Économie et commerce - Actualités

Merci pour l’information et la photo, c’est bon signe cela signifie qu’ on se dirige lentement mais surement vers les plus 3 plus belles saison au Québec: spring, summer and autumn.

Bonne nouvelle pour les amateurs de bière. Yakima Chief Hops, le plus grand fournisseur de houblons aux microbrasseries va ouvrir un nouveau centre de distribution à Brossard, son premier au Canada.

A new facility in Canada will make YCH the country's largest hop supplier.

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Nos alumineries sont les plus rentables du monde, selon une étude de McKinsey

Le ministre Pierre Fitzgibbon mettait en garde, en février, contre le risque d’une fermeture des alumineries si elles n’obtiennent pas des blocs d’énergie supplémentaires.

Le Québec héberge huit des neuf alumineries du Canada, comme celle d’Alouette, à Sept-îles.

Photo : Aluminerie Alouette

Thomas Gerbet (accéder à la page de l’auteur)

Thomas Gerbet

Publié à 4 h 00

Une étude confidentielle des firmes McKinsey et Hatch, financée par le gouvernement du Québec pour le compte de l’industrie, révèle que les alumineries québécoises sont les plus vertes et les plus profitables de la planète. Ce document obtenu par Radio-Canada remet en perspective le spectre d’une fermeture des alumineries, brandi par le ministre de l’Économie, si jamais elles n’obtiennent pas davantage d’électricité à bas coût pour leurs projets.

Les alumineries québécoises sont fondamentalement dans une position enviable, conclut l’étude de 130 pages, réalisée en mai 2019, pour le compte d’AluQuébec, la grappe industrielle de l’aluminium au Québec.

« L’avantage concurrentiel du Québec est principalement dû aux coûts de l’énergie, qui sont inférieurs d’environ 37 % à la moyenne du reste du monde. »

— Une citation de Étude « The future of the aluminium industry in Quebec », par McKinsey et Hatch

L’étude calcule que les alumineries du Québec ont un coût de production total 13 % moins élevé qu’aux États-Unis, 11 % moins qu’en Russie et 7 % moins qu’en Chine.

Même un avantage de 7 %, c’est énorme, réagit le professeur de l’Université d’Ottawa, spécialiste de l’économie de l’énergie, Jean-Thomas Bernard. Il rappelle que les alumineries québécoises bénéficient, en plus, d’un accès privilégié au marché américain.

Extrait de l’étude dans laquelle on voit les différents coûts de production de l’aluminium selon les pays.

Photo : Radio-Canada

Un coût réel de l’énergie au Québec encore plus faible

L’étude place les alumineries des Émirats arabes unis avec un coût de production légèrement plus faible que le Québec, mais une note de bas de page indique que le calcul du coût de l’énergie des usines québécoises ne prend pas en compte l’électricité autoproduite.

Or, en tenant compte de l’électricité générée, à bas coût, par les alumineries du Québec qui possèdent leurs propres barrages, elles deviennent plus rentables que celles des Émirats arabes unis.

Selon un rapport de l’Association de l’aluminium du Canada, les alumineries utilisent au total 4600 mégawatts (MW), dont la moitié (2343 MW

) qu’elles produisent elles-mêmes (2093 MW chez Rio Tinto Alcan et 250 MW

chez Alcoa).

La centrale Chute-à-la-Savane, un des barrages que possède Rio Tinto au Saguenay-Lac-Saint-Jean.

Photo : Rio Tinto

Cette électricité autoproduite coûterait environ 1 cent le kilowattheure (kwh) à Rio Tinto, soit beaucoup moins que le tarif négocié avec Hydro-Québec pour le reste de l’électricité que la compagnie consomme (moins de 4 cents le kWh

, en moyenne, ces dernières années).

Le coût de l’énergie des alumineries québécoises ne serait donc pas de 364 $ américains la tonne comme indiqué dans le tableau, mais plutôt autour de 250 $ US.

L’énergie représente l’intrant principal de la production d’aluminium primaire dans le monde, rappelle le PDG

de l’Association de l’aluminium du Canada, Jean Simard, dans une déclaration adressée à Radio-Canada, via l’agence de service-conseil TACT.

« L’énergie hydroélectrique du Québec demeure le seul levier stratégique pour assurer la compétitivité des grandes filières industrielles d’avenir comme l’aluminium. »

— Une citation de Jean Simard, PDG de l’Association de l’aluminium du Canada

L’aluminium québécois pourrait se verdir davantage

L’étude de McKinsey et Hatch démontre aussi que la production d’aluminium à partir d’hydroélectricité, renouvelable, ajoute un avantage concurrentiel pour les usines québécoises, par rapport aux alumineries d’ailleurs qui utilisent du charbon ou du gaz.

