Le couperet tombe de nouveau chez le constructeur d’autobus et de camions électriques, qui sabre 30 % de son effectif, soit 300 personnes, des deux côtés de la frontière.
Bonne nouvelle : l’économie canadienne a légèrement progressé en mai. Mauvaise nouvelle : elle parvient tout juste à se maintenir la tête hors de l’eau et ne progresse pas au même rythme que la population.
Résumé
PIB du Canada L’économie ne croît pas aussi vite que la population
PHOTO JOSIE DESMARAIS, ARCHIVES LA PRESSE
La croissance démographique du pays a pour effet de diminuer le PIB par habitant. En juin, le PIB par habitant a chuté six fois au cours des sept derniers trimestres.
Bonne nouvelle : l’économie canadienne a légèrement progressé en mai. Mauvaise nouvelle : elle parvient tout juste à se maintenir la tête hors de l’eau et ne progresse pas au même rythme que la population.
Mis à jour le 31 juillet
En quoi la croissance de la population joue-t-elle un rôle dans l’économie canadienne ?
La croissance démographique du pays a pour effet de diminuer le PIB par habitant, qui a ainsi chuté six fois au cours des sept derniers trimestres : « une baisse jamais vue en dehors d’une récession », souligne Marc Desormeaux, économiste principal chez Desjardins, dans une note aux investisseurs.
En mai, le PIB au pays a connu une hausse de 0,2 %, d’après les données de Statistique Canada, dévoilées mercredi. La hausse était de 0,3 % en avril. « Bien que la croissance du PIB canadien [en mai] ait été légèrement supérieure aux prévisions, il ne s’agit pas d’une performance digne d’une médaille », résume Avery Shenfeld, économiste à la Banque CIBC, dans une analyse publiée mercredi.
Pendant les 12 mois de 2022, la population canadienne a augmenté de plus d’un million de personnes, un record à l’époque. Puis, entre juin 2023 et avril 2024, c’est un autre million qui s’est ajouté – cette fois, en 10 mois.
La migration internationale explique par ailleurs plus de 99 % de la croissance de la population canadienne observée de janvier à mars 2024, selon Statistique Canada.
Est-ce que ça peut faire diminuer les taux d’intérêt ?
Selon les analystes de Desjardins, la baisse du PIB par habitant pourrait inciter la Banque du Canada à réduire le taux directeur. « La faiblesse économique par habitant s’ajoute à la liste d’arguments en faveur d’assouplissements additionnels de la politique monétaire », résume l’économiste Marc Desormeaux. Comme plusieurs économistes, il prévoit que la Banque du Canada reverra son taux directeur à la baisse d’un quart de point en septembre.
Le PIB par habitant diminuera encore au terme du deuxième trimestre de 2024, qui se termine en juin, selon l’analyse de Desjardins. Les résultats de ce trimestre seront publiés le mois prochain par Statistique Canada.
Quels secteurs ont empêché le PIB de progresser davantage ?
Le commerce de détail est le secteur qui a le plus atténué la croissance de l’économie en mai, en affichant une baisse de 0,9 %. Cela concerne, notamment, les détaillants d’alimentation (-2,3 %).
« Les entreprises restent très préoccupées par l’incertitude des ventes, alors que les pénuries de main-d’œuvre ne sont plus un problème », relèvent les économistes de la Financière Banque Nationale dans leur analyse des résultats. La fragilité du marché de l’emploi et les taux d’intérêt limitent le pouvoir d’achat des consommateurs. Seule exception ? Le secteur de l’automobile, qu’il s’agisse des voitures neuves ou des voitures d’occasion.
L’exportation des sables bitumineux a également affiché sa plus forte baisse depuis janvier 2024 (-3,5 %), en raison de travaux d’entretien effectués à certaines installations de l’Alberta, précise Statistique Canada.
Qu’est-ce qui explique la légère hausse, dans ce cas ?
Quelques évènements bien précis ont contribué à cette croissance plus ou moins inattendue du PIB. Statistique Canada note la présence des équipes d’Edmonton, de Vancouver et de Winnipeg dans les séries éliminatoires de la LNH, qui ont entre autres stimulé l’hébergement et la restauration (+0,9 %), mais aussi l’entrée en service de l’oléoduc agrandi de Trans Mountain, qui a stimulé le transport par pipeline (+0,6 %).
