Économie et commerce - Actualités

Inflation de 8,1 % en juin

Usine de vaccins Québec a avancé 25 millions pour convaincre Moderna

PHOTO ROGELIO V. SOLIS, ASSOCIATED PRESS

Doses de caccin de Moderna contre la COVID-19

Afin de couper l’herbe sous le pied de l’Ontario et convaincre Moderna, le gouvernement Legault lui a offert 25 millions, ce qui représente environ 15 % du coût de la future usine montréalaise de la société pharmaceutique – un chantier chiffré à 180 millions par Québec.

Publié à 6h00

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Julien Arsenault La Presse

Cette somme n’avait pas été divulguée en avril dernier lorsque l’implantation de cette usine de production de vaccins avait été annoncée en grande pompe par les gouvernements Trudeau et Legault ainsi que par le grand patron de la société, Stéphane Bancel. Un récent décret gouvernemental révèle cependant que l’aide se décline en deux volets : une subvention de 16,6 millions et un prêt-subvention – un outil très prisé par le gouvernement Legault – de 8,4 millions.

Il n’a toutefois pas été possible d’avoir plus de détails. Le ministère de l’Économie et de l’Innovation n’a pas voulu dire quels étaient les paramètres (seuil d’emplois, taille des investissements, etc.) à respecter par Moderna pour éviter d’avoir à rembourser son prêt-subvention.

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE

Justin Trudeau et François Legault lors de l’annonce en avril dernier

« Ces éléments d’information sont confidentiels, s’est borné à indiquer son porte-parole, Jean-Pierre D’Auteuil, par courriel. Le projet est hautement stratégique pour le Québec. L’analyse par Investissement Québec et le Ministère demeure confidentielle. »

« À terme, l’usine montréalaise de Moderna produira annuellement jusqu’à 100 millions de doses de vaccins contre la COVID-19 ainsi que l’influenza. Convoitée par l’Ontario et le Québec, la multinationale a finalement opté pour Montréal. Le lieu exact qui accueillera le complexe n’a pas encore été dévoilé publiquement et la construction n’a pas encore débuté. »

Lisez « Moderna veut créer tout un ‟écosystème” économique »

Cette décision de Moderna représente une étape déterminante dans les efforts du gouvernement Trudeau pour reconstruire le secteur de la biofabrication et des sciences de la vie. Ottawa n’épaule pas Moderna de la même façon que Québec. Le gouvernement Trudeau achètera des vaccins produits dans la nouvelle usine avec un « budget supplémentaire ». Celui-ci n’a toujours pas été chiffré.

Le premier ministre François Legault avait évoqué une facture de 180 millions pour l’usine de Moderna. La société n’a pas voulu confirmer cette estimation. L’investissement total de la pharmaceutique serait toutefois estimé à plusieurs centaines de millions.

Jouer le jeu

Quand ils tentent d’attirer une grande entreprise, les gouvernements se retrouvent souvent entre l’arbre et l’écorce lorsqu’il y a plusieurs prétendants, souligne Ivan Tchotourian, professeur spécialisé dans la gouvernance et la responsabilité sociale à l’Université Laval.

« Si on ne le fait pas [aider financièrement] et qu’on se retrouve avec une usine qui ne vient pas, on dirait que le gouvernement a raté le bateau, affirme l’expert. Mais c’est de l’argent qui sort des coffres de l’État pour aider une entreprise privée. La vraie question, c’est de savoir ce qu’apportera Moderna dans une dizaine d’années. »

Dans l’immédiat, M. Tchotourian reconnaît que les contribuables risquent d’avoir l’impression que Québec finance une « grande entreprise privée » qui n’a « pas besoin de soutien financier tant que cela ».

Moderna est l’un des deux grands fabricants de vaccins à base d’ARN messager contre la COVID-19 dans le monde – l’autre étant Pfizer-BioNTech.

Chez Montréal InVivo, qui représente la grappe des sciences de la vie et des technologies de la santé du Grand Montréal, on estime que le jeu en vaut la chandelle. Le Québec n’est pas le seul endroit à épauler financièrement des entreprises, estime le président-directeur général de l’organisation, Frank Béraud.

PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

Frank Béraud, PDG de Montréal InVivo

« Dans un paysage concurrentiel où ce genre d’aide financière existe, il faut que le Québec et le Canada en tiennent compte, dit-il. Pour notre secteur, c’est important d’avoir Moderna ici avec une présence manufacturière. C’est une expertise que l’on continue de développer. »

Anie Perreault, directrice générale sortante de BioQuébec, qui représente les intérêts de l’industrie québécoise, abonde dans le même sens, estimant que le soutien gouvernemental permettra de consolider un maillon de la chaîne : la production.

En savoir plus

  • 12 milliards US
    Profits nets engrangés par Moderna pendant l’exercice financier 2021

source : Moderna

Also looking at office market reports, specifically for downtown.

Colliers: 13.3% vacancy rate with 1.46M sq ft under construction.

https://www.collierscanada.com/en-ca/research/montreal-office-market-report-2022-q2

Cushman & wakefield: 14.3% vacancy with 1.7M sq ft under construction.

https://www.cushmanwakefield.com/en/canada/insights/canada-marketbeats/montreal-marketbeats

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On possède l’information ici :upside_down_face:

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L’état de l’avenue Mont-Royal, dans le Plateau Mont-Royal (2022-07-25)

Belle journée pour une balade sur Mont-Royal, dans le Plateau. J’ai marché sur toute la longueur, de Parc à Iberville. Voici le décompte des locaux.

J’ai compté 418 locaux commerciaux au rez-de-chaussée de la rue. Sur ce total, 383 étaient occupés (92%). 12 locaux étaient à vendre ou à louer (3%) et 23 locaux étaient inoccupés (6%).

En comparaison: j’avais compté 27 locaux à louer en 2019, et 20 locaux à louer en 2020. Nous avons donc une baisse importante à ce niveau (à 12). Plusieurs locaux à louer depuis longtemps sont maintenant occupés ou en travaux (comptabilisés comme inoccupés en attendant de savoir l’occupant). Les locaux inoccupés étaient au nombre de 14 en 2019, et de 27 en 2020.

J’ai aussi divisé la rue en 3 sections: un tronçon Est de Iberville à Papineau, un tronçon Central de Papineau à Saint-Denis et un tronçon Ouest de Saint-Denis à Parc.

Le tronçon Est a 89% d’occupation
Le tronçon Central a 93% d’occupation
Le tronçon Ouest a 92% d’occupation

L’extrémité Est de la rue, dépassé la piétonisation, est le secteur le moins intéressant. Il y a une relative plus grande concentration de locaux vacants, et presque juste des garderies, mais à ce niveau la continuité commerciale est bien moins forte. Le reste de la rue n’a aucun secteur problématique à mon avis. L’occupation est très haute sur la longueur, les locaux non-occupés sont ponctuels dans une trame commerciale bien remplie.

L’aménagement de la rue est intéressant cette année, les installations sont assez complexes. On commence à avoir du mobilier plus imposant, d’apparence moins temporaire et vite-fait. La rue a une meilleure occupation qu’avant la pandémie, ce qui est un signe à mon avis que sa piétonnisation fonctionne.

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La septième vague nuit au retour dans les bureaux

PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, ARCHIVES LA PRESSE

L’achalandage piétonnier fait du surplace à Montréal depuis le début de juin, se situant autour de 128 000 personnes en moyenne par jour.

La remontée du nombre de travailleurs de retour dans les tours de bureaux a été stoppée nette avec la résurgence des cas de COVID-19 à Montréal, d’après un indicateur traquant l’achalandage piétonnier au centre-ville.

Publié à 5h00

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André Dubuc La Presse

Selon l’indice Vitalité de l’agence immobilière Avison Young, dont les données sont disponibles sur l’internet, l’achalandage piétonnier fait du surplace à Montréal depuis le début de juin, se situant autour de 128 000 personnes en moyenne par jour.

C’est environ 40 % de l’achalandage prépandémique.

