Économie et commerce - Actualités

Superordinateurs QScale complète le financement de son premier campus

PHOTO FOURNIE PAR QSCALE

Phase 1 du campus QScale de Lévis

QScale, exploitant de centres de serveurs de haute performance au service de l’industrie de l’intelligence artificielle et de la voiture autonome, a conclu un partenariat stratégique avec l’américaine Aligned Data Centers qui assure le financement du premier campus, situé à Lévis.

Publié à 1h05 Mis à jour à 6h00

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André Dubuc
André Dubuc La Presse

« C’est une très grande nouvelle pour nous », se réjouit, au téléphone, Martin Bouchard, cofondateur de QScale, à propos d’Aligned, de Virginie. « Notre partenaire est un investisseur stratégique. Il vient avec non seulement de l’argent, mais avec des équipements et de l’expertise. »

« Nos projets sont intenses en capital, poursuit-il. À Lévis, avec l’inflation, le chantier, qui avait été annoncé à 867 millions en 2021, est rendu plus proche du milliard. Ce financement d’Aligned nous permet de compléter le site de Lévis et de lancer d’autres campus. »

Aligned est majoritairement détenue par des fonds gérés par Macquarie Asset Management, entreprise financière mondiale fondée en Australie.

QScale veut aménager quatre ou cinq campus du genre dans les prochaines années ailleurs au Québec, si possible.

D’une valeur de 1 milliard, le campus lévisien contiendra huit phases. La société a obtenu d’Hydro-Québec un bloc de 142 mégawatts d’électricité.

L’argent d’Aligned lui permet de commencer la construction des phases 2 et 3 qui devraient être prêtes d’ici un an.

Phase 1 complètement vendue

« La phase 1 [environ 2800 mètres carrés sur trois étages] est complètement vendue. On est à pleine capacité. On a vendu les derniers espaces disponibles le vendredi 28 avril. On est déjà en train de prévoir la construction des phases 2 et 3. Nous avons de la demande de façon incroyable. L’intelligence artificielle, c’est une croissance phénoménale. On le voit, la demande mondiale pour du traitement [de données], c’est complètement fou. On assiste à une course mondiale à l’armement numérique », dit M. Bouchard, enthousiasmé.

Quatre clients occuperont la phase 1, qui représente une puissance de 17,75 MW. Elle correspond à un investissement de 160 millions pour QScale, incluant les infrastructures comme les pylônes et les sous-stations électriques qui desserviront l’ensemble du campus.

PHOTO PATRICE LAROCHE, ARCHIVES LE SOLEIL

Martin Bouchard, cofondateur et PDG de QScale

Les superordinateurs et autres équipements de la dernière technologie représentent un coût de 300 à 500 millions par phase, souligne M. Bouchard, qui s’empresse d’ajouter que ce n’est pas son entreprise qui hérite de la facture.

Un premier client de la phase 1 sera annoncé prochainement, probablement avant la tenue du salon ISC High Performance à Hambourg, en Allemagne, du 21 au 25 mai.

Prochaines étapes

« La construction est terminée, fait-il savoir. On est en tests finaux. On simule toutes les pannes possibles de courant, de batterie, des fuites d’eau pour être prêt à accueillir nos premiers clients dans les prochaines semaines. Une fois les tests terminés, les équipements vont arriver. Les clients devraient commencer leurs opérations à la fin de juin. »

Investissement Québec (90 millions) et Desjardins Capital (60 millions) avaient participé à la ronde précédente de 172 millions. Des investisseurs privés, tous québécois, ont injecté 45 millions. Parmi les partenaires de Martin Bouchard, on compte les hommes d’affaires Vincent Thibault et Dany Perron.

Sur les 1,3 milliard récoltés en incluant la dernière ronde avec Aligned, environ 450 millions sont sous forme de capital-actions et le reste sous forme de dettes, selon nos informations.

M. Bouchard n’a pas voulu confirmer les chiffres, mais il souligne que le contrôle de l’entreprise reste québécois.

Au campus de Lévis, QScale va récupérer la chaleur dégagée par les serveurs pour chauffer des serres maraîchères. Une entente avec Énergir a été conclue dernièrement. Un premier projet de production de petits fruits devrait être annoncé sous peu.

La date du 12 mai encerclée

Avec son horaire bien rempli, Martin Bouchard n’a guère le temps de courir les cinémas. Il fera une exception le 12 mai. La date est bien encerclée dans son agenda pour la sortie du film BlackBerry, qui relate le succès puis la déconvenue des inventeurs du premier téléphone intelligent. « J’étais un fan fini, confie-t-il. J’avais acheté le premier BlackBerry. Je montrais ça à tout le monde. C’était un mégasuccès, mais aujourd’hui, ça finit autrement. » M. Bouchard, cofondateur du moteur de recherche Copernic en 1996, qu’il a vendu à mamma.com neuf ans plus tard, y voit des similitudes avec son propre parcours.

« Avec Copernic, nous aussi, ça allait très, très bien, enchaîne-t-il. Puis, un moment donné est arrivé Google. Disons que ce fut un bon vent de face pour nous. On a été obligé de vendre l’entreprise. On aurait rêvé de devenir Google et d’aller en Bourse. Une des erreurs qu’on a faites : on était sous-financé chez Copernic. On levait des millions. Pendant ce temps, les autres levaient des centaines de millions. »

« Souvent, on développe de très belles technologies au Québec et au Canada, et on a de la misère à les pousser plus loin. C’est important de se donner les moyens de nos ambitions. Malheureusement, ça prend beaucoup de capital », dit celui qui, après Copernic, a cofondé Coveo, les centres de données 4 Degrés qu’il a vendus à Vidéotron en 2015, et qui, aujourd’hui, bâtit QScale.

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Crédit hypothécaire | Les banques ferment le robinet


PHOTO ARCHIVES LA PRESSE
Il s’est bâti moins de 2900 unités en avril, une baisse de 48 % comparativement au même mois l’an passé.

Il devient plus difficile d’obtenir un prêt hypothécaire au pays, comprend-on des données de la plus récente enquête de la Banque du Canada auprès des responsables du crédit des principales institutions financières.

Publié à 0h53 Mis à jour à 5h00
LA PRESSE

Ce constat survient au moment où la construction de nouveaux logements ralentit considérablement au Québec comme ailleurs au Canada.

« Les banques canadiennes restreignent leurs normes de prêt, écrit Hugo Ste-Marie, directeur, stratégie de portefeuille et analyse quantitative chez Scotia, dans une note à sa clientèle publiée lundi. Du côté des consommateurs, il semble qu’il soit beaucoup plus difficile d’obtenir un crédit hypothécaire que d’autres types de crédit, ce qui suggère que les banques sont suffisamment exposées au risque immobilier pour l’instant et qu’elles n’approuvent potentiellement que les consommateurs ayant un excellent score de crédit. »

Des appels chez Desjardins et à la Banque Nationale pour savoir de quoi il en retourne au quotidien n’ont pas permis d’avoir une réaction immédiate de leur part.

« C’est typique quand il y a un retournement de marché. Les prêteurs ne sont pas sûrs où s’en va la valeur des actifs immobiliers. Dans ce temps-là, ils veulent moins s’exposer au marché immobilier », commente Paul Cardinal, directeur du Service économique de l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ).

