Économie et commerce - Actualités

https://www.einnews.com/pr_news/604497644/vinfast-launches-quebec-retail-footprint-with-first-store-in-montreal

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Caisse de dépôt et placement 100 milliards en actifs québécois d’ici 2026

PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

Charles Emond, président et chef de la direction de la Caisse de dépôt et placement, lors de la présentation des résultats financiers de l’année 2021, en février dernier

La Caisse de dépôt et placement entend appuyer à fond sur la pédale d’accélérateur pour accroître ses investissements au Québec. L’institution annoncera lundi une nouvelle cible de 100 milliards de dollars en actifs québécois pour 2026, ce qui représenterait une hausse de plus du quart par rapport à aujourd’hui.

Publié à 5h00


Maxime Bergeron
Maxime Bergeron Équipe d’enquête, La Presse

Construction de résidences étudiantes et de logements locatifs, investissements dans des tours de télécommunications, injection de capitaux dans des entreprises d’ici qui veulent acheter à l’étranger : la Caisse envisage plusieurs avenues pour atteindre cet objectif.

« Ce n’est pas un chiffre que je sors de mon chapeau comme ça : ça vient de notre planification stratégique », a assuré en entrevue à La Presse Charles Emond, son président et chef de la direction, qui exposait pour la première fois cette nouvelle cible.

Cette annonce survient alors que la présence de la Caisse dans l’économie du Québec est plus que jamais scrutée à la loupe. Le gestionnaire de fonds de retraite a essuyé des critiques ces derniers temps en raison de la baisse du nombre d’entreprises québécoises dans lesquelles il détient une participation directe ou indirecte. Leur nombre a glissé de 756 à 548 depuis quatre ans.

Le poids relatif des investissements détenus par la Caisse au Québec — 78 milliards — a aussi fléchi par rapport à ses actifs totaux, qui s’élevaient à 392 milliards au 30 juin. Rien n’est faux dans ces chiffres, reconnaît Charles Emond. Mais il estime que d’autres indicateurs permettent de mesurer de façon bien plus concrète la contribution réelle de l’institution à l’économie de la province.

« L’actif de la Caisse par rapport à l’économie, il y a 10 ans, c’était 60 $ par tranche de 1000 $ de produit intérieur brut (PIB), et ce chiffre, il a doublé, souligne-t-il. C’est rendu à 120 $ par tranche de 1000 $ de PIB. »

Des télécoms pour CDPQ Infra

Aucun autre gestionnaire de fonds de retraite ailleurs dans le monde n’investit autant dans son économie locale, fait valoir son dirigeant. Et pour accélérer la cadence d’ici à 2026, la Caisse misera en priorité sur deux classes d’actifs bien tangibles : les infrastructures et l’immobilier. Plusieurs nouveaux secteurs sont à l’étude, confie Charles Emond.

Pour moi, la définition de l’infrastructure, c’est quelque chose qui vient changer la qualité de vie des gens, qui augmente la productivité et donc en ce sens-là, l’infrastructure a une définition plus large que ce que les gens peuvent parfois s’imaginer.

Charles Emond, président et chef de la direction de la Caisse de dépôt et placement

Le mandat de sa filiale CDPQ Infra, connue pour son projet du Réseau express métropolitain (REM), pourrait être élargi pour inclure des projets d’autoroutes et de télécommunications, notamment. « Les tours de [téléphonie] cellulaire, il y a quelque chose à faire là, dit M. Emond. Ce sont des actifs, tu les loues et tu connectes les gens encore plus dans certaines régions. »

Charles Emond confirme que l’institution a toujours des discussions avec Québec en vue d’étudier différents projets d’infrastructures — notamment un lien de transport collectif au sud de Montréal.