« Les données du mois de mai ont également bénéficié d’un coup de pouce important de la part de la production du secteur public, qui a [représenté] environ la moitié de la croissance globale du mois », explique Avery Shenfeld. Cette progression est en partie attribuable aux grèves du secteur public au Québec en 2023. Depuis, le secteur de l’éducation affiche une hausse, d’après Statistique Canada.
Les industries manufacturières – comme la fabrication, l’agriculture, les services publics ou la construction – ont contrebalancé le ralentissement causé par le commerce de détail. Elles sont celles qui ont le plus contribué à la croissance de l’économie en mai (+1,0 %).
Que prévoit-on pour les prochains mois ?
Statistique Canada anticipe une hausse de 0,1 % en juin, selon son estimation préliminaire. « L’économie canadienne est toujours sur la corde raide : elle s’efforce de rester debout, mais ne connaît pas de graves difficultés, ce qui est compatible avec la poursuite des baisses mesurées des taux d’intérêt », souligne Douglas Porter, économiste en chef chez BMO Groupe financier, dans une note aux investisseurs.
(Ottawa) Les étudiants sont confrontés à un marché de l’emploi particulièrement difficile cet été, observe Statistique Canada, tandis que les nouveaux immigrants sont touchés de manière disproportionnée par le ralentissement du marché du travail dans son ensemble.
Résumé
Le taux de chômage demeure à 6,4 % au Canada et à 5,7 % au Québec en juillet
PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE
L’emploi a peu varié en juillet au Canada, reculant de 2800, de sorte que le taux de chômage est demeuré stable à 6,4 %, selon Statistique Canada.
(Ottawa) Les étudiants sont confrontés à un marché de l’emploi particulièrement difficile cet été, observe Statistique Canada, tandis que les nouveaux immigrants sont touchés de manière disproportionnée par le ralentissement du marché du travail dans son ensemble.
Publié à 8h52 Mis à jour à 11h23
Nojoud Al Mallees La Presse Canadienne
C’est ce qu’a soulevé l’agence fédérale vendredi matin dans sa plus récente enquête sur la population active, dans laquelle on apprend également que le taux de chômage est resté stable à 6,4 % le mois dernier au pays, alors que l’économie a perdu un modeste 2800 emplois.
Au Québec, l’emploi est aussi demeuré pratiquement inchangé et le taux de chômage s’est maintenu à 5,7 %.
Cependant, le taux d’emploi, qui mesure la part de la population âgée de 15 ans et plus qui a un emploi, a légèrement baissé à l’échelle nationale, puisque moins de personnes étaient à la recherche d’un emploi.
« Pour un deuxième mois consécutif, l’emploi au Canada est resté essentiellement inchangé, décevant les attentes d’une modeste augmentation de 25 000 emplois », a écrit l’économiste principale à la Banque TD, Leslie Preston, dans une note destinée aux clients de l’institution.
Dans un contexte où la Banque du Canada a maintenu son taux d’intérêt directeur à des niveaux élevés, le taux de chômage a grimpé de 0,9 point de pourcentage au cours de la dernière année.
Les plus récentes données suggèrent toutefois que les jeunes et les nouveaux immigrants ont été parmi les plus touchés par la détérioration des conditions du marché de l’emploi.
Chez les étudiants âgés de 15 à 24 ans qui retourneront aux études à l’automne, 51,3 % avaient un emploi en juillet, soit une baisse stupéfiante de 6,8 points de pourcentage par rapport à l’année dernière.
Selon Statistique Canada, il s’agit du plus faible taux pour cette catégorie de travailleurs depuis juillet 1997, à l’exception de juillet 2020, soit pendant la pandémie de COVID-19.
Le ralentissement du marché du travail a également été ressenti par les immigrants récents, dont le taux de chômage a grimpé de 3,1 points de pourcentage sur une base annuelle, pour atteindre 12,6 % en juillet.
En comparaison, le taux de chômage des personnes nées au Canada a augmenté de 0,5 point de pourcentage au cours de la même période, pour atteindre 5,6 % le mois dernier.
Et chez les jeunes immigrants récents, le taux de chômage s’est établi à 22,8 %, soit une augmentation de 8,6 points de pourcentage par rapport à l’année dernière.
Des données qui inquiètent
Le ralentissement du marché du travail ne semble toutefois pas affecter la croissance des salaires, puisque le salaire horaire moyen a continué de croître à un rythme soutenu, augmentant de 5,2 % par rapport à l’année dernière en juillet.
La Banque du Canada a néanmoins reconnu qu’elle est de plus en plus préoccupée par les conditions du marché du travail.