Mais même si l’aluminium produit ici est le plus vert du monde, McKinsey et Hatch soutiennent que les usines québécoises doivent tendre vers la décarbonation maximale, face au virage vert qu’entreprennent d’autres alumineries concurrentes.

« Les nouvelles fonderies au Moyen-Orient et en Chine exercent une pression sur le Québec. […] En l’absence de changements stratégiques, l’industrie québécoise deviendra progressivement moins compétitive, à mesure que de nouvelles fonderies seront construites dans d’autres régions. »

— Une citation de Étude « The future of the aluminium industry in Quebec », par McKinsey et Hatch

Les alumineries québécoises consomment déjà 12 % de toute l’électricité produite au Québec. Malgré cela, pour se décarboner davantage et tirer profit du produit le plus vert sur le marché, elles ont besoin d’encore plus de puissance. C’est pourquoi elles font partie des industries qui ont demandé au gouvernement Legault l’octroi de blocs d’énergie supplémentaires.

Le ministre Pierre Fitzgibbon, lors du dévoilement de la Stratégie de développement de l’aluminium, en 2021.

Photo : Radio-Canada

Depuis des semaines, le premier ministre François Legault et son ministre de l’Économie, de l’Innovation et l’Énergie, Pierre Fitzgibbon, ne manquent pas une occasion de promouvoir « l’aluminium vert » grâce à la technologie Elysis.

Elysis est une coentreprise formée de Rio Tinto et d’Alcoa, financée à 67 % par Québec et Ottawa, qui développe une nouvelle technologie pour verdir davantage la fabrication de l’aluminium.

Le ministre Fitzgibbon s’est déjà montré favorable à fournir les mégawatts supplémentaires demandés par les alumineries. À tel point qu’il a même brandi la menace de leur fermeture si on ne les aide pas à les obtenir.

« L’important, c’est de décarboner les alumineries, parce que si on ne le fait pas, elles vont fermer »

— Une citation de Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie du Québec

Au cœur de l’enjeu : les tarifs d’électricité préférentiels

Rio Tinto bénéficie d’un tarif avantageux auprès d’Hydro-Québec qui évolue selon la valeur de l’aluminium. Ainsi, les alumineries ont pu payer moins de 4 cents le kWh

jusqu’en 2022, soit moins que le tarif L des grands consommateurs industriels, à plus de 5 cents.

Mais après une longue période pendant laquelle le volume d’énergie disponible était élevé et les coûts d’approvisionnement des Québécois étaient bas (soit 3 ¢/kWh

pour l’électricité patrimoniale), Hydro-Québec anticipe une ère de forte demande.

« Nous devrons augmenter la production d’électricité, et ce, à un coût beaucoup plus élevé (soit approximativement 11 ¢/kWh

). »

— Une citation de Mémoire d’Hydro-Québec présenté en commission parlementaire le 31 janvier 2023

La société d’État prévient que tout raccordement impliquant des achats d’électricité supplémentaires aura des impacts tarifaires qui devront être répartis à travers les différentes clientèles en raison du coût des nouveaux approvisionnements, qui sont plus élevés que les tarifs.

Dans ce contexte, le professeur Jean-Thomas Bernard pense que le gouvernement devrait se montrer très hésitant et très prudent, avant d’accorder des mégawatts à rabais aux alumineries, ce qui constituerait, selon lui, une forme de subvention.

Aides publiques et influence

Avec la Stratégie québécoise de développement de l’aluminium 2021-2024, les entreprises du secteur peuvent bénéficier d’interventions financières évaluées à plus de 250 millions de dollars, issues des crédits du Fonds de développement économique, et à 150 millions de dollars provenant des fonds propres d’Investissement Québec.

L’aluminium est le second secteur d’exportation du Québec, avec 7,4 milliards de dollars, en 2020. Le Québec produit 60 % de l’aluminium consommé en Amérique du Nord. L’industrie emploie 30 000 Québécois dans plus de 1500 entreprises.

Photo : Reuters / Ilya Naymushin

En 2018, le gouvernement du Québec avait accordé 3 millions de dollars à AluQuébec pour lui permettre d’étudier et d’imaginer un modèle d’usine du futur dans le but de développer en amont, les technologies pour rendre l’industrie de l’aluminium encore plus compétitive.

Cet argent a notamment servi à payer l’étude de McKinsey et Hatch. Son contenu s’est ensuite retrouvé dans le rapport synthèse L’aluminerie de l’avenir, qui lui-même a servi à l’industrie pour influencer la Stratégie du gouvernement.

Le Québec est concurrentiel, mais sa position se fragilise, pouvait-on lire dans le rapport synthèse, sur lequel Radio-Canada a mis la main, qui recommandait de renforcer le positionnement concurrentiel de l’industrie.

Dans l’introduction de la Stratégie québécoise de développement de l’aluminium, Pierre Fitzgibbon, écrivait souhaiter que soit produit un aluminium de plus en plus vert et moderniser les entreprises par l’adoption de technologies de pointe [qui] assurera leur croissance et leur compétitivité.