L’élément déclencheur, selon lui, est l’augmentation du coût des fonds pour les banques. « À la suite de ça, c’est possible que les prêteurs veuillent se prendre une petite marge supplémentaire parce qu’ils trouvent le contexte plus risqué. Ça arrive souvent dans un pareil contexte que les prêteurs se concentrent sur les clients ayant les meilleures cotes de crédit, qu’ils aient un plus long historique d’affaires et qu’ils aient un portefeuille bien garni. Si on est un petit constructeur en affaires depuis deux ou trois ans avec un volume limité, c’est possible qu’on éprouve plus de difficulté à trouver du financement actuellement, malheureusement. »

Pour le professeur d’économie à l’UQAM Philippe Goulet Coulombe, le marché de l’habitation vit un ajustement. « L’évolution des conditions de crédit est un indicateur volatil, mais on constate que les conditions se détériorent quand il y a des hausses de taux d’intérêt comme cette année et en 2018 ou quand il y a une récession majeure comme en 2020. »

« Ça prend du temps avant que les effets de la politique monétaire se fassent sentir, poursuit l’universitaire. On le voit dans ce sondage. Je pense que l’on va continuer à le sentir. Le marché s’ajuste tranquillement à ce nouvel environnement. »

Recul de 50 % des mises en chantier

En réaction à la hausse des coûts de financement, les constructeurs ralentissent la cadence. Il s’est bâti moins de 2900 unités en avril, une baisse de 48 % comparativement au même mois l’an passé. Il s’agit d’une huitième baisse mensuelle consécutive. Tout baisse, les maisons comme les logements collectifs, et dans toutes les régions. Après quatre mois, le nombre de nouvelles unités est tombé de 48 % dans la région montréalaise.

Il s’agit de données non désaisonnalisées. Celles-ci sont colligées par la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL). Elle les traite pour éliminer l’effet saisonnier et ainsi pouvoir comparer la performance d’avril avec celle de mars. Sur cette base, la SCHL note du progrès en avril, avec une augmentation de 8 % du rythme annuel des mises en chantier par rapport à mars.

La construction résidentielle au Québec connaît son pire début d’année depuis 2016, selon l’APCHQ.

De toute évidence, la pénurie de logements ne peut que s’aggraver davantage.

Paul Cardinal, directeur du Service économique de l’APCHQ

M. Cardinal prévoyait 46 000 mises en chantier cette année. Il vient d’abaisser ses prévisions à 40 000. Il s’apprête aussi à abaisser ses prévisions pour 2024.

« En ce moment, les projets ne lèvent pas de terre, parce qu’il y a resserrement des politiques de financement, dit Marc-André Plante, porte-parole de la Corporation des propriétaires immobiliers du Québec. On arrive à la conclusion que s’il n’y a pas de programmes pour stimuler l’offre, la crise du 1er juillet va être difficile et elle le sera encore davantage l’année suivante. »

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Le célèbre Ameublement Elvis a fermé, mais il était en vente depuis un bout.

J’avais pris cette photo il y a quelques semaines, on pouvait y voir la pancarte “à vendre”. La galerie de l’édifice est quand même intéressante.

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C’est triste mais c’est une autre institution de Montréal qui disparait, I suppose this dates me a bit.

Aluminerie au Saguenay Un projet de 1 milliard presque mûr

PHOTO CHRISTINNE MUSCHI, ARCHIVES BLOOMBERG

La technologie AP60 de Rio Tinto a fait ses preuves, contrairement à Elysis. Et elle est efficace et bien moins polluante que les technologies utilisées dans les autres alumineries, notamment l’AP40.


Francis Vailles
Francis Vailles La Presse

Les fils ne sont pas tous attachés et les documents, pas encore signés. Il reste que cet investissement majeur attendu depuis si longtemps n’a jamais été aussi près du but.

Publié à 1h11 Mis à jour à 6h30

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De quoi je parle ? De la construction d’une aluminerie dernier cri au Saguenay destinée à remplacer la vieille installation polluante d’Arvida.

L’investissement de la multinationale Rio Tinto oscillerait entre 1,0 et 1,5 milliard de dollars et pourrait être annoncé dans les prochaines semaines. Et cette fois, Rio Tinto paiera un tarif électrique bien différent à Hydro-Québec, qui s’approchera du tarif standard payé par les grands industriels (tarif L), m’indiquent mes sources, non autorisées à parler publiquement.

Depuis plusieurs années, les Saguenéens attendent avec impatience que Rio Tinto démarre son fameux projet de 96 cuves avec sa technologie AP60. L’entreprise a construit un centre de 38 cuves en 2013, mais les faibles prix de l’aluminium, entre autres, ont repoussé le projet plus substantiel de 96 cuves.

Rio Tinto s’est avancé pour un projet de 16 cuves l’automne dernier, et disait analyser la possibilité d’en ajouter 80.

Or voilà, des négociations progressent bien entre Rio Tinto et le gouvernement du Québec, si bien qu’on peut espérer une annonce dans quelques semaines, selon mes renseignements. La direction de la multinationale serait en train de valider certains paramètres auprès de son conseil d’administration, entre autres. Pourrait-on avoir plus de 96 cuves ?

Rio Tinto souhaite lancer le projet rapidement afin de minimiser les journées de construction durant les mois rigoureux de l’hiver saguenéen, me dit-on.

Depuis quelques semaines, l’entreprise fait d’ailleurs des aménagements sur le lot d’environ 1 kilomètre carré où sera construite l’usine. « Elle rase les bâtisses qui n’ont pas d’affaire-là. Le projet n’est pas annoncé, mais ça s’en vient », croit Éric Gilbert, un des officiers du Syndicat national des employés de l’aluminium d’Arvida (SNEAA).

Selon mes informations, il reste encore des fils à attacher pour le financement, qui implique le gouvernement du Québec. Il ne serait plus question d’un tarif électrique comme celui que paient toutes les alumineries du Québec depuis 10 ans, et qui varie avec le prix de l’aluminium.

Le tarif qui sera payé à Hydro-Québec pour ce projet se rapprocherait du fameux tarif L qui est facturé aux grands industriels du Québec, me dit-on (l’équivalent d’environ 4,6 cents le kilowattheure pour les alumineries).

L’actuel tarif à partage de risque des alumineries varie selon un multiple du prix de l’aluminium (le facteur P). Ce facteur P est plus bas dans les vieilles alumineries, comme celle d’Arvida, et plus élevé dans les plus récentes, comme ABI à Bécancour1.

Pour compenser la disparition de l’avantage P des tarifs électriques, Québec aurait proposé une autre forme de financement fort avantageux à Rio Tinto, qui serait novateur, mais dont je n’ai pu obtenir les détails. Vraisemblablement, le financement permettrait à Rio Tinto d’abaisser son coût de construction, qui est nettement plus élevé au Québec qu’en Chine, par exemple.

En avril, le PDG de Rio Tinto Aluminium, Ivan Vella, avait fait part à La Presse de sa préoccupation à ce sujet. « Bâtir une aluminerie en Chine coûte environ 2000 $ US par tonne de capacité tandis qu’au Québec, on parle de 6000 $ US à 8000 $ US. Le coût de la main-d’œuvre est élevé, tout comme celui des matériaux. Il y a aussi la fiscalité. Plus personne ne peut construire de nouvelles alumineries parce qu’ils n’en ont pas les moyens. »

La technologie AP60 du projet n’est pas comparable avec la fameuse technologie Elysis, la plus récente développée par Rio Tinto et Alcoa qui ne produirait plus aucun gaz à effet de serre (GES).

L’AP60 a toutefois fait ses preuves, contrairement à Elysis. Et elle est efficace et bien moins polluante que les technologies utilisées dans les autres alumineries, notamment l’AP40.

Produire une tonne d’aluminium avec la technologie AP60 émet 1,6 tonne de GES par tonne d’aluminium produite, selon les données disponibles d’Environnement Canada. Ça reste énormément de GES, mais 24 % moins que la moyenne des alumineries au Québec (2,1 tonnes de GES), alumineries qui sont déjà parmi les moins polluantes au monde, vu l’énergie hydroélectrique utilisée.

