Économie et commerce - Actualités

P-ê un besoin de liquidités pour d’autres projets. Il y a un projet approuvé en PIIA sur un terrain vacant de la rue Notre-Dame Ouest appartenant à Shiller-Levy qui est en vente

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Ils vendent le projet au complet? Peut-être aussi qu’ils se réorientent complètement. Ou ils veulent se payer une retraite hâtive.

J’ai remarqué aussi qu’ils ont changé de nom pour SLG Montréal, avec un nouveau site web et une nouvelle image:

La vente de ces immeubles est peut-être une bonne nouvelle surtout si on peut trouver un ou des proprios plus raisonnable et plus conscient de la valeur ajouté des petits commerces locaux et indépendants.

De plus, c’est un possible changement de cap pour Shiller-Lavy mais ils faut admettre qu’ils possèdent encore des dizaines de petits immeubles semblables un peu partout en ville alors peut-être qu’ils préfèrent tout simplement quitter le Mile End, là ou ils sont mal vus!

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Mauvaise nouvelle, les emplois augmentent

PHOTO SEAN KILPATRICK, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

La création d’emplois au pays rapportée vendredi nous indique que les mesures de la Banque du Canada tardent à se faire sentir, ce qui fait craindre d’autres hausses de taux d’intérêt…


Francis Vailles
Francis Vailles La Presse

L’économie continue de créer des emplois… malheureusement. Je ne pensais jamais écrire une telle chose, mais au point où nous en sommes, la création d’emplois n’est pas vraiment souhaitable.

Publié hier à 19h15

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Pourquoi donc ? Parce que la Banque du Canada fait tout pour ralentir l’économie et ainsi freiner l’inflation, en haussant les taux d’intérêt. Or, la création d’emplois au Canada rapportée vendredi nous indique que les mesures de l’institution tardent à se faire sentir, ce qui fait craindre d’autres hausses de taux d’intérêt… et des paiements hypothécaires plus musclés.

Malgré sept hausses du taux de la Banque en 10 mois en 2022, à 4,25 %, l’économie canadienne continue donc d’être plutôt robuste, comme l’indique cette création de 104 000 emplois en décembre rapportée par Statistique Canada.

Plusieurs indicateurs laissaient pourtant voir que l’économie était secouée par ces interventions de notre banque centrale. Le marché immobilier résidentiel ralentit nettement partout au Canada. Et au 3e trimestre de 2022, soit durant l’été, le PIB du Québec a reculé de 1,9 %, sur une base annualisée. Un autre trimestre négatif, et on aurait pu parler d’une récession, si l’on s’en remet à la définition technique.

Mais voilà, depuis septembre, le marché de l’emploi est vigoureux d’un océan à l’autre.

En moyenne, le taux d’emploi a atteint 61,8 % au Canada en décembre, en hausse en hausse par rapport au taux de 61,3 % de septembre. Et au Québec, le taux d’emploi a progressé entre juillet et décembre autant qu’il avait reculé entre mars et juillet. Le taux d’emploi est la proportion des personnes de 15 ans et plus qui occupent un emploi.

Cette vigueur de l’emploi fait en sorte que le taux de chômage annuel moyen atteint des creux historiques en 2022.

La conséquence est assez prévisible. La Banque du Canada risque, une fois de plus, de hausser son taux directeur lors de sa prochaine sortie, le 25 janvier. Deux autres indicateurs importants sont attendus avant la décision de la Banque, soit celui sur l’inflation du mois de décembre, le 17 janvier, et celui sur les perspectives des entreprises, le 16 janvier.

Mais déjà, bien des économistes se sont mouillés : la Banque haussera encore son taux directeur le 25 janvier, prévoient-ils, cette fois de 25 points de base (0,25 point de pourcentage), à 4,5 %.

C’est du moins l’avis des économistes du Mouvement Desjardins, de la BMO et de la CIBC à la suite de la publication des données sur l’emploi canadien.