« C’est un interlocuteur qui a de l’intérêt, le gouvernement du Québec, c’est sûr, parce que dans le fond, c’est comme le REM, s’il voit quelque chose où il pense qu’on peut être utile, on va le considérer, indique-t-il. Des grands projets qui vont amener le Québec ailleurs et où on peut obtenir un rendement qui est excellent pour nos déposants. »

Logements abordables

Dans tous les cas, Charles Emond voit une interconnexion directe entre le segment des infrastructures et celui de l’immobilier. « L’immobilier suit l’infrastructure. Ça converge, ces deux choses-là. »

Par exemple, plus de 5 milliards de dollars en projets immobiliers de toute nature ont déjà été construits par différents promoteurs autour des futures stations du REM depuis quatre ans, relève-t-il, pour un total de 20 millions de pieds carrés. La Caisse pensait que ce chiffre serait atteint en 10 ans.

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE

Plus de 5 milliards de dollars en projets immobiliers ont été construits autour des futures stations du REM. Ci-dessus, la station Du Quartier, à Brossard.

L’institution pourrait élargir ses horizons en immobilier et investir davantage dans certains segments où elle est moins présente aujourd’hui au Québec avec sa filiale Ivanhoé Cambridge.

« On peut faire plein de sortes de choses au niveau des complexes multi-usages avec nos centres commerciaux, même faire des logements abordables avec une définition d’abordabilité où il y a un rendement à faire pour nous, explique Charles Emond. Les résidences étudiantes sont une classe d’actifs qui est extrêmement intéressante pour nous mondialement, mais Montréal, c’est aussi une ville universitaire extraordinaire. Est-ce qu’il y a un potentiel de projets signature ? »

350 acquisitions hors Québec

Si la perte de sièges sociaux québécois comme celui de Rona a fait la manchette ces dernières années, Charles Emond rappelle que de nombreuses entreprises québécoises ont aussi fait des emplettes à l’étranger. Des sociétés dont la Caisse est actionnaire, comme Demers Ambulance, CAE, Cogeco, KDC et Previan, ont ainsi réalisé 350 acquisitions hors de la province depuis cinq ans. Une par semaine, en moyenne.

« Les entreprises du Québec qui achètent des entreprises à l’international, ça, c’est le coup de circuit chaque fois, parce que tu coches plein de cases », dit-il.

L’entreprise ici se renforce. L’entreprise ici devient plus grosse, elle est plus difficile à avaler pour un concurrent un jour. Elle s’exporte à l’étranger. Tu exportes le Québec et tu importes les rendements.

Charles Emond, président et chef de la direction de la Caisse de dépôt et placement

La Caisse entend maintenir et même accroître autant que possible sa présence au capital de grandes et petites entreprises québécoises — une stratégie qui contribuera à les prémunir contre des tentatives de rachat étrangères, croit son président.

« Il ne faut pas oublier que parfois, la meilleure défensive, c’est l’offensive, dit-il. Quand la société performe bien, quand la société grossit, on va être là. Puis quand, dans le passé, il y a eu des situations plus délicates, par exemple quand SNC-Lavalin a vécu une période de grande vulnérabilité, alors encore là, on avait des choses à faire. On était là, on est resté présent. »

Vigie « détaillée » des sièges sociaux

Charles Emond révèle que les équipes de la Caisse mènent une « vigie extrêmement détaillée », avec un plan stratégique précis, pour protéger chaque siège social d’importance de Québec inc. Entre 75 et 100 entreprises se trouvent sur cette liste, a-t-on appris.

« On prévoit des années à l’avance quels sont les enjeux et on travaille déjà là-dessus avec des sociétés, explique-t-il. Est-ce que l’actionnariat est faible ? Est-ce que la performance est plus faible ? Est-ce que dans le secteur, il y a un joueur qui est en train d’émerger dans le monde qui est un acquéreur ? Est-ce qu’il y a des pilules empoisonnées ? Est-ce qu’il y a un régime de gouvernance ? »

La Caisse a par ailleurs adopté une nouvelle stratégie pour faire davantage de « maillages » entre des entreprises dans lesquelles elle détient une participation, souligne Charles Emond. L’institution a contribué à réaliser l’an dernier 40 de ces « ventes croisées », qui ont profité à certaines sociétés québécoises comme Lion Électrique et Plusgrade.

