaPresse
Cette syndicalisation extrêmement importante pour l’avenir de tous les autres travailleurs d’entrepôts partout au pays.
Résumé
Ontario Des employés d’un entrepôt de Walmart en voie de se syndiquer
PHOTO NATHAN DENETTE, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE
Unifor, le plus grand syndicat du secteur privé au Canada, a annoncé vendredi qu’une majorité des 800 travailleurs de l’entrepôt Walmart de Mississauga, en Ontario, avaient voté en faveur de la syndicalisation plus tôt dans la semaine.
(Toronto) Les employés de Walmart dans un entrepôt de Mississauga, en Ontario, ont franchi un obstacle clé dans leur lutte pour devenir le premier entrepôt syndiqué du détaillant au Canada.
Publié hier à 15h34
Tara Deschamps La Presse Canadienne
Unifor, le plus grand syndicat du secteur privé au Canada, a annoncé vendredi qu’une majorité des 800 travailleurs du site à l’ouest de Toronto avaient voté en faveur de la syndicalisation plus tôt dans la semaine.
Le vote doit encore être certifié par la Commission des relations de travail de l’Ontario avant que les travailleurs puissent élire un comité de négociation et chercher à obtenir une convention collective.
Walmart Canada examine ses prochaines étapes, a déclaré la porte-parole de l’entreprise, Stephanie Fusco, dans un courriel. Le géant de la vente au détail a la capacité de contester la certification, une décision à laquelle la présidente d’Unifor s’attendait.
« Ils emploient beaucoup d’avocats, donc je suis sûre qu’ils réfléchissent tous à ce qu’ils peuvent faire ici en ce moment parce que c’est une victoire assez importante », a déclaré Lana Payne en entrevue.
Elle et Unifor ont récemment consacré une grande partie de leur temps au secteur de la vente au détail, où le nombre de travailleurs d’entrepôt et de coursiers n’a cessé d’augmenter avec la croissance du commerce électronique et la pandémie de COVID-19.
Beaucoup de ces employés se plaignent depuis longtemps de conditions de travail difficiles, d’un manque d’avantages sociaux et d’un salaire médiocre par rapport aux profits gargantuesques que réalisent leurs employeurs.
Mme Payne a déclaré qu’au centre de distribution Walmart de Mississauga, les travailleurs essayaient de s’organiser depuis décembre afin d’améliorer leur santé et leur sécurité, leurs horaires, leurs congés annuels et leurs salaires.
« Des entreprises comme Walmart gagnent beaucoup d’argent et les travailleurs disent essentiellement : “Nous voulons juste notre part équitable ici” », a déclaré Mme Payne.
Mme Fusco a déclaré que la culture de Walmart est fondée sur « la transparence, l’honnêteté et le dialogue direct avec nos associés, sans impliquer des personnes extérieures à notre organisation qui ne connaissent pas notre culture ou notre entreprise ».
Ce que Mme Payne a entendu de la part des travailleurs de Walmart ressemble cependant au refrain des campagnes de syndicalisation auxquelles Unifor a participé ces dernières années dans les entrepôts d’Amazon ainsi que dans les magasins Starbucks et Indigo Books & Music.
Beaucoup de ces entreprises ont combattu avec acharnement les campagnes de syndicalisation.
Mme Payne s’attend à ce que le vote à l’entrepôt de Mississauga incite le personnel des autres sites du détaillant ainsi que les travailleurs occupant des postes similaires dans d’autres entreprises à vouloir signer des cartes syndicales.
La gare Centrale
Le détaillant, qui compte déjà un magasin à LaSalle et à Anjou, en a surpris plus d’un au printemps dernier en s’installant… à la gare Centrale.
L’idée d’élire domicile là où passent bon nombre de travailleurs et de voyageurs était de se faire connaître.
Résumé
La percée montréalaise de Meubles RD
PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE
Façade d’une succursale de Meubles RD à Laval
Bien que ces publicités martelant qu’« on ne vient pas chez Meubles RD pour la beauté du magasin » soient connues, le détaillant est encore discret sur le marché montréalais. Avec l’ouverture d’un troisième centre de distribution à Candiac en 2025, l’entreprise de meubles à bas prix a l’intention de prendre de l’expansion dans la métropole.