De son côté, le service économique de la Banque Nationale constate que les marchés financiers envisagent une hausse du taux directeur de 19 points de base, contre 16 points avant la publication des chiffres d’emploi de Statistique Canada. Bien que l’augmentation minimale du taux soit de 25 points, les investisseurs – qui font bouger les paramètres des marchés – jugent donc que nous sommes tout près d’une nouvelle hausse du taux directeur.

… mais la Bourse monte !

Fin de l’analyse ? Eh bien, non. Normalement, ce bond de la probabilité d’une hausse du taux de la Banque du Canada aurait dû refroidir les marchés boursiers ou du moins avoir un effet neutre. Or, les marchés boursiers sont en hausse marquée. L’indice S&P/TSX de la Bourse de Toronto a même bondi de 1,6 % vendredi, et celui du S&P 500, de 2,3 %.

Comment expliquer cette apparente contradiction ? C’est que les États-Unis ont eux aussi publié des données sur l’emploi, vendredi. Là aussi, les données ne sont pas mauvaises : création de 223 000 emplois en décembre, soit davantage que le consensus de 203 000 emplois.

Mais cette bonne création d’emplois cache des performances moins glorieuses. Le secteur des services est en baisse, et bien que l’emploi augmente, en général, le nombre total d’heures travaillées par semaine a reculé à 34,3 heures, un creux en 32 mois.

Surtout, les données indiquent des pressions salariales significativement plus faibles que prévu par les économistes. La croissance annualisée des salaires aux États-Unis (moyenne 3 mois) est ainsi passée de 4,7 % à 4,1 % en décembre, plus faible niveau depuis 8 mois, selon une analyse de la Banque Nationale.

Ce constat a été perçu comme un signe que la hausse des taux d’intérêt de la Réserve fédérale américaine pour mater l’inflation porte ses fruits. Et rapidement, les taux des obligations de 2 ans et 10 ans aux États-Unis ont réagi, reculant respectivement de 16 points et 13 points de base, atteignant 4,29 % et 3,59 %. Au Canada, le recul a été nettement plus modeste (6 points et 3 points, à 3,11 % et 4 %).

Ce signal de détente possible de l’inflation aux États-Unis s’est répercuté sur les marchés boursiers, avec une hausse des principaux indices.

En somme, rien n’est encore joué. La seule certitude – et vous pouvez parier gros là-dessus –, c’est que les marchés boursiers vont fluctuer, comme me le disait un ancien collègue.

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https://finance.yahoo.com/news/canadian-alliance-skills-training-life-163100648.html

Deux autres édifices associés à Shiller Lavy sont en vente sur Saint-Viateur (cette fois-ci sous SSDL Immobilier):

Ça fait donc 5 édifices sur cette petite rue. C’est énorme, surtout que ce sont des édifices bien occupés et avec des loyers élevés.

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Walkscore making zero sense :joy:

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Cinq de ces emplacements seront situés au Québec : aux Galeries d’Anjou, dans l’est de Montréal, à la Place Rosemère, sur la rive nord de Montréal, aux Galeries de la Capitale, à Québec, aux Promenades Gatineau, en Outaouais et au Carrefour de l’Estrie, à Sherbrooke.

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Des boutiques de 740 pi2 à 930 pi2. C’est vraiment petit. Genre comme Miniso.

https://www.journaldemontreal.com/2023/01/18/voici-les-cinq-endroits-ou-seront-situes-les-nouveaux-magasins-zellers-au-quebec

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Reportage au Téléjournal 18h (avec une vieille pub télé!)

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C’est quand même logique considérant leur re-branding plus haut de gamme. Ils vont venir chercher le bas de gamme avec Zellers.

Pour en terminer avec mon histoire de Shiller Lavy, deux médias on fait des articles sur la vente de 5 édifices sur la rue Saint-Viateur Ouest dans le Mile-End:

https://montrealgazette.com/business/local-business/real-estate/real-estate-investors-shiller-lavy-selling-five-buildings-in-mile-end

La Montreal Gazette a tenté de contacter Danny Lavy, et a obtenu cette belle réponse:

“You think I’m going to make a comment?” he said. “No. I appreciate it. Goodbye.”