Surtout, l’aluminium AP60 émet moitié moins de GES que la vieille aluminerie Arvida et ses cuves précuites qu’elle devrait remplacer (environ 3,8 tonnes de GES), selon mes calculs.

Le projet de 96 cuves AP60 serait développé en parallèle avec la fermeture progressive de cette vieille aluminerie, appelé Centre électrolyse Ouest d’Arvida. L’aluminerie très polluante, adjacente au futur projet, fait l’objet de nombreuses plaintes des citoyens.

Pour préserver les emplois de la vieille aluminerie, les gouvernements ont accepté à trois reprises depuis 2013 de prolonger sa durée de vie, en plus de lui accorder un très faible tarif électrique, au détriment de l’environnement.

Dans la dernière entente de prolongation, en 2018, l’usine devait cesser ses activités à la fin de 2025. Le tarif électrique très avantageux d’Hydro à Rio Tinto pour 350 MW arrivait d’ailleurs à échéance le 31 décembre 20252.⁠ Même chose pour le permis du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP).

Rio Tinto a toutefois demandé une prolongation après 2025 de son permis au ministère de l’Environnement, selon ce qui a été confirmé à Radio-Canada récemment. Les demandes de renouvellement de permis couvrent une période de cinq ans, selon la loi.

La fermeture des vieilles cuves précuites d’Arvida pourrait progressivement débuter l’an prochain, mais aussi après 2025, selon ce qu’a récemment laissé entendre l’entreprise.

La vieille aluminerie Arvida compte 350 employés, m’indique Éric Gilbert, représentant syndical du SNEAA, ce qui exclut la centaine du centre de coulée. Quelque 100 à 200 autres employés travaillent en sous-traitance. L’usine produit au rythme de 171 000 tonnes d’aluminium par année.

En comparaison, l’usine AP60 de 38 cuves en activité depuis 2013 compte une soixantaine d’employés, auxquels s’ajoutent des cadres, entre autres. Elle produit environ 56 000 tonnes.

Avec l’ajout de 96 cuves, Rio Tinto pourrait produire avec l’AP60 un total de près de 200 000 tonnes d’aluminium, à terme.

Plusieurs craignent que le remplacement de la vieille usine par une neuve vienne réduire significativement les emplois, réputés fort payants.

Selon un rapport produit par les firmes McKinsey et Hatch en 2019, l’usine pilote AP60 a eu besoin de 24 % moins d’employés par tonne produite que la vieille aluminerie Arvida. Le ministre de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon, devra donc justifier autrement le financement fort avantageux qu’il s’apprête à consentir à Rio Tinto.

Le cabinet de Pierre Fitzgibbon n’a pas voulu faire de commentaires. Rio Tinto n’a pas répondu à mes questions pointues sur le sujet, notamment le changement dans la tarification électrique. « Rio Tinto a des échanges continus avec les gouvernements et cela fait partie de la nature de nos activités », m’a écrit l’entreprise.

À suivre, assurément.

  1. Par exemple, durant les 5 années 2018 à 2022, le tarif moyen a été de 3,7 cents le kilowattheure à Arvida et Baie-Comeau, comparativement à 6,5 cents pour ABI.

  2. Le tarif avantageux est alors remplacé par le tarif L par la suite jusqu’en 2045 pour les divers besoins de Rio Tinto, selon ce qu’indique le décret gouvernemental.

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Centres commerciaux Alors, êtes-vous ouverts ?


PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE | Certains détaillants, faute de main-d’œuvre, peinent encore à respecter les heures d’ouverture.

Des détaillants peinent encore à respecter les heures d’ouverture.

24 mai 2023 | Publié à 0h57 | NATHAËLLE MORISSETTE | LA PRESSE

Les consommateurs qui se rendent dans les centres commerciaux en début ou en fin de journée n’ont pas toujours la possibilité de compléter tous leurs achats. Certains détaillants, faute de main-d’œuvre, peinent encore à respecter les heures d’ouverture déterminées par les bailleurs.

Des magasins toujours fermés à 11 h alors que le centre commercial ouvre à 10 h. Et des clients qui se cognent le nez sur la porte en fin de journée bien avant la fermeture officielle. Ce genre de situation, monnaie courante pendant la pandémie, perdure encore à quelques endroits.

« Dans certaines régions, j’ai des magasins qui ferment plus tôt », reconnaît Sylvain Lafrance, président du Groupe Marie Claire, qui compte quelque 300 magasins. « Je pense qu’avec la pénurie de main-d’œuvre, les consommateurs comprennent et se sont ralliés. C’est comme quand on va au restaurant, on attend plus longtemps. »

« On essaie le plus possible de respecter les heures [des centres commerciaux] », ajoute Claudie Laroche, directrice du marketing de Chaussures Pop et Go Sport. « Mais c’est certain que le bailleur va comprendre si on ne peut pas ouvrir parce qu’on n’a pas de personnel. »

Au début du mois de mai, lors d’une visite au Complexe Desjardins, au centre-ville de Montréal, La Presse a pu constater que trois magasins étaient toujours fermés, près d’une heure après l’ouverture officielle du centre commercial, prévue à 9 h 30 du lundi au samedi.

Un horaire affiché dans la porte de l’un des commerces indiquait même des heures d’ouverture qui ne correspondaient pas à celles du Complexe Desjardins. Les bailleurs, qui avaient fait preuve de souplesse pendant la pandémie, exigent-ils maintenant que leurs locataires respectent l’horaire du centre commercial ?

« Il est effectivement inscrit dans les règlements que les commerçants doivent respecter les heures d’ouverture du centre commercial, répond Marie-Pier Labarre, directrice du marketing au Complexe Desjardins. Par contre, nous comprenons que quelques indépendants aient plus de difficulté à trouver du personnel et nous prévoyons que le tout sera résolu dans les prochains mois. »

Aux Galeries d’Anjou, lors de notre passage un lundi matin, un seul magasin était toujours fermé, près de 40 minutes après l’ouverture du centre commercial.

Au Groupe Mach, propriétaire de plusieurs centres commerciaux partout au Québec, dont Place Longueuil, Le Carrefour de l’Estrie et Le Centre des Rivières, on remarque tout de même une « amélioration » du respect des heures d’ouverture.

« Depuis quelques semaines, voire quelques mois, on voit vraiment une grande amélioration, assure Daniel Durand, vice-président, marketing et communications, du Groupe Mach. C’est devenu beaucoup plus à la pièce. Les commerçants parfois, ils ont des soucis. Ils vont fermer prématurément le magasin. Mais il n’y a plus de grande tendance à travers nos centres. »

À certains endroits, l’entreprise organise même des évènements pour attirer les clients et ainsi inciter les commerçants à demeurer ouverts. « Dans la plupart des ententes qu’on a, on demande aux commerçants de respecter les heures d’ouverture du centre commercial. »

Si ce n’est pas respecté ? « Il y a un suivi qui est fait directement avec le commerçant pour qu’il puisse corriger la situation le plus rapidement possible, précise M. Durand. Le centre commercial est une destination où le client veut retrouver tous ses magasins ouverts. »

Du côté de JLL, qui gère notamment le Centre Eaton au centre-ville de Montréal, les Galeries d’Anjou et la Place Laurier à Québec, Johanne Marcotte, vice-présidente exécutive, gestion de portefeuille, commerce de détail, affirme qu’il y a encore une « flexibilité » par rapport aux heures d’ouverture.

« Celles-ci sont définies en fonction du type de centre commercial (urbain, régional, etc.), du marché dans lequel il est situé, tout en prenant en considération les besoins et habitudes d’achat des consommateurs, a écrit Mme Marcotte dans un courriel envoyé à La Presse. Bien que nous ne puissions pas dévoiler les ententes contractuelles, nous favorisons la collaboration et la communication avec nos partenaires. »

Retour à la « normale »

Par ailleurs, l’année 2023 pourrait bien être celle qui marque le retour à la « vraie vie » dans le commerce de détail. De la réception de la marchandise aux ventes en passant par l’achalandage, les premiers mois de l’année augurent bien, affirment les commerçants interrogés.

