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Résumé
Atterrissage en douceur, mais perturbations possibles
PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE
« Les taux d’intérêt élevés n’ont pas provoqué de catastrophes et, bonne nouvelle, ils sont maintenant résolument en baisse, ce qui devrait stimuler la demande, notamment au chapitre de la consommation et de l’activité immobilière », écrit notre chroniqueur.
Jean-Philippe Décarie La Presse
La publication récente de nombreuses statistiques tend à confirmer que les économies canadienne et québécoise sont en train de réaliser un atterrissage en douceur comme le souhaitaient les autorités monétaires du pays lorsqu’elles ont haussé de façon importante les taux d’intérêt pour freiner l’inflation. Le retour à la normale ne se fera toutefois pas sans heurts.
Publié à 3h09 Mis à jour à 6h30
On apprenait la semaine dernière que le taux d’inflation avait fortement reculé durant le mois d’août pour se fixer à 2 % et atteindre ainsi la cible que les autorités monétaires canadiennes cherchaient désespérément à toucher depuis que l’inflation a atteint un sommet de plus de 8 % en 2022.
Cette baisse marquée de l’inflation a déjà permis de réduire de 75 points de base le taux directeur de la Banque du Canada, qui a été ramené à 4,25 %. La plupart des économistes prévoient que le taux directeur devrait se situer à 2,75 % d’ici au milieu de l’année 2025, ce qui participera à la poursuite de l’atterrissage en douceur tant souhaité.
L’économie canadienne a progressé de 2,1 % sur une base annualisée au cours du deuxième trimestre après avoir enregistré une croissance de 1,8 % au cours du premier trimestre, une progression d’un trimestre à l’autre qui confirme là aussi une résilience certaine de l’activité économique au pays.
L’économie québécoise s’est pour sa part démarquée par rapport au reste du Canada en enregistrant une hausse de 2,7 % de son produit intérieur brut (PIB) au cours du deuxième trimestre, alors qu’elle avait déjà enregistré une hausse de 3,6 % durant le premier trimestre, soit le double de la moyenne canadienne.
Cette bonne performance économique canadienne et québécoise durant la première moitié de l’année nous indique que la politique monétaire restrictive mise en place par la Banque du Canada n’a pas conduit le pays en récession, comme certains pouvaient l’appréhender.
Les taux d’intérêt élevés n’ont pas provoqué de catastrophes et, bonne nouvelle, ils sont maintenant résolument en baisse, ce qui devrait stimuler la demande, notamment au chapitre de la consommation et de l’activité immobilière.
Dans les dernières prévisions économiques de l’automne 2024 qui ont été publiées jeudi par Deloitte Canada, on s’attend à ce que l’économie canadienne progresse de 1,6 % au troisième trimestre et de 2,6 % au quatrième trimestre, alors qu’on prévoit une hausse de 2,5 % du PIB canadien pour 2025.
PHOTO YAN DOUBLET, ARCHIVES LE SOLEIL
Mario Iacobacci, associé, services-conseils en économie, de Deloitte Canada
« On n’a pas de scénario de récession pour 2025 même si la croissance de l’économie américaine va être plus faible, à 1,5 %, l’an prochain. Mais la route de la reprise va être parsemée d’embûches », prévient Mario Iacobacci, associé, services-conseils en économie, de Deloitte Canada.
L’emploi, l’inconnue
C’est la situation de l’emploi qui reste la grande inconnue des perspectives économiques de 2025 et qui pourrait être déterminante pour la suite des choses.
On le voit depuis un an, le taux de chômage va en augmentant au pays alors qu’on enregistre un faible taux de création d’emploi qui se combine à une forte croissance démographique, générée par l’arrivée massive de travailleurs étrangers temporaires.
Le taux de chômage a atteint 6,6 % en août au Canada, alors qu’il était de 5,5 % à pareille date l’an dernier. La situation est moins grave au Québec, mais on observe tout de même que le taux de chômage y est passé de 4,3 % en 2023 à 5,7 % en août dernier.