Publié à 1h25 Mis à jour à 7h00
Nathaëlle Morissette La Presse
« Le nouveau centre de distribution, je dirais que c’est le plus gros projet de toute notre histoire », affirme Isabelle Beauregard, présidente-directrice générale de Meubles RD, au cours d’un entretien téléphonique.
Après Victoriaville et Lachine, l’entreprise ouvrira un centre de distribution d’une superficie de 280 000 pieds carrés et d’une hauteur de 40 pieds sur la Rive-Sud.
Un magasin de 15 000 pieds carrés ouvrira également ses portes dans le même édifice et Meubles RD en profitera pour y aménager un second siège social, le premier étant situé à Victoriaville, dans le Centre-du-Québec.
PHOTO FOURNIE PAR MEUBLES RD
Près de 70 emplois seront créés avec l’ouverture du centre de distribution.
Nos deux centres de distribution, de Victoriaville et de Lachine, sont rendus à pleine capacité. Au Québec, on déménage tous le 1er juillet. Pendant le rush d’été, ç’a été difficile dans nos entrepôts. On était vraiment débordés.
Isabelle Beauregard, présidente-directrice générale de Meubles RD
C’est ce qui explique pourquoi les installations de Candiac – qui créeront 70 nouveaux emplois – sont une condition sine qua non au développement de l’entreprise. Et l’ouverture de ce centre de distribution préparera le terrain pour de nouveaux magasins dans la métropole.
« Je veux vraiment percer à Montréal, mentionne Mme Beauregard. J’aimerais ouvrir trois magasins sur l’Île d’ici deux ans. »
La gare Centrale
Le détaillant, qui compte déjà un magasin à LaSalle et à Anjou, en a surpris plus d’un au printemps dernier en s’installant… à la gare Centrale.
L’idée d’élire domicile là où passent bon nombre de travailleurs et de voyageurs était de se faire connaître.
« Ça peut paraître contre-productif effectivement, avait alors admis Philippe Allaire, directeur du marketing pour Meubles RD, en entrevue avec La Presse, quelques jours après l’ouverture. C’est un test. On l’essaie. Ce qu’on aime, c’est la visibilité. On est carrément dans le trafic. »
Il est néanmoins plus difficile de vendre un sofa à des clients qui se rendent au bureau ou qui doivent prendre un train pour Ottawa.
« On ne fait pas tant de ventes directement sur place parce que les gens sont pressés, reconnaît quelque mois plus tard la PDG. Mais si les gens après [avoir vu notre marchandise à la gare] vont à notre magasin de Saint-Hubert parce qu’ils habitent sur la Rive-Sud, je suis contente », ajoute-t-elle.
Impossible de savoir combien de temps le détaillant restera dans ce local anciennement occupé par Bureau en gros. Mme Beauregard parle de « plusieurs mois » encore.
Mauvaise note
Par ailleurs, le contexte économique actuel et la concurrence dans le commerce du meuble obligent l’entreprise à redoubler d’ardeur pour que le client revienne. Le détaillant s’est par ailleurs classé avant-dernier – à égalité avec Brick – sur un total de 22 enseignes à la suite d’une enquête menée par le magazine Protégez-vous.
Meubles RD a obtenu 7,6/10, tout juste devant Économax qui a reçu la note de 7,3/10. Costco s’est classé en tête avec 9/10. L’aménagement du magasin ainsi que la variété et la quantité de produits comptaient parmi les points faibles de Meubles RD.
PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE
Intérieur d’une succursale de Meubles RD à Laval
« En ce qui concerne le décor, je l’assume très bien », assure Mme Beauregard. Elle aurait toutefois aimé être évaluée sur le site internet et les programmes de financement.
Dans le passé, je l’assume, nous n’étions pas très bons sur le service. On a embauché quelqu’un à temps plein qui est là depuis trois ans. Il a tout restructuré, on donne des formations. On a fait énormément d’amélioration.
« Il ne faut pas se le cacher. Ça joue du coude. Il y a quand même beaucoup de concurrence », ajoute Isabelle Beauregard.
Et selon ses dires, les clients sont moins nombreux qu’avant à régler le montant de la facture d’un seul coup. Ils préfèrent étaler les paiements.