Ce retour à la normale pourrait bien contribuer à un plus grand respect des heures d’ouverture, soutient Daniel Durand. « L’achalandage dans les centres commerciaux s’améliore énormément, de mois en mois. » Selon lui, les consommateurs reprennent leurs habitudes. « Ils reviennent magasiner les soirs. J’ai l’impression que, comme il y a des clients dans les centres commerciaux, il y a peut-être un effort qui est fait pour garder le magasin ouvert. »

Seulement au Carrefour de l’Estrie, l’achalandage a augmenté en mars d’environ 12 % à 15 % par rapport à la même période en 2019.

Lili Fortin, présidente de Tristan, a l’impression qu’elle respire pour la première fois… depuis 2019. « Les ventes sont bonnes. Les clients aiment la collection. Ils achètent beaucoup. Les paniers d’achats sont plus élevés. Je pense que les gens ont peut-être un peu moins de sentiment de culpabilité quand ils achètent de la valeur. »

L’entreprise a renoué avec des performances prépandémiques, affirme-t-elle. « L’an dernier, on avait encore des retards de livraison. On avait des délais de production. »

Encore en 2022, les livraisons tardaient et arrivaient à bon port alors que la saison était déjà commencée, ont rappelé plusieurs détaillants.

« Ça n’avait aucun sens », se souvient Jean-Philippe Clément, administrateur des boutiques Clément, connues notamment pour leurs vêtements pour enfants. « Là, il y a des fournisseurs qui sont prêts à nous livrer avant. C’est du jamais-vu. Ils sont un mois à l’avance. »

« C’est vraiment un retour à la normale, observe-t-il. Le prix des conteneurs a descendu. On est autour de 4000 $ pour un conteneur. Ç’a déjà été à 26 000 $. »

« C’est la première saison où les choses se rétablissent, résume Lili Fortin, même si on a le nuage de l’inflation au-dessus de notre tête. »

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Univers PME Un élevage de 400 millions de larves chez Entosystem

PHOTO FOURNIE PAR ENTOSYSTEM

Dans sa nouvelle usine de Drummondville, Entosystem prévoit produire chaque année 5000 tonnes de succulentes larves protéinées et 15 000 tonnes d’engrais approuvé pour la culture biologique.

« J’ai trouvé des larves dans la cuisine, qu’est-ce que je fais ? »

Publié à 1h21 Mis à jour à 17h00

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Marc Tison
Marc Tison La Presse

C’est (approximativement) ce que la conjointe de Cédric Provost lui a annoncé au téléphone, quelque part vers 2016, alors qu’il était en voyage.

« À l’époque, chaque larve était très importante, alors je lui ai demandé de prendre les larves et de les remettre dans le bac, parce qu’on ne pouvait pas se permettre d’en perdre », relate le président et cofondateur d’Entosystem.

De telles larves de mouches soldats noires, l’entreprise en aura 400 millions en permanence, dans l’usine inaugurée le 23 mai à Drummondville.

Résultat d’un investissement de 66 millions de dollars, les installations de 100 000 pi⁠2 lui procurent la plus grande capacité de production d’insectes en Amérique du Nord, soutient l’entreprise.

« On a des larves jusqu’au plafond », commente Cédric Provost, à propos de l’usine et non de son condo.

Ces petites bêtes blanchâtres et dodues croîtront et se nourriront avec bonheur dans de larges bacs remplis de légumes, de fruits et d’autres résidus alimentaires impropres à la consommation, qui auraient autrement été voués à l’enfouissement.

Une fois qu’elles auront pris un tour de taille suffisant, les larves seront séchées et transformées en farines nutritives destinées à l’alimentation animale. Les résidus dans lesquels elles se sont vautrées, transformés par leurs soins, serviront pour leur part de fertilisants.

Entosystem prévoit ainsi de produire chaque année 5000 tonnes de succulentes larves protéinées et 15 000 tonnes d’engrais approuvé pour la culture biologique, tout en revalorisant 90 000 tonnes de matières organiques.

Mais revenons à notre conversation d’introduction.

Le stade larvaire de l’entreprise

Au milieu des années 2010, Cédric Provost élevait des larves de mouches soldats noires dans son condo de Sainte-Thérèse, tandis que son associé Jean-François Dépelteau, cofondateur d’Entosystem, faisait de même dans le sous-sol de sa maison montréalaise.

Désireux de « changer le monde en faisant pousser quelques légumes », les deux partenaires avaient pris conscience de certaines contradictions dans le milieu agricole.

« En général, un poisson d’élevage est nourri avec trois à cinq poissons sauvages », donne en exemple Cédric Provost. « On a essayé de voir s’il y avait une meilleure façon de nourrir ces animaux. De fil en aiguille, on a réalisé que la mouche soldat noire était non seulement une meilleure source de protéines, mais en plus, on pouvait la nourrir avec du gaspillage alimentaire, qui est une autre très grosse problématique dans notre société. »

Outre ses qualités nutritives, la larve de la mouche soldat noire est réputée pour sa croissance rapide. « Elle va être capable de grandir 10 000 fois en 10 jours, indique Cédric Provost. Pour donner une image, prenez un lapin, revenez dix jours plus tard, et c’est devenu un éléphant. »

En dépit des studieuses expérimentations qui avaient causé quelques émois chez la conjointe de Cédric, les deux associés se sont vite butés aux limites de leurs compétences entomologiques.

Ils se sont adjoint les services de Christopher Warburton, un jeune diplômé en immunologie qui avait commencé à élever des mouches soldats noires alors qu’il travaillait en recherche pharmaceutique.

« Il a fallu six ans de recherche et développement pour en venir à aujourd’hui », informe Cédric Provost.

L’usine

Bien que son siège social soit à Sherbrooke, Entosystem a installé son usine à Drummondville, près du grand axe routier de la 20, sur le trajet des camions de son partenaire Sanimax. À raison de 250 tonnes par jour, ils viendront directement y décharger leurs cargaisons d’aliments périmés, récoltés dans les épiceries et les restaurants.

Des systèmes automatisés en rempliront de larges bacs, dans lesquels les larves seront ensuite déposées. Des bras robotisés et des chariots élévateurs les rangeront dans de hauts rayonnages, où 30 000 bacs seront conservés pour un transit de six jours.

« Chaque jour, on va en déplacer 5000 », indique Cédric Provost.

Après ces six jours d’agapes, les larves auront tout consommé, laissant dans leurs bacs le résidu de leur digestion.

Ces caisses sont alors retirées et leur contenu sassé pour séparer les larves et leurs résidus. Une fois séchés, les résidus serviront de fertilisant. Après leur passage au séchoir, les larves seront pour leur part vendues entières, ou pressées pour être transformées en farine et en huile.

« En six jours, on transforme un déchet qui n’a plus d’utilité et qui allait potentiellement à l’enfouissement en deux produits à valeur ajoutée, dans une usine zéro déchet », résume le président.

L’élevage

D’où proviennent ces larves, vous inquiétez-vous ? Elles sont élevées dans une section inaccessible de l’usine, question de protéger ses secrets industriels.

Une larve sur 100 est préservée pour la laisser se transformer en mouche et ensuite se reproduire.

Certaines sections de l’usine sont déjà en activité, mais la grande production devrait être lancée vers la fin de juin. L’entreprise emploie présentement 45 personnes, dont des entomologistes, des biologistes, des ingénieurs. Elle prévoit de doubler son effectif d’ici la fin de l’année.

