Économie et commerce - Actualités

Yup, I have friends who work at the Queen Elizabeth hotel. A huge part of their local customer case came from office workers in the area. Nowadays people and in the office 3 days a week if not completely remote.

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La seule épicerie en vrac de l’Île-des-Sœurs ferme. La raison est le haut loyer. Métro avait fait un article précédent sur la rareté des locaux commerciaux sur cette île et l’impact sur les loyers, ainsi que les commerces de proximité, parlant justement de l’ouverture de cette épicerie:

Quand un quartier en pleine ville ne peut pas soutenir une épicerie à cause de la pression des loyers, il y a un problème à régler. La qualité de vie ne peut que souffir de l’absence de commerces de proximité ayant une certaine diversité.

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Investissements Quatre chantiers portuaires dans l’est du Québec

PHOTO JÉRÔME BÉLANGER, FOURNIE PAR LA SOCIÉTÉ PORTUAIRE DU BAS-SAINT-LAURENT ET DE LA GASPÉSIE

Le port de Matane

C’est l’occasion d’une génération pour le secteur portuaire dans le Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie. À l’abandon depuis des années parce qu’Ottawa voulait s’en défaire, quatre ports auront droit à une cure de rajeunissement, urgente dans certains cas, ou à un agrandissement.

Publié à 5h00

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Julien Arsenault La Presse

« On ne refera pas cela dans notre vie professionnelle », reconnaît Anne Dupéré, présidente-directrice générale de la Société portuaire du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie, dans une récente entrevue avec La Presse lors de son passage à Montréal. « On sait que nos ports peuvent avoir de l’attractivité. »

Matane (81 millions), Rimouski (39 millions), Gros-Cacouna (10,7 millions) et Gaspé (7,8 millions) ont reçu environ 140 millions de Québec au printemps dernier. Avec son équipe, la Matanaise a peaufiné la planification des prochaines années.

Le défi est d’envergure puisque la situation varie d’un endroit à l’autre (voir plus bas). Si les ports de Gros-Cacouna et de Gaspé ont les yeux sur l’expansion de leur capacité d’entreposage, d’autres, comme Matane, ont du rattrapage à faire.

« Matane avait été déclaré en fin de vie par Transports Canada avant le transfert, souligne Mme Dupéré. Le quai ne pouvait même pas accueillir un camion. La capacité portante avait été déclarée à zéro de manière préventive. »

Un besoin d’amour

Depuis l’adoption de la Politique maritime nationale, en 1995, le gouvernement fédéral a transféré des ports ainsi que d’autres biens maritimes à des provinces et à des collectivités locales. Matane, Rimouski, Gros-Cacouna et Gaspé figuraient sur la liste.

La Société n’a pas l’ambition d’empiéter sur les plates-bandes d’installations comme celles de Montréal, de Québec et de Trois-Rivières, mais veut plutôt déployer des projets qui répondent aux besoins des acteurs locaux. Cela ne semblait pas être au cœur des priorités d’Ottawa, selon Mme Dupéré.

Transports Canada voulait s’en départir depuis 1995. C’est comme quand tu veux vendre ta maison et qu’elle ne se vend pas. Tu n’as peut-être pas le goût d’investir. Une entreprise vient te voir pour un projet, mais il n’y a pas d’écoute et d’intérêt. Nous, on a les liens avec le milieu.

Anne Dupéré, présidente-directrice générale de la Société portuaire du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie

Les changements ne s’observeront toutefois pas du jour au lendemain, prévient Mme Dupéré. Le plan stratégique en est à ses balbutiements. Par exemple, à Matane, le réaménagement s’effectuera sur une décennie.

Brian Slack, professeur émérite à l’Université Concordia et spécialiste du transport maritime, estime que la somme consentie aux quatre ports est « considérable ».

« Ces infrastructures remplissent des fonctions locales et jouent des rôles importants », explique l’expert, dans un courriel à La Presse, en s’interrogeant toutefois sur la viabilité actuelle des ports sous l’égide de la Société.

Le transfert des quatre ports s’était accompagné d’une compensation financière d’environ 150 millions accordée au gouvernement du Québec. Cette enveloppe finance 60 % des investissements annoncés au printemps dernier. Le reste de l’argent provient du gouvernement Legault.