Le ministre avait même rédigé un mémoire au conseil des ministres, (Nouvelle fenêtre) en vue de la Stratégie, dans lequel on retrouvait des recommandations similaires à celles de McKinsey et Hatch.

L’étude recommandait de réduire les coûts du travail

Comme dans l’étude commandée par l’industrie, la Stratégie du gouvernement Legault énonce clairement avoir pour objectif de stimuler l’automatisation. Et on retrouvait déjà ce principe dans le mémoire de Pierre Fitzgibbon.

« Afin de maintenir sa compétitivité et d’assurer sa pérennité, l’industrie de l’aluminium au Québec doit poursuivre ses efforts d’automatisation, adopter des technologies numériques et de production avancées, et progressivement passer à un mode de production 4.0. »

— Une citation de Extrait du mémoire produit par Pierre Fitzgibbon en 2021 pour le conseil des ministres

McKinsey et Hatch recommandaient de diminuer les coûts de production de 3 % pour maintenir la compétitivité d’ici 2025. Il est même suggéré de diminuer jusqu’à 16 % par une automatisation maximale des opérations et la robotisation.

Ces changements impliqueraient d’importantes pertes d’emplois qui s’ajoutent aux pertes d’emplois générées par l’arrivée de la technologie Elysis.

Oui, il faut aider les entreprises à sortir du lot, mais ça prend quand même une contrepartie. On ne peut pas donner plus d’argent et obtenir moins en échange, s’inquiète Jean-Philippe Lévesque, président du Syndicat des travailleurs Énergie Électrique Nord (STEEN), dont les membres font la production énergétique des barrages détenus par Rio Tinto.

Jean-Philippe Lévesque.

Photo : Radio-Canada / Mélissa Paradis

« Est-ce que les alumineries vont faire profiter la région [du Saguenay-Lac-Saint-Jean] des économies qu’elles vont avoir sur l’achat d’électricité ? Est-ce qu’elles vont faire travailler plus de monde ? C’est quoi la vision de l’entreprise ? Couper dans la main d’œuvre ou l’augmenter ? »

— Une citation de Jean-Philippe Lévesque, président du Syndicat des travailleurs Énergie Électrique Nord (STEEN)

Le 27 janvier, le premier ministre Legault affirmait que pour distribuer les blocs d’énergie additionnels aux industriels, il allait regarder les retombées économiques de chacun des projets. Et il ajoutait : Quelles sont les retombées des alumineries ? C’est des jobs qui sont en région, des jobs importantes pour les régions.

L’économiste Jean-Thomas Bernard rappelle que l’industrie québécoise de l’aluminium a relativement peu investi depuis 20 ans, donc ce n’est pas trop surprenant que sa productivité s’est détériorée.

Alors, aujourd’hui, aller les récompenser pour ce retard-là, ça serait mal avisé, croit-il.

« Je pense que le gouvernement devrait être très prudent avant de supporter une industrie qui s’est quand même un peu traîné les pieds dans l’augmentation de sa productivité. »

— Une citation de Jean-Thomas Bernard, professeur d’économie à l’Université d’Ottawa

Lors du dernier budget, le ministre des Finances Éric Girard n’a pas permis à l’industrie de l’aluminium d’être admissible au crédit d’impôts pour les grands projets, alors que Pierre Fitzgibbon aurait voulu qu’elle y ait droit, selon La Presse.

Le cabinet du ministre de l’Économie n’a pas répondu à notre sollicitation, tout comme la firme Hatch. Quant à McKinsey, elle nous a écrit qu’elle ne commente pas le travail de ses clients.

Le 4 avril 2022, l’ancien directeur mondial de McKinsey, le canadien Dominique Barton, est devenu président du conseil d’administration de Rio Tinto.

Thomas Gerbet (accéder à la page de l’auteur)

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Reportage radio sur la réouverture des Zellers à l’émission L’heure du monde

Zellers renaît de ses cendres

Réouverture des magasins Zellers au Québec : Reportage d’Alexandra Duval


Fermés en 2013, les magasins Zellers revoient le jour sous forme de points de vente dans des succursales des magasins La Baie d’Hudson.
PHOTO : Radio-Canada / Rosalie Sinclair

L’heure du monde
Publié le 4 avril 2023

Le magasin de grande surface Zellers renaît de ses cendres en ouvrant douze succursales au Canada, dont quatre au Québec. Ce retour survient alors que la compétition, toujours féroce dans le domaine de la consommation, s’est accentuée avec l’émergence de la vente en ligne. Un reportage d’Alexandra Duval.

Je ne vois vraiment pas l’intérêt d’une marque de magasin grande surface qui renaît de ses cendres. Dommage. À moins qu’ils trouvent un nouveau modèle de magasin qui s’éloigne des immenses stationnements.

