Ca dépend des prix de l’électricité sur le marché externe + coût d’approvisionnement. Au Québec, ils sont garantis de facturer 6.319 sous du kwh au résidentiel, et 9.749 après les premiers 40 kwh. Si en moyenne HQ a obtenu 7.4 sous du kwh sur le marché extérieur; en période de forte consommation électrique avec des prix pétroliers élevés; c’est pas forcément tellement avantageux de dépenser pour réduire la voilure sur la partie domestique.
À quoi ressemblent les bénéfices nets sur le marché extérieur si hydro se retrouve à acheter de l’électricité pour fournir son marché domestique? C’est plus là que j’espérais voir les retombés de notre baisse de consommation.
Les investissements étrangers ont doublé en trois ans au Québec
Guy LeBlanc a été nommé PDG d’Investissement Québec en 2019.
Photo : Investissement Québec
Mathieu Dion (accéder à la page de l’auteur)
Mathieu Dion
hier à 16 h 20
La réforme d’Investissement Québec (IQ), adoptée en 2019, donne des résultats, selon ses hauts dirigeants. Les investissements directs étrangers et d’autres provinces ont doublé en trois ans pour atteindre 4,6 milliards de dollars pour l’année financière 2021-2022.
S’il est difficile de mesurer la contribution exacte du bras financier du gouvernement pour en arriver à ce fort effet d’attraction, le président-directeur général d’Investissement Québec, Guy LeBlanc, a soutenu en conférence de presse, vendredi à Montréal, que la performance d’IQ pour faire rayonner le Québec à l’international a été remarquable et que son organisation a visé juste.
Au total, 121 projets ont été annoncés en 2021-2022. Une part de 85 % de ces investissements provient de filiales de sociétés étrangères déjà présentes dans la province.
L’été dernier, par exemple, la danoise LM Wind Power, filiale de General Electric, a annoncé un projet d’expansion de son usine de pales d’éoliennes à Gaspé de 160 millions de dollars. Sur les 54 millions en aides gouvernementales, 29 millions provenaient d’un prêt sans intérêt et en partie pardonnable d’IQ.
Puisque l’année financière se concluait le 31 mars, les centaines de millions d’investissements dans la filière de la batterie à Bécancour (General Motors et POSCO Chemicals, ainsi que BASF) et pour l’implantation de l’usine de Moderna dans le Grand Montréal ne sont pas compris dans les données dévoilées. Ces sommes permettraient néanmoins d’atteindre un objectif de 5,6 milliards de dollars d’investissements étrangers en 2022-2023.
« La pandémie a frappé. Malgré les mois difficiles qui ont suivi, on a adapté nos pratiques, renforcé nos équipes et ajouté des expertises dans des marchés sous-exploités et de nouveaux marchés à fort potentiel. »
— Une citation de Guy LeBlanc, PDG d’Investissement Québec
Investissements par secteur en 2021-2022
- Technologies de l’information : 1,95 milliard de dollars (42 %)
- Industries manufacturières : 749 millions de dollars (16 %)
- Sciences de la vie : 651 millions de dollars (14 %)
- Transport terrestre et aérospatial : 626 millions de dollars (13 %)
- Agroalimentaire : 250 millions de dollars (5 %)
Augmentation des ventes hors Québec
Après l’adoption de la réforme pilotée par le ministre de l’Économie et de l’Innovation, Pierre Fitzgibbon, les 70 personnes d’Export Québec ont rejoint Investissement Québec International. L’unité d’affaires regroupe maintenant quelque 140 personnes sur un total de 1090 employés.
Plus de 3200 accompagnements d’entreprises destinés à internationaliser et commercialiser leurs produits et services ont été comptabilisés lors du dernier exercice. Des ventes d’une valeur de 1,95 milliard de dollars auraient ainsi été réalisées auprès d’acheteurs internationaux, soit presque le double par rapport à 2018-2019.
La société d’État considère les autres provinces canadiennes comme des pays étrangers en matière d’exportations, qui représentent présentement 46 % du produit intérieur brut québécois. Il faudrait augmenter nos exportations de 15 à 20 milliards de dollars pour atteindre l’objectif de 50 %, a expliqué le président de l’unité internationale, Hubert Bolduc. Avec la filière de la batterie, on devrait être capable d’atteindre ce chiffre.
Quel rendement de l’investissement?
Nous n’avons pas été en mesure de connaître, en termes monétaires, le rendement de l’investissement des aides financières ou du soutien consentis par IQ.