REM : les gens veulent « le voir »

Malgré les retards et certains dépassements de coûts, le président de la Caisse de dépôt se dit absolument fier du REM, un réseau de train léger automatisé de 67 kilomètres dont la première branche entre la Rive-Sud et le centre-ville doit entrer en service le printemps prochain. Charles Emond croit que l’opinion publique changera pour le mieux une fois que le service sera bel et bien lancé. « Je pense qu’il peut y avoir un pivot. Comme disait Yvon Deschamps, les gens ne veulent plus le savoir, ils veulent le voir, ils veulent le vivre. » Il assure par ailleurs n’entretenir aucune rancœur par rapport à la mort du « REM de l’Est », la deuxième phase du REM que le gouvernement du Québec avait demandé à la Caisse de développer. Québec a retiré le dossier des mains de l’institution en mai dernier en raison d’une opposition trop importante des citoyens et de la Ville de Montréal par rapport à certains aspects du tracé. « Il n’y a pas d’amertume. Ils ont décidé pour d’autres considérations qu’ils préféraient ne pas avoir la structure aérienne, et c’est vraiment leur prérogative. » La Caisse a reçu un chèque de 100 millions de Québec pour rembourser tout le travail de planification effectué par CDPQ Infra dans ce dossier.

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-Economic news, but it’s been confirmed we are getting a tax cut and will be reflected in the next budget.

$7.4B total cost, from the generations fund over 4 years.

Savings

$20,000 income = $10 savings
$40,000 = $210
$60,000 = $420
$90,000+ = $760

There is also an indexation of taxes/benefits, 6.44% for Quebec (6.3% for Canada)

QC: http://www.finances.gouv.qc.ca/index_en.asp

Canada: https://www.canada.ca/en/revenue-agency/services/tax/individuals/frequently-asked-questions-individuals/adjustment-personal-income-tax-benefit-amounts.html

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CDPQ completes acquisition of leasing company Akiem

12 December 2022

EUROPE: Canadian pension and insurance investor CDPQ has completed the acquisition of locomotive leasing company Akiem from SNCF Group and DWS.

Exclusive negotiations with CDPQ began in August following a competitive auction. Closing of the transaction was announced on December 9 following staff consultations and regulatory approvals, in particular from the French competition authority.

Akiem was founded by SNCF in 2008 as the French rail sector opened up to competition, and infrastructure investor DWS acquired a 50% stake in 2016. It now has 250 employees, with its headquarters in France and eight European offices. It has more than 600 locomotives and 46 passenger trains leased to over 80 customers in 21 countries, with 2021 revenue of nearly €220m and EBITDA of around €150m.

‘Akiem’s size and positioning across the entire value chain, including maintenance, give it a significant competitive edge’, said Emmanuel Jaclot, Executive Vice-President & Head of Infrastructure at CDPQ. ‘With three quarters of its fleet already operating on electricity, Akiem offers a sustainable response to the challenges of decarbonising transport — a solution that appealed to us from the start.’

Akiem CEO Fabien Rochefort said ‘we intend to pursue our growth strategy and will continue to innovate to strengthen the quality and performance of our freight and passenger solutions’.

The French national railway’s Deputy CEO for Financial Strategy Laurent Trevisani said the sale was ‘fully in line with SNCF Group’s strategy to become a world leader in sustainable mobility for passengers and goods’. It would contribute €800m to the reduction of debt, and finance rail activities including ‘our two strategic assets, Keolis and Geodis, which are growth drivers of the group’.

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Un bureau d’ONU-Habitat s’installe à Montréal

Un sixième bureau de l’ONU à Montréal


PHOTO LUDOVIC MARIN, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

Montréal accueillera un nouveau bureau d’ONU-Habitat, un programme des Nations unies visant à « soutenir le développement durable des établissements humains et des villes », a-t-on annoncé en marge de la COP15, lundi.

Publié à 16h30
Frédérik-Xavier Duhamel
LA PRESSE

L’équipe de la métropole québécoise sera responsable du « programme mondial pour des villes vertes, résilientes et durables », indique un communiqué de Montréal International. Elle aura pour mission d’élaborer « des recommandations de politiques et de gestes concrets en matière de développement urbain durable ».

