Économie et commerce - Actualités

Ça fait longtemps qu’on répète la même chose mais le gouvernement joue à l’autruche. Tout est beau.

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Exactly this, so in the U.S you will see either special economic zones/enterprise zones or tax credits for companies to move to a certain area. It never goes to a landlord either, it’s strictly for businesses that are small or large.

Somethings I’ve seen are tax credits for a business opening in certain location, for job creation, training or re-training, tax breaks for restaurants, renovations, etc… Since the city has no direct control on rent prices since that’s a market thing, they tend to offer this. Canadian cities are still constrained and can’t offer stuff like this, yet. In the U.S though, it has helped cities in the past and present during an economic slowdown or crisis.

Six premiers mois de 2022 Rendement négatif de 7,9 % à la CDPQ

PHOTO PATRICK SANFACON, ARCHIVES LA PRESSE

« Les six premiers mois de l’année ont été fort exigeants », a affirmé le président et chef de la direction de l’institution, Charles Émond, mercredi, en conférence de presse.

Les six premiers mois de l’année sont teintés de rouge pour la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), qui a livré un rendement négatif de 7,9 %. Mince consolation : la performance du bas de laine des Québécois est supérieure aux indices de références, où les reculs sont plus marqués.

Publié à 11h00

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Julien Arsenault La Presse

Au cours d’un semestre où il y a eu une « combinaison de facteurs jamais vue depuis plusieurs décennies », le gestionnaire de régimes de retraites et d’assurance publics et parapublics a vu son actif net fondre de 28,2 milliards, à 392 milliards au 30 juin dernier. En excluant des dépôts nets de 5,4 milliards, le recul se serait chiffré à 33,6 milliards.

« Les six premiers mois de l’année ont été fort exigeants, a affirmé le président et chef de la direction de l’institution, Charles Émond, mercredi, en conférence de presse. Une rare correction simultanée des marchés boursiers et obligataires, des craintes de ralentissement économique, de même que la guerre en Ukraine et ses nombreux effets collatéraux. »

L’indice de référence en ce qui a trait à la performance globale de la Caisse pendant le semestre était de -10,5 %. De plus, le résultat de la CDPQ pendant les six premiers mois de l’année ne tient pas compte de la reprise boursière qui s’observe sur les marchés depuis un peu plus d’un mois.

PHOTO PAUL CHIASSON, LA PRESSE CANADIENNE

Charles Émond, président et chef de la direction de a Caisse de dépôt et placement du Québec

On doit travailler dans une série de conditions extrêmes depuis deux ans. Si on prenait la photo aujourd’hui (sur notre performance) le portrait serait différent. Nous aurions 15 milliards de plus dans nos actifs.

Charles Émond, président et chef de la direction de l’institution

Dans le secteur des actions, qui regroupe les marchés boursiers et les placements privés, le rendement s’est établi à -10,6 %, alors que l’indice de référence était de -11,9 %. La dégringolade des marchés a entraîné un recul de 16 % du côté des marchés boursiers, tandis que la baisse a été moins prononcée du côté des placements privés (-2,4 %).

Les resserrements monétaires décrétés par les banques centrales dans l’espoir de ralentir l’inflation se sont reflétés dans le créneau du revenu fixe, où l’on retrouve les obligations. La performance a été négative de 13,1 %, par rapport à un indice de référence de -15,1 %. L’augmentation des taux d’intérêt fait fléchir le cours des obligations.

Les actifs réels – l’immobilier et les infrastructures – ont beaucoup mieux fait, avec une performance semestrielle de 7,9 %, supérieure à l’indice de référence de 2,4 %, un signe qu’ils « jouent bien leur rôle de diversification », selon la CDPQ.

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  • 46
    Nombre de déposants à la CDPQ. On y retrouve notamment le Régime des rentes du Québec et celui des employés du gouvernement (RREGOP).

cdpq

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Une nouvelle usine dédiée à l’électrification des véhicules ouvre à Montréal


Jacques Nadeau Le Devoir
La nouvelle usine située dans l’arrondissement de Saint-Laurent, à Montréal, peut desservir entre 2000 à 3000 véhicules électriques par année.