Son gouverneur, Tiff Macklem, a affirmé il y a quelques semaines que la décision de la banque centrale de réduire à nouveau son taux d’intérêt directeur était motivée en partie par une volonté de stimuler la croissance économique.
Le résumé des délibérations de la Banque du Canada, publié plus tôt cette semaine, suggère que certains membres du conseil de direction craignent qu’une nouvelle détérioration du marché du travail ne freine ce processus.
« Le compte-rendu de la décision de politique monétaire de la Banque du Canada du mois dernier a mis en évidence une inquiétude croissante concernant l’état du marché du travail, et les données d’aujourd’hui ne contribueront guère à apaiser ces inquiétudes, même si le taux de chômage reste stable », a écrit Andrew Grantham, économiste principal à la CIBC.
M. Grantham a noté que la CIBC s’attend à trois autres baisses de taux d’intérêt cette année, soit une lors de chaque décision prévue au calendrier.
Résumé
Univers PME Bromont Campervan veut s’implanter à Québec
PHOTO JEAN-SÉBASTIEN CHARTIER-PLANTE, FOURNIE PAR BROMONT CAMPERVAN
L’entreprise souhaite avoir un parc de véhicules 100 % électriques dans quelques années.
La petite entreprise Bromont Campervan a très bien saisi le dilemme des amoureux de la nature qui rêvent de la vanlife, mais qui ont un petit malaise à rouler des kilomètres dans une jolie, mais vieille camionnette qui laisse derrière elle une essence qui n’a rien d’essentiel…
Publié à 1h15 Mis à jour à 7h00
Son développement passe par l’ajout de véhicules électriques pour avoir à terme un parc 100 % zéro émission. Mais avant d’atteindre ce but, une nouvelle succursale devrait voir le jour l’année prochaine, dans la région de Québec – et donc porter le nom de Québec Campervan.
Olivier Marcoux, qui a fondé l’entreprise en 2021, hésite encore entre un emplacement près de l’aéroport Jean-Lesage, puisque les touristes européens sont de bons clients, ou plus près de la nature qui entoure la capitale, vers le parc de la Jacques-Cartier par exemple.
L’entreprise propose la location de petits véhicules récréatifs. Une année seulement après sa création, elle a pris le virage électrique et dans son petit parc d’une quinzaine de véhicules, six sont désormais zéro émission.
La proportion va augmenter, mais pour le moment, avec l’autonomie des petits camions (200 kilomètres), Bromont Campervan veut offrir aussi l’option à essence pour sa clientèle (souvent européenne) qui désire faire le tour de la Gaspésie dans un voyage où les jours sont comptés.
Mais le voyage en camionnette électrique suscite beaucoup de curiosité.
PHOTO MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE
« Les gens veulent l’essayer pour voir ce que ça donne », confie le fondateur de la PME, Olivier Marcoux, photographié ici en 2022 devant l’un des premiers véhicules (à essence !) de l’entreprise.
Un petit coup d’œil sur le calendrier des réservations le confirme : peu de disponibilités pour les véhicules avant la fin de l’été, surtout pas les week-ends.
« L’engouement est clairement là, dit Olivier Marcoux. C’est pourquoi on évalue l’opportunité de s’installer dans la région de Québec. »
Ce que l’entreprise fait depuis qu’elle loue des petits véhicules récréatifs électriques (des Ford E-Transit), c’est faire la promotion du tourisme de proximité, dans un mode déplacement.
Pour la région de Québec, c’est un marché à prendre.
L’entreprise de location de véhicules ne veut pas se transformer en opérateur touristique, mais doit quand même aiguiller sa clientèle qui pourrait très bien choisir de rayonner depuis le point de départ, et y trouver autant des activités nature que gourmandes – Portneuf est à deux pas !
« On veut vraiment mettre l’accent sur les attraits de la région, appuie Olivier Marcoux. Si un client débarque à Jean-Lesage, il passerait la majeure partie de son temps, si ce n’est pas tout son temps, dans la région de Québec. »
Les gens sont très ouverts à faire moins de distance, dit-il, préférant se poser davantage.
