Pourquoi ne pas y aller avec la phase 2 de la Coop des Bassins du Havre, tel que prévu à l’origine? Est-ce que quelqu’un croit vraiment à la construction d’une école sur ce site dans un avenir prévisible? Les besoins en logements abordables sont également pressants. Veut-on laisser le terrain en friche pendant encore des années en attendant une hypothétique école, alors qu’on pourrait loger des centaines de personnes vulnérables qui attendent sur des listes qu’un logement abordable se libère. C’était le pari initial d’ailleurs, à cet endroit.
le CSSDM ne veut pas partager le terrain… Il avait déjà décidé ça pendant que l’OCPM menait des consultations pour le changement de zonage pour permettre la construction d’école sur le site + la phase 2 de la coop!! Le lot permettait juste de l’habitation à la suite des consultations publiques en 2008-2009 sur le site des Bassins du Nouveau-Havre
La Ville et l’OBNL qui gère la coop se sont en quelque sort « faits avoir » par le CSSDM, surtout que c’est l’OBNL qui a proposé son terrain au CSSDM!
Les 3 coop deja existante contient deja pleins d’enfants. La majorité de ces enfants vont dans l’ecole petite bourgogne qui est une ecole en milieu defavorisé. C’est pas des conditions favorable pour ces enfants et on voit deja des problèmes de delinquence parmis le jeune adolescents. A quoi ca sert d’entasser encore d’autre enfants de familles vulnerable sans les offrir une ecole de quartier qui va leurs permettre une education avec plus de mixité sociale.
Si le gouvernement ne finance pas d’école, il n’y en aura pas. On fait quoi alors? On laisse le terrain en friche pendant 15 ans et on laisse des familles attendre en liste de rappel pour un logis encore plus longtemps? Tout cela ne fait pas vraiment de sens, à mon avis.
Est-ce que cette logique s’applique à toutes les réserves de terrain public et aux équipements collectifs, y compris les terrains acquis par Québec en vue d’un éventuel agrandissement du Palais des congrès, par exemple?
Je trouverais plus pertinent de réserver un terrain public dans le secteur afin d’y construire une école ou un équipement collectif lorsque la conjoncture économique et politique sera plus favorable ou que les besoins justifieront un investissement supplémentaire. Sinon, on ne fait que repousser le problème à plus tard, avec un coût plus élevé.
C’était justement le principal reproche formulé à l’égard de Griffintown : ne pas avoir acquis plus rapidement, et à moindre coût, des terrains pour des infrastructures publiques.
Bien entendu que cette logique ne s’applique pas à tous les terrains en réserve. Ici, c’était un terrain destiné à du logement social depuis le début de la planification du projet Bassins du Nouveau Havre, qui a été “à la dernière minute” réquisitionné pour une future hypothétique école. Le site est exigu, l’école ne pourra avoir de cour à proprement parler et devra utiliser le parc contigu pour les besoins des élèves. Bref, la mauvaise planification initiale donne un potentiel d’école étriqué, simplement dû au fait que c’est un des seuls terrains encore disponibles. La rue des Bassins est déjà très passante et surchargée, non-prévue comme rue-école à l’origine, on peut imaginer les problématiques conséquentes à venir avec l’ajout d’un équipement multi-usage qui va engendrer de nombreux déplacements supplémentaires quotidiens. Planifier une école demande une vision à long terme, et un site conséquent qui puisse accueillir un équipement de dimension appropriée, avec des rues adjacentes capables de soutenir un transit cohérent.
Si c’est vraiment le cas, il me semble que c’est une bonne raison de le garder alors. Parce que obtenir un autre terrain sera impossible ou absurdement couteux.
Mon école primaire avait un parc-école, et c’était une des plus belles cours qui existait dans le quartier. C’est encore le cas aujourd’hui. Est-ce vraiment un problème, si le parc est bien adapté?