« On le constate en magasin. Les gens sont plus serrés. Le financement augmente, c’est un indicateur assez évident qui montre que les gens sont serrés. »
Meubles RD en un coup d’œil
Année de fondation : 2005
Fondateurs : Richard Lemieux et Daniel Bérubé
Présidente-directrice générale : Isabelle Beauregard
Nombre de magasins : 37 (tous au Québec sauf un à Orléans, près d’Ottawa)
Nombre d’employés : 550
Siège social : Victoriaville
Résumé
Planète économique Le Québec et la guerre du bleuet
PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE
Le bleuet n’a jamais été aussi populaire à travers le monde.
La saison qui s’achève a été à la fois bonne et mauvaise pour le bleuet québécois. Bonne parce que les récoltes sont abondantes, mauvaise parce que cette abondance a fait baisser les prix pour les producteurs.
Publié à 1h25 Mis à jour à 8h00
Le Québec s’est d’ailleurs battu avec la Colombie-Britannique pour vendre ses bleuets dans les supermarchés et des producteurs ont crié au dumping. Le prix reçu par les producteurs québécois ne permettait pas de couvrir les coûts pour cueillir leurs bleuets, et certains les ont laissés dans les champs1.
C’est que les bleuets voyagent de plus en plus et que le Québec et le Canada, qui sont traditionnellement d’importants producteurs et exportateurs du fruit bleu, ont de la concurrence. Les bleuets sont originaires du Canada, mais il s’en cultive maintenant partout. Nous ne sommes plus seuls.
Le bleuet n’a jamais été aussi populaire à travers le monde. Ce petit fruit aux multiples vertus, reconnu pour ses propriétés antioxydantes, est très recherché par des consommateurs de plus en plus soucieux de saine alimentation.
Il y a deux sortes de bleuets, le bleuet dit sauvage, qui pousse au ras du sol, et le bleuet en corymbe, cueilli sur un arbuste. Le bleuet sauvage du Québec est surtout vendu congelé et vient principalement du Saguenay–Lac-Saint-Jean.
De tous les fruits produits au Canada, le bleuet est celui qu’on exporte le plus et qui rapporte le plus. En 2022, les bleuets ont représenté 70 % des exportations canadiennes de fruits, en dollars, selon Statistique Canada.
Ruée vers l’or bleu
Si plusieurs pays du monde se sont mis à la culture du bleuet, aucun n’a réussi aussi bien que le Pérou. Ce pays où la culture était à peu près inexistante il y a dix ans est en voie de coiffer les États-Unis au premier rang des producteurs mondiaux de bleuets.
Le succès péruvien est attribuable à plusieurs facteurs, dont la saisonnalité. Alors que les pays producteurs se trouvent dans l’hémisphère Nord, où la récolte est concentrée sur quelques mois par année, le Pérou profite d’un climat qui lui permet de produire des fruits à l’année, et en quantité2.
En 2022, les producteurs péruviens ont exporté 287 806 tonnes de bleuets, pour une valeur de 1,4 milliard US. La même année, le Canada en exportait pour un peu plus de 660 millions de dollars canadiens.
Le Pérou exporte surtout des bleuets frais, mais l’abondance des fruits sur les marchés internationaux fait en sorte qu’un volume de plus en plus important de fruits est vendu congelé, ce qui a un impact direct sur le Québec qui exporte surtout des fruits congelés.
Ici comme ailleurs, la production est très variable d’une année à l’autre et les changements climatiques pourraient changer la donne pour les producteurs. Au Québec, l’idée de constituer une réserve stratégique de bleuets, sur le modèle de ce qui existe pour le sirop d’érable, a déjà été soulevée par le syndicat des producteurs pour stabiliser la production et les prix.
Mais contrairement au sirop d’érable, dont la production est concentrée dans quelques régions du monde, le bleuet se trouve maintenant partout. Le Canada n’est plus le roi du bleuet, il faut s’y faire. Même la légende qui veut qu’un seul bleuet du Lac-Saint-Jean suffise pour faire une tarte a fait son temps. Cette année, un bleuet cultivé en Australie, gros comme une balle de golf, revendique le titre de plus gros bleuet au monde3.
Place Alexis-Nihon. Tim Hortons a quitté son local central face au Canadian Tire pour s’installer dans un petit local près des escaliers d’entrée. Un Wetzel’s prend sa place. Yellow a fermé.