Aussi étonnant que ça puisse paraître, « pour tout ce qui est larve, tout est vendu d’avance, assure Cédric Provost. On a des clients qui vont faire de la nourriture pour chiens et chats avec ça et qui attendent impatiemment notre produit ».

Jambette poursuit sa course avec une nouvelle usine

IMAGE FOURNIE PAR JAMBETTE

La future usine de Jambette, à Lévis, devrait entrer en activité au printemps 2024.

Un autre pas sans trébucher pour Jambette. L’entreprise de Lévis, fabricant de modules de jeux extérieurs, vient de lancer la construction d’une nouvelle usine. Mais il s’agit d’un pas de côté, d’une certaine manière : l’entreprise a acquis le terrain adjacent à celui de son siège social pour y construire un édifice d’une superficie totale de 45 000 pi⁠2. L’investissement s’élève à environ 18 millions de dollars. Le projet vise à soutenir la croissance de l’entreprise, qui s’est maintenue à plus de 15 % annuellement au cours des dernières années, notamment grâce à son succès sur les marchés canadien et américain. Jambette conservera une partie de son édifice actuel, mais la production sera entièrement transférée dans la nouvelle usine, qui devrait ouvrir au printemps 2024. « Ce n’est pas un déménagement pour un déménagement », a informé Marie-Noël Grenier, présidente de l’entreprise, en conversation téléphonique. « On organise notre usine pour qu’elle soit plus productive. L’objectif n’est pas nécessairement de monter en main-d’œuvre, mais d’améliorer notre productivité. » Fondée en 1983, Jambette compte environ 90 employés.

Millenium Plus en pays de cocagne

Millenium Plus entre en pays de cocagne. Le distributeur et manufacturier de composants de toiture et d’enveloppe du bâtiment, qui possède des usines à Saint-Hubert et à Brampton, en Ontario, a acquis le petit fabricant de matériaux isolants Isox Manufacturing, situé à Cocagne, au Nouveau-Brunswick. L’entreprise québécoise, qui compte une centaine de points de distribution au pays, et l’entreprise néo-brunswickoise, qui emploie moins d’une dizaine de personnes, « unissent leurs forces pour révolutionner le marché de l’isolation de toitures au Canada », a fait valoir la page Facebook de Millenium, membre du Groupe Superteck. La transaction permettra de conserver les emplois locaux, d’élargir la gamme de produits offerts sur le marché régional et de créer « de nouvelles opportunités pour le futur ». Dans une entrevue accordée au journal L’Acadie nouvelle, le président de Millenium, Sylvain Lortie, a expliqué qu’il avait tenté d’acquérir Isox une première fois il y a quelques années. C’est son président, Joël LeBlanc, qui a fait cette fois les premiers pas. Isox a mis au point des produits innovants pour l’isolation de pente des toits industriels.

MSH Pharma acquise… par son président

Les perspectives de santé de MSH Pharma viennent soudainement de s’améliorer. L’entreprise de Mont-Saint-Hilaire vient d’être rachetée par Jaâfar Zerhouni, qui était président depuis 2021 de cette filiale d’Endoceutics. Cette nouvelle tombe trois jours après qu’Endoceutics a elle-même été acquise par la société américaine Cosette Pharma, le 23 mai dernier. L’entreprise de Québec et ses filiales s’étaient placées sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies à l’automne 2022. L’usine de Mont-Saint-Hilaire se targue d’offrir la plus grande capacité de production de suppositoires et d’ovules vaginaux en Amérique du Nord. Elle fabrique notamment l’Intrarosa, surnommé « le Viagra féminin », un traitement de l’atrophie vaginale reliée à la ménopause. Nouveau propriétaire de MSH Pharma, Jaâfar Zerhouni dit vouloir assurer le bien-être et l’avenir de ses 85 employés en mettant à profit ses 15 années d’expérience au sein de l’entreprise.

34

Pas moins de 34 participants, dont bon nombre d’entrepreneurs, prennent part depuis le 22 mai à la visite en France de l’Association des fournisseurs de Chantier Davie Canada, la plus importante mission commerciale canadienne reliée à la construction navale depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

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Indice du travail urbain | Quatre villes québécoises parmi les plus attrayantes pour les jeunes travailleurs


PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE
Si Toronto s’est positionnée en tête du classement, Montréal occupe la deuxième place.

Quatre villes du Québec font partie des dix noyaux urbains les plus attirants pour les jeunes travailleurs, a révélé le plus récent Indice du travail urbain, réalisé par l’organisme Youthful Cities en collaboration avec la Banque Royale du Canada.

Publié à 15h21
MARIE-ÈVE MARTEL
LA PRESSE CANADIENNE

Ce classement ordonne trente villes canadiennes selon leur performance vis-à-vis une dizaine d’indicateurs déterminés lors du Sommeil du travail urbain de 2019, notamment l’action climatique, la diversité et l’inclusion, l’équité, les possibilités d’emploi pour les jeunes, l’éducation et la formation, l’économie urbaine, l’esprit d’entrepreneuriat, le coût de la vie, le transport et les services de santé.

Si Toronto s’est positionnée en tête du classement, Montréal occupe la deuxième place. La région métropolitaine d’Ottawa/Gatineau, Québec et Laval se situent respectivement aux 6e, 8e et 9e rangs.

Selon le rapport de Youthful Cities, Montréal s’est démarquée en raison de son offre de transport collectif et son offre de mobilité durable. « Son réseau de transport en commun offre l’horaire de disponibilité le plus élevé, [une application] pour la gestion des trajets, de solides caractéristiques de sécurité comme des boutons de détresse et un programme d’arrêts de nuit, et une grande commodité d’accès à l’aéroport. Montréal a aussi obtenu les meilleurs résultats au chapitre des pistes cyclables et du potentiel piétonnier », peut-on lire dans le communiqué dévoilant les résultats de l’étude.

L’esprit d’entrepreneuriat de ses résidents, les gestes posés pour contrer les changements climatiques de même que les nombreuses possibilités de formation et la qualité de l’éducation y étant prodiguée ont aussi pesé dans la balance. L’étude révèle que Montréal et Toronto sont les villes qui ont financé le plus les jeunes entreprises en 2022, avec trois milliards de dollars en investissements chacune. La métropole québécoise est aussi celle qui compte le plus d’accélérateurs entrepreneuriaux par habitant.

Youthful cities souligne toutefois que Montréal serait la quatrième ville la plus faible quand on s’attarde au nombre de professionnels en santé mentale par habitant. Un reproche similaire est formulé à Laval, qui finit bonne dernière au classement quant au nombre de professionnels de santé par habitant.

Les villes du Québec se sont distinguées pour leur accès numérique, entre autres attribuable au nombre d’endroits offrant du Wi-Fi gratuitement et pour l’abordabilité des services internet et de téléphonie cellulaire ; Montréal et Québec se classent d’ailleurs deuxième et troisième au pays en la matière.

Par ailleurs, Laval, Québec et Ottawa/Gatineau seraient les trois villes les plus abordables, selon l’enquête.

On mentionne cependant que même si toutes les villes québécoises étudiées se sont taillé une place dans le top 10 du classement, aucune de celles-ci n’a obtenu de bons résultats du côté des indicateurs de l’économie municipale et de la santé, « avec des scores inférieurs au 50e percentile ».

La Ville de Québec s’est classée au dernier rang en ce qui a trait à ses services de santé. On souligne également qu’elle dispose d’un des nombres les plus faibles de banques alimentaires par habitant.

Entamer un dialogue

Le classement vise à faire prendre conscience aux dirigeants des villes et aux employeurs des aspects que les jeunes travailleurs recherchent afin qu’ils entament « un dialogue national sur l’avenir du travail en milieu urbain et sur le rôle de premier plan que jouent les jeunes pour façonner cet avenir ».