Pareil pour la circulation: je ne pense pas que c’est de faire une faveur de considérer un accès par des voies routières de forte capacité, hostiles aux piétons et aux enfants. Spécifiquement pour Griffintown, réalistement c’est vraiment envoyer l’école dans le trafic… De nombreuses écoles à Montréal sont sur des rues résidentielles apaisées. Ou des rues qu’on ferme carrément. La mode est plutôt de restreindre le trafic que l’inverse.
L’école en construction dans le Nouvel Outremont est sur un terrain extrêmement étroit, n’a pas de cour, et est adjacente à un (futur) parc. Le modèle n’est visiblement pas incompatible avec les critères pour en construire.
Between this school being in limbo and the talk of the REM Station either being further delayed or outright cancelled, it must be tough to be a Griffintown resident who maintains faith in public works.
I have read so many urbanism documents from Grand Montreal, and have seen “avoid the mistakes of Griffintown” show up so often… I think even if it’s a arduous, grinding effort to get this school, they have to see it through, or the neighbourhood’s reputation and appeal will suffer for a long time.
Hell, tack an extra 10% on the “school tax” for the residents in the area, just to get some cash to kick off the build… At this point we’re approaching a demographic crisis as these folks have kids or families continue to move in.
Ce sont des points valides, mais qui malheureusement ne masquent pas le manque flagrant de planification en amont dans ce dossier. Et encore là, si l’école n’est pas financée pour les 10 prochaines années, on laisse vraiment ce terrain en friche alors que les besoins criants de logements sociaux sont évidents et que ce site devait en accueillir rapidement n’eut été du blocage actuel?
Je ne pense pas que j’utiliserais l’expression “manque de planification”. La seule planification que la ville doit faire, c’est d’avoir un terrain. Elle ne peut rien faire de plus. Mais est-ce que le processus est dysfonctionnel? Oui, je suis complètement d’accord. Il y a des tonnes de bonnes raisons d’arriver à ce constat, et beaucoup s’en plaignent.
La planification ne serait pas meilleure à ne pas avoir de terrain en 2025, cependant. Au contraire, je trouverais cela grave. Une demande pour construire l’école peut survenir dans 10 ans ou dans 2 ans. Dans tous les cas, la ville a la responsabilité d’offrir un terrain pour cette école. Se débarrasser du terrain, c’est se retrouver les culottes baissées devant cette obligation. Est-ce que ce serait bien d’avoir de la prévisibilité cependant? Avoir une idée sur le long terme de cette demande? Oui complètement.
Pour ce qui est du logement social, c’est vrai qu’on peut le voir comme une occasion manquée à l’époque. L’occasion n’existe plus aujourd’hui. Il faudrait trouver un OBNL capable de faire un montage financier et de lancer un projet. Ce n’est pas plus garanti que l’école. On réserverait le terrain pour un usage tout aussi incertain. La ville a déjà de nombreux terrains en attente d’un partenaire en ce moment. Le choix ne manque pas pour lever des projets. Peut-être que ce terrain serait plus chanceux que ceux en bordure de Griffintown actuellement en attente, mais ça me semble un coup de dé, au risque de se ramasser sans terrain pour l’école.
Dans tous les cas, le problème est de lancer des chantiers pour les écoles. Je crois que la pression est plus importante à ce niveau que de reprocher d’avoir un terrain en réserve pour le faire.
Exact
Ces projets “à venir” ne remplacent pas le fait qu’une phase de coop de plusieurs centaines de logements a été sacrifiée ici (les logements seraient déjà construits et habités) pour se retrouver devant un mur. L’école n’est absolument pas garantie actuellement et le terrain en friche est de taille très réduite par rapport à celle d’une école dite “standard” qui empêchera de surcroît toute expansion future, si besoin est. Le fait qu’un terrain soit “en réserve” n’empêche pas de regarder le potentiel ailleurs, il y a certainement des terrains plus appropriés dans le sud-ouest/griffintown pour la construction d’une école standard en bonne et due forme avec cour, accès véhiculaires adéquats et proximité des services. Encore faut-il se donner la volonté de faire l’exercice, plutôt que de se dire “c’est ça qui est ça”.