Historiquement, environ 60 % des ventes fermes réalisées par les entreprises sont la suite logique d’un accompagnement financier, a néanmoins souligné M. Bolduc. En 2021, seulement 27 % des ventes fermes sont tributaires d’un programme financier, donc 73 % sont le fruit de l’accompagnement de nos gens.
Le ministre Fitzgibbon a ajouté que, s’il y a un menu d’options différentes offertes aux entreprises (prêts, garanties de prêts, crédits d’impôt, capital-actions), un soutien financier ne s’avère pas toujours nécessaire. Il y a des projets où on ne donne pratiquement rien, a-t-il dit. Une entreprise peut être tout simplement attirée par le Québec pour ses faibles tarifs d’électricité.
Un rendement moyen « à plus de 9 % »
En 2020-2021, IQ a connu un rendement exceptionnel de 25,1 %, après une baisse de 4,9 % l’année précédente.
Le PDG Guy LeBlanc indique que la performance financière en 2021-2022 sera connue en juin, mais affirme déjà que le rendement moyen des trois dernières années se maintiendra toujours à plus de 9 %.
Bars et salles de spectacle Montréal veut tester des heures d’ouverture prolongées
PHOTO MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE
La Ville s’engage à allonger 2,1 millions dans un « plan d’action », qui permettra entre autres de réaliser des études et des analyses pour « mieux comprendre » les enjeux propres à l’écosystème de la nuit.
Montréal veut « dynamiser sa vie nocturne », malmenée par la pandémie. L’administration Plante compte réaliser des études et des projets-pilotes cet été dans le but de tester des heures d’ouvertures prolongées dans certains bars. Un programme de subvention pour les salles de spectacle voulant réduire le bruit verra aussi le jour dès juin.
Publié à 12h17
Henri Ouellette-Vézina La Presse
« On veut dynamiser la vie nocturne, mais on ne veut pas le faire n’importe comment. Il y a des gens qui veulent dormir, il y a des gens qui veulent faire la fête », a prévenu la mairesse Valérie Plante lundi lors d’une conférence de presse, en parlant d’un « juste équilibre » à opérer pour « favoriser la cohabitation ».
Son administration vise à adopter d’ici 2023 une politique de la « vie nocturne ». La Ville s’engage d’ici là à allonger 2,1 millions dans un « plan d’action », qui permettra entre autres de réaliser des études et des analyses pour « mieux comprendre » les enjeux propres à l’écosystème de la nuit.
Une somme de 1,4 millions ira aussi dans un nouveau programme de subvention pour les salles de spectacle alternatives de moins de 400 places. Dès juin, celles qui le souhaitent pourront être financées pour réaliser des « études acoustiques » afin de réduire leur bruit dans le voisinage, dans le but d’éventuellement pouvoir fermer plus tard. Le programme s’échelonnera sur deux ans, jusqu’en 2024.
Prudente, Valérie Plante a toutefois mentionné avoir besoin de « données » avant de trancher à savoir si, par exemple, des bars ou d’autres établissements pourraient ouvrir au-delà de 3 h. « Est-ce que c’est par coin, est-ce que c’est par établissement ? Tout est possible. […] C’est vraiment de tester des choses pour qu’en 2023, on ait notre première politique », a-t-elle offert.
Le tout survient à quelques jours de l’évènement Montréal au sommet de la nuit, prévu les 21 et 22 mai à la Société des arts technologiques (SAT). Des artistes locaux et internationaux s’y produiront sans interruption durant le week-end, et de l’alcool pourra être servi en continu en vertu d’une dérogation accordée par la Ville de Montréal.
Des obstacles demeurent, toutefois. L’idée d’autoriser la fermeture des bars jusqu’à 6 h avait déjà été évoquée par l’ex-maire Denis Coderre, il y a quelques années, mais la Régie des alcools avait refusé d’aller de l’avant, jugeant qu’une telle décision nuirait à la tranquillité et l’intérêt public. À l’époque, M. Coderre avait condamné que la Régie ait « erré dans sa façon de percevoir la chose ».
2,26 milliards de dépenses directes
Mathieu Grondin, directeur général de l’organisme Montréal 24/24, a dévoilé lundi un « portrait économique » de la vie nocturne, avec des chiffres qui permettent selon lui de se comparer aux autres grandes villes dans le monde. « Les nuits de la métropole, c’est-à-dire ses bars, ses restaurants, ses salles de spectacle et ses festivals, représentent 2,26 milliards de dollars en dépenses directes, ce qui inclut 121 millions en retombées fiscales pour le gouvernement », a-t-il plaidé, en rappelant que cette industrie regroupe aussi 33 559 emplois et une masse salariale de 994 millions.