« Alors que la reprise post-pandémie se poursuit, le marché du travail pour les jeunes adultes demeure précaire. Ils devront continuer de faire des choix de carrière tenant compte des environnements de travail, des changements sectoriels émergents, des salaires et de l’inflation, et ces choix se répercuteront à leur tour sur leur mode de vie et sur leur contribution à la ville où ils décideront de s’établir », a commenté Raj Dhaliwal, le responsable de Youthful Cities, une organisation invitant les jeunes de 15 à 29 ans à réfléchir à des solutions aux problèmes de leurs villes.

Cette dépêche a été rédigée avec l’aide financière de la Bourse de Meta et de La Presse Canadienne pour les nouvelles.

Le rapport est ici

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On agglomère Gatineau à Ottawa mais pas Laval à Montréal? Weird.

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Bell Textron Canada De l’ingénierie transférée des États-Unis vers Mirabel

PHOTO FOURNIE PAR BELL TEXTRON CANADA

À Mirabel, dans les Laurentides, Bell Textron Canada construit des hélicoptères civils.

Sans faire de vagues, le constructeur d’hélicoptères Bell Textron centralise à Mirabel ses activités d’ingénierie commerciale – autrefois partagées des deux côtés de la frontière. Par la bande, cette usine située dans les Laurentides récolte les fruits d’un important contrat décroché par le conglomérat auprès de l’armée américaine l’an dernier.

Publié à 1h37 Mis à jour à 7h00

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Julien Arsenault
Julien Arsenault La Presse

« Tout va être centralisé à Mirabel, c’est hyperpositif », souligne Steeve Lavoie, président de Bell Textron Canada, en entrevue avec La Presse.

Rencontré au salon de la défense CANSEC, la semaine dernière, à Ottawa, le gestionnaire a fait le point, avec son premier directeur des services de flottes globales, Marc Bigaouette, sur les activités de Bell Textron Canada, entité canadienne de la multinationale établie à Fort Worth, au Texas.

Le contrat à l’origine de ce transfert d’activités des États-Unis vers le Québec est celui pour le remplacement d’hélicoptères militaires Black Hawk et Apache au sud de la frontière. En décembre dernier, l’armée américaine a arrêté son choix sur le V-280 de Bell Textron, un appareil à rotors basculants, dans le cadre d’une entente qui pourrait atteindre jusqu’à 1,4 milliard US.

En territoire québécois, cela signifie qu’une cinquantaine de postes en ingénierie sont actuellement à pourvoir à l’usine située en bordure de l’autoroute 15, en banlieue nord de Montréal. Ces nouvelles embauches se grefferont à l’équipe de quelque 350 ingénieurs que l’on retrouve actuellement à Mirabel.

« Auparavant, l’ingénierie commerciale était réalisée partiellement à Mirabel et aux États-Unis, explique M. Lavoie. Aux États-Unis, ils ont besoin de ressources dans le secteur de la défense. Le commercial s’en vient donc de notre côté. C’est vraiment positif, ce qui se met en place. On va avoir de la croissance de ce côté [l’ingénierie]. »

L’an dernier, le constructeur des hélicoptères civils Bell 412, 407, 429 et 505 a embauché plus de 400 personnes, ce qui a permis à son effectif de franchir la barre des 1450 salariés. Avec un élargissement de l’équipe d’ingénierie, la croissance du nombre de travailleurs est appelée à se poursuivre.

Du neuf avec du vieux

Parallèlement à ce chantier, Bell Textron Canada progresse dans la cure de rajeunissement des 85 CH-146 Griffon de l’Aviation royale canadienne, un projet de 800 millions piloté par l’entreprise. MM. Lavoie et Bigaouette sont maintenant en mesure de confirmer que deux acteurs québécois, Pratt & Whitney Canada et CMC Électronique, sont les deux principaux partenaires de cette cure de rajeunissement.

PHOTO FOURNIE PAR BELL TEXTRON CANADA

Un CH-146 Griffon de l’Aviation royale canadienne

Le CH-146 Griffon est une variante du modèle civil Bell 412 EP. Cent appareils avaient été livrés à la Défense nationale entre 1995 et 1997. Ces hélicoptères sont utilisés dans des missions de transport tactique, des interventions d’urgence ainsi que pour des opérations de recherche et de sauvetage. Ils n’effectuent pas de missions de combat.

« CMC est notre partenaire au chapitre du cockpit, tandis que Pratt & Whitney fournira le nouveau moteur, souligne M. Bigaouette. Ce sont les deux principales composantes de l’appareil. CMC va être responsable du système de gestion de mission. C’est le cerveau de l’appareil. »

Selon nos informations, le travail qui sera effectué par ces deux entreprises implantées au Québec devrait représenter environ 20 % de la valeur du projet. Bell Textron Canada agit comme maître d’œuvre. L’entreprise doit modifier les neuf premiers appareils de la flotte afin d’avoir une idée des étapes qui devront être suivies par les sous-traitants sélectionnés.

Trois CH-146 se trouvent actuellement dans l’usine de Mirabel. Ils seront pratiquement démontés au complet dans le cadre de la mise à niveau.

« On s’attend à ce que le premier appareil vole fort possiblement au premier trimestre [de 2024], affirme le responsable des services de flottes globales chez Bell Textron Canada. Le programme avance bien. On avance et nous planifiions les étapes qui suivront. »

Ce chantier de 800 millions aura aussi des retombées ailleurs au pays. Le 26 avril dernier, la filiale canadienne de la multinationale avait annoncé avoir retenu Alpine Aerotech (Colombie-Britannique) et Heli-One Canada (Colombie-Britannique et Alberta) comme fournisseurs.

En savoir plus

  • 1986
    Année où l’usine de Bell Helicopter, devenue Bell Textron Canada, a été inaugurée.

Source : bell textron canada

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Rio Tinto Un investissement de 1,4 milliard au Complexe Jonquière

PHOTO CHRISTINNE MUSCHI, BLOOMBERG

Il s’agit d’un investissement de 1,4 milliard au Complexe de Jonquière. Le projet contribuerait à la production annuelle d’environ 160 000 tonnes métriques d’aluminium primaire au Québec.

Rio Tinto confirme qu’elle construira un total de 96 cuves de la technologie AP60 à Saguenay. Le projet était attendu depuis longtemps dans la région tandis que la fermeture de ses cuves précuites à Arvida prévue pour 2025 soulevait des inquiétudes quant aux emplois.

Publié à 9h43 Mis à jour à 13h22

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Stéphane Rolland La Presse Canadienne

Le projet qui contribuerait à la production annuelle d’environ 160 000 tonnes métriques d’aluminium primaire représente un investissement de 1,4 milliard au Complexe de Jonquière. « C’est le plus important investissement de Rio Tinto au Québec, mais aussi en Occident, depuis une décennie », commente le chef de la direction de Rio Tinto, Jakob Stausholm, en conférence de presse, lundi.

Rio Tinto avait construit 38 cuves AP60 en 2013, mais la faiblesse des prix de l’aluminium a incité l’entreprise à reporter la décision d’en ajouter d’autres.

Les investissements de Rio Tinto sont surveillés de près dans la région tandis que la fermeture des cuves précuites à Arvida prévue pour 2025 pourrait toucher entre 300 et 350 personnes.

La nouvelle aluminerie, pour sa part, entraînera la création de 100 emplois permanents. « On a plus d’emplois que ça à Arvida », reconnaît le directeur exécutif des Opérations Atlantique de Rio Tinto Aluminium, Sébastien Ross.