Une autre donnée qui rend plus incertain l’horizon de l’emploi en 2025 s’est retrouvée dans le Baromètre des affaires de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante, qui nous a appris jeudi que la part des PME qui souffrent de la pénurie de main-d’œuvre qualifiée (40 %) ou non qualifiée (16 %) a atteint son niveau le plus bas en deux ans.
Ce n’est plus la pénurie de main-d’œuvre qui pose problème pour la croissance des entreprises ; c’est la demande insuffisante qui semble aujourd’hui être l’obstacle principal des PME.
Aussi, pour la première fois en près d’un an, il y a plus de propriétaires de PME qui prévoient réaliser des mises à pied (16 %) que de propriétaires qui prévoient embaucher (12 %).
Avec un nombre important de Canadiens qui vont renouveler l’an prochain leur hypothèque à des conditions plus coûteuses qu’il y a cinq ans, il ne faudrait pas qu’il y ait trop de mises à pied parce que cela pourrait se transformer en carnage.
L’économiste Mario Iacobacci, de Deloitte Canada
Dans ses dernières prévisions, Deloitte Canada estime que le taux de chômage devrait se maintenir à 6,6-6,7 % au cours du quatrième trimestre au pays, mais pour 2025 il ne faudrait pas qu’il passe au-dessus des 7 ou 8 % parce que le scénario d’une croissance de 2,5 % du PIB ne tiendrait plus la route.
Rien pour l’instant ne permet de croire que le Canada est en voie de rater son atterrissage en douceur, alors que les scénarios d’une reprise de la croissance en 2025 sont encore tout à fait plausibles. La réalité économique étant ce qu’elle est, il ne faudrait toutefois pas s’étonner que des perturbations viennent secouer cet atterrissage attendu.
CityNews à propos de la fermeture de la Charcuterie Noël à Montréal-Nord
Charcuterie Noël: Montreal-North staple closing their doors after 45 years
“I’m kind of upset… we don’t have much choice anymore to go to the big supermarkets,” said customer Louis Lefevbre after learning that Charcuterie Noel would close in just six days.
Charcuterie Noël is a Montreal-North staple, serving up a slice of Italy for the past 45 years.
But on Oct. 4th, the family-owned European grocery store will be closing their doors — the same day it opened in 1979 — due to a significant drop in revenue after the pandemic.
Inflation and fierce competition is to blame with grocery store chains, big box stores, and even other retailers now in on the food market.
Résumé
Transformation du sébaste : lentement, mais sûrement
L’usine Les Pêcheries Gaspésiennes, située à Rivière-au-Renard, est actuellement le plus important transformateur de sébaste au Québec.
Photo : Radio-Canada / Luc Manuel Soares
Publié à 5 h 00 HAEMis à jour à 6 h 52 HAE
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La petite taille du poisson et l’absence d’équipements de transformation automatisés représentent des enjeux à la commercialisation du sébaste. Cette reprise lente de la pêche permet néanmoins aux transformateurs de respecter leur capacité de production et de rebâtir leur marché.
La reprise de la pêche commerciale au poisson rouge dans l’unité 1 du golfe du Saint-Laurent, après 30 ans de moratoire, ne se fait pas sans défi. En Gaspésie, trois usines transforment le sébaste, dont Les Pêcheries Gaspésiennes dans le secteur Rivière-au-Renard, à Gaspé.
Cette première saison de pêche commerciale permet au transformateur de roder la transformation du sébaste.
On aperçoit ici le filetage d’un sébaste, une opération qui permet de récupérer le plus de chair possible.
Photo : Radio-Canada / Luc Manuel Soares
Ses 70 employés coupent les filets de sébaste à la main, et ce, à raison de jusqu’à 70 000 livres par semaine depuis le début du mois de juillet.
Oui, on est encore [en mode] manuel pour l’instant parce qu’on est en développement de marchés, alors il faut y aller avec ce qu’on est capable de produire manuellement.
Une citation de Olivier Dupuis, directeur général de l’usine Les Pêcheries Gaspésiennes
Olivier Dupuis est directeur général de l’usine de Rivière-au-Renard Les Pêcheries Gaspésiennes, spécialisée dans la transformation du poisson de fond.