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Nombre de ports sur l’ensemble du territoire québécois.

Source : Société de développement économique du Saint-Laurent

Les quatre projets

PHOTO OLIVIER PONTBRIAND, ARCHIVES LA PRESSE

Quai du port de Matane, en 2017

Matane

C’est l’endroit où il y a le plus de pain sur la planche. En plus de reconstruire le quai en fin de vie, on veut ajouter un poste à quai et un espace d’entreposage de 12 000 mètres carrés (130 000 pieds carrés). « Notre défi, c’est de maintenir les activités pendant qu’on refait un quai », dit Mme Dupéré. Des entreprises, comme Sappi Global, qui se spécialisent dans les pâtes et papiers, entreposent leur production au port avant de l’exporter.

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE

Navire cargo-passagers Bella Desgagnés amarré au port de Rimouski, en 2013

Rimouski

Une portion des installations (la jetée ouest), exposée aux intempéries, avait été condamnée et fermée par Transports Canada. Un important travail de reconfiguration est nécessaire pour permettre des activités portuaires et offrir l’accès aux habitants.

PHOTO TIRÉE DU SITE INTERNET DE LA SOCIÉTÉ PORTUAIRE DU BAS-SAINT-LAURENT ET DE LA GASPÉSIE

Port de Gaspé

Gaspé

Le port est à l’étroit avec l’expansion de LM Wind Power, qui fabrique des pales d’éoliennes surdimensionnées (107 mètres) pour le marché américain. La superficie d’entreposage sera plus que doublée avec une bonification de 16 000 mètres carrés (172 000 pieds carrés). « Ça va amener des affaires, dit Mme Dupéré. Ce que tu n’as pas, tu ne peux pas l’offrir. Gaspé est bien situé avec son accès à l’Atlantique. »

PHOTO TIRÉE DU SITE INTERNET DE LA SOCIÉTÉ PORTUAIRE DU BAS-SAINT-LAURENT ET DE LA GASPÉSIE

Port de Gros-Cacouna

Gros-Cacouna

C’est l’endroit en meilleur état, selon Mme Dupéré. Le port veut ajouter des espaces de vrac pour grandir du côté du transport de marchandises, mais cela s’accompagne d’un défi puisque le secteur est considéré comme la pouponnière du béluga. « Il faut penser à des projets où l’on diminue le trafic maritime. Sans la capacité d’entreposage, tu ne peux pas faire cela », souligne la présidente de la Société.

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https://www.journaldemontreal.com/2022/08/08/la-tour-du-stade-olympique-au-maximum-de-sa-capacite-pour-la-premiere-fois

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Moderna fabriquera ses vaccins à Laval

PHOTO DADO RUVIC, ARCHIVES REUTERS

Un an après avoir annoncé qu’elle installerait une usine au Canada, la société biopharmaceutique américaine, Moderna annonce jeudi qu’elle a signé un contrat d’achat avec l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) pour un terrain du parc de biotechnologie de Laval.

C’est à Laval, à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), que Moderna installera finalement son usine de production de vaccins. Après un suspense de plusieurs mois, la pharmaceutique avait annoncé en avril qu’elle choisissait la région de Montréal plutôt que Toronto, mais le lieu exact n’avait pas encore été déterminé.

Publié à 10h12

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Isabelle Dubé La Presse

Henri Ouellette-Vézina La Presse

Un an après avoir annoncé qu’elle installerait une usine au Canada, la société biopharmaceutique américaine, Moderna annonce jeudi qu’elle a signé un contrat d’achat avec l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) pour un terrain du parc de biotechnologie de Laval.

« Nous sommes heureux d’avoir trouvé l’emplacement idéal pour la construction prévue de notre usine de fabrication de vaccins ARNm », a déclaré Moderna dans un communiqué. La construction de l’usine de biofabrication devrait commencer en 2022, indique Moderna et l’usine devrait être opérationnelle d’ici la fin de 2024, sous réserve de la planification et des autorisations réglementaires.