En 2019, 22 % des touristes ont choisi Montréal en raison de son « nightlife », dit M. Grondin, ce qui représente 2,44 millions de visiteurs et 909 millions de dépenses. « Si cette part du tourisme nocturne venait à croître, pour représenter 33 % de la masse touristique comme c’est le cas à Amsterdam et Berlin, ce sont 676 millions supplémentaires qui seraient injectés dans l’économie locale », a-t-il soulevé.
Montréal 24/24 milite depuis déjà quelques années pour offrir plus de possibilités à l’industrie. Le groupe demande entre autres la révision du règlement sur le bruit afin de le doter d’une « norme objective », et la désignation de « zones nocturnes » où les activités commerciales pourraient se dérouler en continu.
« Chaque dollar investi en infrastructures pour la vie nocturne possède un retour sur investissements de 265 % », a affirmé Mathieu Grondin, en expliquant qu’une prolongation des heures d’ouverture nécessiterait des investissements municipaux supplémentaires en voirie.
Je crois que la nouvelle va mieux ici que dans le sujet Société, vu que c’est une nouvelle qui concerne avant tout les établissements commerciaux comme les bars et les salles de spectacle .
Je suis très content qu’on attaque un problème majeur de la survie des petites salles de spectacle: l’insonorisation. C’est la source de pratiquement tous les conflits qu’on entend parler dans cette industrie. J’ai toujours trouvé déplacé de payer des infrastructures gigantesques à Evenko ou Quebecor, sans jamais s’occuper de nos plus petites salles, là où la culture locale se développe, pour un fraction du prix. Content de voir que la ville investisse là.
Dynamisme culturel : À quelques jours de l’événement Montréal au Sommet de la nuit, la Ville de Montréal dévoile sa feuille de route pour la vie économique nocturne montréalaise
16 mai 2022
Montréal, le 16 mai 2022 - À quelques jours de l’événement Montréal au Sommet de la nuit, la Ville de Montréal dévoile sa feuille de route pour dynamiser la vie économique nocturne montréalaise. Leader de la recherche du juste équilibre entre développement, attraction des touristes et cohabitation dans les quartiers, la Ville présente également un programme de subvention relative à la réduction des nuisances liées au bruit généré par les salles de spectacle alternatives.
Revitaliser la culture nocturne de Montréal
Montréal vibrera plus que jamais cet été. La vie nocturne contribue à la qualité de vie, au dynamisme et au rayonnement des villes. Elle comporte de nouveaux créneaux économiques, des espaces pour les communautés alternatives, des lieux pour la créativité montréalaise. Avec sa feuille de route dotée d’un budget de 2,1M$, Montréal propose un cadre pour réinventer les règles du jeu avec les partenaires qui se décline en 5 objectifs et stratégies d’intervention et un plan d’action :
- Des études et des données pour mieux comprendre les enjeux et priorités pour éclairer la décision
- Mobiliser les partenaires pour renforcer l’écosystème de la nuit pour le rendre plus résilient et performant
- Intégrer la vie nocturne pour favoriser la prise en compte des enjeux nocturnes dans tous les travaux de la Ville
- Des projets-pilotes pour tester de nouveaux modèles d’affaires, de développement et de pratique
- Une politique pour un cadre agile qui favorise une vie économique nocturne harmonieuse
Découvrez la fiche synthèse de la feuille de route pour la vie économique nocturne montréalaise en cliquant ici.
Favoriser la cohabitation des salles de spectacles indépendantes dans les quartiers
Dans la foulée, la Ville annonce également un nouveau programme de subvention pour les salles de spectacles alternatives de moins de 400 places qui souhaitent réaliser des études permettant de mettre en évidence les actions à entreprendre afin de réduire les nuisances liées au bruit générées par leurs activités. Le programme permettra ensuite de réaliser les travaux nécessaires à l’insonorisation des lieux. L’enveloppe municipale de 1,4 M$ sera accessible à compter de l’été 2022, et jusqu’en 2024.
La création de ce programme donne suite à la mise sur pied d’un comité mixte pour la pérennité des salles alternatives par la Ville en 2018, regroupant le Service de la culture, le Service du développement économique, le ministère de la Culture et des Communications du Québec, la SODEC et 12 gestionnaires de salles. Ce comité mixte a mené à l’État des lieux des salles alternatives à Montréal en 2019 dans laquelle 18 salles alternatives ont été consultées.