« Ce bureau aidera Montréal et le Canada à développer des solutions concrètes pour rendre les villes plus vertes, résilientes, durables et prêtes à saisir les occasions liées à l’économie de demain », a déclaré la ministre fédérale Pascale St-Onge, responsable de Développement économique Canada pour les régions du Québec, citée dans le communiqué.

« Montréal a été sélectionnée en raison de ses écosystèmes de pointe en développement durable et en intelligence artificielle, de même que ses institutions académiques et son bassin d’organisations internationales », précise-t-on. Des « pistes de collaboration » ont été établies avec des chercheurs de l’Université McGill, de l’Université Concordia et de l’Institut québécois d’intelligence artificielle, le MILA.

Déjà, en octobre, ONU-Habitat et le MILA ont lancé un « livre blanc collaboratif » sur la façon dont l’intelligence artificielle peut « soutenir le développement de villes et d’établissements humains durables sur les plans social et écologique ».

Le siège d’ONU-Habitat est situé à Nairobi, au Kenya, et l’agence, établie en 1978, est active dans 90 pays. L’équipe de Montréal travaillera de près avec celles de Barcelone, en Espagne, et de Hambourg, en Allemagne.

Ce bureau vient s’ajouter à ceux de l’Organisation de l’aviation civile internationale, du Secrétariat de la convention sur la diversité biologique, de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés, de l’Institut de statistique de l’UNESCO et du Fonds multilatéral pour l’application du Protocole de Montréal.

« Ce sixième bureau de l’ONU à Montréal permettra de faire rayonner l’expertise montréalaise en matière d’habitation et de développement de quartiers exemplaires », a déclaré la mairesse Valérie Plante, également citée dans le communiqué. « À Montréal et partout dans le monde, on doit densifier les milieux urbains de façon intelligente en faisant une plus grande place à la nature », a-t-elle fait valoir.

Les détails, incluant le lieu précis du nouveau bureau et le nombre de personnes qui vont y travailler, restent à déterminer.

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Ouverture dans 2 jours… :confetti_ball:

https://fb.watch/hoS9BXCIHD/

Mais je suis tout de même passé faire un petit tour ce soir, il y avait bcp… bcp… de monde qui poursuivrait les derniers préparatifs (il y avait plusieurs dizaines de véhicules, plaquées de l’Ontario, stationnées devant le supermarché, lors de mon passage ce soir).

13-12-2022

Une tente est installée pour recevoir et protéger les nouveaux clients de la future neige…

Et des sacs cadeaux semblent avoir été préparés…

Non, ce n’est pas encore ouvert. :shopping_cart:

Mais il y a tout de même du monde à l’intérieur…

Et cela me paraît bien joli.

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Groupe ADF Ajouts de contrats de 228 millions, mais retrait au carnet de commandes

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

La semaine dernière, Groupe ADF rapportait que son troisième trimestre de l’exercice en cours avait pris fin avec un résultat net de 2,91 millions, comparativement à 2,788 millions pour la période correspondante de l’exercice 2021.

(Terrebonne) Le fabricant québécois de structures en acier Groupe ADF annonce mercredi la signature d’une série de nouveaux contrats majeurs dans les secteurs industriel, de transport et d’infrastructures publiques, totalisant 228 millions.

Publié à 7h43

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La Presse Canadienne

L’entreprise établie à Terrebonne, dans Lanaudière, précise que ces commandes portent notamment sur des travaux d’ingénierie et de design, de fabrication et de revêtement industriel, de même que sur la livraison de différentes structures d’acier et composantes lourdes en acier pour des nouveaux projets de construction aux États-Unis et dans la grande région de Montréal.

Les travaux de fabrication prévus pour la réalisation de ces nouveaux contrats devraient débuter dans les prochaines semaines et s’échelonner jusqu’à la fin de 2023. Les usines que Groupe ADF possède à Terrebonne et à Great Falls, dans l’État du Montana, bénéficieront de ces contrats majeurs.

Par ailleurs, Groupe ADF retire de son carnet de commandes un projet estimé à 131 millions dans le sud-est des États-Unis conclu en juin 2019. Les travaux devaient commencer au début de 2020, mais le projet a été retardé par la pandémie de COVID-19.