Pour ceux qui préfèrent faire du millage, il reste toujours des véhicules à essence. « Ça n’empêche pas que les véhicules thermiques vont être là jusqu’en 2035, dit Olivier Marcoux. Est-ce qu’ils vont être chez nous ? Je ne sais pas… »
Val-des-Sources veut diversifier ses entreprises
PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE
Vue de l’ancienne mine Jeffrey à partir de l’observatoire du puits minier, à Val-des-Sources
La Ville de Val-des-Sources veut mettre la main sur les actifs de Tergeo – qui sont toujours entre les mains du syndic, l’entreprise (anciennement Alliance Magnésium) ayant définitivement fermé ses portes à la fin de l’année dernière. La municipalité aimerait attirer chez elle de 7 à 10 entreprises sur ces terrains industriels où se trouvent des résidus miniers amiantés. Ces résidus, explique le directeur général adjoint de Val-des-Sources, Stéphane Alain, pourraient devenir des matières premières intéressantes pour de plus petites entreprises – que si les actifs de Tergeo étaient acquis par une seule, très grosse. « Nous avons appris de nos erreurs et nous voulons, par cette acquisition d’un site industriel hautement stratégique pour notre développement, relancer notre économie de manière efficace et diversifiée », a indiqué le maire de la municipalité, Hugues Grimard.
Stéphanie Bérubé, La Presse
Nouvelles fermetures chez Tite Frette
PHOTO MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE
Tite Frette se spécialise dans la vente de bières et autres grignotines appréciées à l’heure de l’apéro. On y retrouve aussi maintenant les bonbons de Sugar Daddy’s.
De nouvelles boutiques appartenant à l’enseigne québécoise Tite Frette ont mis la clé sous la porte. Au mois de mai, c’est la succursale de Granby qui disparaissait, alors que celle de Limoilou, à Québec, vendait ses dernières bières le week-end dernier. Il reste quand même un peu plus d’une vingtaine de franchises Tite Frette au Québec – il y en avait le double il y a deux ans. Avec les ventes de bières de spécialité qui ralentissent, le groupe a créé un partenariat avec les bonbons Sugar Daddy’s à l’automne 2023 dans l’espoir de diversifier sa clientèle. L’enseigne vient de lancer un nouveau concept, Tite Frette Dépôt, qui permet aux clients qui achètent de plus grandes quantités d’obtenir des rabais.
Stéphanie Bérubé, La Presse
Il y en a 3 dans un rayon de quelques blocs. L’Avenue, le building square Dominion, et PVM.
Ils ont créé leur propre problème, non? Surtout pourquoi mettre les pourboires sur des montants après taxes?
Ceci-dit je comprend la pression sociale. C’est au gouvernement de régulariser cela.
Dommages collatéraux du bris d’aqueduc sur les restaurateurs d’Hochelaga, qui n’ont actuellement pas d’eau potable sans la faire bouillir.
Des restaurateurs « en gestion de crise » : Avis d’ébullition d’eau | Des restaurateurs « en gestion de crise » | La Presse
Et ça ne s’arrête pas là car ces graves incidents retombent sur la majorité des résidents et commerces, en augmentant la cote de risque au niveau des assurances. Donc des franchises et des couvertures plus dispendieuses à l’avenir.
Tout cela en sus des innombrables dommages qui devront en partie être compensés par la Ville et les autres niveaux de gouvernements. Par effet d’entrainement des réparations couteuses au niveau privé et public qui grugeront les budgets déjà serrés des municipalités concernées et qui en plus accéléreront les opérations d’analyses et de planifications là où ce type de matériaux problématiques a été utilisé ailleurs sur le territoire urbain.
Un enchainement qui augmentera le nombre de chantiers, nuira à la circulation et amènera encore plus de cônes oranges dans le paysage montréalais.
That’s massive.
C’est ce que je pense aussi, mais bon c’est ça le capitalisme classique où la croissance continue contribue à l’enrichissement des actionnaires jusqu’à ce que le système atteigne ses limites ou est à son tour gobé par plus gros. On n’arrête pas le progrès…
Couche Tard a la réputation de faire des acquisitions intelligentes, mais je me demande sérieusement comment ils peuvent se permettre un achat de 31 milliards $. Je suppose que s’il n’y a plus de concurrence, il n’y a pas de problèmes pour eux.
Quand je vois que Elon Musk a acheté Twitter pour 44 milliards de $ avec des revenu de seulement 3.4 milliards versus 7 eleven avec des revenus de 77 milliards de $ c’est surement moins risqué .
Interesting… pénurie de main-d’oeuvre a venir chez Tim Hortons
Edit: Cutoff wage is $27.47…
A senior government source said the processing of Labour Market Impact Assessment (LMIA) applications will be suspended for six months, starting on Sept. 3, for job offers with wages below $27.47 per hour — currently Quebec’s median hourly wage.