Photo : Radio-Canada / Martin Toulgoat
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Il s’agit d’une production modeste, mais qui permet de sonder l’intérêt des acheteurs et de rebâtir le marché au Québec. La chaîne d’alimentation Metro demeure son plus gros acheteur et s’est engagée à mettre ce nouveau produit sur ses tablettes.
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Actuellement, on travaille avec des clients qui achetaient déjà nos autres produits, explique le transformateur renardois. On est surtout sur le marché québécois, mais on essaie aussi de développer le marché d’exportation. On parle des grandes chaînes d’alimentation, mais aussi des restaurants, des institutions et des poissonneries.
L’autre défi, c’est de rivaliser avec d’autres provinces qui ont continué de transformer le sébaste dans des zones qui n’étaient pas touchées par le moratoire, notamment au large de la Nouvelle-Écosse. Et l’arrivée de transformateurs québécois ne serait pas nécessairement la bienvenue, selon Olivier Dupuis.
C’est sûr qu’il y a une concurrence avec les pêcheurs de la Nouvelle-Écosse qui, eux, ont continué de pêcher dans l’unité 2 et l’unité 3. C’est sûr qu’il y a de la compétition, mais il faut faire notre place et on travaille fort pour faire la nôtre. Ça fait partie de la game*,* comme on dit, ajoute M. Dupuis.
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Automatiser la production sera inévitable
La prochaine étape pour augmenter la cadence de production sera d’automatiser la chaîne de production. L’usine Les Pêcheries Gaspésiennes a récemment participé à une mission en Islande, le plus gros producteur mondial de sébaste. L’entreprise a visité des usines de transformation de sébaste et rencontré des équipementiers spécialisés.
Automatiser une partie de la chaîne de production permettra à l’usine Les Pêcheries Gaspésiennes d’augmenter sa capacité de transformation du sébaste, mais aussi d’affecter une partie de ses employés à la transformation d’autres espèces.
Photo : Radio-Canada / Luc Manuel Soares
Là-bas, une usine automatisée peut transformer 200 000 livres par jour comparativement à environ 10 000 livres pour Les Pêcheries Gaspésiennes.
On voit qu’ils peuvent [traiter] de plus gros volumes, c’est beaucoup plus efficace et ça demande moins de main-d’œuvre.
Une citation de Simon Langlois, directeur des opérations de l’usine Les Pêcheries Gaspésiennes
Le directeur des opérations évalue, à la suite de cette visite, quels équipements pourraient permettre à l’usine d’augmenter de façon importante sa capacité de production. La petite taille du sébaste transformé actuellement au Québec, avec seulement 22 % de rendement en chair, constitue un défi lorsqu’il est question de choisir les bons équipements afin d’automatiser sa chaîne de production.
Simon Langlois est le directeur des opérations de l’usine de transformation de poissons de fond Les Pêcheries Gaspésiennes.
Photo : Radio-Canada / Luc Manuel Soares
L’un des gros enjeux qu’on a vus là-bas, c’est vraiment la taille du poisson qui va peut-être être problématique pour adapter ces équipements-là, mais je pense qu’ils sont en train de regarder pour pouvoir utiliser ces machines-là pour du plus petit poisson, conclut-il.
Pour espérer transformer davantage, il faudra plus de pêcheurs et des débarquements de sébaste beaucoup plus importants. Actuellement, selon Pêches et Océans Canada (MPO), seulement six pêcheurs participent à cette pêche commerciale dans l’unité 1 pour des captures totales qui atteignent 596 tonnes.
Le quota total autorisé par le MPO est de 60 000 tonnes. Au moment d’écrire ces lignes, il avait été impossible de joindre un transformateur de sébaste madelinot.
Veuillez noter que Radio-Canada ne cautionne pas les opinions exprimées. Tous les commentaires sont modérés et publiés du lundi au vendredi entre 6 h et 23 h 30 (heure de l’est) s’ils respectent la nétiquette. Bonne discussion!