« Ce site offre d’énormes possibilités de synergie pour Moderna grâce à sa proximité d’une institution de recherche réputée et correspond aux exigences du projet et à son importance pour tous les Québécois et les Canadiens. »

PHOTO ARCHIVES FOURNIE PAR CITÉ DE LA BIOTECH

L’Institut national de recherche scientifique, à Laval, où s’installera la nouvelle usine de Moderna.

Moderna se dit impatiente de travailler avec la Ville de Laval dans la mise en œuvre anticipée de ce projet et partagera davantage d’information une fois que la vérification diligente sera terminée. L’entreprise est l’un des deux grands fabricants de vaccins à base d’ARN messager contre la COVID-19 dans le monde — l’autre étant Pfizer/BioNTech.

« La pandémie nous a démontré à quel point notre autonomie en matière d’approvisionnement en vaccin est essentielle. L’arrivée de Moderna au Québec est signe d’innovation en santé. C’est majeur, et nous en sommes très fiers », a réagi jeudi le ministre de la Santé, Christian Dubé.

« Un véritable privilège »

Stéphane Boyer, le maire de Laval, s’est réjoui jeudi que Moderna ait arrêté son choix final sur sa ville. « L’année dernière, j’ai eu le privilège d’annoncer l’agrandissement de notre Cité de la biotech, afin que Laval puisse participer significativement à l’avenir de la santé publique au Canada. C’est certain que l’ajout d’un joueur majeur comme Moderna à notre projet est un véritable privilège. Nous les accueillons aujourd’hui avec enthousiasme et suivrons ce dossier avec grande attention », a-t-il expliqué jeudi.

Dans l’entourage du maire, on fait valoir que de choisir Laval n’est « pas étonnant », en raison du pôle scientifique « très fort » qui y est déjà installé dans la Cité de la biotech, qui emploie déjà plus de 5000 personnes et loge une centaine d’entreprises, dont le Laboratoire national de biologie expérimentale (LNBE).

Selon nos informations, les discussions entourant l’installation de la pharmaceutique américaine à Laval duraient depuis déjà un bon moment, avant même la venue du PDG de Moderna Stéphane Bancel à Montréal en avril dernier. C’est à ce moment que les premiers ministres François Legault et Justin Trudeau avait annoncé, lors d’un point de presse commun, que Moderna avait choisi la région de Montréal, plutôt que Toronto, pour sa nouvelle usine de production de vaccins.

En avril, M. Bancel avait expliqué à La Presse que son entreprise veut « avoir un effet très positif sur l’économie montréalaise ». « Le niveau de salaire sera élevé dans le métier. On parle de gens qui ont des connaissances scientifiques et techniques importantes. Mais aussi, il y aura tous les métiers autour qui vont être créés indirectement », a-t-il soutenu, en ajoutant que l’« écosystème » qu’il veut créer autour de l’usine impliquera « tout un réseau de métiers », du pâtissier au restaurateur, et des commerces de proximité.

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Un message a été fusionné à un sujet existant : Lantic (rénovation et agrandissement) - ? étages

Ça m’avait bien surpris de lire que Moderna allait s’installer à Laval, on comprend mieux pourquoi dans cet article.

C’est sûr que ça aurait été bien d’avoir bien d’avoir l’usine Moderna dans le Technoparc, mais belle nouvelle pour Laval tout de même.

Laval ou St-Laurent les deux étaient gagnants puisque c’est d’abord Montréal et sa région qui profiteront de cet important investissement. Ce dernier générera des centaines d’emplois bien rémunérés, tout en augmentant la masse critique de l’industrie pharmaceutique montréalaise qui se refait une santé.

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Cependant on peut avoir une réflexion sur les structures à Montréal.

Admettons que la ville et l’arrondissement ont tous les deux été aussi rapides que possible à accélérer le projet, mais que cela donne tout de même une situation où les délais sont trop longs, cela veut dire que Montréal se fait imposer une structure non-compétitive par rapport aux autres villes, et c’est un problème.

Peut-être qu’il devrait exister une règle d’exception pour approuver des projets d’intérêt stratégique majeur directement de la ville, ou quelque chose du genre.

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Je suis d’accord, la prise de décision trop lente peut avoir jouer un rôle important. Néanmoins pour pouvoir juger objectivement il faudrait connaitre les véritables critères qui ont été déterminants dans le choix de Laval plutôt que St-Laurent.