C’est pas la grande surface qui renaît, c’est le brand ‘‘Zellers’’ il n’y aura pas de grande surface dans les power center avec des Zellers. Ici on parle de shop & shop dans les La Baies avec des produits de la marques ‘‘Zellers’’ pour un boost de la nostalgie des consommateurs.

Ça va rester marginal comme part du marché. On s’entend que ça reste des produits bas/moyen de gamme, donc ça va probablement reste dans les La Baies comme quelque chose qui fait jasé et qui va faire quelque ventes pendant un temps. Je serais réellement surprisn que HBC veuillent pousser le concept plus loin, car on offre rien qui se démarque, sauf le nom qui est presque symbole d’une époque.

À suivre si ce sera un succès ou non

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Merci pour la clarification

Personnellement, je vois beaucoup de potentiel pour cette marque. Je ne vois pas le retour des méga magasins, mais ça pourrait être intéressant pour eux d’adopter le concept Urban Walmart.

Ces magasins font environ 25 % de la taille d’un Walmart conventionnel et sont principalement situés dans des centres-villes.

La tendance des Canadiens à déménager vers les centres-villes ne s’arrêtera pas de sitôt, ils pourraient donc en tirer parti avant que Walmart n’introduise ce modèle au Canada.

Sauf que Zellers ne vient combler aucun besoin existant. Oui les gens vont en ville, mais le type de produit que Zellers vend, ça se trouve n’importe où ailleurs. Zellers ne vient pas combler un manque

Pour eux de faire plus qu’un shop in shop, je ne vois pas t’en l’attrait, car tout ce qu’on trouve là, on peut déjà le retrouver ailleurs dans différentes chaînes existantes.

On parle pas de produits révolutionnaires mais d’un “upscale” dollarama avec un brand au lieu d’être no name. Canadian Tire, Winners, Provigo, Jean Coutu on déjà ce type de produits, et ca n’occupe qu’un petite section de leur magasin. Je ne vois pas comment Zellers 2.0 pourrait révolutionner et apporter quelque chose de nouveau, s’il était son propre magasin

Ce sont des critiques injustes. Apparemment, la seule façon d’avoir une entreprise prospère est de vendre quelque chose que personne d’autre ne vend, ou d’être révolutionnaire.

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Pas du tout, sauf qu’il faut être réaliste ici, juste à voir le type de produit que c’est shop and shop de Zellers offre et ça n’irait pas plus loin dans une plus grande surface

Ils n’offrent juste du basic, vendre du bas de gamme de produit de tous les jours, mais avec une brand comme unique attrait, c’est pas le modèle de business le plus rentable

Probablement que tous les produits qu’ils offrent peuvent de trouver sur Amazon… alors oui si Zellers veut des Brick & mortar et revivre comme une chaîne a part entière, elle va devoir aller piger dans un autre marché

Beaucoup de jeunes recherchent justement ça, des basics abordable, mais plus design / esthétiques que ce que vous trouverez chez Walmart ou Dollarama.

Un peu comme Muji? Zellers pourrait devenir quelque chose comme ça, un genre de Simons Maison moins chère.

Là on aurait déjà une niche un plus recherchée, sauf que malheureusement, ce que semble proposer HBC, on a rien de trop attractif pour des nouveaux acheteurs. Presqu’une génération entière en a jamais entendu parler… à suivre

Le chômage s’établit à 4,2 % au Québec en mars

PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

L’emploi avait peu varié au Canada en février après avoir fortement progressé, de 69 000 en décembre et de 150 000 en janvier.

(Ottawa) L’économie canadienne a créé 35 000 emplois le mois dernier et Statistique Canada signale que le taux de chômage s’est maintenu à 5 % au pays. L’agence fédérale ajoute que le taux de chômage a été de 4,2 % au Québec au mois de mars et que l’emploi y est resté stable.

Publié à 8h40

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La Presse Canadienne

L’emploi avait peu varié au Canada en février après avoir fortement progressé, de 69 000 en décembre et de 150 000 en janvier. Quant au taux de chômage, il s’est élevé juste au-dessus du creux record de 4,9 % enregistré en juin et en juillet derniers.

Le nombre de Canadiens en emploi a progressé dans le transport et l’entreposage, dans les services aux entreprises, les services relatifs aux bâtiments et les autres services de soutien ainsi que dans la finance, les assurances, les services immobiliers et les services de location et de location à bail. En revanche, l’emploi a reculé dans la construction et dans les ressources naturelles, notamment.

Dans les Maritimes, le taux de chômage est resté stable en Nouvelle-Écosse, à 5,7 % le mois dernier, le même qu’en février. Le taux a reculé dans les autres provinces : de 6,3 % à 5,8 % au Nouveau-Brunswick et de 7,3 % à 6,6 % à l’Île-du-Prince-Édouard.