1 octobre 2024
Le groupe Renaud-Bray, leader incontesté du secteur du livre et des loisirs culturels, est fier d’annoncer l’acquisition de DeSerres, une entreprise familiale centenaire. Depuis des décennies, DeSerres est un chef de file canadien dans la vente de matériel artistique. La transaction porte sur les 28 points de vente établis au Québec, en Ontario, en Nouvelle-Écosse et en Colombie-Britannique, le site Internet de la société (deserres.ca), l’entreprise Cadres Verbec, spécialisée dans les fournitures et les services d’encadrement, et Lamarche Importation, un distributeur de produits de papeterie.
Sur le sujet:
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Un scénario typique de résistance de l’employeur en vue d’obtenir la résiliation du syndicat et ainsi empêcher d’autres sites à se syndiquer à leur tour. On est ici clairement dans une mouvance capitaliste primaire dont on a vu plusieurs exemples dans les dernières décennies. Amazone fermera-t-elle cet entrepôt pour faire peur aux autres entrepôts qui auraient la tentation de se syndiquer à leur tour? Un dénouement qui s’est produit trop souvent dans le passé.
Dommage que l’on ait encore dû faire grève pour obtenir un règlement satisfaisant.
L’inflation étant désormais maîtrisée au pays, la Banque du Canada retranche 50 points de base à son taux directeur, qui passe de 4,25 % à 3,75 %. Une baisse qui sera bienvenue pour tous les emprunteurs.
Il s’agit de la quatrième baisse depuis juin du taux directeur de la banque centrale, qui poursuit sa politique de détente monétaire à la faveur d’un ralentissement soutenu de l’inflation au pays depuis le début de 2024.
En septembre, l’indice des prix à la consommation (IPC) s’établissait à 1,6 % sur une base annuelle, en recul de 0,4 point de pourcentage, soit la plus faible progression de l’inflation depuis février 2021.
Il faudra bien un jour qu’on ferme les robinets d’investissements publics risqués du gouvernement. Une pratique qui nous appauvrit comme citoyens et qui protège indument les actionnaires privés.
Résumé
Technologies médicales Un labo pour robots-chirurgiens ouvre à Montréal
PHOTO FOURNIE PAR THINK SURGICAL
Le système robotisé TMINI Miniature de Think Surgical
La société californienne Think Surgical se spécialise dans la fabrication de robots-chirurgiens pour le remplacement du genou. Après deux feux verts de la FDA américaine pour la commercialisation de sa technologie, l’entreprise ouvre un laboratoire à Montréal où elle continue d’y développer le logiciel qui anime ses robots.
Mis à jour hier à 9h00
C’est en quelque sorte l’entêtement à ne pas déménager en Californie de Sunil Rottoo, le directeur établi à Montréal qui supervise la technologie appelée TMINI System, qui a mené Think Surgical à investir dans la métropole québécoise pour la première fois en 2017, puis à nouveau cet automne, explique à La Presse son patron, le PDG Stuart Simpson.
« Tout ça a débuté à l’époque sur la table de cuisine de Sunil, et nous ouvrons aujourd’hui un laboratoire où nous mettrons au point le logiciel derrière ce système. Cela fait dix ans que nous développons la technologie, il y a beaucoup d’innovation et de propriété intellectuelle impliquée dans le projet, et une bonne partie vient du logiciel de Sunil », dit-il.
Le laboratoire prend la forme de bureaux situés au centre-ville, rue Sainte-Catherine. Avant cela, la douzaine d’ingénieurs en logiciel qui travaillent pour Think Surgical à Montréal le faisaient à partir de bureaux locatifs.
En plus de centraliser ses activités montréalaises, cet investissement d’une valeur qui n’est pas divulguée permet à Think Surgical de se rapprocher des universités montréalaises, notamment Concordia et McGill, avec qui elle collabore déjà.
« Ça nous donne un meilleur accès à la recherche universitaire et au talent qui sort de ces universités », ajoute Stuart Simpson. « Nous collaborons avec elles, mais nous engageons aussi des ingénieurs issus des deux universités. »
Une opération recherchée
Créer un robot-chirurgien spécialisé dans le remplacement du genou peut sembler être une activité commerciale plutôt nichée. Mais le genou est une des articulations qui demandent le plus de traitements, ces jours-ci, et la demande pour des interventions chirurgicales ne fera que grandir partout dans le monde.