CITATIONS
« La fête fait partie de l’ADN de Montréal et contribue à son positionnement sur la scène internationale. La vie nocturne est un moteur économique important pour la métropole et je suis fière que notre administration adopte un plan qui nous permettra de dynamiser ce secteur tout en protégeant la qualité de vie des quartiers par la réduction des nuisances sonores. Grâce à une étroite collaboration avec nos partenaires, nous adoptons une feuille de route novatrice qui contribuera à renforcer le positionnement de Montréal parmi les villes nocturnes du monde entier. »
- Valérie Plante, mairesse de Montréal
« Montréal est le coeur économique et culturel du Québec. La vie nocturne anime le centre-ville de Montréal, ainsi que ses quartiers. C’est un secteur économique et d’affaires à part entière, qui abrite de nombreuses entreprises, des milliers d’emplois et des opportunités de rayonnement. C’est pourquoi nous sommes fiers d’avoir adopté cette feuille de route, assortie d’un budget de 2,1 M$, et que nous avons élaborée avec toutes les forces vives de l’écosystème nocturne montréalais. Elle représente une vision d’avenir pour une ville 24h résiliente, inclusive et innovante. »
- Luc Rabouin, responsable du développement économique et commercial et du design au sein du comité exécutif
« MTL 24/24 est heureux de prendre connaissance de la feuille de route proposée par la Ville de Montréal. Ce plan d’action fournit un échéancier clair devant mener dès l’été prochain à l’adoption d’une politique de la vie nocturne redéfinissant le cadre d’opération des activités nocturnes. Tel que vous le constaterez dans l’étude Montréal ville 24 heures que nous dévoilons aujourd’hui, les activités socioculturelles nocturnes représentent 2,26 milliards de dollars en retombées économiques directes et plus de 33 000 emplois. 22% des touristes visitent Montréal pour ses activités nocturnes. Si nous augmentons cette part à 33% , c’est 676 millions de dollars supplémentaires qui pourraient être injectés dans l’économie montréalaise, permettant ainsi d’améliorer les conditions de travail de nos artistes, entrepreneurs et des travailleurs culturels.»
- Mathieu Grondin, directeur général de Montréal 24/24
« Montréal regorge de potentiel touristique nocturne encore inexploité. Vu l’ampleur de la tendance, Tourisme Montréal considère que la mise en place des instruments adéquats de gouvernance, de régulation et de concertation permettra les aménagements nécessaires à une conciliation efficace de la vie des Montréalaises et des Montréalais, et de l’effervescence touristique nocturne. Ainsi, par les principes de tourisme durable, intelligent, diversifié, régénérateur et financièrement prospère sur lesquels repose sa stratégie de Destination harmonieuse, Tourisme Montréal considère primordial d’alimenter une culture et une qualité de vie nocturne responsables. »
- Yves Lalumière, président-directeur général de Tourisme Montréal
« Les Scènes de Musique Alternatives du Québec (Les SMAQ) saluent l’initiative de la Ville de Montréal dont l’aide est nécessaire et indispensable aux lieux de diffusion alternatifs de notre métropole. Ces lieux sont la pierre angulaire de notre scène musicale live, reliant des générations de créateurs et mélomanes. Après avoir été le premier palier gouvernemental à venir en aide à ces lieux en début de pandémie, la ville démontre encore une fois son engagement envers les espaces culturels et artistiques montréalais. »
- Jon Weisz, fondateur et directeur général des Scènes de Musique Alternatives du Québec
CVCA VC numbers came out, and for the first time, it’s actually lower than the numbers from briefed.in
CACA has MTL at 25 deals at $928M and QC at 39 deals at $1.1B
Briefed had MTL at $1.2B and deals in the low 20s (until they merged it all with QC) and Q1 in Quebec had $1.5B. Currently, Briefed had Quebec at $1.6B and 39 deals (they no longer show Montreal seperately)
https://www.cvca.ca/research-insight/market-reports/q1-2022-vc-pe-canadian-market-overview
In order for Quebec to succeed, we can’t have higher unemployment/lower incomes based on language/race/age groups. This is another major problem that must be solved with more support programs (training, integration, jobs that include French classes for free and pay you, etc…). Having the youth struggle to find jobs will lead to more crime and having those who speak English make less/be poorer on average will lead to isolation and ghettoization. Especially during the covid recovery era, this is the perfect time to even out everything.
Good thing they’ll have more opportunity to learn french in CEGEPS. They will have an easier time finding jobs with good french instead of kindergarten french levels.