Clémence Pavic
19 août 2022

Une nouvelle usine destinée à l’électrification des transports voit le jour à Montréal. L’entreprise ProEV a inauguré, jeudi, ce qu’elle qualifie du « plus grand site » de production de câbles à haute tension pour la fabrication de véhicules électriques commerciaux et industriels en Amérique du Nord.

« Les câbles qu’on produit servent à conduire l’énergie de la batterie au moteur et aux autres modules électriques », explique d’emblée Jarred Knecht, président de ProEV, au cours d’une visite de l’usine située dans l’arrondissement de Saint-Laurent à Montréal. « On est un maillon stratégique de la chaîne d’approvisionnement d’électrification des transports », estime-t-il.

Explosion de la demande

L’entreprise ProEV — qui a été fondée à Montréal il y a une trentaine d’années par le père de M. Knecht et qui est aujourd’hui une division de la société américaine Electrical Components International (ECI) — possède également une usine située dans Pointe-Claire.

Cette autre usine produit quant à elle des câbles à haute tension pour l’industrie militaire et le domaine médical.

« On en produisait aussi pour les véhicules électriques dans la première usine, mais la demande a tellement explosé qu’on a décidé d’ouvrir une deuxième usine et de rapatrier ça ici », explique M. Knecht.

Parmi les clients de ProEV, on retrouve des entreprises bien connues, comme Lion Electrique, BRP ou encore Harley-Davidson. L’entreprise se limite toutefois aux secteurs des véhicules électriques commerciaux et industriels, qui constituent un marché déjà suffisamment grand.

« Ce n’est pas notre objectif que de produire des câbles pour des constructeurs automobiles. C’est un segment différent », explique M. Knecht.

La nouvelle usine située dans Saint-Laurent peut desservir entre 2000 à 3000 véhicules électriques par année.

« D’ici trois à cinq ans, on aimerait que cette capacité monte à 40 000 véhicules par an. C’est ambitieux, mais on peut y arriver », croit M. Knecht.

Pour y parvenir, ProEV compte mettre les bouchés doubles en créant 250 emplois dans les prochaines années, en ajout aux 200 personnes qui travaillent déjà pour l’entreprise à Montréal.

Promark Electronics, la maison-mère de ProEV, a été rachetée en juillet dernier par Electrical Components International

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Pas une nouvelle, mais je voulais partager ce fleuron québécois que peu de gens savent que ça vient du Québec. L’une des plus grosse, si non la plus grosse, compagnie de fabrication, montage et démontage de scène, Stage Line.

Le Québec a une expertise incroyable et reconnu dans le monde pour l’événementiel.

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C’est comme lancer n’importe quoi sur le mur en espérant que ça colle…

9 messages ont été fusionnés à un sujet existant : Usine Moderna - ? étages

Commerce de détail Embellie au centre-ville

PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE

Les détaillants québécois interrogés par La Presse confirment avoir accueilli davantage de clients que l’an dernier dans leurs succursales du centre-ville.

Après une longue traversée du désert marquée par une baisse de fréquentation et une diminution des ventes, les commerçants du centre-ville de Montréal renouent peu à peu avec les consommateurs. L’achalandage a augmenté de 40 % chez ces détaillants pour le deuxième trimestre 2022 par rapport à l’an dernier, selon des données publiées par l’agence immobilière Jones Lang LaSalle (JLL) qui qualifie cette reprise de « remarquable ».

Publié à 7h00

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Nathaëlle Morissette La Presse

Cette embellie inciterait par ailleurs des chaînes bien connues qui n’ont présentement pas de magasin rue Sainte-Catherine à venir s’y installer, a révélé en entrevue Manon Larose, vice-présidente principale, commerce de détail, chez JLL, refusant toutefois de donner davantage de détails pour le moment. Elle rappelle par ailleurs au passage l’arrivée prochaine de Nike, qui ouvrira ses portes au Centre Eaton au printemps, et celle de la boutique de plein air Chlorophylle.