La Charcuterie Noël sur Léger/Lacordaire à Montréal-Nord ferme ses portes après 45 ans
Je me souviens de leurs gros décorations de Noël à l’entrée quand j’était petite
Depuis quelques jours, les employés de la Charcuterie Noël ont le cœur gros. L’épicerie européenne, une véritable institution de Montréal-Nord, fermera ses portes après 45 ans d’activité, devenant la dernière victime de la hausse des coûts et de la concurrence des gros joueurs en alimentation.
« Le temps est venu de clore le chapitre », a écrit tout simplement le propriétaire Roberto Natale dans une publication sur Facebook, la semaine dernière, ornée d’une photo de son équipe.
Quelques heures après la diffusion de cette annonce, des centaines de clients chagrinés avaient répondu par des messages d’amour. « Tellement triste », a souligné un internaute. « Je suis sans mot », a écrit une autre.
Roberto Natale a même reçu un appel de la mairesse de l’arrondissement de Montréal-Nord, Christine Black. « Elle nous a dit qu’on avait créé un véritable tsunami », relate-t-il en entrevue avec Radio-Canada.
Résumé
Reprise du chantier de Ford: «Ça va quand même bien» à Bécancour
Par Sébastien Lacroix, Le Nouvelliste
18 septembre 2024 à 04h00
Le chantier de l’usine de Ford qui a été mis sur pause le 5 août dernier serait sur le point d’être relancé à Bécancour. (Stéphane Lessard/Le Nouvelliste)
Le projet de l’usine de cathodes de Ford et de ses deux partenaires sud-coréens serait sur le point d’être relancé à Bécancour. On observe d’ailleurs des signes d’une remobilisation sur le chantier où les grues sont demeurées en place depuis la mise sur pause du projet au début du mois d’août.
«Dans les prochains jours, il devrait y avoir de plus en plus d’autos dans le stationnement. C’est sûr que de mobiliser les travailleurs, ça ne se fait pas en claquant des doigts, mais j’ai bel et bien le signal que ça redémarre», a confirmé le président-directeur général de la Société du parc industriel et portuaire de Bécancour (SPIPB), Donald Olivier.
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Selon des informations d’abord rapportées par le journal Les Affaires, la co-entreprise formée par Ford, EcoPro BM et SK On aurait l’intention de redémarrer son chantier avant la fin du mois.
Une rencontre est d’ailleurs prévue jeudi à l’issue de laquelle on devrait en savoir plus sur la suite des choses, a fait savoir le cabinet National qui est responsable des communications de la co-entreprise.
Cette pause temporaire visait notamment à «résoudre des problèmes techniques nécessitant une reconception», selon ce qu’avait rapporté La Presse lors de la deuxième mise sur pause du chantier, le 5 août. C’est que le consortium aurait réévalué sa stratégie de fabrication «en fonction des fluctuations de la demande de véhicules électriques» et «des préférences en matière de batteries».
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Le chantier de Ford est situé en face de l’usine de GM-Posco (Ultium Cam), de l’autre côté de l’autoroute 30. (Stéphane Lessard/Le Nouvelliste)
Si plusieurs craignaient que la mise sur pause du chantier de Ford assombrisse le ciel de la filière batterie, au même titre que le report de la construction de l’usine de Northvolt en Montérégie, on ne fait pas du tout la même lecture à Bécancour.
«C’était déjà annoncé que [Ford-ÉcoPro BM] prévoyaient repartir, et c’est sûr que Northvolt c’est un autre dossier qui est sur la Rive-Sud de Montréal. À Bécancour, on a nos propres signes vitaux», illustre Donald Olivier.
«On dirait que Northvolt est rendu le symbole de la filière batterie, mais au-delà de Northvolt, on a notre propre portefeuille de projets ici et ça va quand même relativement bien. Parfois, je ne me reconnais pas dans les articles qui parlent de la filière batterie quand je vois ce qui se passe à Bécancour, parce que chez nous, ça va quand même très rondement.»
— Donald Olivier, président-directeur général de la SPIPB
Difficile en effet de le contredire quand il nous dit que «ça va quand même bien», alors qu’avec la reprise du chantier de Ford, ce sont cinq sites qui sont actuellement en construction à Bécancour avec Ultium Cam, Nemaska Lithium, Air Liquide et Matériaux Avancés Mirae.