Aux États-Unis seulement, on estime à 1 million le nombre de patients en attente d’un remplacement du genou chaque année. Cela devrait passer à 2 millions de personnes par année d’ici 2030, calcule Think Surgical, puis à 3 millions au cours de la décennie suivante.
« C’est une chirurgie curative, dont le succès dépend de la précision de l’opération. Si on peut combiner la robotisation à un implant de bonne qualité, on améliore grandement la qualité du résultat », explique Stuart Simpson.
Pour les patients, l’opération robotisée a aussi ses avantages : ils peuvent souvent sortir de l’hôpital et retourner à la maison dans la journée suivant l’opération. La douleur et la réadaptation nécessitent moins de médicaments antidouleur, ce qui est aussi un avantage.
Un robot-chirurgien est en réalité un appareil manipulé par un chirurgien et qui permet d’effectuer ces opérations plus rapidement et avec plus de chances de succès, dit M. Simpson. À l’heure actuelle, environ 20 % des remplacements de genou aux États-Unis sont effectués de manière robotisée. Cette proportion est beaucoup plus faible au Canada, ce qui est perçu comme une occasion de croissance pour Think Surgical, qui pense que les chirurgiens canadiens adopteront eux aussi progressivement la technologie.
« Quand ils voient notre robot, les chirurgiens sont généralement surpris par son potentiel, et par le simple fait que c’est offert », ajoute Sunil Rottoo.
Montréal se recentre sur les technos de la santé
C’est Montréal International qui a aidé Think Surgical à prendre de l’expansion à Montréal. L’organisme dont la mission est d’attirer l’investissement étranger dans la métropole multiplie les efforts depuis quelques années pour redonner un peu de vie au secteur montréalais de la santé, qui a connu des années difficiles avant la pandémie.
Aujourd’hui, en partie grâce à la recherche universitaire qui se fait dans des secteurs comme l’intelligence artificielle, le secteur compte sur une masse critique d’entreprises spécialisées dans les technologies médicales. Montréal International espère d’ailleurs que des annonces comme celle de Think Surgical attireront d’autres investissements dans la région.
En savoir plus
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Nombre d’entreprises spécialisées dans les technologies médicales dans la région montréalaise
Source : Montréal International
25 octobre 2024
Le Groupe Sélection revient hanter le gouvernement Legault, deux ans après la déconfiture de l’ex-promoteur immobilier et exploitant de résidences privées pour aînés (RPA). Québec devra remettre un chèque qui risque d’atteindre 60 millions aux banquiers de l’entité autrefois dirigée par Réal Bouclin.
Les coûts de l’agrandissement de l’usine de biométhanisation de Varennes, détenue par des MRC de la Montérégie, ont explosé de 40 %, a appris La Presse. Québec est appelé en renfort pour éponger une partie de la facture alors que l’usine maintient ses activités grâce à une marge de crédit de plus de 50 millions de dollars.
Après ses banquiers, Vincent Guzzo voit le gouvernement s’attaquer à son entreprise. Revenu Québec réclame plus de 2,6 millions de dollars aux Cinémas Guzzo. L’entreprise aurait conservé dans ses coffres l’argent déduit de la paye des employés pour payer leurs impôts, depuis avril 2023.
Au téléphone, le PDG Vincent Guzzo assure avoir appris par La Presse que Revenu Québec avait enregistré des recours hypothécaires contre son entreprise et lui. « On a une entente de paiement avec eux depuis six mois. Je n’ai rien reçu ! » Il ajoute avoir également conclu un tel accord avec le gouvernement fédéral.
Le recours de Québec vise un vaste terrain que détient le groupe Guzzo à Laval, à l’angle de l’autoroute 13 et du boulevard Saint-Martin. Le fisc a déposé son hypothèque légale sur la propriété mercredi pour ne pas perdre ses droits dessus. La veille, la Ville de Laval avait déposé son propre recours pour taxes foncières impayées.
Par ailleurs, Revenu Québec réclame aussi 110 365 $ en impôts, pénalités et intérêts à Vincent Guzzo personnellement, pour les années 2020 et 2023.