« Il y a plusieurs détaillants qui avaient mis leurs projets en veilleuse pour 2020 et 2021, qui ont le capital et qui sont maintenant prêts à procéder », affirme-t-elle.

Le retour des touristes dans la métropole a grandement contribué à cette hausse notable de l’achalandage dans les centres commerciaux et les magasins ayant pignon sur rue au centre-ville, pour le deuxième trimestre 2022 par rapport à la même période l’an dernier. C’est du moins ce que conclut l’article Perspectives du commerce de détail – Automne 2022 de JLL.

Les détaillants québécois interrogés par La Presse confirment avoir accueilli davantage de clients que l’an dernier dans leurs succursales du centre-ville. Si les ventes ont atteint les niveaux de 2019, le trafic, lui, demeure toutefois inférieur à ce qu’il était avant la pandémie. Le retour des élèves pourrait par contre permettre un certain rattrapage, croit François Roberge, propriétaire des magasins La Vie en rose.

PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE

François Roberge, des magasins La Vie en rose

Au centre-ville de Montréal, ç’a été stagnant pendant deux ans et demi. On est en train de rattraper les années perdues rapidement.

François Roberge, propriétaire des magasins La Vie en rose

Par rapport à l’an dernier, le détaillant, spécialisé en sous-vêtements et en maillots de bain, a connu une augmentation de 32 % de l’achalandage à son magasin du Centre Eaton, de 100 % à celui du Complexe Desjardins, de 49 % à la boutique située rue Sainte-Catherine et également de 49 % au centre commercial Alexis-Nihon. Sur un total de quatre magasins, trois ont enregistré des ventes supérieures ou égales à celles de 2019, année prépandémique.

« Le retour des gens dans les bureaux se fait de façon progressive, c’est sûr que ça aura un impact », ajoute pour sa part Manon Larose.

« En 2021, les gens avaient juste envie de sortir de chez eux. Maintenant, non seulement ils ont envie de sortir, mais ils ont envie de magasiner de nouveau. »

Constatant également qu’il y a plus de gens qui déambulent dans les rues, Lili Fortin, présidente de Tristan, reste, pour sa part, prudente. « C’est sûr que quand on se compare à 2021 ou à 2020, ç’a tellement été des années difficiles qu’on a des super beaux chiffres », tient-elle à rappeler.

Les ventes de son magasin situé au coin des rues Sainte-Catherine et Metcalfe ont atteint les niveaux de 2019, mais, dans son cas également, le trafic demeure moins élevé. En juillet, il était de 20 % inférieur aux données enregistrées avant l’arrivée de la COVID-19.

On est exigeant parce qu’on veut revenir à un niveau de trafic d’avant la pandémie. Mais il y a un gros bout de chemin de fait.

Lili Fortin, présidente de Tristan

« J’espère que ça va rester comme ça. On n’est à l’abri de rien, ni des vagues de contamination ni des récessions, et je pense que la pandémie nous l’a appris. »

Partout dans l’île

Par ailleurs, les détaillants situés partout dans l’île de Montréal « ont bénéficié d’une relance de l’activité commerciale », note JLL. Pour les cinq premiers mois de 2022, les catégories comme les soins personnels et de santé (+ 52 %), les vêtements (+ 51 %) et les chaussures (+ 39 %) ont enregistré une hausse des ventes par rapport à la même période l’an dernier, selon Statistique Canada. Les ventes de meubles et de produits de rénovation ont connu une baisse de 20 %. « Ces baisses sont dues aux problèmes actuels d’approvisionnement dans ces catégories », écrit JLL.

Quelques ouvertures de commerces de détail à venir

  • Nike (Centre Eaton) : printemps 2023
  • Supermarché T & T (avenue Sainte-Croix) : décembre 2022
  • Décathlon (Marché Central) : été 2023

Source : Perspectives du commerce de détail – Automne 2022

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Il ne faut pas oublier que la zone du Technoparc St-Laurent fait l’objet de pressions militantes environnementales, les entreprises n’ont peut-être pas envie d’investir et de se faire ensuite accuser en public de nuire à la biodiversité :thinking:

Le prix du terrain n’est certainement pas un facteur déterminant pour ce genre de projet.