Et c’est sans compter le chantier de l’usine du Groupe Fournelle qui a débuté au cours des dernières semaines pour fabriquer des panneaux de murs et de planchers préassemblés afin d’accélérer la construction résidentielle dans un contexte de pénurie de logements.
Cinq autres projets sur la table
À ces cinq ou six chantiers, il faut en ajouter cinq autres. De ce nombre, il y en a deux qui doivent démarrer au cours de la prochaine année ou de la suivante, en plus de trois autres qui sont sur la table.
Le plus avancé est celui de Nouveau Monde Graphite qui a réalisé des travaux préparatoires au cours des derniers mois. L’entreprise a déjà des engagements pour acheter 85 % de sa production et finalise les discussions avec différents clients pour lancer le chantier de sa phase 2 dans les prochains mois.
Métaux de base Vale est en processus étude d’impact environnemental et espère obtenir les autorisations d’ici la fin de 2025 pour débuter la construction de son usine de sulfate de nickel visant à alimenter l’usine d’Ultium-Cam.
Parmi les autres projets qui ont été rendus publics, il y a celui de Lithium Universe qui a fait de nombreux progrès au cours des derniers mois et qui prévoit une mise en service de sa raffinerie quelque part en 2027 sur un terrain qu’elle a réservé près de CEPSA Chimie.
Il y a aussi Euro Manganèse qui prévoit toujours aller de l’avant avec une étude de faisabilité pour son usine de dissolution, sous réserve de financement, sur un terrain situé voisin de Virentia. La mise en service récente de son usine de démonstration de Chvaletice, en République tchèque, devrait lui permettre d’optimiser l’efficacité de ses processus.
Electra a également un projet de raffinerie de sulfate de cobalt à Bécancour qui serait situé à côté de l’usine de Vale, selon ce qu’indique l’entreprise sur son site Internet. Un projet annoncé en 2022 et dont l’entreprise évoquait récemment comme une deuxième usine après celle de Temiskaming Shores, au nord de Toronto.
Triste nouvelle via la page FB de la mairesse de Verdun : Décès de Billy Walsh qui a mis la Promenade Wellington « sur la mappe ».
Il avait pris la direction de l’Association des SDC de Montréal avant de tomber malade (cancer du cerveau)
Hommage à un bâtisseur | Billy Walsh a quitté notre monde, beaucoup trop tôt. Je tiens à offrir mes profondes condoléances et douces pensées à sa conjointe, à ses enfants, à ses parents, à sa sœur, à ses amis et à ses proches. Billy était entouré d’une tribu.
Dans la vie comme au hockey, Billy était un joueur d’équipe et une personne aimée. Billy était un roc. Malheureusement, sa vie a pris une tournure inattendue et la maladie s’est invitée avec une intensité insoupçonnée.
De 2010 à 2022, Billy a assuré avec brio la direction de la Société de développement commercial Promenade Wellington. Il a orchestré la relance de notre artère emblématique, notamment avec la Cabane panache et bois rond et le festival Marionnettes Plein la rue.
Il a porté une vision audacieuse axée sur les milieux de vie et le collectif des artères commerciales, inspirant non seulement les membres de la Promenade Wellington, mais aussi celles et ceux d’autres artères à Montréal et au Québec. Signe de son leadership, après avoir assuré la présidence de la Association des SDC de Montréal, il en était devenu le directeur général.
Billy ne faisait jamais les choses à moitié. Quand il s’engageait, il y allait à fond. Charismatique et visionnaire, ce fier résident de Verdun savait rallier ses collègues et partenaires aux projets qu’il poursuivait. L’élan qu’il a insufflé à la Promenade Wellington a eu un effet positif sur tout l’Arrondissement de Verdun.
Sa contribution au succès que connait aujourd’hui Verdun est sans conteste. La perte de Billy Walsh est immense. Il restera à jamais gravé dans notre mémoire et dans notre cœur.
Cher Billy, merci pour tout,Marie-Andrée Mauger
mairesse de Verdun
Le communiqué de presse de l’Association des SDC de Montréal
« Il y a un écosystème complètement différent aujourd’hui, dit-il. Il y a une quarantaine d’années, on avait autour de 3000 phoques gris dans le golfe. On en a maintenant 400 000 ou 500 000. »
Résumé
Comment vendre du phoque en 2024 ?
PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE
Phoque au large de l’île Bonaventure, en Gaspésie
L’industrie québécoise mise sur un nouvel argument pour refaire son image : sa durabilité.
Publié à 1h19 Mis à jour à 5h00
La quantité de phoques dans le golfe du Saint-Laurent ne cesse de croître. Malgré ce fait, il ne se passe pas grand-chose dans cette industrie qui ne demande qu’à se développer.
« Exportation. »
Pour l’entrepreneur Samuel Bilodeau, il ne faut pas chercher midi à quatorze heures pour expliquer la stagnation de l’industrie du phoque : tant que l’exportation dans des marchés clés comme les États-Unis ou l’Union européenne ne sera pas possible, on ne développera pas ici ce secteur manufacturier.
Bilodeau est une PME de Normandin, au Lac-Saint-Jean, qui confectionne des manteaux et des accessoires, notamment des bottes et des mitaines en peau de phoque qu’elle vend essentiellement au Canada, faute de pouvoir les commercialiser ailleurs.
Même si les méthodes de chasse comme de transformation ont grandement évolué, cette industrie est prise avec une image tenace, celle des bébés phoques décapités sur les banquises blanches et des fronts d’activistes européens débarqués au Québec dans les années 1970 jusqu’au début des années 2000. Les voix de Brigitte Bardot et de Paul McCartney ont résonné assez fort pour fermer des marchés clés, toujours verrouillés à double tour.
« Il faut trouver une façon de se battre contre des fantômes du passé », dit Doug Chiasson, directeur général de l’Institut de la fourrure du Canada, qui explique qu’une partie de la population est restée marquée par les images et le discours des années 1970, alors qu’on ne pratique plus la chasse au blanchon depuis près de 40 ans au Canada.
« Il faut que le gouvernement canadien fasse un gros travail d’éducation, déclare M. Bilodeau. Mais il doit aussi faire un travail d’affaires étrangères pour travailler avec les pays importateurs [potentiels] de ces produits-là. »
Bilodeau utilise des peaux de Terre-Neuve-et-Labrador, là où se trouve le plus grand nombre de chasseurs de phoques au pays.
« Pour avoir une industrie du phoque en santé, il faut travailler avec toutes les ressources et les exporter partout », précise Samuel Bilodeau.
Contrairement à ce qui se faisait dans les années 1970, trois parties du mammifère marin sont largement utilisées commercialement : sa graisse, sa chair et sa peau.
« La business du phoque est bonne seulement si l’ensemble des ressources est transformé, insiste Samuel Bilodeau. Mes fournisseurs ne pourront pas vivre s’ils vendent juste la peau. Personne ne peut faire ça. Ça ne serait pas profitable. Aujourd’hui, les producteurs récoltent la peau, transforment l’huile en oméga-3, vendent la viande. »
J’ai des gens qui viennent me voir avec des bottes qu’ils ont depuis 20 ans. Essayez de me trouver une paire de bottes que vous allez mettre pendant 20 ans, faites en tissu ou en plastique.
Samuel Bilodeau, copropriétaire de Bilodeau
Mais les choses commencent à changer dans cette industrie : une nouvelle génération de consommateurs est plus au courant des enjeux actuels que des images du passé.
« On voit un changement générationnel qui s’opère maintenant essentiellement entre la génération X et les milléniaux », explique Doug Chiasson. La multiplication des phoques n’y est pas étrangère.
Selon M. Chiasson, la fourrure n’est plus vue de la même façon ; les produits du phoque non plus.
PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE
Fourrure de phoque
« Il y a un écosystème complètement différent aujourd’hui, dit-il. Il y a une quarantaine d’années, on avait autour de 3000 phoques gris dans le golfe. On en a maintenant 400 000 ou 500 000. »
La façon d’évaluer les produits du phoque change aussi, explique Doug Chiasson : alors qu’avant on regardait la méthode de chasse, on mesure désormais l’impact des prélèvements dans l’écosystème.
Ce « rat des mers »…
À Ottawa, un rapport du Comité sénatorial des pêches et océans publié le printemps dernier blâme sévèrement l’inaction du gouvernement fédéral dans la gestion de ce dossier.