Je suis anglophone, et je sais qu’il y a un element sarcastique à ce commentaire (avec toutes les discussions sur PL 96 cette semaine), mais il y a aussi de la vérité. L’article (qui est basé sur le recensement de 2016, mais bon) parle d’un plus grand écart entre le taux de chômage anglo/franco pour les jeuns. Je peux confirmer qu’il y a un élément d’anxiété et de la gene pour obtenir même des emplois dans le commerce de détail, parce que le niveau de français est si pauvre pour la plupart sortant de l’école secondaire anglophone. C’était du moins le cas pour mon école. Les gens doivent donc rechercher des emplois qui nécessitent moins de communication, ce qui réduit leurs opportunités, évidemment. Sans ironie, nous avons besoin de plus et d’une meilleure éducation en français pour des raisons économiques, je ne comprends pas comment les réformes des cégeps sont considérées comme exclusionary. L’inclusion sur le marché du travail par l’éducation est un moyen de combler cet écart, et les ((two solitudes)). C’est évidemment un peu trop tard pour moi mais j’essaie quand même
L’un des propriétaires du WTC ouvre un centre de RD à Montréal
PHOTO FOURNIE PAR SYLVERSTEIN PROPERTIES | Le World Trade Center à Manhattan
Silverstein Properties prévoit ouvrir un nouveau centre de recherche et développement de 30 personnes au centre-ville de Montréal dans le but de transformer son application de gestion des locataires en une plateforme complète de services.
18 mai 2022 | Publié à 16h00 | ANDRÉ DUBUC | LA PRESSE
La nouvelle a été rendue publique dans le cadre de la visite de la mairesse de Montréal, Valérie Plante, à New York.
L’emplacement exact du nouveau centre devrait être dévoilé au cours des prochaines semaines.
Propriétaire et gestionnaire sophistiqués de calibre mondial, Silverstein gère 4 millions de mètres carrés de propriétés hôtelières, commerciales et résidentielles et d’immeubles de magasins qu’elle a développés. C’est cette société qui a reconstruit le site du World Trade Center après les attentats du 11 septembre.
L’unité Inspire Labs, un bras de sa division technologique Silvertech, est déjà présente aux États-Unis, en Ukraine et en Israël. « Le mandat de mon groupe est de trouver des produits liés à l’immobilier pour servir d’une manière ou d’une autre les locataires de notre portefeuille ou de toute autre entreprise à l’extérieur de notre portefeuille, d’expliquer à La Presse Noam Weisman, vice-président, produits des clients, Silverstein Properties. »
« Nous étions à la recherche de la prochaine étape d’expansion la plus logique pour nous, puisque nous avons des plans ambitieux de développement et de merveilleux produits en préparation. Nous cherchions un endroit où nous pourrions nous développer de manière significative. »
« Montréal étant dans le même fuseau horaire, l’anglais y étant l’une des langues d’usage, dotée d’une population très instruite, beaucoup de diplômés en technologie, et sans oublier les programmes gouvernementaux de crédit d’impôt que je trouve très généreux et séduisants pour nous, tout s’est réuni dans ce qui semble être l’endroit idéal pour nous. »
La cellule montréalaise travaillera d’abord sur deux produits en particulier. Elle sera chargée de la transformation de l’application Inspire de gestion de relations avec ses 50 000 locataires en un service numérique complet. Le second produit, baptisé RTSP, et en phase avec l’air du temps puisqu’il s’adresse aux entreprises qui cherchent à trouver un lieu de travail aux employés travaillant à distance ou en voyage d’affaires.
Joint au téléphone pendant son déplacement à New York, le PDG de Montréal International, organisation ayant pour mission de stimuler les investissements directs étrangers, s’est évidemment réjoui de la nouvelle.
« Quand un acteur avec sa réputation et qui a les moyens d’aller où il veut dans le monde et qui dit : “j’ai fait ma vérification diligente, et c’est à Montréal que je m’installe”, dit Stéphane Paquet, ça envoie le message aux autres acteurs qu’il se passe quelque chose à Montréal et que c’est un marché qu’on doit absolument considérer quand on a projet d’investissement, comme celui-ci dans le secteur des logiciels ou dans un autre domaine. »
Fantastic! Beat me to it too 30 jobs over three years is very small though, but that’s still a significant company opening up downtown.
Hope for more news soon.
Silverstein Properties ouvre un centre de R et D à Montréal
PHOTO FOURNIE PAR SILVERSTEIN PROPERTIES
Le World Trade Center, à Manhattan
Silverstein Properties, la firme derrière le redéploiement du World Trade Center de New York, prévoit d’ouvrir un nouveau centre de recherche et développement (R et D) de 30 personnes au centre-ville de Montréal, dans le but de transformer son application de gestion des locataires en une plateforme complète de services.