Broccolini a deux terrains listés pour le Technoparc, ils sont loins des zones “sensibles” que la ville et des regroupements écologiques veulent conserver. À moins que Broccolini proposait un terrain non-listé plus au sud, je ne pense pas que c’était un enjeu, et si c’était assez fort pour faire reculer une compagnie, on aurait entendu des revendications dans ce sens je crois.

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Good, but there has still been little no activity when it comes to new to market businesses (we’re lagging behind every major city in this regard). The fact that Nike is the most anticipated (and currently only major) commercial store opening for downtown is disappointing.

Here’s hoping that 2023 will be smoother, cause 2022 has been a huge dud so far with this specific topic.

L’état de la Main (Saint-Laurent de Saint-Joseph à Sherbrooke), 2022-08-28

Un beau dimanche! Un temps parfait pour faire des achats dans le centre-ville… En transitant par Saint-Laurent, et en comptant les commerces. Comment se porte la Main en 2022?

J’ai compté un total de 320 locaux et commerces.

  • De ce nombre, 276 étaient occupés (86.3%)
  • 17 locaux étaient à louer (5.3%)
  • 27 locaux étaient inoccupés (8.4%)

J’ai compté les locaux la dernière fois en août 2020. Il y a aujourd’hui un local à louer de plus, et 3 locaux vacants de plus. La rue est donc sensiblement similaire à plus ou moins un pourcent prêt (probablement sous la marge d’erreur d’un tel exercice).

La rue est donc assez stable. Les locaux vacants et à louer sont répartis assez équitablement le long de la rue, à l’exception de deux édifices problématiques depuis toujours: l’édifice juste au nord de l’ancien Excentris, vacant/à louer depuis longtemps (il y a des travaux à l’intérieur actuellement cependant), ainsi que cet édifice à vendre depuis longtemps:

Petit constat qui commence à se former de mes comptages cet été: les rues est-ouest se portent mieux que ceux nord-sud.

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J’ai l’impression que les rues est-ouest ont un coté plus local alors que les nord-sud sont plus des rues de destinations. Je parle ici des rues dans Plateau et non au centre-ville.

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Il y a moins de distance entre chaque coin de rue sur les rues est-ouest. Genre 50m sur Mont-Royal, Saint-Viateur, Beaubien, Wellington, etc., alors que sur Saint-Laurent, Saint-Denis ou Saint-Hubert, c’est souvent 200m ou plus. Comme disait Jane Jacobs, « the advantages of short blocks are simple. » Chaque coin de rue représente une opportunité d’introduire un nouveau client sur une rue commerciale.

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Les studios de Paris et Montréal de Quantic Dream acquis par NetEase


PHOTO TIRÉE DU SITE QUANTICDREAM. COM | Quantic Dream, qui vient d’être acquis par le géant chinois NetEase Games, s’est démarqué depuis 25 ans par ses trames narratives. Le studio a lancé cinq jeux depuis ses débuts qui ont remporté plus de 250 prix.

Après 25 ans comme développeur indépendant, le mythique studio français Quantic Dream, installé à Montréal depuis février 2021, a été acquis par le géant chinois NetEase Games.

31 août 2022 | Publié à 11h14 | KARIM BENESSAIEH | LA PRESSE

NetEase était déjà actionnaire minoritaire de Quantic Dream depuis janvier 2019. Pour un montant qui n’a pas été dévoilé, elle a acquis 100 % des actions du studio fondé par son directeur créatif actuel, David Cage. Sur son site web, le studio français explique avoir accepté l’offre afin de disposer d’investissements « pour poursuivre [son] développement et [sa] présence dans le monde, mais aussi pour financer d’autres studios et devenir un éditeur international. » Sa première aventure hors France a été l’ouverture d’un studio d’une cinquantaine d’employés à Montréal, avenue Atwater, dirigé par le vétéran montréalais de l’industrie Stéphane D’Astous, un ancien directeur d’Ubisoft Montréal qui a fondé et dirigé pendant sept ans Eidos-Montréal. M. D’Astous a quitté Quantic Dream en janvier dernier.