Statistique Canada ajoute que par rapport à un an plus tôt, le salaire horaire moyen a augmenté de 5,3 % au Canada le mois dernier pour atteindre 33,12 $. La croissance des salaires a été semblable à celle de 5,4 % observée en février.

La SQDC au coin de Saint-Laurent et Laurier est maintenant bien affichée:

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Une friperie vintage géante débarque à Montréal cette fin de semaine

Photo: Gracieuseté, Page Facebook de Kapara Vintage

Arianne Lebreux-Ebacher

19 avril 2023 à 11h49 - Mis à jour 19 avril 2023 à 12h08 1 minute de lecture

Envie de refaire votre garde-robe d’été avec des pièces uniques? La friperie Kapara Vintage organise ce dimanche un événement qui rassemble vêtements rétro et créations d’artistes d’ici.

Sur place se trouveront des pièces de cuir, des jupes, des jeans, de la lingerie vintage et plus encore. Par plus encore, on veut dire que des tatoueurs seront sur place au sous-sol pour graver leurs créations sur votre peau.

Il y aura aussi des stands créatifs locaux à visiter pour magasiner savons, produits cosmétiques, bougies, bijoux, fleurs et vêtements personnalisés à la main. Minuit Tendre, boutique érotique et espace inclusif, sera aussi de la partie.

Kapara Vintage, établie à Montréal et à Québec depuis quelques années, a l’habitude d’organiser des événements pop-up du genre. La friperie offre également le magasinage en ligne et lancera sa nouvelle collection upcycling lors de son événement.

Quand et où : Le 23 avril, de 11h à 18h au Bain Mathieu

Adresse : 2915, rue Ontario Est, Montréal

L’événement Facebook se trouve ici.

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L’Ouest canadien choisit Montréal

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

Hugh MacKinnon, PDG de Bennett Jones, et Pascale Dionne-Bourassa, avocate associée du bureau de Montréal


Jean-Philippe Décarie
Jean-Philippe Décarie La Presse

Montréal a réussi à développer au fil des ans une capacité d’attraction certaine pour amener de grandes entreprises internationales à s’y implanter. La métropole québécoise intéresse aussi aujourd’hui le reste du Canada, comme en témoigne l’ouverture d’un bureau de l’important cabinet d’avocats d’affaires albertain Bennett Jones, qui réalise son implantation au centre-ville.

Publié à 0h55 Mis à jour à 7h30

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Historiquement, le développement économique canadien s’est fait depuis des siècles d’est en ouest et l’expansion de l’Ouest vers l’Est reste un évènement plutôt rare, surtout dans le domaine du droit des affaires.

Si les grands bureaux montréalais comme Norton Rose Fulbright ou McCarthy Tétrault ont des bureaux à Calgary, c’est la première fois qu’une firme d’avocats albertaine de l’envergure de Bennett Jones décide de s’implanter à l’est de la rivière des Outaouais.

En cette ère de transition énergétique, l’intérêt de la firme spécialisée en droit des affaires n’est pas étranger à l’expertise et à la capacité d’innovation que le Québec a développées en matière d’énergie renouvelable.

L’Alberta, important producteur gazier et pétrolier, dispose lui aussi d’une forte expertise en énergie, mais la province de l’Ouest est engagée dans la transition énergétique et c’est pourquoi le rapprochement avec le Québec a du sens, selon Hugh MacKinnon, président et chef de la direction de la firme Bennett Jones.

La transition énergétique a certainement été un facteur de notre implantation à Montréal. Le Québec et l’Alberta sont deux provinces productrices d’énergie et il s’agit d’un secteur clé de l’économie.

Hugh MacKinnon, président et chef de la direction de la firme Bennett Jones

« On veut accompagner les entreprises de l’Ouest à réaliser des transactions au Québec dans tous les secteurs d’activité, tout comme on souhaite le faire avec les entreprises québécoises qui veulent faire des acquisitions ou des partenariats avec des sociétés de l’Ouest », m’explique Hugh MacKinnon.

Depuis le mois de janvier, la firme Bennett Jones a pris possession d’un étage entier de la Maison Deloitte, 20 000 pieds carrés, boulevard De Maisonneuve. Preuve de son engagement, la firme albertaine a signé un bail de dix ans et a même pris des options pour un éventuel agrandissement.

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

Pascale Dionne-Bourassa, première avocate associée de Bennett Jones à Montréal

Pascale Dionne-Bourassa, spécialisée en litige commercial, est la première avocate associée de Bennett Jones à Montréal et c’est elle qui est responsable du recrutement de l’équipe dans la métropole.