Publié à 16h00
André Dubuc La Presse
La nouvelle a été rendue publique dans le cadre de la visite de la mairesse de Montréal, Valérie Plante, à New York.
L’emplacement exact du nouveau centre devrait être dévoilé au cours des prochaines semaines.
Propriétaire et gestionnaire de calibre mondial, Silverstein gère quatre millions de mètres carrés de propriétés hôtelières, commerciales et résidentielles et d’immeubles de magasins qu’elle a développés. C’est cette société qui a reconstruit le site du World Trade Center après les attentats du 11 septembre 2001.
Inspire Labs, qui appartient à sa division technologique Silvertech, est déjà présente aux États-Unis, en Ukraine et en Israël. « Le mandat de mon groupe est de trouver des produits liés à l’immobilier pour servir d’une manière ou d’une autre les locataires de notre portefeuille ou de toute autre entreprise à l’extérieur de notre portefeuille, explique à La Presse Noam Weisman, vice-président, produits des clients, chez Silverstein Properties. »
Nous étions à la recherche de la prochaine étape d’expansion la plus logique pour nous, puisque nous avons des plans ambitieux de développement et de merveilleux produits en préparation. Nous cherchions un endroit où nous pourrions nous développer de manière significative.
Noam Weisman, vice-président, produits des clients, chez Silverstein Properties
« Le fait que Montréal se trouve dans le même fuseau horaire, que l’anglais y est l’une des langues d’usage, que la population y est très instruite et qu’on y trouve beaucoup de diplômés en technologie, sans oublier les programmes gouvernementaux de crédits d’impôt, très généreux et séduisants pour nous, tout cela fait de cette ville l’endroit idéal pour nous. »
La cellule montréalaise travaillera d’abord sur deux produits en particulier. Elle sera chargée de la transformation de l’application Inspire, destinée à la gestion des relations avec les 50 000 locataires de l’entreprise, en un service numérique complet. Le second produit, baptisé RTSP, est en phase avec l’air du temps puisqu’il s’adresse aux entreprises qui cherchent à trouver un lieu de travail pour leurs employés travaillant à distance ou qui sont en voyage d’affaires.
Joint au téléphone pendant son déplacement à New York, le PDG de Montréal International, organisation ayant pour mission de stimuler les investissements directs étrangers, s’est évidemment réjoui de la nouvelle.
« Quand un acteur jouissant d’une aussi bonne réputation et qui a les moyens d’aller où il veut dans le monde dit : “J’ai fait mes recherches et c’est à Montréal que je m’installe”, dit Stéphane Paquet, ça envoie le message aux autres acteurs qu’il se passe quelque chose à Montréal et que c’est un marché qu’on doit absolument considérer quand on a un projet d’investissement comme celui-ci, dans le secteur des logiciels ou dans un autre domaine. »
Achat local et autonomie alimentaire | L’intérêt ne s’essouffle pas
PHOTO PHILIPPE BOIVIN, ARCHIVES LA PRESSE
Depuis 2020, en supermarché, les marques québécoises ont enregistré une croissance de 17 %, selon une analyse qui sera présentée ce jeudi, par la firme NielsenIQ.
La promotion de l’achat local et la volonté de tendre vers une plus grande autonomie alimentaire ne sont pas que des vœux pieux formulés en début de pandémie. Parole du ministre de l’Agriculture, André Lamontagne, qui, en cette fin de mandat, assure avoir pris ces dossiers-là « à bras le corps ».
Publié à 7h00
NATHAËLLE MORISSETTE
LA PRESSE
Depuis 2020, en supermarché, les marques québécoises ont enregistré une croissance de 17 %, selon une analyse qui sera présentée par NielsenIQ jeudi, à Drummondville, à l’occasion de la 3e Rencontre annuelle des partenaires de la politique bioalimentaire organisée par le ministère de M. Lamontagne. Par contre, il reste encore des « défis » à surmonter, selon NielsenIQ, puisque la provenance des aliments arrive au 12e rang des critères d’achat des consommateurs. Le goût et les promotions se classent en tête.