Indépendance et croissance

Quantic Dream s’est démarqué depuis 25 ans par ses trames narratives. Le studio a lancé cinq jeux depuis ses débuts qui ont remporté plus de 250 prix. Il a signé un contrat d’exclusivité avec Sony à partir de 2010, réservant ses œuvres à la PlayStation. Les trois jeux qui ont suivi, Heavy Rain, Beyond : Two Souls et Detroit : Become Human, sont considérés comme des bijoux de narration, avec des scénarios émouvants et d’une profondeur rarement égalée dans le jeu vidéo.

Le plus grand succès du studio, Detroit : Become Human lancé en 2018 et qui s’est vendu à plus de cinq millions d’exemplaires, est par exemple basé sur un script de 4000 pages qui a nécessité le recrutement de 300 acteurs et 360 jours de tournage, révélait Cage en entrevue en 2019. La prédominance du scénario sur les mécaniques de jeu a parfois valu à ses jeux d’être qualifiés ironiquement de « cinéma interactif ».

« Quantic Dream a toujours été particulièrement attaché à sa liberté de création et à son indépendance, peut-on lire sur le site web du studio. Cette liberté nous a permis de créer des jeux différents, de développer notre technologie propriétaire, de nous doter d’une infrastructure dédiée à nos besoins, et surtout de créer les jeux dont nous rêvions pour des millions de joueuses et de joueurs. »

Quantic Dream travaille présentement sur une adaptation de l’univers de Star Wars, Star Wars Eclipse, en collaboration avec LucasFilm.

Deuxième studio montréalais

Sur son site web, le studio français assure en outre qu’il va poursuivre sa croissance dans le giron de NetEase. « Nous conservons notre indépendance sur notre ligne éditoriale, la direction artistique des projets et la gestion du studio, peut-on lire. Nos équipes, qui sont pleinement associées à cette opération et qui en bénéficient directement financièrement, sont bien évidemment intégralement préservées et vont continuer de croître et de se renforcer. »

Avec l’acquisition de Quantic Dream, NetEase hérite d’un deuxième studio à Montréal. Le plus important éditeur et développeur de jeux vidéo en Chine avait annoncé la création d’un studio dans la métropole québécoise en juillet 2019.

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Pharmascience triplera sa capacité à Candiac Après Moderna, une autre pharma reçoit 25 millions de Québec

PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

La société Pharmascience vient d’obtenir 25 millions de Québec afin de tripler la capacité de production de son usine de médicaments située à Candiac, en banlieue sud de Montréal.

Après Moderna le mois dernier, c’est au tour de Pharmascience d’obtenir 25 millions du gouvernement Legault afin de tripler la capacité de production de son usine de médicaments située à Candiac, en banlieue sud de Montréal. La société pharmaceutique québécoise a également frappé à la porte d’Ottawa pour obtenir du financement.

Publié à 12h00

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Julien Arsenault La Presse

Attribué par l’entremise d’Investissement Québec (IQ), ce prêt-subvention (« prêt pardonnable ») avait obtenu l’assentiment du Conseil des ministres avant le déclenchement de la campagne électorale. Les détails ont cependant été dévoilés mercredi.

Il n’a pas été possible de s’entretenir avec un représentant de Pharmascience, qui se présente comme le plus « grand employeur pharmaceutique au Québec » avec plus de 1200 employés dans la province et 300 autres ailleurs dans le monde. L’entreprise fondée en 1983 a fourni quelques détails à La Presse par courriel.

« Pharmascience disposerait des leviers nécessaires pour travailler avec les administrations fédérales et provinciales en vue de renforcer la Réserve stratégique nationale d’urgence pour les médicaments injectables essentiels, ainsi que pour les formes posologiques orales solides », a-t-elle souligné.

La pharmaceutique n’a pas précisé l’ampleur de son investissement. Cependant, il est rare que la contribution financière d’IQ soit supérieure à une fourchette allant de 20 à 25 % d’un projet. Le chantier pourrait donc être supérieur à 100 millions.