Ce matin, l’agent responsable de la vente de 3 de ces édifices se paye une belle publicité au sujet de ces propriétés dans La Presse Plus!

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J’avais oublié que Jacob avait fermé tous ses magasins… compétition féroce avec le fast fashion de H&M et Zara…
J’ai encore des vêtements de chez Jacob en excellent état contrairement aux vêtements de H&M qui ne se portent qu’une ou deux saisons avant de voir apparaître des trous…!

Avec le décès du fondateur de Jacob, le Québec perd un pionnier de la mode féminine


Photo: Graham Hughes, Archives La Presse canadienne
Le détaillant Boutique Jacob a fermé ses portes, en 2014, face à une concurrence féroce. Seulement une boutique, celle de Sorel-Tracy, est demeurée ouverte jusqu’en 2018.

Olivier Du Ruisseau
22 janvier 2023
Économie

Le milieu de la mode du Québec est en deuil. Le fondateur de la chaîne de magasins et de la marque de vêtements pour femmes Jacob, Joey Basmaji, s’est éteint récemment à l’âge de 70 ans. À son apogée, l’entreprise regroupait près de 200 magasins et employait des milliers de personnes à travers le Canada. Le détaillant Boutique Jacob a toutefois fermé ses portes, en 2014, face à une concurrence féroce.

M. Basmaji était reconnu pour sa grande discrétion. Il ne donnait presque jamais d’entrevues aux médias. C’est donc peut-être pour honorer cette discrétion et pour pouvoir se recueillir dans l’intimité que sa famille a attendu avant d’annoncer de son décès. L’homme d’affaires a rendu l’âme le 21 décembre dernier, mais l’avis de décès n’a été publié que cette semaine.

Une cérémonie sera d’ailleurs organisée en son honneur au complexe funéraire Mont-Royal, au pied de la montagne, le 11 février prochain.

« Donner confiance aux femmes »

L’image de la marque Jacob a certes été ternie par ses nombreuses difficultés financières qui ont généré une véritable saga médiatique, il y a une dizaine d’années, mais aujourd’hui, le milieu de la mode ne tarit pas d’éloges pour M. Basmaji.

« Joey était animé par la volonté de donner confiance aux femmes. [Il] a habillé plusieurs générations de femmes et son legs demeurera à tout jamais ancré dans l’histoire de notre industrie », a déclaré Chantal Durivage, vice-présidente de l’agence M.A.D. Collectif derrière le festival MAD, auparavant nommé Festival Mode et Design, sur Facebook.

Diane Lessard, une blogueuse spécialisée en mode, a commenté : « Un fleuron de la mode québécoise de l’époque nous quitte ». De nombreuses autres Québécoises se souviennent encore de la marque Jacob, qui proposait des vêtements urbains élégants à bas prix.

Une entreprise familiale

C’est à Sorel, en 1977, que Joey Basmaji et sa femme, Odette Bolduc, ont fondé Jacob, dont le nom est emprunté à son père, Jacob Basmaji, un immigrant d’origine syrienne. Ce dernier avait fondé la première mercerie de la ville, en 1960. Refusant d’ouvrir des boutiques au-delà des frontières canadiennes, Jacob a tout de même connu un succès retentissant au pays pendant des décennies.

« C’est vraiment l’arrivée de marques étrangères de fast fashion qui a été un coup dur pour Jacob et tellement d’autres entreprises au début des années 2010 », explique Jean-François Daviau, cofondateur et président de M.A.D. Collectif. Incapable de surmonter la concurrence et de restructurer son administration en conséquence, l’entreprise a fermé boutique en 2014.

Seulement une boutique, celle de Sorel-Tracy, est demeurée ouverte jusqu’en 2018. L’entreprise a également lancé un commerce en ligne, l’an dernier, pour continuer à vendre ses trois parfums, jadis très populaires, ainsi que quelques vêtements.