Groupe ADF ajoute que dès que les propriétaires confirmeront le redémarrage de leur projet, il le réintègrera dans son carnet de commandes.

La compagnie assure que ce retrait du projet n’aura aucun impact sur ses résultats financiers.

La semaine dernière, Groupe ADF rapportait que son troisième trimestre de l’exercice en cours avait pris fin avec un résultat net de 2,91 millions, comparativement à 2,788 millions pour la période correspondante de l’exercice 2021.

Entreprise citée dans cette dépêche : Groupe ADF (TSX : DRX)

VinFast ouvre son premier magasin au Québec

PHOTO FOURNIE PAR VINFAST

Le magasin de VinFast situé à Laval est le deuxième à ouvrir au Canada.

Le jeune constructeur vietnamien VinFast a récemment inauguré son tout premier magasin sur le sol québécois, situé au Carrefour Laval.

Publié hier à 11h45

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Charles René La Presse

S’inspirant de Tesla sur la chose, VinFast a l’intention de vendre ses véhicules directement à sa clientèle sans l’intermédiaire de concessionnaires. D’autres marques songent à faire de même au moyen de leurs sites internet.

Pour le moment, le constructeur vietnamien prépare l’arrivée de deux modèles, le VUS compact VF 8 et le VUS intermédiaire VF 9. Le VF 8 avance une autonomie oscillant entre 420 et 471 km (cycle de mesure européen) et des puissances de 349 ch et 402 selon les livrées. Son prix de départ est fixé à 54 990 $. Le VF 9 peut quant à lui parcourir entre 423 km et 594 km (cycle de mesure européen) et est passablement plus coûteux à 103 790 $ comme facture de départ. Il dispose de 402 ch pour se mouvoir. Précisons que les deux modèles ont des configurations à deux moteurs de série, pour le rouage intégral.

Le magasin VinFast situé à Laval est le deuxième à s’établir au pays après celui de Toronto. On vise l’ouverture de six autres emplacements d’ici la fin de l’année au Canada pour appuyer l’arrivée des premiers VF 8. Les VF 9 commandés devraient parvenir au pays au début de 2023, avance-t-on.

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Production de sirop d’érable Une sucrée de belle année !

PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

En plus des conditions climatiques favorables du printemps 2022, les améliorations technologiques et la main-d’œuvre de plus en plus spécialisée ont contribué à l’obtention de rendements exceptionnels cette année.

L’année 2022 a largement dépassé les attentes des acériculteurs avec une production record de sirop d’érable au Québec et dans l’ensemble du pays. Dans la province, il s’est produit une quantité totale de 15,9 millions de gallons, selon Statistique Canada.

Publié à 6h00

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Nathaëlle Morissette
Nathaëlle Morissette La Presse

Cette « performance » permettra de renflouer la réserve stratégique de sirop d’érable dans laquelle on a dû puiser en 2021 pour répondre à la demande.

En ce qui concerne l’emballage, l’industrie se prépare déjà pour la saison à venir. La production québécoise de boîtes de conserve pour contenir le sirop est déjà bien entamée afin d’éviter que les acériculteurs et les transformateurs ne subissent une pénurie de contenants, comme ce fut le cas au printemps dernier.

Hausse marquée de la production

Ainsi, en 2022, la production québécoise de sirop a connu une hausse de 59,1 %, par rapport à 2021, année marquée par « une saison des sucres écourtée [en raison] des températures printanières chaudes », rappelle Statistique Canada.

Cette année toutefois, le vent a tourné.

On n’a jamais eu un rendement à cette hauteur-là. La saison a été plus longue, le taux de sucre était là, le volume d’eau était là, tous les astres étaient alignés pour que l’on fasse une saison record.

Luc Goulet, président des Producteurs et productrices acéricoles du Québec (PPAQ)

Les améliorations technologiques et la main-d’œuvre de plus en plus spécialisée ont également contribué à l’obtention de rendements exceptionnels, selon M. Goulet.

Pas de prédictions pour 2023

Le président des PPAQ a bien du mal à faire des prédictions pour la prochaine saison des sucres. Il souligne toutefois que sept millions de nouvelles entailles ont été octroyées et seront faites d’ici 2024. En ce qui concerne l’approvisionnement en boîtes de conserve, M. Goulet assure que « les quantités sont déjà là ».