L’indice Vitalité d’Avison Young utilise des données d’Orbital Insight, un analyste de données de localisation. « Orbital Insight cumule des données anonymisées de localisation par téléphone mobile ciblées à des endroits spécifiques afin d’estimer la circulation piétonne totale dans chaque ville et chaque industrie. Les données remontent jusqu’à juin 2019 aux États-Unis et au début de 2020 au Canada, ce qui permet une comparaison avec les niveaux prépandémiques », explique l’agence sur son site internet.

Consultez le site de l’indice Vitalité d’Avison Young

Avant la pandémie, l’achalandage quotidien dans les tours de bureaux du centre-ville dépassait les 300 000 personnes en moyenne. Un creux récent a été observé en décembre 2021, lors de la vague Omicron, quand la moyenne journalière a chuté à 53 000 personnes.

Depuis la dernière semaine de décembre 2021, où le gouvernement Legault avait réintroduit le couvre-feu, la progression de l’affluence était encourageante, passant de 53 000, fin décembre, à 128 000 personnes en moyenne par jour, à la fin de mai. Puis est arrivée la septième vague.

Depuis le 30 mai, l’achalandage dans les tours du centre-ville de Montréal a reculé de près de 10 %, au troisième rang des pires scores parmi les 23 villes nord-américaines recensées par l’indice d’Avison Young.

« Il serait plus juste de dire que la 7e vague a stoppé le retour obligatoire des travailleurs dans les bureaux », dit Marie-France Benoit, directrice, intelligence de marché au Canada, chez Avison Young. Selon elle, trop de facteurs peuvent possiblement expliquer le recul, par exemple le début des vacances estivales.

À ce propos, on constate que des villes du Nord-Est américain de taille semblable à Montréal, comme Boston et Philadelphie, enregistrent des hausses respectives d’achalandage de 46 % et 29 % depuis le 1er juin.

En fait, le récent recul paraît être un phénomène canadien, puisque cinq des six villes enregistrant un recul depuis le 1er juin sont situées au nord du 49e parallèle, l’exception étant Nashville, au Tennessee.

L’inoccupation marque une pause

Tout n’est pas noir dans le marché des bureaux à Montréal, indique cependant l’étude de marché de CBRE, agence immobilière concurrente à Avison Young, au deuxième trimestre 2022.

« Le taux d’inoccupation est resté immobile depuis le dernier trimestre à 16,1 % », y lit-on. « C’est la première fois que l’inoccupation n’augmente pas d’un trimestre à l’autre depuis le début de la pandémie. […] Le deuxième trimestre 2022 est le premier trimestre aussi où le centre-ville a enregistré une absorption nette positive, poursuit-on. En effet, davantage de bureaux ont été loués ou retirés du marché qu’il s’en est rajouté durant les mois d’avril à juin inclusivement. »

En savoir plus

    • 58,8 %
      Diminution de l’achalandage piétonnier au centre-ville depuis le début de la pandémie en date du 18 juillet 2022. Le 23 mai dernier, le recul s’établissait à 56 %.

Source : INDICE VITALITÉ AVISON YOUNG

L’état de la rue Laurier Est (Le Petit Laurier) - 2022-07-26

Vacances de la construction, pas de conseil d’arrondissement pour un mois, quoi faire de mieux que de compter d’autres locaux sur nos belles rues commerciales?

J’ai donc compté les commerces occupés, à louer et vacants sur la rue Laurier, entre Papineau et Brébeuf. J’ai toujours aimé cette petite rue commerciale, il y a une ambiance de cœur de village d’une certaine façon. C’est local mais achalandé. Il y a une belle canopée. Le trafic est très tranquille, la rue n’ayant qu’une voie de circulation.

La rue a 59 locaux commerciaux. J’ai compté un grand total de 58 locaux occupés. Il y a une seule pancarte à louer. Cela donne 98% d’occupation. Il est possible d’avoir mal interprété une ou deux adresses occupées ou non (surtout des associations diverses du côté est de la rue), mais je crois qu’on peut dire que la rue se porte très bien. Il y a eu un petit roulement ces dernières années cependant, mais je crois que c’est normal pour n’importe quelle continuité commerciale, et le fait de trouver une relève vite est un bon signe, surtout si cette relève est durable!