« J’ai réalisé avec ma firme d3b Avocats plusieurs mandats pour eux au Québec et ils m’ont demandé de me joindre à eux. Pour moi, c’est un tournant de me joindre à ce grand bureau. Je suis la première associée de Montréal et on cherche maintenant des talents et on voit qu’il y a de l’intérêt.

« On a une belle culture à faire partager et on veut participer à la revitalisation du centre-ville. La firme se classe depuis 22 ans comme un des meilleurs employeurs au Canada. On prévoit avoir à Montréal une équipe de 100 avocats d’ici cinq ans », souligne Pascale Dionne-Bourassa.

Une firme centenaire

Bennett Jones a été fondée en 1922 à Calgary par R. B. Bennett, qui allait devenir en 1930 premier ministre du Canada. Le groupe a pris un essor considérable durant les années 1970 avec le boom pétrolier et gazier qui a fait exploser l’activité économique en Alberta.

Durant ces années de forte croissance, la firme a recruté des avocats qui venaient de partout au Canada, ce qui a un peu forgé la culture de l’entreprise.

« Le pétrole et le gaz ont été le moteur de nos affaires, mais on s’est beaucoup diversifiés par la suite dans tous les secteurs d’activité. J’ai ouvert le bureau de Toronto en 1999 et là on ouvre notre bureau de Montréal parce qu’on voit beaucoup de potentiel en matière de droit commercial, de litige, d’infrastructures, de fusions et acquisitions », résume Hugh MacKinnon.

Bennett Jones compte 500 avocats dans ses différents bureaux canadiens. La firme compte évidemment plusieurs clients dans le domaine du pétrole et du gaz – Total, Canadian Natural Resources, Cenovus, Irving, Trans Mountain Pipeline… –, mais représente aussi de nombreuses grandes entreprises dans tous les secteurs d’activité, telles que la Banque Royale et Ernst & Young.

C’est Bennett Jones qui a accompagné le CP pour réaliser sa fusion de 31 milliards avec Kansas City Southern. La firme a aussi accompagné son client Volkswagen pour son projet d’implantation d’une usine de batteries en Ontario.

Bennett Jones a aussi des entreprises québécoises comme clientes, notamment Vidéotron, Osisko, Air Transat et Pharmascience.

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

Hugh MacKinnon, PDG de Bennett Jones

L’Alberta et le Québec se ressemblent. On partage une fibre entrepreneuriale et un sens civique commun.

Hugh MacKinnon, PDG de Bennett Jones

Hugh MacKinnon vient toutes les semaines à Montréal pour épauler Pascale Dionne-Bourassa et il découvre avec ravissement la ville. Il apprivoise tranquillement le français en affirmant être rendu à 1000 jours d’exercices sur Duolingo, un site d’apprentissage de langues.

« On pensait s’implanter plus rapidement, mais il y a eu la COVID qui a repoussé nos projets. Là on vient s’implanter pour de bon. Ce n’est pas un bureau satellite », précise bien le PDG.

Bennett Jones en bref

  • Années d’existence : 101
  • Nombre d’employés : 1000, dont 500 avocats
  • Bureaux : Calgary, Edmonton, Montréal, Ottawa, Toronto, Vancouver, New York
  • Plus gros bureau : Toronto, 220 avocats
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Petite erreur de la part du journaliste ici… On parle ici de la Maison Manuvie au 900, de Maisonneuve, et non de la Maison Deloitte (qui s’appelle en fait Tour Deloitte).

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Biotechnologies à Montréal Le parcours d’une molécule gagnante

PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

Bellus Santé va être rachetée par la Britannique GSK pour 2 milliards US, devenant ainsi la troisième transaction d’importance au Canada dans les biotechs.


Jean-Philippe Décarie
Jean-Philippe Décarie La Presse

La société biopharmaceutique lavalloise Bellus Santé a réalisé, il y a deux semaines, la troisième transaction en importance de l’histoire canadienne dans le domaine des biotechnologies en répétant sensiblement le même exploit qu’avait réalisé sa société d’origine BioChem Pharma en 2001. Une transaction stimulante pour la grappe montréalaise des biotechs.

Publié à 1h14 Mis à jour à 6h30

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Bellus Santé est un peu la créature de l’ancienne IAF Biochem qu’avait lancée le Dr Francesco Bellini en 1986, en rachetant les travaux de recherche de l’Institut Armand-Frappier pour développer un traitement pour soigner le sida.

Après des années de travaux de recherche qui ont permis de développer la trithérapie, ou 3 TC, BioChem Pharma a été rachetée en 2001 par la multinationale britannique Shire pour 6 milliards dans ce qui est devenu la plus grosse transaction jamais réalisée dans le secteur biopharmaceutique canadien.

Le Dr Bellini a ensuite racheté la société Neurochem et travaillé au développement d’un médicament pour ralentir la maladie d’Alzheimer, mais son produit n’a pas été homologué par les autorités médicales américaines. En 2010, Neurochem devient Bellus Santé, et Roberto Bellini, le fils de Francesco, en devient le PDG.