« La conjoncture des conteneurs a compliqué l’approvisionnement l’an dernier », rappelle-t-il. Les boîtes de conserve lithographiées – imprimées – destinées au sirop d’érable sont majoritairement produites en Asie.

Pour répondre à une partie de la demande, l’entreprise québécoise Idéal Canne, située à La Guadeloupe en Beauce, s’est lancée dans la production de boîtes de conserve destinées à ce marché. Près de 10 millions de contenants auront été produits d’ici la fin de l’année par l’entreprise. Pour 2023, ce seront 15 millions de boîtes qui sortiront de l’usine d’Idéal Canne.

Et la production est déjà bien entamée, assure le président de l’entreprise, Erick Vachon. « On est trois, quatre mois en avance sur la saison des sucres, indique-t-il. Il ne manquera pas de cannes au Québec. »

BMR, qui vend des boîtes de conserve et d’autres produits destinés à l’acériculture, assure également qu’il n’y aura pas de pénurie d’équipement cette année. « BMR a depuis l’an dernier identifié de nouveaux fournisseurs et de nouvelles gammes de produits destinés aux producteurs acéricoles, ce qui nous a permis de renflouer nos entrepôts et ainsi d’être en excellente posture pour assurer un approvisionnement constant au niveau de la vaste majorité des articles recherchés, a assuré le directeur des communications de l’entreprise, Kaven Delarosbil, dans un courriel envoyé à La Presse. Par conséquent, nous n’anticipons pas de pénurie au niveau des produits acéricoles pour la saison 2022-2023. »

Production acéricole – quelques chiffres

Production (2022) :

  • 15,9 millions de gallons au Québec, une hausse de 59,1 % par rapport à 2021

  • 17,4 millions de gallons au Canada, une hausse de 53,8 % par rapport à 2021

  • Le Québec est à l’origine de 90 % de la production canadienne

  • Nombre d’acériculteurs québécois : 13 300

SOURCES : Statistique Canada et les Producteurs et productrices acéricoles du Québec

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Au sujet du plus grand supermarché T&T du Canada

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Je viens de passer dans le coin: le parking est rempli ! :shopping_cart: :shopping_cart:

Ce n’est que le 1er jour… mais c’est à croire que T&T devrait organiser des navettes vers les stations Du Collège (et/ou Côte-Vertu) de la ligne Orange et éventuellement Côte-de-Liesse du REM (à la fin 2024)… :crazy_face:


Communiqué de presse:

Short clip de MtlBLOG:

Tellement!
Je hais conduire dans ce coin là de la ville, c’est plein de stroads

Triste nouvelle pour Villeray: la fruiterie Tsikinis, qui est présente depuis très longtemps dans le quartier et offre des produits à bas prix, fermera ses portes. Comme on voit sur ce post Facebook, les propriétaires d’un Holding qui possède le bâtiment a ouvert un Fraîchement bon juste en face, une enseigne dont il est propriétaire…Apparemment c’est une pratique courante de cette chaîne.

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Selon un article du 24h, ce ne serait pas là première fois que fraîchement bon serait lié à une histoire de fermeture d’épicerie. Ce serait arrivé dans Villeray. Je vais essayer de retrouver cette article

Edit: ------> https://www.24heures.ca/2022/12/20/montreal-lavenir-dune-fruiterie-dans-villeray-inquiete

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https://montrealgazette.com/business/local-business/software-consolidator-valsoft-plans-a-busy-2023-for-making-deals

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La montréalaise NorthStar récolte 47 millions

IMAGE FOURNIE PAR NORTHSTAR CIEL & TERRE

L’entreprise NorthStar Ciel & Terre aspire à faire de Montréal « la tour de contrôle de l’espace ».

Dans un environnement financier frileux, la société de services de surveillance par satellites NorthStar Ciel & Terre a convaincu le fonds américain de capitaux privés Cartesian Capital de contribuer à titre d’investisseur principal à son dernier tour de financement de 47 millions.

