École secondaire Irma-LeVasseur- 4 étages (2024)

Nouvelle école secondaire située au coin de l’avenue Émile-Legault et du chemin Roger-Rousseau, au bord de l’autoroute Métropolitaine, juste à l’ouest de la carrière Lafarge. Elle a une capacité de 1 900 élèves.

Informations

Nom: École secondaire Irma-LeVasseur
Emplacement: 9 400, boul. Métropolitain Est, au coin de l’avenue Émile-Legault et du chemin Roger-Rousseau
Hauteur: 4 étages
Architectes:

  • TLA Architectes
  • UN architecture
  • NEUF Architect(e)s

Promoteur:

  • SQI
  • Centre de services scolaire de la Pointe-de-l’Île

Début et fin de la construction: / 2024 (août)
Autres informations:

Sources des informations:


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Trois nouvelles « belles écoles » secondaires pour Montréal

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Les architectes ont terminé de concevoir trois nouvelles écoles secondaires pour Montréal, a appris La Presse, des bâtiments qui seront parmi les premières « belles écoles » à sortir de terre.

Publié le 11 mai 2021 à 5h00

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Philippe Teisceira-Lessard Philippe Teisceira-Lessard
La Presse

Le terme est utilisé au cabinet du premier ministre pour désigner la nouvelle génération d’établissements scolaires, pensée pour servir d’héritage du gouvernement Legault, au même titre que les maisons des aînés.

À Québec, on espère que les « belles écoles » seront encore reconnaissables entre toutes dans 40 ou 50 ans.

Anjou, Montréal-Nord et le quartier Sainte-Geneviève, dans l’ouest de l’île, jouiront dans les prochaines années d’une nouvelle école secondaire de grande taille, dont nous avons obtenu en primeur les rendus architecturaux. Les façades sont majoritairement faites d’aluminium, percées d’une abondance de fenêtres.

Les images des espaces intérieurs montrent de nombreux éléments de bois. Toutes les façades comprennent une portion bleue, la signature du projet.

L’école secondaire de Sainte-Geneviève a été conçue par Provencher Roy et BBBL, tandis que celles d’Anjou et de Montréal-Nord sont signées par un consortium regroupant les firmes Un, Neuf et TLA.

« Ce qu’on a intégré, c’est d’abord de s’assurer que les élèves aient des places de socialisation, avec des atriums qui sont vraiment les cœurs de l’école », a expliqué Krystel Flamand, une architecte qui a travaillé à concevoir les lignes directrices de cette nouvelle génération d’écoles. « On s’assure que les gyms soient normés pour permettre la tenue d’évènements sportifs compétitifs. »

Le bois, préconisé pour la structure de bâtiments publics plus petits, peut difficilement être intégré à la structure de grandes écoles secondaires. Il sert toutefois à rehausser l’aspect visuel des écoles.

Trois nouveaux sites

Les trois nouvelles écoles montréalaises s’ajouteront à d’autres, prévues à Charlesbourg, Chambly et Mirabel, entre autres. Certaines ont déjà été annoncées dans les derniers mois.

La nouvelle école secondaire d’Anjou sera située au coin de l’avenue Émile-Legault et du chemin Roger-Rousseau, au bord de l’autoroute Métropolitaine, juste à l’ouest de la carrière Lafarge.

À Montréal-Nord, c’est un terrain voisin du cégep Marie-Victorin, angle Albert-Hudon et Maurice-Duplessis, qui a été retenu.

De l’autre côté de l’île, à Sainte-Geneviève, une nouvelle école secondaire sera bâtie sur le terrain qui sert actuellement de stationnement au cégep Gérald-Godin, boulevard Gouin Ouest.

Les lignes directrices ont été établies par l’équipe de Mme Flamand, mais « chaque concepteur peut prendre ces exigences-là et les façonner pour produire des projets différents qui s’intègrent à leur milieu le plus possible », a-t-elle expliqué.

Parmi les exigences : intégrer une grande stèle de 15 pieds de haut — bleue et fini bois — devant chaque nouvelle école secondaire. Si certains centres de services scolaires ont cru qu’ils devaient en ériger une devant chacune de leur école, une information erronément rapportée par La Presse lundi, le gouvernement a confirmé lundi qu’elles concernent seulement les nouvelles « belles écoles ».

De l’aluminium et du bleu

Cette nouvelle génération d’écoles avait été annoncée à l’hiver 2020, avant que la pandémie ne prenne l’avant-scène. C’est « un chantier de plus de 4 milliards », avait alors indiqué François Legault.

« Ce dont nous avons besoin, c’est une nouvelle génération d’écoles pour nos élèves, avait-il alors affirmé. En dévoilant cette nouvelle vision et en dotant le réseau scolaire des moyens nécessaires pour la déployer, nous amorçons un nouveau chapitre pour leur offrir le meilleur environnement possible, de même qu’à nos enseignants. »

Le premier ministre soulignait qu’il s’agirait « de plus beaux bâtiments avec du bois et de l’aluminium québécois », dotés de « plus de fenêtres » avec « de plus belles cours ».