L’entreprise qualifie de « grand pas en avant » le soutien financier obtenu auprès du gouvernement Legault. Certaines questions, comme l’échéancier du projet ainsi que le nombre d’emplois créés, demeurent sans réponse pour l’instant. On ignore également les paramètres (seuil d’emplois, taille des investissements, etc.) à respecter par Pharmascience afin de ne pas avoir à rembourser le prêt dans son intégralité.

Réduire une dépendance

Pharmascience prévoit ajouter 26 000 pi2 (2415 m2) à la superficie de son site de Candiac. On installera également de « nouveaux équipements plus efficaces ». L’endroit se spécialise notamment dans la fabrication de médicaments injectables qui sont approuvés par Santé Canada, l’agence fédérale américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) et l’Agence européenne des médicaments.

Cette pharmaceutique québécoise se spécialise dans le créneau des médicaments génériques – moins chers puisqu’ils sont copiés sur les médicaments d’origine quand leur exclusivité arrive à échéance. Citant un sondage de la firme EY, l’entreprise affirme que 12 % de la consommation locale de médicaments génériques est produite au pays.

« Le projet constituera un grand pas en avant pour rétablir la perte de capacité de production nationale du Canada au cours des 20 dernières années », estime la société.

Son siège social se trouve à Montréal, où s’effectue la production de comprimés, tandis que Dorval abrite le centre de distribution.

Accélérer le rattrapage

Ce projet d’agrandissement à Candiac ne figurait pas sur le radar d’organisations comme Montréal InVivo et BioQuébec, qui représentent les intérêts de l’industrie des biotechnologies et des sciences de la vie. Sans surprise, la nouvelle a été accueillie favorablement chez BioQuébec. Sa directrice générale, Emmanuelle Toussaint, se réjouit de l’augmentation de la capacité de production.

Des investissements de la sorte permettent de réduire la dépendance aux autres pays dans la chaîne d’approvisionnement, mais aussi de développer l’expertise locale. C’est une expertise [la production] qui a été perdue dans les dernières années. On pourra la ramener.

Emmanuelle Toussaint, directrice générale chez BioQuébec

La Ville de Candiac étudie toujours la demande de Pharmascience visant à obtenir le permis en ce qui a trait aux travaux d’agrandissement. La pharmaceutique n’a pas sollicité le soutien financier de la municipalité, affirme Jacinthe Lauzon, directrice du service des communications et relations avec le citoyen à Candiac.

En ce qui a trait au gouvernement fédéral, l’entreprise avance que les pourparlers vont bon train. Selon une source gouvernementale qui n’est pas autorisée à s’exprimer publiquement, les échanges sont « préliminaires » pour l’instant.

C’est la deuxième fois en deux mois qu’une société pharmaceutique reçoit 25 millions de la part du gouvernement Legault. En juillet, Québec avait officialisé l’attribution d’une subvention de 16,6 millions et un prêt-subvention de 8,4 millions à Moderna pour son usine de fabrication de vaccins qui verra le jour à Laval.

L’aide financière n’avait pas été divulguée en avril lorsque l’arrivée de la pharmaceutique américaine au Québec avait été annoncée en grande pompe par les gouvernements Trudeau et Legault.

Lisez Québec a avancé 25 millions pour convaincre Moderna

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  • 1400
    Il s’agit du nombre de produits offerts par Pharmascience aux grossistes pharmaceutiques. Ils sont exportés dans plus de 50 pays.

Univers PME Palmex remporte la palme des palmes pour le train Maya

PHOTO FOURNIE PAR PALMEX INTERNATIONAL

Un des bâtiments de la ligne ferroviaire du Train Maya, au Mexique, en cours de recouvrement avec les palmes synthétiques de la québécoise Palmex International

Les feuilles de palmier de Saint-Sauveur vont recouvrir les toits des gares du train Maya, au Mexique.