Dans une lettre publiée dans La Presse lundi, quelque 300 entreprises, dont plusieurs travaillant dans le secteur agroalimentaire, ont affirmé que l’achat local était en péril. « Les PME ressentent plus que jamais la fin de la mobilisation, si forte et soutenue il y a à peine quelques mois, peut-on lire. L’absence d’encouragement à l’achat local, le portefeuille serré des clients et clientes, l’augmentation des coûts des marchandises et des transports, les salaires devant pallier l’inflation sont toutes des expériences partagées et bien inquiétantes. »
En réponse à l’inflation, plusieurs consommateurs et consommatrices se tournent vers les multinationales pour acheter à moindre coût et maintenir un semblant de qualité de vie.
— Extrait d’une lettre ouverte signée par quelque 300 entreprises
« J’ai signé cette lettre-là pour que nos élus prennent le temps de s’assoir et se posent la question : qu’est-ce qu’on fait ? », explique au bout du fil David Côté, cofondateur de Loop Mission, connue pour ses jus préparés avec des fruits et des légumes imparfaits. « Il y a vraiment une crise qui s’en vient. La meilleure façon de gérer une crise financière, c’est d’encourager l’économie locale. »
Selon Marie-Josée Richer, cofondatrice et propriétaire de Prana, une entreprise qui se spécialise notamment dans la confection de collations composées d’amandes ou de fruits séchés, « le discours n’est plus à l’achat local ».
Interrogé à propos de ces inquiétudes, le ministre Lamontagne a affirmé au cours d’une longue entrevue accordée à La Presse que l’intérêt pour l’achat local ne s’essoufflait pas. « Pour le secteur bioalimentaire, honnêtement, on a mis en place des mesures qui perdurent, affirme-t-il. Mais ça ne veut pas dire qu’il n’y a pas de défi. Ce qu’on vit présentement, c’est une tempête parfaite : les difficultés avec la chaîne d’approvisionnement, l’inflation, le coût des intrants », énumère-t-il en ajoutant dans la foulée que le Québec est tout de même « équipé » pour faire face à la crise.
Pour appuyer ses propos, le ministre rappelle qu’il a notamment mis en place une stratégie nationale d’achat par les grandes institutions. Ainsi, près de 46 % des 1382 établissements publics des réseaux de la santé, des services sociaux et de l’éducation ont mis en place une cible d’achat d’aliments d’ici. Le ministre rappelle également qu’il a triplé le budget destiné à Aliments du Québec, en lui accordant une somme de 17,5 millions. Plus de 25 000 produits ont maintenant le sceau de l’organisme pour l’année 2021-2022, une augmentation de 15 %.
Les serres
Favoriser la culture en serre fait également partie des moyens mis en place pour que les fruits et légumes d’ici prennent plus de place dans les étals des épiceries. En 2020, le ministère de l’Agriculture a annoncé son intention de doubler la superficie en serre en ajoutant 123 nouveaux hectares en cinq ans. Actuellement, 50 % de l’objectif a été atteint.
Notre objectif de doubler est certainement très réaliste. Près de 45 % des tomates en serre que l’on mange sont produites au Québec. Pourquoi ça ne serait pas 60 % ou 70 % ?
— André Lamontagne, ministre de l’Agriculture
Laitue, concombres, fraises sont autant de produits d’ici que les Québécois peuvent mettre dans leur panier toute l’année, énumère-t-il. Poivrons et aubergines s’ajouteront bientôt au lot. Il reste maintenant à voir s’ils pourront rivaliser avec les produits de l’Ontario, de la Californie ou encore du Mexique, souvent affichés à bon prix. Près de 54 % des Québécois voudraient acheter local plus souvent mais ont l’impression qu’ils n’en ont pas les moyens, selon des chiffres recueillis par Aliments du Québec qui seront présentés à l’occasion de la 3e Rencontre annuelle des partenaires de la politique bioalimentaire.
On sent assurément que [le] portefeuille [des consommateurs] les empêche de voter avec leurs dollars.
— Marie-Josée Richer, cofondatrice et propriétaire de Prana
« Des fois, on va dire que ça coûte plus cher, acheter les aliments du Québec, mais les études qu’on a, c’est que sur 20 catégories de produits, il y en a 14 où les produits québécois sont au même prix ou moins chers », soutient pour sa part André Lamontagne.
Il qualifie d’ailleurs cette perception qu’un produit québécois est nécessairement plus dispendieux de « légende urbaine ».
Par ailleurs, après quatre ans de travail acharné, André Lamontagne arrive à la fin de son mandat. Nul ne connaît le résultat des élections qui se tiendront à l’automne, mais si son parti est reporté au pouvoir et qu’il est réélu, souhaiterait-il reprendre la tête du ministère de l’Agriculture ? À cela, il répond que c’est la « prérogative du premier ministre ».