Ici on peut voir deux additions récentes à la rue (une libraire et un restaurant):


La rue fait aussi le plein de terrasses plus imposantes, comme un peu partout sur le Plateau. Cette terrasse est conjointe pour deux restaurants:

On se souviendra de plusieurs craintes pour cette rue durant la dernière décennie. L’arrivée de vignettes, la création de bandes cyclables et des saillies de trottoir… Ces changements avaient fait peur à quelques commerçants. Cela n’empêche pas la rue de fonctionner pratiquement à pleine occupation maintenant.

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J’ai vu passer ceci sur Twitter hier, c’est la copropriétaire de la librairie « Un livre à soi »

:frowning:

C’est la librairie que j’ai pris en photo! C’est surprenant qu’un tel crime puisse arriver 3 fois de suite, sur la même rue, surtout vu son achalandage constant. J’espère que la police va patrouiller le soir.

It may seem bad until you realise

  1. Vacancy rates are lower than the 16.1% figure given here, other real estate stats have us at 3% lower
  2. More people are coming back, maybe not office workers, but students, tourists and residents.
  3. -58% is a lot, but
  • S.V has -62%,
  • Atlanta -66%
  • Miami - 78.3% which is the worst on the continent.

I definitely think the bounce back will be stronger by the end of this year/early next year.

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I’ve been going up and down Sainte-Catherine every week on my lunch breaks since the beginning of the summer. It’s been so lively, it’s hard to wrap my head around that -58%.

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I think that’s because Sainte-Catherine is not representative of the office crowd. It’s the only street where you’re bound to see tourists, students and people shopping, and those groups are already back. That’s why Sainte-Catherine seems so lively.

René-Lévesque is pretty much dead. I went for lunch in Dorchester Square yesterday and it wasn’t nearly as packed as it was pre-pandemic in the summer.

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According to the report, Montreal has an estimated tech work force of 198,000 as of 2022.

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https://www.einnews.com/pr_news/583500549/sizzmic-transmedia-opening-montreal-office-to-play-in-the-multi-billion-dollar-metaverse-market

Not sure if this was announced already, but I’ll post it again.

Tascona noted that BMO is creating tech hubs around North America in places like Dallas, Texas, Charlotte, North Carolina and Jacksonville, Florida as well as in Montreal and Calgary. The company plans to hire at least 250 people in these expansion areas over 2022 and into 2023.

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:frowning:

Le taux de chômage se maintient en bas historique

PHOTO SARKA VANCUROVA, ARCHIVES LA PRESSE

Malgré un léger recul du nombre d’emplois, le taux de chômage au Canada s’est maintenu à 4,9 % en juillet, ce qui correspond au creux historique enregistré en juin.

Publié à 8h41

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Martin Vallières La Presse

Au Québec, après avoir reculé pendant deux des trois mois précédents, l’emploi est demeuré stable en juillet. Le taux de chômage (4,1 %) a continué d’osciller autour d’un creux record. Dans la région métropolitaine de Montréal, aussi, l’emploi a peu varié en juillet et le taux de chômage s’est maintenu à 4,7 %.

En Ontario, l’emploi a reculé de 27 000 en juillet et le taux de chômage a augmenté de 0,2 point de pourcentage pour atteindre 5,3 %.

Dans tout le Canada, le taux de chômage a peu varié dans tous les principaux groupes d’âge démographiques.

Chez les personnes âgées de 25 à 54 ans, le taux de chômage s’est établi à 4,0 %, et il a peu varié par rapport à juin tant chez les hommes (4,0 %) que chez les femmes (4,1 %).

Le taux de chômage a aussi peu varié en juillet chez les personnes âgées de 55 ans et plus (4,7 %) et chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans (9,2 %).

Quant à l’évolution du salaire horaire moyen des employés, elle a augmenté de 5,2 % ou de 1,55 $ sur 12 mois pour atteindre 31,14 $ en juillet. Cette augmentation annualisée correspond au rythme de la croissance des salaires qui avait été observée en juin.

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