Bellus Santé a travaillé au développement de différentes molécules, dont celui du camlipixant, un antagoniste des récepteurs P2X3 – qui se trouvent sur les fibres nerveuses des voies respiratoires qui signalent le besoin de tousser – qui traite la toux chronique réfractaire.

Depuis 2017, l’équipe de Bellus Santé a poursuivi les recherches pour amener la molécule à la phase III des études cliniques et c’est la bonne réponse du traitement chez les patients atteints de toux chronique – plusieurs centaines de toux par jour – qui a incité la multinationale GSK à racheter l’entreprise pour pousser plus loin les travaux en vue d’une commercialisation du traitement.

Il y a deux ans, l’entreprise canadienne Trillium Therapeutics a été rachetée par Pfizer pour 2,3 milliards US, et Bellus Santé va être rachetée par la britannique GSK pour 2 milliards US, devenant ainsi la troisième transaction d’importance au Canada dans les biotechs.

« C’est un gros coup pour nous, mais c’est aussi un très gros coup pour tout l’écosystème des biotechs de Montréal », m’a confié la semaine dernière Roberto Bellini, PDG de Bellus Santé.

« C’est vrai qu’on a suivi le même parcours que BioChem Pharma. Quand tu développes un traitement, tu veux qu’il soit accessible au plus grand nombre, et les grandes sociétés multinationales ont les structures industrielles pour développer les médicaments et les réseaux pour les distribuer », poursuit-il.

Au fil des ans, Bellus Santé a levé plus de 500 millions US pour avancer ses projets de recherche et l’entreprise va bientôt être récompensée pour sa persévérance et la pertinence de ses travaux.

Une pépinière de molécules

Il y a un peu plus de 10 ans, la société pharmaceutique internationale AstraZeneca décidait de fermer son centre de recherche à Saint-Laurent, mettant fin au travail de 135 chercheurs et techniciens de haut niveau.

Une fermeture qui suivait tout juste celles des laboratoires de recherche des multinationales Merck et Pfizer survenues quelques mois plus tôt et qui devançait de quelques mois celle de la société pharmaceutique Boehringer qui allait aussi fermer son laboratoire de Laval.

En bref, Montréal subissait les contrecoups de la fin de l’application de la protection légale de 15 ans qui avait été accordée aux brevets sur les nouveaux médicaments, entraînant la disparition de 700 postes de chercheur dans la région de Montréal.

Ç’a été un dur coup. L’écosystème a été malmené avec la fermeture de ces laboratoires, mais plusieurs petites sociétés ont émergé et pris le relais. Aujourd’hui, l’écosystème des biotechs à Montréal est bien vivant.

Frank Béraud, PDG de Montréal InVivo

À preuve, lorsque AstraZeneca a fermé son laboratoire en 2012, elle a cédé ses installations et ses équipements de recherche à d’anciens cadres de l’entreprise qui ont créé l’Institut Néomed, qui est devenu le Laboratoire de développement thérapeutique du Québec, où plusieurs jeunes pousses ont pu se développer.

« En quittant Montréal, AstraZeneca a aussi cédé trois molécules sur lesquelles elle travaillait, dont celle qu’a rachetée Bellus Santé au coût de 3 millions à l’époque. C’est ce modèle qu’on développe à Montréal où on travaille en étroite collaboration avec les centres de recherche et les entreprises », explique Frank Béraud.

La grappe des sciences de la vie et des technologies de la santé tenait la semaine dernière à Montréal son évènement annuel « Effervescence », et Roberto Bellini a tenu à rappeler aux participants qu’il était lui-même un produit de l’écosystème de la biotechnologie de Montréal.

Montréal InVivo regroupe quelque 600 organisations, soit 150 groupes et centres de recherche et 450 entreprises actives dans ce secteur. Une grappe qui mobilise plus de 40 000 spécialistes au Québec.

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Superordinateurs QScale complète le financement de son premier campus

PHOTO FOURNIE PAR QSCALE

Phase 1 du campus QScale de Lévis

QScale, exploitant de centres de serveurs de haute performance au service de l’industrie de l’intelligence artificielle et de la voiture autonome, a conclu un partenariat stratégique avec l’américaine Aligned Data Centers qui assure le financement du premier campus, situé à Lévis.

Publié à 1h05 Mis à jour à 6h00

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André Dubuc
André Dubuc La Presse

« C’est une très grande nouvelle pour nous », se réjouit, au téléphone, Martin Bouchard, cofondateur de QScale, à propos d’Aligned, de Virginie. « Notre partenaire est un investisseur stratégique. Il vient avec non seulement de l’argent, mais avec des équipements et de l’expertise. »

« Nos projets sont intenses en capital, poursuit-il. À Lévis, avec l’inflation, le chantier, qui avait été annoncé à 867 millions en 2021, est rendu plus proche du milliard. Ce financement d’Aligned nous permet de compléter le site de Lévis et de lancer d’autres campus. »

Aligned est majoritairement détenue par des fonds gérés par Macquarie Asset Management, entreprise financière mondiale fondée en Australie.