Au Téléjournal
Couche-Tard veut acquérir les dépanneurs 7-Eleven le plus grand réseau de dépanneur au monde
L’entreprise québécoise Alimentation Couche-Tard a transmis une offre « amicale et non contraignante » qui vise l’achat des dépanneurs 7-Eleven, propriété du conglomérat japonais Seven & i.
Le géant lavallois du commerce de détail, qui compte 16 000 dépanneurs, veut en ajouter 85 000 à son portefeuille.
Le reportage de Marie-Isabelle Rochon
Pour plus de détails, consultez notre article web : Alimentation Couche-Tard veut acquérir les dépanneurs 7-Eleven | Radio-Canada
Et Zone économie
Couche-Tard veut acheter 7-Eleven | Zone économie
Alimentation Couche-Tard veut acheter son concurrent 7-Eleven.L’entreprise de Laval a déposé une offre d’achat pour son grand concurrent, une offre dont la valeur n’a pas été dévoilée, mais qui est assurément de plusieurs dizaines de milliards de dollars.On fait le point avec Jacques Nantel, professeur émérite à HEC Montréal et spécialiste du commerce de détail.
My girlfriend came from Taiwan and studied here to become a daycare worker. Daycare workers’ hourly wage is about 22$. Somehow we dont need daycare worker anymore? For someone who’s currently navigating immigration process, the CAQ just keep pushing garbage populist policies. Ther’s no plan at all, no goal, no vision. It’s pretty disgusting. Every year we change our plan because every year the policies changes. Learn french they say? She’s been on a waitng list for more than a year. What a joke.
Edit: ther’s an exception for “education” not sure if it applies for daycare worker.
Michel Leblanc de la Chambre de commerce est contre
Gel de l’immigration temporaire à Montréal: la @chambremontreal s’oppose à cette décision qui fragilisera les entreprises de la métropole, notamment dans la restauration, l’hébergement, le commerce de détail et l’approvisionnement des commerces.
Pourquoi geler les renouvellements pour des travailleurs qualifiés, intégrés et qui répondent à des besoins réels ?
https://x.com/MichelLeblanc20/status/1825904907687170374
Le communiqué
La Chambre de commerce du Montréal métropolitain s’inquiète de l’impact du gel de l’immigration temporaire pendant six mois sur l’île de Montréal, annoncé par Christine Fréchette, ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, et François Legault, premier ministre du Québec.
« Le précédent créé par le gouvernement du Québec est inquiétant. Nous comprenons la volonté du gouvernement d’exercer un contrôle sur les volumes d’immigration, notamment le nombre de travailleurs étrangers temporaires, qui a explosé au cours des dernières années. Cependant, l’annonce du gel sur une base géographique ne tient pas compte de la réalité du marché du travail intégré dans la région métropolitaine. La décision de geler non seulement les nouvelles demandes, mais également les renouvellements de permis affectera des travailleurs qualifiés, bien intégrés, qui répondent à des besoins réels des entreprises de Montréal. Les entreprises les plus touchées seront les petites entreprises déjà aux prises avec des défis de liquidité, de financement, d’approvisionnement, de recrutement et de rétention de main-d’œuvre dans un contexte économique encore incertain. En tout état de cause, la Chambre s’oppose à une mesure qui cible uniquement les entreprises de l’île de Montréal », a déclaré Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.
« Les entreprises d’ici n’ont aucun intérêt à aller recruter à l’étranger lorsque la main-d’œuvre qualifiée est disponible sur place. Le Programme des travailleurs étrangers temporaires a été mis sur pied dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre et demeure pertinent malgré le ralentissement de la croissance observé depuis quelques mois. Nous comprenons que, durant les six prochains mois, ce sont plus de 12 000 travailleurs qui se verront refuser un permis de travail. Plusieurs d’entre eux sont bien intégrés, ont déjà commencé à apprendre le français ou le parlent déjà et sollicitent un renouvellement de permis. Leur départ sera une perte pour notre économie. Nous invitons donc le gouvernement à reconsidérer le gel des renouvellements », a conclu Michel Leblanc.
On TVA, they were saying that this will impact approx. 3,500 workers - hopefully your girlfriend is part of the exceptions. This seems more of a PR exercise by the CAQ given all the exceptions and the relatively small number affected.
I do, however, think the TFW program has been abused by some companies and, as a consequence, has resulted in suppressed wages in some instances. Having said that, Quebec has one of the lowest unemployement rates in the country so its not like there is alot of labour on the sidelines waiting to fill a gap currently filled by those workers.