Au-delà de leur visuel, les nouvelles écoles secondaires québécoises devront être construites selon des standards énergétiques élevés.

« On vise des écoles LEED Argent », a dit Mme Flamand. « Il y a beaucoup d’éléments de durabilité. On construit pour 75 ans », une norme élevée dans l’industrie de la construction de 2021, a poursuivi l’architecte. « Ça oblige des choix de systèmes constructifs plus permanents, plus durables, plutôt que de toujours choisir la solution la moins dispendieuse. On essaie de s’assurer de bien construire. »

En entrevue, Krystel Flamand a souligné que le gouvernement avait demandé de privilégier des matériaux représentatifs de l’industrie québécoise. Autre commande du gouvernement : intégrer la couleur bleue (teinte Pantone 293C, pour les spécialistes) dans les façades de toutes les écoles, ainsi que sur les enseignes.
https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2021-05-11/trois-nouvelles-belles-ecoles-secondaires-pour-montreal.php

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Le terrain est parfait pour l’école à Montréal-Nord

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Le choix de l’emplacement causerait certains enjeux sur la sécurité des élèves de cette future école, selon Lafarge… :roll_eyes:

Un projet d’école jugé dangereux à Montréal

Publié 24 mai 2021, à 4 h 00

L’endroit identifié, à côté d’une carrière en activité, illustre les difficultés à trouver des terrains pour de nouvelles écoles.

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La nouvelle école secondaire serait construite au nord-ouest du terrain de soccer, à environ 130 mètres de la carrière. Photo : Google Maps

UN TEXTE DE THOMAS GERBET, RADIO-CANADA

La compagnie Lafarge s’inquiète pour la sécurité des élèves qui fréquenteront une école dont la construction est projetée à 130 mètres de sa carrière. Le site industriel présente des parois rocheuses de 10 mètres et plus de 800 camions y passent chaque jour.

L’école secondaire doit accueillir 2000 élèves à la rentrée de septembre 2024 pour satisfaire les besoins de la population de l’arrondissement Anjou, en augmentation.

Le site identifié par les autorités est un terrain vacant entre la fin de la zone résidentielle et le début de la zone des industries lourdes. La carrière de Lafarge, en exploitation depuis 1909, est un des plus gros sites industriels de l’île de Montréal.

On s’inquiète particulièrement des enjeux de sécurité, considérant la hauteur de la paroi de la carrière, dit Jessica Assaf, responsable des communications de l’entreprise pour l’Est du Canada.

C’est comme mettre une école à côté du Grand Canyon.

Jessica Assaf, porte-parole de Lafarge

Avec le début de la pandémie, les intrusions de groupes adolescents ont augmenté sur le site, explique la porte-parole. On croit qu’avec une école construite à côté, ça va augmenter cette réalité-là encore davantage.

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Carrière de la compagnie Lafarge dans Montréal-Est, à la limite d’Anjou. Photo : Lafarge

Lafarge se dit aussi préoccupée pour les conditions d’études des jeunes en raison du bruit généré par les déchargements de camions en plein milieu des heures de cours.

Le gouvernement assume le choix de l’emplacement

C’est la Société québécoise des infrastructures (SQI) qui gère le projet, mais le choix du site relève du ministère de l’Éducation et du Centre de services scolaire de la Pointe-de-l’Île.

Le Ministère affirme qu’après plusieurs études de sites, les trois partenaires demeurent convaincus que le choix du site retenu […] demeure approprié.

Ce projet est prioritaire pour le gouvernement considérant les besoins criants pour les élèves dans ce secteur.

Bryan St-Louis, porte-parole du ministère de l’Éducation du Québec

Québec promet que toutes les parties prenantes vont collaborer à déterminer des mesures de mitigation afin de garantir hors de tout doute un environnement sain et sécuritaire pour les occupants de la future école.
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Luis Miranda, maire de l’arrondissement d’Anjou. Photo : Radio-Canada

C’est clair que l’aménagement sera fait de manière sécuritaire, assure le maire de l’arrondissement d’Anjou, Luis Miranda. Par exemple, les rues qui mèneront à l’école ne devront pas déboucher sur le site industriel.

Ce sera un chemin qui sera complètement clôturé et la carrière doit se clôturer elle aussi, parce qu’actuellement, elle ne l’est pas, rappelle le maire.

Le terrain de soccer est là depuis plus de 10 ans. C’est une zone tout à fait sécuritaire.

Luis Miranda, maire d’Anjou

La compagnie Lafarge anticipe déjà devoir investir dans des caméras de surveillance et l’ajout de gardiens de sécurité.

Pas de place ailleurs, selon les pouvoirs publics

Il s’agit d’un des rares sites vacants dans le secteur et le seul pouvant accueillir la construction d’une école de cette envergure, précise le ministère de l’Éducation.

Anjou est construit à 100 % au niveau résidentiel. Trouver un espace qui pourrait recevoir [une école], c’est difficile, explique le maire Miranda.

C’est le problème de Montréal. On n’a pas de terrains.