Un grand capital de sympathie

M. Daviau ajoute que Jacob était « une marque d’avant-garde, dans le sens qu’elle produisait des vêtements de qualité et que les Québécoises les aimaient beaucoup. Elle a aussi toujours bénéficié d’un grand capital de sympathie, entre autres parce que c’était une entreprise familiale. »

Au tournant des années 2010, près du tiers des produits vendus par les boutiques Jacob étaient fabriqués au Canada. Dans les années les plus glorieuses de l’entreprise, « il y avait un grand intérêt pour la mode locale », souligne M. Daviau. Il se dit par ailleurs enthousiaste à l’idée de constater « un certain retour » de cette tendance depuis quelques années.

La marque s’est aussi « beaucoup impliquée dans le paysage de la mode québécoise », raconte-t-il. « C’est parce que des entreprises comme la sienne ont cru au festival Mode et Design qu’on a pu en arriver là aujourd’hui. Jacob a aussi encouragé et collaboré avec de nombreux jeunes créateurs d’ici ».

La mode, un marché difficile

Jean-François Daviau rappelle également que « le secteur de la mode est très compétitif » et que Jacob aurait probablement eu autant de mal à tirer son épingle du jeu aujourd’hui. Il souligne que certaines entreprises multinationales peuvent bénéficier d’avantages fiscaux, de la faiblesse du dollar canadien par rapport à d’autres monnaies ou encore de coûts de production plus bas à l’étranger.

« Il y avait aussi, au moment où Jacob a fermé, un intérêt pour la nouveauté, pour les grandes chaînes américaines et européennes qui ont fait leur apparition », dit-il. Par exemple, Zara est arrivé au Québec en 1999, puis H&M en 2006, et sont demeurés incontournables sur le marché.

C’est pourquoi aujourd’hui, alors que le public est « plus conscientisé quant aux conséquences écologiques du fast fashion », selon M. Daviau, il importe d’autant plus « d’appuyer notre écosystème où des entreprises d’ici fabriquent des produits ici et font travailler des gens ici ».

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Commerce de détail La moitié des quincailleries réduisent leurs heures d’ouverture

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

La moitié des quincailleries au Québec ont réduit leurs heures d’ouverture en 2022.

Si l’épineux dossier de la fermeture des commerces le dimanche ne fait toujours pas consensus, de nombreuses quincailleries québécoises ont néanmoins décidé de revoir leur horaire. Près de la moitié d’entre elles ont réduit leurs heures d’ouverture en 2022, selon une recension effectuée par l’Association québécoise de la quincaillerie et des matériaux de construction (AQMAT).

Publié à 5h00

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Nathaëlle Morissette
Nathaëlle Morissette La Presse

Il s’agit d’un véritable gain pour le président de l’association, Richard Darveau, qui milite depuis des mois pour une réduction des heures d’ouverture afin de permettre aux marchands et à leurs employés de souffler un peu, dans un contexte où l’on manque cruellement de personnel. Ainsi, sur quelque 800 magasins, près de 400 ont fait des changements.

M. Darveau souhaite néanmoins qu’une loi soit adoptée pour obliger les commerces à fermer le dimanche et éviter qu’il y ait de la concurrence déloyale. « S’il y avait une loi, ça mettrait tout le monde sur un pied d’égalité », explique-t-il.

Le président de l’AQMAT avait par ailleurs déjà évoqué l’idée que deux marchands décident ensemble d’avoir des heures d’ouverture similaires. Or, cette pratique est illégale. Le Bureau de la concurrence a avisé M. Darveau qu’il était passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 25 millions de dollars ou encore d’une peine de prison s’il encourageait ses membres à s’entendre sur des heures d’ouverture communes.

« S’il y avait un mouvement pour fermer le dimanche, on serait les premiers à embarquer », affirme pour sa part Éric Deslongchamps, propriétaire de trois magasins Rona situés à Mont-Laurier, Rivière-Rouge et Maniwaki.

Bien que son commerce soit ouvert sept jours sur sept, M. Deslongchamps fait partie des quincailliers qui ont réduit leurs heures d’ouverture. La raison : le recrutement d’employés lui donnait des maux de tête. Ses magasins sont fermés le jeudi soir. Le vendredi, les activités cessent à 20 h plutôt qu’à 21 h. L’homme d’affaires a pris cette décision même si deux concurrents de taille, Canadian Tire et Home Hardware, sont situés non loin de son magasin de Mont-Laurier.