« Le comité recommande de lutter contre la mésinformation et la désinformation au sujet des populations de phoques, de la chasse au phoque et de l’industrie des produits dérivés du phoque au Canada, notamment en faisant la promotion de sources d’information fiables, et d’élargir l’accès aux marchés pour les produits dérivés du phoque », y indique-t-on.
PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE
Diane Lebouthillier, ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne
Peu de temps après**,** au cœur de l’été, la ministre fédérale responsable des pêches, Diane Lebouthillier, a annoncé vouloir faire bouger les choses auprès de l’Union européenne, où l’importation des produits du phoque est, pratiquement, interdite depuis 2009. Dans sa sortie publique, la ministre qualifie le phoque de « rat des mers », une déclaration qui n’est pas passée inaperçue dans une industrie qui essaie de valoriser le phoque.
Mais l’Union européenne n’a pas attendu la ministre canadienne : elle mène présentement une réévaluation de cette interdiction, dans le contexte actuel.
PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE
Gil Thériault, directeur de l’Association des chasseurs de phoques du Québec
Les gens posent la question : est-ce qu’il y a trop de phoques ? C’est une fausse question. La question est : est-ce qu’il y a assez de phoques pour exploiter cette ressource-là ?
Gil Thériault, directeur de l’Association des chasseurs de phoques du Québec
Selon Gil Thériault, en augmentant leurs prélèvements, les chasseurs contribueraient, en premier lieu, à un équilibrage de l’écosystème marin.
« Il y a le réchauffement des eaux, l’acidité des eaux, les changements de courants, les changements des patterns de prédation des proies, énumère-t-il. Il y a plein de facteurs, mais clairement, le phoque en est un. Et c’est à peu près le seul sur lequel les pêcheurs et chasseurs peuvent avoir de l’influence pour rétablir l’écosystème. »
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Phoques sur une plage de l’île Brion, aux Îles-de-la-Madeleine
Gil Thériault maintient aussi qu’une augmentation de la chasse serait bienvenue dans les régions de pêche qui vivent avec les fluctuations, voire l’effondrement des stocks de poissons ou de fruits de mer. Comme aux Îles-de-la-Madeleine, où se trouve la majorité des chasseurs de phoques québécois.
C’est aussi aux Îles que la boucherie Côte-à-Côte a développé le marché de la viande de phoque, que l’on appelle loup marin, afin d’en faire un produit gastronomique — plutôt que folklorique et destiné aux touristes.
PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE
Saucisson de loup-marin de la boucherie Côte-à-Côte
« On est 15, 20 ans en avance sur tout ce qui se passe au monde dans la viande de mammifère marin », dit Gil Thériault.
Un produit durable
Loin des Îles, à Mashteuiatsh, au Lac-Saint-Jean, un centre collégial de transfert technologique travaille à valoriser la fourrure des animaux terrestres. Et s’intéresse aussi au phoque.
« Le phoque est un prédateur, un carnivore qu’on a laissé aller et qui s’est développé de façon exponentielle », dit d’entrée de jeu Louis Gagné, directeur d’Écofaune boréale, le centre en question.
Son raisonnement est simple : la situation actuelle impose une meilleure gestion de la ressource, donc inévitablement une éventuelle augmentation de la chasse au phoque.
Après ça, qu’est-ce qu’on fait avec ? On va valoriser la ressource. On ne peut tout de même pas la jeter !
Louis Gagné, directeur d’Écofaune boréale
Écofaune boréale développe des techniques de tannage plus écologiques, en éliminant le chrome au profit d’agents de tannage végétaux, avec des processus qui nécessitent moins d’eau, d’énergie et de produits chimiques.
PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE
Phoques aux pieds des falaises du fjord du Saguenay
Le groupe vient aussi de récupérer du matériel pour transformer le gras du mammifère en huile. La graisse du phoque représente environ 40 % de son poids. Une huile faite à partir du gras du phoque purifié n’a pas d’odeur. « On peut même faire une vinaigrette », précise Louis Gagné.
Reste à vendre la salade. Car si les choses changent, les produits du phoque sont encore difficiles à avaler pour une partie des consommateurs.