Il rappelle toutefois que la société a un projet d’usine de billette à Alma, annoncée l’été dernier, qui entraînera la création de 45 emplois. Le développement potentiel d’une commercialisation de la nouvelle technologie carboneutre Elysis dans la région pourrait aussi nécessiter des embauches. « C’est avec tous ses paramètres là qu’on va travailler pour avoir ça de façon harmonieuse et idéalement ne pas avoir à mettre personne à pied. »

La nouvelle usine AP60 pourrait être prête pour la première moitié de l’année 2026, avance M. Ross. L’échéancier dépasse celui de la fermeture des cuves précuites, en 2025. Le directeur a évoqué la possibilité de fermer trois cuves après cette échéance, dictée par le gouvernement pour des raisons environnementales, pour assurer une transition « harmonieuse ».

Questionné sur le sujet, le ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon, a confirmé que cette question est sur la table et que des discussions ont lieu avec le ministre de l’Environnement, Benoit Charette.

Le prêt pardonnable de 150 millions du gouvernement du Québec, lié à l’investissement annoncé lundi, sera conditionnel au maintien des emplois, a précisé M. Fitzgibbon. Les détails de l’entente doivent encore être « finalisés » et tiendront compte de la fermeture des cuves précuites et des investissements.

L’entente entre l’entreprise et le gouvernement Legault fournit également plus de détails sur les tarifs d’électricité de l’entreprise. Ils seront similaires au tarif L pour les nouvelles cuves.

Le président du Syndicat national des employés de l’aluminium d’Arvida, Donat Pearson, s’est réjoui de l’annonce « tant attendue ». « Pour moi, c’est une journée de fête. Je vais laisser Sébastien (Ross) tranquille avec les autres projets : mes demandes pour avoir des dates, de l’information pour qu’on avance dans les projets, mais on va reprendre ça dans les prochains jours. »

L’avenir d’Élysis

La société affirme que l’utilisation de la technologie AP60 permettra la réduction des émissions de gaz à effet de serre de 50 % par rapport aux vieilles cuves de l’usine d’Arvida.

La décarbonation de l’industrie de l’aluminium est la pierre d’assise de la stratégie de Québec pour assurer la pérennité de la filière.

L’industrie québécoise de l’aluminium a à la fois la particularité d’être moins polluante qu’ailleurs grâce à l’hydro-électricité, mais elle reste une importante émettrice de gaz à effet de serre (GES).

Le secteur demeure le plus important émetteur industriel du Québec. En 2020, l’industrie de l’aluminium émettait 42 % des émissions du secteur industriel, soit 5,18 millions de tonnes en équivalent dioxyde de carbone en 2020, selon le plus récent Inventaire québécois des émissions de gaz à effet de serre.

Au-delà de la technologie AP60, le gouvernement fonde beaucoup d’espoir sur la technologie Elysis. Le centre de recherche et de développement industriel Elysis, une entreprise détenue conjointement par Alcoa et Rio Tinto, travaille au développement d’un aluminium carboneutre au Québec.

Les deux entreprises n’ont toutefois pas confirmé que la production commerciale se ferait au Québec. Des propos du chef de la direction de la division Aluminium de Rio Tinto, Ivan Vella, laissant entendre que les cuves québécoises pourraient être trop vieilles ont refait surface en février semant le doute sur l’avenir de cette filière. L’entreprise avait cependant précisé qu’elle visait toujours un premier déploiement au Québec.

Sans entrer dans les détails, le premier ministre, François Legault, a aussi voulu se faire rassurant au sujet de l’avenir d’Elysis. Les discussions seraient « très avancées » pour une éventuelle commercialisation au Québec, affirme-t-il.

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J’ai fouillé la méthodologie pour voir:

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Il y a quelques années, il y avait eu des discussions et quelques articles dans les médias sur le taux de vacance de la rue Bernard dans le Mile-End. Aujourd’hui, il est intéressant d’avoir un retour sur le phénomène.

Il n’y a qu’un seul local à louer en ce moment sur la rue Bernard, de Parc à Saint-Laurent:

Au delà de ce local, il n’y a aucun local inoccupé et potentiellement disponible sur ce tronçon de rue. Il y a 3 édifices en rénovation:



Plusieurs nouveaux commerces sur le point d’ouvrir, ou qui ont ouverts très récemment:





Cet édifice sera complètement rénové, mais est occupé temporairement par Dragon Flowers:

Bref, la rue connaît une belle remontée. Si quelqu’un veut ouvrir un commerce sur la rue en ce moment, le choix est très limité. Les édifices en rénovation vont probablement mettre de nouveaux locaux de qualtié sur le marché.

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Nova va fermer l’usine de Plattsburgh. Je me demande bien comment ils vont gérer la politique “Buy America”?

https://www.journaldemontreal.com/2023/06/21/nova-bus-cessera-ses-activites-aux-etats-unis?fbclid=IwAR3bpMZVD6gMrvJOnmAf3uw1OmUg4kgH7ze4LssWl4naR1A-VzC7hw0eR9I

Peut être qu’il y a très peu de commandes de bus qui sont financées par le fédéral après tout? À voir.

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Excellente nouvelle, cela montre le dynamisme et la vitalité de cette rue et du quartier en général. On ne peut espérer mieux pour une rue commerciale traditionnelle en plein coeur de la ville.

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C’est bien d’avoir des nouvelles de ces rues commerciales et surtout lorsque ca semble aller bien. Ravi de constater une vitalité certaine sur cette belle rue, c’est encourageant.

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Les meilleures terrasses de Montréal

Rien ne vaut une terrasse avec vue pour apprécier l’été en ville! Photo: Montage Métro: Gracieuseté, Terrasse Nelligan / Gracieuseté, Labo culinaire

Constance Cazzaniga

22 juin 2023 à 15h25 - Mis à jour 22 juin 2023 à 16h04 10 minutes de lecture

Si le verbe «terrasser» est synonyme de «remuer la terre» et d’«abattre» ou «foudroyer», quand l’été pointe son nez, on a envie de lui donner un tout nouveau sens: passer du temps en terrasse, verre à la main, à profiter du soleil.

Parce que la belle saison est (enfin!) arrivée, Métro vous propose quelques endroits montréalais où vous aurez envie de «terrasser» vous aussi.

Terrasse Belvu

Cette toute nouvelle terrasse située au troisième étage de l’hôtel Marriott Château Champlain, qui a été considérablement rénové dans les dernières années, s’est vite établie comme destination pour les Montréalais.es comme pour les touristes. Si les mercredis, jeudis et vendredis soirs, l’ambiance est à la fête sous les beats d’un DJ, l’endroit est aussi ouvert en journée pour un lunch entre ami.e.s ou entre collègues. Au menu, des saveurs fraîches d’inspiration asiatique et des cocktails, tous disponibles aussi en version sans alcool.

1050 rue de la Gauchetière Ouest
Ouvert dès midi en semaine, à partir de 15h les week-ends
Site web

Bivouac

En plus de sa vue imprenable sur la Place des Arts, le restaurant de l’hôtel DoubleTree by Hilton nous séduit à tous les coups avec son menu inspiré des saveurs boréales. Le chef Xavier Dahan sait s’amuser avec l’argousier, la salicorne, le bouleau ou le nard des pinèdes (une fleur qui rappelle le goût du clou de girofle), créant des plats en fonction des saisons. À essayer cet été: l’assiette de pétoncles et de panais. À goûter à l’année: le cappuccino de champignons sauvages. Vous nous remercierez!

1255 rue Jeanne-Mance
Ouvert pour le lunch et le souper en semaine, seulement pour le souper les week-ends
Site web

Renoir

La terrasse du Renoir, restaurant de l’hôtel Sofitel, est comme une petite oasis dans le tourbillon du centre-ville. Dans un décor aux couleurs de Veuve Clicquot – «Champagne s’il vous plaît!», affiche un néon –, on déguste les plats du chef Olivier Perret. Le menu, tout droit tiré de la cuisine française, est rempli de classiques pour le dîner, le souper, l’apéro ou le brunch. Tartare, plateau de fruits de mer ou contrefilet de bœuf avec des frites, tout le monde y trouve son compte. Avec un verre de bulles, bien sûr!