QScale veut aménager quatre ou cinq campus du genre dans les prochaines années ailleurs au Québec, si possible.

D’une valeur de 1 milliard, le campus lévisien contiendra huit phases. La société a obtenu d’Hydro-Québec un bloc de 142 mégawatts d’électricité.

L’argent d’Aligned lui permet de commencer la construction des phases 2 et 3 qui devraient être prêtes d’ici un an.

Phase 1 complètement vendue

« La phase 1 [environ 2800 mètres carrés sur trois étages] est complètement vendue. On est à pleine capacité. On a vendu les derniers espaces disponibles le vendredi 28 avril. On est déjà en train de prévoir la construction des phases 2 et 3. Nous avons de la demande de façon incroyable. L’intelligence artificielle, c’est une croissance phénoménale. On le voit, la demande mondiale pour du traitement [de données], c’est complètement fou. On assiste à une course mondiale à l’armement numérique », dit M. Bouchard, enthousiasmé.

Quatre clients occuperont la phase 1, qui représente une puissance de 17,75 MW. Elle correspond à un investissement de 160 millions pour QScale, incluant les infrastructures comme les pylônes et les sous-stations électriques qui desserviront l’ensemble du campus.

PHOTO PATRICE LAROCHE, ARCHIVES LE SOLEIL

Martin Bouchard, cofondateur et PDG de QScale

Les superordinateurs et autres équipements de la dernière technologie représentent un coût de 300 à 500 millions par phase, souligne M. Bouchard, qui s’empresse d’ajouter que ce n’est pas son entreprise qui hérite de la facture.

Un premier client de la phase 1 sera annoncé prochainement, probablement avant la tenue du salon ISC High Performance à Hambourg, en Allemagne, du 21 au 25 mai.

Prochaines étapes

« La construction est terminée, fait-il savoir. On est en tests finaux. On simule toutes les pannes possibles de courant, de batterie, des fuites d’eau pour être prêt à accueillir nos premiers clients dans les prochaines semaines. Une fois les tests terminés, les équipements vont arriver. Les clients devraient commencer leurs opérations à la fin de juin. »

Investissement Québec (90 millions) et Desjardins Capital (60 millions) avaient participé à la ronde précédente de 172 millions. Des investisseurs privés, tous québécois, ont injecté 45 millions. Parmi les partenaires de Martin Bouchard, on compte les hommes d’affaires Vincent Thibault et Dany Perron.

Sur les 1,3 milliard récoltés en incluant la dernière ronde avec Aligned, environ 450 millions sont sous forme de capital-actions et le reste sous forme de dettes, selon nos informations.

M. Bouchard n’a pas voulu confirmer les chiffres, mais il souligne que le contrôle de l’entreprise reste québécois.

Au campus de Lévis, QScale va récupérer la chaleur dégagée par les serveurs pour chauffer des serres maraîchères. Une entente avec Énergir a été conclue dernièrement. Un premier projet de production de petits fruits devrait être annoncé sous peu.

La date du 12 mai encerclée

Avec son horaire bien rempli, Martin Bouchard n’a guère le temps de courir les cinémas. Il fera une exception le 12 mai. La date est bien encerclée dans son agenda pour la sortie du film BlackBerry, qui relate le succès puis la déconvenue des inventeurs du premier téléphone intelligent. « J’étais un fan fini, confie-t-il. J’avais acheté le premier BlackBerry. Je montrais ça à tout le monde. C’était un mégasuccès, mais aujourd’hui, ça finit autrement. » M. Bouchard, cofondateur du moteur de recherche Copernic en 1996, qu’il a vendu à mamma.com neuf ans plus tard, y voit des similitudes avec son propre parcours.

« Avec Copernic, nous aussi, ça allait très, très bien, enchaîne-t-il. Puis, un moment donné est arrivé Google. Disons que ce fut un bon vent de face pour nous. On a été obligé de vendre l’entreprise. On aurait rêvé de devenir Google et d’aller en Bourse. Une des erreurs qu’on a faites : on était sous-financé chez Copernic. On levait des millions. Pendant ce temps, les autres levaient des centaines de millions. »

« Souvent, on développe de très belles technologies au Québec et au Canada, et on a de la misère à les pousser plus loin. C’est important de se donner les moyens de nos ambitions. Malheureusement, ça prend beaucoup de capital », dit celui qui, après Copernic, a cofondé Coveo, les centres de données 4 Degrés qu’il a vendus à Vidéotron en 2015, et qui, aujourd’hui, bâtit QScale.

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