Il faut dire que les deux sites ont une importante masse critique dans l’industrie concernée et une capacité de synergie favorable à d’autres développements ultérieurs. Est-ce finalement une question de bureaucratie ou de leadership? Peut-être. En ce cas il faudra que Montréal soit plus alerte et convaincante pour ne pas échapper le ballon, en risquant de perdre la partie au profit de sa voisine.

Je pense que je vais prendre le risque de me montrer passablement inconsistant à toutes mes critiques passées sur la lenteur du processus de planification de l’agglomération de Montréal, mais je pense que le seul blâme qu’on peut attribuer à VSL dans ce cas-ci, est d’avoir mis 1,5 mois à faire approuver le projet alors que la ville avait réussi à accélérer un processus de 6 mois en 48h. Pour le reste, je pense qu’il est tout à fait normal que VSL tente, dans la mesure du possible, de négocier des modifications à l’aménagement de la nouvelle usine de Moderna. On met d’énormes resources à l’échelle municipale et métropolitaine pour rendre le technoparc plus accessible en transport en commun et en déplacements actifs et de l’aveu même de l’auteur de l’article, moderna fait généralement construire un modèle générique de ses usines. Ce serait dommage qu’elle fasse fi de ces efforts, y applique le même traitement que le parc industriel Anjou par exemple (zone de transbordement donnant directement sur la rue, stationnement de surface en devant de façade, bâtiment en tôle, etc) et qu’on ne tente même pas de l’améliorer dans des délais raisonnables.

Cushman and Wakefield has us at 14.2% vacancy rate for all of downtown, others have us at 17%, it’s really rough seeing such high vacancy numbers. I do wish governments can offer incentives for companies to relocate or open up offices downtown with a 5 year program.

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Big no! Let the market play out. How do you know offices/downtown are supposed to revert back to pre-COVID environment?

For all we know, maybe the government is supporting coaches and horses against this newfangled auto-mobile.

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Tax credits have been proven to work and cities in the U.S have implemented this during covid, which is a huge driving factor for office openings/return to offices and even relocations. It also gives incentives for offices new to market to relocate downtown rather than the suburbs and is a tool of the market as well.

I’m not arguing whether incentives are efficient or not. I’m arguing on the role of the government to favour cities over suburbs, and to favour downtown offices vs non-downtown offices. Then they’re favourings some realtors over others and/or remote-work companies vs on-site companies.

The Pandemic itself is an event and yes government intervention to maintain an economy in its totality is beneficial. Beyond that however we’re currently figuring out what new reality, if any, will look like.

It’s like the city promoting return-to-office by implementing artwork. Return-to-office will be determined by the supply-demand dynamic between employers and employees and the friction of commute.

Let the market forces play it out.

And how do you think suburbs continue to prevail? They offer more incentives in addition to being cheaper. You want a more balanced market? You offer incentives to go downtown and it gives the companies more options at their disposal, therefore, the chances of them selecting downtown increases since everything is there.

Ah so when you say government you meant municipal? To me government is at least provincial.

Yeah cities can try it and it’s fair game, even if it’s potentially throwing good money after bad.

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Je pense que des loyers plus bas ainsi que des baux plus courts rempliront bien plus vite les espaces vacants du centre-ville qu’un énième congé de taxes ou subvention qui ira directement dans les poches des propriétaires.
Quand on regarde les stats, on voit que la demande pour des espaces moyen à haut de gamme est juste faible presque partout dans la région métropolitaine; encore plus en banlieue. Il n’y a que l’Est du centre-ville qui s’en sort bien.
De plus, le centre-ville est déjà; il me semble; ultra choyé par rapport à d’autres zones de bureaux de l’île et des alentours; sans compter la densité d’activités et de transports déjà à proximité.
A mon avis il va falloir plutôt se concentrer à vivre avec cette réalité et en mitiger les conséquences que plutôt de chercher à stimuler une demande qui est au point mort. De manière générale, je ne suis pas sûr que vider les locaux déjà fortement inoccupés des autres secteurs de l’île pour renflouer Ville-Marie soit une bonne idée.

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Je trouve qu’il s’agit d’un article important de Gérald Fillion en vue des prochaines élections

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