Publié à 5h00

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Marc Tison La Presse

Les palmes synthétiques de Palmex International ont été retenues pour la toiture des bâtiments du réseau ferroviaire en construction, long de 1554 km, qui traversera la péninsule du Yucatán pour relier les destinations touristiques et patrimoniales de la région. Le consortium Bombardier-Alstom doit fournir le matériel roulant de ce projet controversé.

« On a été sélectionné pour toutes les toitures des infrastructures, les stations de train, par exemple, décrit Noémie Bond, directrice des exportations chez Palmex. C’est vraiment un très, très gros projet, parmi les plus grands qu’on a faits. »

L’entreprise de Saint-Sauveur a mis au point une palme en plastique qui remplace les palmes naturelles.

Les palmes synthétiques sont texturées par thermoformage dans une mince feuille de polyéthylène colorée, dont les teintes brunes striées de noir reproduisent les couleurs des feuilles de palmier naturelles.

Les pièces résultantes ressemblent à de grands peignes de 0,6 m sur 1 m, dont les dents souples simulent les folioles.

Elles sont fixées à clin sur les membrures des toitures, à raison de 8,5 feuilles par mètre carré.

PHOTO FOURNIE PAR PALMEX INTERNATIONAL

Une palme synthétique de Palmex mesure environ 60 cm sur 100 cm.

« La palme naturelle devra être remplacée après trois, quatre ou cinq ans, alors que le produit qu’on fabrique a une durée de vie estimée à 50 ans », fait valoir Noémie Bond.

L’idée était venue au tournant des années 2000 à un entrepreneur français originaire de Tahiti. Il a soumis le projet à Richard Maillé, qui détenait à l’époque une entreprise d’extrusion de plastique. « Il n’avait pas de produit, raconte celui-ci. Il est venu me voir avec son idée. »

Ils ont mis le concept au point et ont fondé Palmex International en 2003.

« Je l’ai racheté et depuis 2007, je suis seul dans l’entreprise, poursuit Richard Maillé. Et maintenant, j’essaie de transférer ça à mon garçon de 29 ans. »

Une vingtaine de personnes travaillent au siège social de Saint-Sauveur, où une partie de la fabrication est effectuée. Le surcroît de production est confié à deux sous-traitants.

« Ils moulent et ils découpent pour nous avec nos machines et nos moules, indique Richard Maillé. Ça fait travailler peut-être une cinquantaine de personnes. »

L’entreprise couvre environ 200 000 m⁠2 de toiture par année. À raison de 8,5 palmes par mètre carré, Palmex fabrique quelque 1 700 000 palmes par an.

« On les met en paquet comme des bardeaux d’asphalte et on expédie ça dans les îles par conteneur, décrit l’entrepreneur. Je dis dans les îles parce que c’est là qu’on a le plus de business. On est dans 65 pays environ. »

Palmex a ouvert une usine en Thaïlande en 2012 pour desservir l’Asie, et une autre en 2020 à Salvador, au Brésil, qui se consacre strictement au marché brésilien.

« On fait des parasols, des gazebos, des hôtels, des bars autour des piscines, des zoos, des parcs aquatiques, énumère-t-il. Même le train au Mexique ! »

Le contrat a été conclu en 2021 au terme de longues négociations, par l’intermédiaire du représentant de Palmex au Mexique – un Belge, souligne Richard Maillé. « Il fait le Mexique au complet. »

Jusqu’à présent, la commande du Mexique concerne une superficie de 8049 m⁠2.

« La totalité, on ne le sait pas encore, parce que c’est un projet qui continue, indique Noémie Bond. Il y a une première phase d’installation, puis il va y en avoir une autre, et une autre. »

Le plus gros des petits

PHOTO FOURNIE PAR KANATRAC

La succursale de Rimouski lors du dévoilement de la nouvelle image de marque Kanatrac le 1erseptembre 2022