« Le premier ministre avait en tête l’idée d’un ministère économique, c’est pour ça qu’il m’a choisi. Des fois je parle à mes collègues et je leur dis que c’est moi qui ai le plus beau ministère. »
État de la rue Laurier Ouest - 2022-05-20
Petite marche matinale sur la rue Laurier Ouest. Comment se porte ce tronçon commercial? J’ai séparé la rue en deux sections: le secteur “Plateau”, de Saint-Laurent à Parc, et la section “Outremont”, de Parc à Côte-Sainte-Catherine.
Pour avoir une idée de l’évolution de la situation, j’ai compté les locaux vacants sur Laurier pour la dernière fois en août 2020.
Section Plateau
J’ai compté 54 locaux sur ce tronçon. 50 étaient occupés (93%), 3 à louer (6%) et 1 inoccupé (2%).
En comparaison, il y avait 5 locaux à louer en 2020.
Le seul endroit “problématique” est l’édifice de l’ancienne de la pâtisserie Gasconne, avec un gym dont je ne suis pas certain de la pérennité et un local inoccupé depuis longtemps. Le reste de la rue semble en très bonne santé. Il y avait un tronçon problématique entre Saint-Urbain et de l’Esplanade pendant longtemps, et maintenant tout est occupé.
Ici, Dieu du Ciel est en train d’agrandir dans l’ancien serrurier:
J’aimerais bien voir un développement sur le terrain du lave-auto:
J’espère voir un jour une mise à niveau de la rue pour son aménagement, comme dans Outremont.
Section Outremont
J’ai compté 55 locaux sur ce tronçon. 49 étaient occupés (89%), 4 à louer (7%), et deux inoccupés (4%).
En comparaison, il y avait 5 locaux à louer en 2020.
Une amélioration pour ce tronçon qui avait vu quelques locaux à louer apparaître à la suite des gros travaux de la rue. J’aime beaucoup ce tronçon. Tout est bien entretenu, propre, sans grafiti, digne d’une rue chic.
Le Juliette et Chocolat a été remplacé par un concept galerie d’art et restaurant:
La moitié des locaux à louer sur la rue sont ici:
Cet édifice reçoit de grandes rénovations, le RDC est transformé en deux locaux et des logements sont prévus aux étages:
Bref, la rue se porte bien, la vacance est faible, les édifices sont beaux et bien entretenus. La pandémie n’a pas baissé l’occupation. Je crois que la section Outremont est visuellement très réussie et confortable. Le mobilier urbain est beau et l’effort qui est déployé à nettoyer l’endroit devrait être la norme pour une artère commerciale.
Moi aussi j’aimerais bien que ce grand terrain puisse se développer afin de densifier le secteur mais surtout de continuer la trame urbaine de cette rue commerciale. Un lave-auto c’est bien mais je suis persuadé qu’on peut déplacer ce genre de commerce ailleurs dans un secteur un plus industriel disons.
Maintenant, je suis ravi de voir que la rue Laurier se porte bien. Je ne la connais pas beaucoup mais voilà une belle rue assez discrète mais élégante et qui convient à une clientèle spécifique. De plus, elle est complètement différente de la portion beaucoup plus à l’est vers Papineau, ce qui ajoute au charme de cette rue.
Le quartier et les quartiers limitrophes sont en déficit d’espaces pour l’industriel et cette catégorie commerciale. C’est vrai que ce type de commerce détone sur la rue Laurier, mais il y aura encore des besoins en services auto dans le quartier. On parle souvent de densité résidentielle, mais il y a aussi la densité commerciale. L’arrondissement pourrait voir à ce que le zonage permette une catégorie commercial sur la façade Laurier plus en phase avec le reste de la rue, mais qu’il conserve cet usage complémentaire sur la partie arrière. On pourrait imaginer quelque chose comme Atteso (anciennement un Java U) sur Jean-Talon, ou toute autre combinaison et nombre d’usages.
J’aimerais vraiment voir une reconfiguration de l’avenue à l’ouest de Saint-Laurent pour sécuriser la bande cyclable. Le trafic véhiculaire y est beaucoup plus intense qu’à l’est et les automobiliste s’y stationnent régulièrement en double.
L’essai à la SAT en fin de semaine semble avoir été un succès.
Tweet de Valérie Plante :
Merci @vincemtl pour cette autre analyse de rue commerciale! C’est toujours intéressant, d’autant plus qu’on commence à avoir un historique avec quoi on peut constater l’évolution dans le temps…
D’ailleurs, si tu en as le temps et l’envie, une analyse de la rue Wellington à Verdun pourrait être intéressante.