Quand je passe le mardi soir devant le Canadian Tire, il y a deux autos dans le stationnement. On a réduit les plages horaires qui faisaient le moins mal à l’entreprise.

Éric Deslongchamps, propriétaire de trois magasins Rona situés à Mont-Laurier, Rivière-Rouge et Maniwaki

Selon lui, aucun client ne s’est plaint de ces changements, et ses ventes n’ont pas diminué. Pour le moment, le quincaillier n’a pas l’intention de revenir en arrière, surtout que ses employés lui ont manifesté une grande reconnaissance. « Ça leur fait plus de temps à passer en famille. »

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

L’équipe de la quincaillerie Rona Major & Major, à Montréal

Soulager le personnel

C’est aussi pour permettre à son personnel de « souffler » que le magasin Rona Major & Major, une quincaillerie située dans Ahuntsic, à Montréal, ferme désormais à 19 h les jeudi et vendredi. Les journées se terminent à 18 h du lundi au mercredi. « On a fait ça pour réduire la charge de travail des employés, explique la directrice adjointe, Pascale Prud’homme. Après trois ans de pandémie, on était tous épuisés. »

Responsable des horaires et de la gestion des employés, Mme Prud’homme avait également constaté que l’achalandage dans le magasin entre 19 h et 21 h était de moins en moins important. « Des fois, ça coûte plus cher de rester ouvert. »

Forte de ce constat, elle n’envisage pas de revenir aux heures d’ouverture « d’antan ». « De toute façon, je n’ai plus personne qui veut faire [ces quarts de travail-là] », lance-t-elle spontanément. Et bien que les heures d’ouverture aient été réduites, le détaillant, avec une équipe de 48 employés, compte plus de personnel qu’avant. « On a augmenté notre nombre d’employés pour soulager les piliers du magasin. Ça demande plus de gestion de personnel pour moins d’heures de disponibilité », explique Mme Prud’homme, qui ajoute dans la foulée que les nouveaux venus ne sont pas prêts à combler tous les quarts de travail proposés.

À Sainte-Agathe-des-Monts, dans les Laurentides, Christian Bélair, directeur général de la quincaillerie Lortie et Martin, ne voit pas le jour où il reviendra à ses anciennes heures d’ouverture. Actuellement, le commerce est fermé le dimanche ainsi que les jeudis et les vendredis soir. Plusieurs nouveaux employés à qui on demande de travailler un samedi sur deux réagissent avec peu d’enthousiasme, raconte-t-il. M. Bélair peine donc à s’imaginer ce qui se passerait si ceux-ci devaient se présenter au travail le dimanche.

On a appris à vivre avec ce nouvel horaire là. Plus on évoluait, plus on se disait que si on recommençait à ouvrir le dimanche et le soir, on risquait d’avoir des horaires extrêmement dilués et une qualité de service à la baisse.

Christian Bélair, directeur général de la quincaillerie Lortie et Martin

Une centaine de personnes travaillaient à la quincaillerie avant la pandémie. On en compte 85 aujourd’hui.

« Les gens viennent nous voir parce que leur puits vient de geler ou que leur souffleuse ne fonctionne plus, illustre-t-il. On doit donner beaucoup de conseils. Donc, si tu divises ça sur sept jours en comptant moins d’employés, tu n’y arrives pas. »

Pour les consommateurs, le nouveau concept qu’on qualifie d’épuré et de moderne propose sensiblement le même nombre de produits, soit 20 000. C’est un beau casse-tête, car des Maxi 3.0 – c’est le nom qu’on leur donne à l’interne – sont trois fois ou quatre fois plus petits que le modèle traditionnel de 80 000 pi⁠2. Les prix sont identiques dans tout le réseau.

Ce modèle pourra aussi être vu dans le quartier Centre-Sud, de Montréal, à l’angle des rues Papineau et Sainte-Catherine. Il s’agira d’une nouvelle construction de 18 000 pi⁠2 dont l’inauguration est prévue pour 2024.

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2024…good luck lol