Le plus gros détaillant de mini-excavatrices au Canada. C’est le résultat de l’amalgame, sous une nouvelle enseigne, de quatre succursales québécoises d’une même entreprise, toutes concessionnaires des tracteurs miniatures Kubota, mais qui affichaient des identités disparates. Les concessions et centres de services des Entreprises Laporte arboreront dorénavant un même logo, celui de Kanatrac, contraction de Kubota et Kanata (Canada et tracteur, ce qui constitue un amalgame en soi). À l’origine microentreprise spécialisée dans la distribution d’équipements agricoles, les Entreprises Laporte ont vu le jour en 1937. Ses propriétaires ont acquis le Centre Kubota des Laurentides en 2011, puis Cam-Trac Bernières et Cam-Trac Rimouski en 2014, qui avaient toutes jusqu’à aujourd’hui conservé leur raison sociale. Le regroupement des quatre concessions et de deux centres de services sous un même toit fait de Kanatrac le plus grand détaillant Kubota au Canada, indique l’entreprise. Outre une enseigne commune, cette homogénéisation permettra de simplifier la gestion de l’entreprise, des fournisseurs et des communications, fait-elle encore valoir. Le spécialiste des mini-tracteurs pourra en tirer de plus grosses affaires.

Drôle d’agence de pub

PHOTO FOURNIE PAR MINIVAL

L’agence de pub Minival a reçu de la Ville de Lévis le mandat de réduire l’empreinte des déchets sur l’environnement.

Montrer des poubelles et des ordures sur des panneaux publicitaires ne constitue pas nécessairement de la pollution visuelle. C’est la réponse de l’agence de pub Minival à l’intéressant mandat qu’elle a reçu de la Ville de Lévis : « réduire l’empreinte des déchets sur l’environnement ». Elle y a paradoxalement répondu en affichant deux slogans, deux personnages et leurs ordures : Fais comme Solange, trie tes vidanges et Fais comme Marcel, trie ta poubelle. Ils apparaissent en grand format sur les panneaux publicitaires et les abribus de la ville. Mais ce ne sont pas des propos orduriers. « Pour ce projet, nous voulions joindre l’utile à l’agréable en créant deux porte-parole colorés comme Solange et Marcel. Le défi était de faire passer un message à caractère environnemental avec légèreté et réussir à capter l’intérêt du public, les motiver à participer au mouvement », a expliqué dans un communiqué Dany St-Onge, directeur général Québec et stratège chez Minimal. Fondée en 2006, Minimal compte des bureaux à Montréal et à Québec. Elle se distingue d’une autre manière : elle a été la première agence de publicité à lancer sa propre marque de bière, Steeve Microbrasserie, en août 2021. On suppose que les canettes ne se retrouvent pas à la poubelle.

Québec Loisirs se livre à InMédia

Ce n’est pas un prêt, mais une acquisition. Québec Loisirs, le plus grand club de livres francophones en Amérique du Nord, passe dans le giron du spécialiste en édition de logiciels pour bibliothèques InMédia Technologies. InMédia entend investir plus de 2 millions dans le fonds de roulement de Québec Loisirs et plus de 1 million dans sa technologie et son infrastructure. Cet apport de sang neuf permettra à Québec Loisirs d’accélérer son passage au numérique et aux réseaux sociaux. InMédia Technologies se spécialise dans l’édition de logiciels pour les secteurs des bibliothèques, de l’éducation, des entreprises et du loisir. À l’aide de l’intelligence artificielle, l’entreprise veut notamment mettre en place des recommandations de lecture et des résumés de livres et développer des réseaux d’influence. Ronald Brisebois, président d’InMédia Technologies, a indiqué que son objectif était de doubler le nombre d’abonnés et les revenus de Québec Loisirs en trois ans. InMédia veut en outre ajouter une quatrième boutique aux trois que possède déjà Québec Loisirs. L’établissement sera ouvert à proximité du métro McGill, avec un café et des aires de travail. On pourra y travailler à loisir.

78 %

Près de 4 propriétaires de PME sur 5, ou 78 %, vivent un stress pandémique persistant, selon un sondage récent mené par la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante. L’organisme rappelle ce chiffre pour souligner le lancement de sa nouvelle page web spécialisée dans le bien-être en milieu de travail, qui offre aux propriétaires de PME des ressources et des outils pour favoriser le bien-être dans leur entreprise.

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