L’ensemble de l’industrie le mesure très bien et mise gros sur ce nouvel argument écologique. « On devient un produit de l’économie circulaire », appuie Louis Gagné, qui est de ceux qui misent sur le développement du marché local, d’abord et avant tout.
« La situation de l’écosystème marin requiert l’implication des gens, dit-il. C’est simple. »
« Les Québécois doivent demander des produits du phoque. »
Quels pays interdisent les produits du phoque ?
Depuis 2009, la commercialisation des produits du phoque est interdite en Europe, à l’exception de produits des Inuits et des peuples autochtones — selon de stricts critères d’importation. La loi sur la protection des mammifères marins interdit le commerce de produits du phoque aux États-Unis. Le Royaume-Uni, la Russie, le Mexique, l’Inde, la Suisse, le Kazakhstan, la Biélorussie, la Croatie, Taïwan et le Groenland l’interdisent aussi.
Poisson ou viande ?
Le phoque est un mammifère, mais est considéré comme du poisson à Terre-Neuve et dans la plupart des provinces, mais comme de la viande au Québec, selon la définition du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ). « On devrait créer une catégorie “mammifère marin” pour l’ensemble du pays », suggère Gil Thériault, de l’Association des chasseurs de phoques du Québec.
Où chasse-t-on le phoque ?
La chasse commerciale est permise au Canada, en Norvège, au Groenland et en Namibie, mais on chasse aussi le phoque dans de nombreuses nations côtières, comme en Écosse, en Estonie, en Suède, au Danemark et en Finlande, afin de contrôler les populations marines.
Populations de phoques dans l’est du Canada
Phoques gris : 366 000 en 2019
Phoques du Groenland : 4,7 millions en 2019
6 : Il y a 6 espèces de phoques au Canada, mais on en chasse 3, principalement les phoques gris et du Groenland. La chasse au phoque à capuchon est permise.
Source : Pêches et Océans Canada
Permis de chasse commerciale délivrés en 2024
Québec : 752
Golfe* : 60
Maritimes : 14
Terre-Neuve-et-Labrador : 3272
*La région du golfe inclut les eaux du sud du golfe Saint-Laurent le long de la côte est du Nouveau-Brunswick et de la côte de la Nouvelle-Écosse bordée par le détroit de Northumberland et de l’ouest du Cap Breton ainsi que les eaux entourant l’Île-du-Prince-Édouard.
866 : En 2023, pour la chasse commerciale, 866 phoques gris ont été capturés au Québec. Il n’y a pas de quota pour le phoque gris dans le golfe du Saint-Laurent, surtout dans sa partie sud.
Source : Pêches et Océans Canada
En savoir plus
- 90 %
Environ 90 % de la chasse au phoque du Canada a lieu au Nunavut.
Source : Comité sénatorial des pêches et océans
1 %
Entre 2018 et 2022, seulement 1 % du total autorisé des captures a été atteint en ce qui concerne la chasse au phoque gris et seulement 7 % pour la chasse au phoque du Groenland.
Source : Comité sénatorial des pêches et océans
- 24,8 millions
Valeur en dollars des exportations canadiennes de peaux de phoque en 2021. Le Canada reste le premier exportateur mondial de produits du phoque.
Source : Comité sénatorial des pêches et des océans
23 septembre 2024
Cineplex Inc. has been ordered to pay a record $38.9 million fine after the Competition Tribunal found the theatre owner guilty of deceptive marketing practices.
The tribunal has now sided with the Competition Bureau in a case brought forward last May by the watchdog, in which Cineplex was accused of deceiving theatregoers by not immediately presenting them with the full price of a movie ticket when purchasing seats online.
The bureau said the deception lay in a $1.50 online booking fee Cineplex began charging in June 2022 to many customers not enrolled in its loyalty and subscription programs.
Ce n’est pas mentionné dans l’article, mais Cineplex va porter la décision en appel.
23 septembre 2024
À l’issue d’un projet pilote amorcé il y a un an par cinq pharmaciens-propriétaires affiliés à Pharmaprix, la bannière annonce que ce sont 20 pharmacies supplémentaires qui seront dotées, d’ici le début de l’année 2025, d’espaces dédiés à des soins cliniques. Entièrement dirigé par des pharmaciens, ce concept innovant de cliniques permet aux Québécois un accès rapide et pratique à plusieurs soins de première ligne de qualité.