Publié à 7h00

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André Dubuc
André Dubuc La Presse

Les fonds serviront à financer ses activités, l’année où NorthStar va lancer ses trois premiers satellites de surveillance.

Le service NorthStar se démarque par sa capacité à identifier des objets, même de très petite taille, flottant dans l’environnement spatial. Les services proposés par NorthStar permettent aux exploitants de satellites d’éviter les collisions dans l’espace.

« Cartesian reconnaît le potentiel transformationnel des services de prochaine génération de NorthStar pour l’économie spatiale », soutient, dans un communiqué, Beth Michelson, associée chez Cartesian. « L’approche unique de NorthStar dans la surveillance complète de l’espace est essentielle à la préservation des infrastructures spatiales », ajoute celle qui se joint au conseil d’administration de NorthStar en compagnie de son collègue Paul Pizzani.

« Dans un marché où il est difficile de lever des fonds, une société de capital-risque de New York, qui peut mettre son argent n’importe où, décide d’investir dans une société canadienne établie à Montréal proposant un service qui va aider à la durabilité de l’environnement dans l’espace. Je trouve ça très encourageant », dit, au téléphone, Stewart Bain, PDG et fondateur de l’heureuse élue.

PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

Stewart Bain, PDG et fondateur de NorthStar

NorthStar Ciel & Terre compte parmi ses investisseurs Charles Sirois et Rogers. Elle propose de déployer une constellation de satellites pour gérer le trafic dans l’espace, et de faire de Montréal « la tour de contrôle de l’espace ».

Ses satellites sont construits par Spire Global à Glasgow, en Écosse, qui les exploitera en son nom (selon le modèle « space-as-a-service »). « On paie pour le service de données », précise M. Bain. Leur lancement a été confié à Virgin Orbit, fondée par le célèbre entrepreneur Richard Branson.

Le gouvernement américain comme client, mais pas l’État canadien

Parmi les premiers clients confirmés de NorthStar se trouve le département du Commerce des États-Unis.

« Depuis quatre ans, dit M. Bain, on a appuyé le département du Commerce des États-Unis chaque trimestre afin de démontrer notre compétence pour intégrer les données provenant de plusieurs sources de senseurs dans le but de créer un modèle de ce qui se passe dans l’espace. »

En décembre 2022, on a signé un contrat avec le département du Commerce. Depuis, ça a accéléré l’intérêt des autres sociétés et gouvernements pour nos services.

Stewart Bain, PDG et fondateur de NorthStar

NorthStar, qui avait exprimé dans le passé le souhait de compter le gouvernement du Canada parmi ses premiers clients, n’est pas encore parvenu à lui faire signer un contrat.

Dernier tour de financement compris, l’entreprise a récolté 120 millions depuis sa fondation en 2012. Outre Cartesian et Telesystem Space, ses autres actionnaires sont notamment le Luxembourg Future Fund, Investissement Québec, le gouvernement du Luxembourg et le Fonds de développement du secteur spatial du Luxembourg SCSp. Celui-ci est financé par SES, important fournisseur de services de télécommunication par satellites et client potentiel de NorthStar.

Autre investisseur stratégique de NorthStar, Thales Alenia Space s’occupe aussi de démarcher des clients potentiels en Europe.

NorthStar emploie actuellement 55 personnes à son siège social de Montréal et 7 au total dans ses bureaux aux États-Unis et au Luxembourg. Environ 30 personnes s’ajouteront à l’effectif en 2023, avance M. Bain.

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C’est une observation un peu hyper-locale, mais en regardant les propriétés à vendre sur Centris, je viens de voir que Shiller-Lavy vient de mettre en vente 3 édifices sur Saint-Viateur:

L’édifice qui avait l’ancien Cagibi:

L’édifice qui avait l’ancienne pâtisserie Chez de Gaulle:

L’édifice qui a le fameux Bishop & Bagg:

Un peu plus de 13 millions de dollars en tout.

À noter que tous ces édifices sont occupés par des locataires solides, sauf le local du Laurier BBQ qui je crois est fermé (c’était pas très bon non plus). Plusieurs des plans dans les listings montrent encore de vieux locataires qui ont été expulsés par Shiller Lavy.