Luis Miranda, maire d’Anjou

Si je ne prends pas ce terrain-là pour faire une école secondaire, je vais être obligé de prendre un parc, regrette le maire.

Il se demande, avec ironie, en référence au dossier du prolongement de la ligne bleue du métro, s’il ne faudra pas exproprier les Galeries d’Anjou la prochaine fois, pour construire une école.

Les représentants du Centre de services scolaire de la Pointe-de-l’Île se disent très conscients de l’enjeu majeur quant à la disponibilité de terrains à Saint-Léonard ou à Anjou pouvant accueillir une école secondaire de plus de 1500 élèves.

En 2017, la direction de la Commission scolaire de Montréal a été pour le moins étonnée de recevoir une liste de terrains de la Ville de Montréalsitués dans des zones industrielles, ferroviaires ou carrément impossibles à aménager pour y construire ses futures écoles.

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Si je ne prends pas ce terrain-là pour faire une école secondaire, je vais être obligé de prendre un parc, regrette le maire.

Intéressant. Il n’y a pas longtemps, Luis Miranda suggérait de prendre un parc pour une station de métro, plutôt que d’utiliser les stationnements sous-développés. Et il n’est pas très chaud à l’idée de contruire en hauteur dans le quadrant nord-est.

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Clairement que Lafarge veut pas changer c’est méthodes de travail et ses habitudes… et s’adapter au quartier environnant. Ça sera pas la fin du monde que la carrière change ses habitudes pour être plus sécuritaire…

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Concernant le métro la suggestion était de temporairement occuper un parc pour construire des ateliers sous-terrain, puis recouvrir, comme pour le garage Honoré-Beaugrand. Après quelques années on récupère le parc.
Je ne crois pas qu’on fera une école secondaire souterraine!

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Deux nouvelles écoles secondaires pour l’est de Montréal | Radio-Canada.ca

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En lien avec l’article partagé par @acpnc mercredi: :blush:

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Autre image de cette future école secondaire, extraite de cet article de La Presse partagée par @acpnc: :blush:


ILLUSTRATION FOURNIE PAR LE CONSORTIUM TLA+UN+NEUF | La future école d’Anjou, avec des touches bleues Québec, comme le veut la signature des nouvelles écoles secondaires.

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2022-06-21 - Sur la page de la Société québécoise des infrastructures

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C’est à l’ordre du jour du conseil municipal du 23 janvier au point 2013

Approuver un projet d’acte par lequel la Ville cède au Centre de services scolaire de la Pointe-de-l’Île un terrain vacant d’une superficie de 45 172,1 m², localisé côté sud du boulevard Métropolitain, à l’est de l’avenue Jean-Desprez, dans l’arrondissement d’Anjou, pour la construction d’une école secondaire et d’un centre de formation aux adultes, et ce, sans considération monétaire.

DESCRIPTION

Le présent sommaire décisionnel vise à approuver un projet d’acte de cession par laquelle la Ville de Montréal cède au CSSPI un terrain vacant constitué des lots 1 110 504, 1 110 505, 1 110 506, 1 110 510, 1 114 667, 3 649 271, 6 458 871, 6 458 873, 6 458 874, 6 458 876, 6 458 878, 6 458 880 du cadastre du Québec (l’«Immeuble»), d’une superficie de 45 172,1 m², localisé côté sud du boulevard Métropolitain, à l’est de l’avenue Jean-Desprez, dans l’arrondissement d’Anjou, sans considération monétaire, le tout selon les conditions mentionnées au projet d’acte.

À noter que le CSSPI et la Société québécoise des infrastructures ont confirmé à la Ville leur accord avec le projet d’acte joint à l’intervention du Service des affaires juridiques.
Toutefois, le projet d’acte demeure en attente d’approbation par le ministre de l’Éducation. Ainsi, le fait d’autoriser la signature d’un projet d’acte substantiellement conforme au projet joint à l’intervention permettra d’apporter, au besoin, des modifications mineures audit projet d’acte, si cela est requis.

JUSTIFICATION

Le Service de la stratégie immobilière recommande l’approbation du projet d’acte de cession pour les motifs suivants :

  • La Ville a reçu une ordonnance ministérielle obligeant la cession;
  • Le projet d’acte est conforme à la promesse de cession;
  • La réalisation de cette école répond à un besoin urgent de trouver de nouveaux locauxpour le CSSPI et aide à la rétention des familles sur le territoire;
  • L’Arrondissement et le CSSPI modifieront l’entente de partage des installations et des équipements scolaires et municipaux, le cas échéant;
  • L’Arrondissement s’est montré favorable à cette entente en approuvant le retrait et la fermeture du domaine public de l’Immeuble.

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La vue des futures classes

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13 novembre 2024

Le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, a inauguré deux nouvelles écoles secondaires, mercredi à Montréal, un investissement d’un demi-milliard de dollars. S’il s’agit à son sens des « écoles du futur », il rappelle que l’année moyenne de construction d’une école au Québec remonte à « l’année de l’Expo », et que nombre d’entre elles doivent être rénovées.


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