1155 rue Sherbrooke Ouest
Ouvert tous les jours
Site web

Le Balcon x Terrasse

Photo: JCheam

Située sur le parvis de l’église Saint-James, sur la rue Sainte-Catherine, cette terrasse est peut-être la plus historique et patrimoniale de tout Montréal! Et comme c’est celle de la salle de spectacle Le Balcon, elle est animée de musique tout l’été. Les jeudis soirs, les rythmes latins sont en vedette, tandis que les DJs prennent le relais les vendredis et samedis. Puisque l’endroit est aussi doté d’un restaurant, on peut manger le menu de type brasserie ou simplement prendre un verre.

463 rue Sainte-Catherine Ouest
Ouvert du jeudi au samedi dès 16h
Site web

Pubjelly

Petit frère du Jellyfish, le Pubjelly s’est doté d’une ravissante terrasse en plein dans le Vieux-Montréal. Et les plats du chef Mathieu Masson-Duceppe sont toujours aussi beaux que bons! Les huîtres et le homard sont mis en valeur dans le menu (les fans de poissons et de fruits de mer sont ici servis) qui propose aussi la pizza al taglio, de plus en plus populaire de ce côté de l’Atlantique. Pour le brunch du dimanche, on repense les classiques: pain perdu frit, saumon fumé et focaccia, shakshuka avec buffala ou encore un croissant style burger au Wagyu.

600 rue Marguerite-d’Youville
Ouvert du mardi au samedi pour le souper et le dimanche pour le brunch
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Marie-Louise

L’Espace Saint-Denis, soit le célèbre Théâtre Saint-Denis magnifiquement rénové, s’est doté de deux établissements à même son complexe: le restaurant Le Molière par le Mousso et le bar-terrasse Marie-Louise. Située sur le toit, cette terrasse est l’une des rares vues en hauteur auxquelles le public peut accéder dans le Quartier latin, donnant une nouvelle perspective aux corniches des immeubles avoisinants. En écoutant de la musique live, on y prend un verre en dégustant des tapas. Daniel Vézina a travaillé en tant que consultant sur le menu du chef exécutif Samuel Sauvé-Lamothe.

1594 rue Saint-Denis
Ouvert du lundi au samedi dès 16h et le dimanche dès 14h
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Terrasse Nelligan

La terrasse du Nelli, le café de l’Hôtel Nelligan, a été complètement revampée par Zébulon Perron avant de rouvrir ce mois-ci sous son nouveau nom, Terrasse Nelligan. Située sur le toit de l’hôtel dans le Vieux-Montréal, elle offre une vue sur le fleuve d’un côté et sur la Basilique Notre-Dame de l’autre. Et on a bien pensé l’espace en jouant entre des zones d’ombre et de soleil, histoire de répondre aux différentes envies. Tour de fruits de mer, caviars, grillades et cocktails colorés: le menu appelle à l’été.

106 rue Saint-Paul Ouest
Ouvert du lundi au jeudi dès 16h et du vendredi au dimanche dès 14h
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RoseOrange

Très peu de détails sont disponibles pour le moment sur cette terrasse qui devrait ouvrir au début du mois de juillet, mais on peut d’ores et déjà affirmer qu’elle offrira une vue panoramique imprenable sur Montréal. En connaissez-vous beaucoup, vous, des terrasses au 44e étage dans le centre-ville? Celle-ci risque donc de devenir un must assez rapidement!

Au 44e étage de la Place Ville Marie
Plus de détails à venir

Labo culinaire

Le public de l’émission Les Chefs! reconnaîtra le Labo culinaire, puisque que la candidate Émilie Bégin y est cheffe depuis un peu plus d’un an. Ses plats sont créatifs et évoluent en fonction des saisons. En ce mois de juin, par exemple, on mange homard, asperges ou guédille de crevettes sur la terrasse située sur le toit de la Société des arts technologiques (SAT), juste à côté de son fameux dôme. Un des plus jolis espaces cachés du boulevard Saint-Laurent.

1201 boulevard Saint-Laurent
Ouvert du mardi au samedi de 17h à 22h
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Muze lounge & terrasse

Installée au cinquième étage du tout nouvel hôtel Honeyrose, cette terrasse couverte flambant neuve est ouverte sous le soleil comme sous la pluie. L’ambiance du lieu – à la fois bar, lounge et restaurant – évolue au rythme de la soirée dans un décor opulent inspiré de la Californie, comme son menu. Calmar frit, tataki de bœuf et brochettes font aussi place à des options sans gluten ou véganes, comme le poké bol ou le guacamole.

355 boulevard de Maisonneuve Ouest
Ouvert du mercredi au dimanche de 16h à 23h
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Poincaré

Ce n’est pas pour rien si le Poincaré s’est vu décerner le prix de la meilleure terrasse au pays (best patio, en anglais) en marge du classement des 50 meilleurs bars établi par le Canada’s 100 Best. Sur ce petit rooftop avec vue sur le quartier chinois aménagé de tables de pique-nique et d’un bar extérieur, on profite d’une ambiance décontractée en après-midi et festive en soirée. En plus, les cocktails sont originaux et délicieux – on aime notamment le Matcha Martini et le Campino aux fraises du Québec et Acérum. Et entre les burgers, brochettes de poulet, nouilles, pickles et autres bons petits plats, il y a de quoi se régaler!

1071 boulevard Saint-Laurent
Ouvert lundi, mardi et mercredi de 16h à 1h et jusqu’à 2h jeudi, vendredi, samedi
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Ciel Rose

Cette toute nouvelle terrasse de 2000 pieds carrés inaugurée cette semaine promet de vous faire voyager et de vous aider à profiter de l’été grâce à son décor digne de la Riviera Maya mexicaine. Situé sur le boulevard Saint-Laurent, en plein cœur du Plateau, le Ciel Rose sert évidemment à manger (tacos, tartares, tataki de thon, burger à la burrata, saumon etc.) et à boire avec des cocktails individuels ou à partager. Côté ambiance, on sait déjà qu’une quinzaine de DJs montréalais.es seront invité.e.s au fil de la saisons

3709 boulevard Saint-Laurent
Ouvert du jeudi au dimanche de 17h à 1h
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Terrasse Nacarat

Nichée en plein centre-ville, au troisième étage de l’hôtel Fairmont Le Reine Elizabeth qui domine la Place Ville-Marie, la Terrasse Nacarat vaut certainement qu’on s’y rende. En plus d’offrir une vue sur les immeubles alentour, sur le fameux anneau géant et sur la colline du mont Royal, la place au décor chic et sobre dispose d’une belle sélection de champagnes et de cocktails maison réalisés sous nos yeux par ses trois mixologues aguerris. On y mange aussi des planches à partager, des huîtres ou des plats gastronomiques.

900, René-Lévesque Ouest (3e étage)
Ouvert du mercredi au samedi de 16h à 23h 15h à 22h le dimanche
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Perché

Surplombant le Vieux-Montréal, le Perché se décrit lui-même comme une «oasis urbaine». En admirant la vue sur la place Jacques-Cartier et sur les toits parmi les plus anciens de la ville, on s’y régale par exemple de homard, de saumon en tartare ou d’un simple burger en sirotant un verre de vin, de sangria, ou un cocktail maison.

153 rue Saint-Amable (4e étage)
Ouvert du lundi au mercredi de 11h30 à 22h, le jeudi et vendredi de 11h30 à 22h30, le samedi de 10h30 à 22h30 et le dimanche de 10h30 à 22h
Site web

À noter que plusieurs terrasses sont fermées en cas de pluie.

En collaboration avec Zoé Magalhaès

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