Ce projet ne peut pas revenir, il n’existe pas. Ce n’est pas un usage alternatif sur le site. Ce sacrifice est un bilan intéressant à faire en rétrospective, mais il n’est pas garant de l’avenir du site.
La preuve qu’une école à cet endroit serait inadéquate reste à faire. Est-ce que la CSSDM a rejeté le terrain? Si ce n’est pas le cas, c’est à elle de déterminer ses besoins. Nous n’avons pas à inventer un problème s’il n’existe pas. Si le terrain est jugé inadéquat, il sera rejeté. Si la CSSDM prend le terrain, c’est qu’il est bon.
Le cout prévu par la ville pour l’acquisition de terrains pour les écoles, c’est 200 millions de dollars pour 20 projets. On peut facilement supposer que de faire un achat dans Griffintown sera au-dessus du montant moyen.
Ce n’est pas raisonnable de dépenser cette somme sans raison, si le terrain est déjà là.
Juste pour mettre en contexte, le projet est en attente pour des enjeux de decontamination, selon cette source :
Bref cette décontamination supplémentaire “en attente” et qui potentiellement entraînerait une démolition du parc découle du choix du site.
A Griffintown les terrains sont très rares et le site parfais n’existe pas à mon avis. Chaque site va présenter des avantages et des inconvénients. Si n va s’arrêter sur les inconvénients, il n’y aura jamais d’école.
Le projet est officiellement suspendu depuis le 14 février
Secteur Griffintown – Nouvelle école primaire
Dernière modification : 14 février 2025
Le projet d’agrandissement est mis sur pause et la date de reprise est à venir. Le CSSDM demeure favorable à sa réalisation.
Une école primaire pour Griffintown
Les démarches pour la cession de terrain et la régularisation des droits de propriété se poursuivent. Dans ce type de projet, l’acquisition du terrain est toujours préalable et facilitante en vue de l’octroi du financement pour la construction d’une école.
Le CSSDM collabore avec les différentes instances en continu, soit la Ville de Montréal, le ministère de l’Éducation et la Société québécoise des infrastructures, afin de faire progresser le projet de nouvelle école primaire de 24 classes pour les familles de Griffintown.
Il s’agit d’une priorité pour le CSSDM et tous les efforts sont déployés afin de réaliser ce projet qui permettra de scolariser les élèves du centre-ville et de leur offrir tous les avantages d’une école de quartier à proximité de leur domicile.
En résumé
En 2019, le ministère de l’Éducation a octroyé un financement pour le démarrage du projet.
En février 2022, le ministre de l’Éducation a émis une ordonnance à la Ville de Montréal qui stipule que la Ville doit céder à titre gratuit un terrain au CSSDM pour la construction d’une école.
La Ville de Montréal ayant donné suite à la demande de cession de terrain, les différentes instances ont évalué la conformité de la proposition de la Ville par rapport à l’ordonnance ministérielle, aux lois et aux règlements.
Le projet continue de progresser. À l’heure actuelle, le CSSDM poursuit ses échanges avec la Ville dans ce dossier.
Dans l’intervalle, la Ville a entrepris des travaux de caractérisation environnementale du terrain. Ceci permettra de définir les travaux préparatoires à réaliser pour réhabiliter le site devant accueillir la future école. Il s’agit de l’une des conditions prévues dans le cadre de la cession de terrain.
Pour toute question en lien avec la portée de ces travaux, nous vous invitons à écrire à l’adresse suivante : griffintown@montreal.ca
Au terme du processus de cession du terrain, nous serons prêts à entreprendre la construction de la nouvelle école primaire dans les meilleurs délais afin de répondre aux besoins scolaires du quartier.
Caractéristiques de l’école
Notre centre de services scolaire privilégie construire une seule école de 24 classes au cœur de Griffintown, et ce, pour plusieurs raisons. Notamment pour :
- Offrir une meilleure qualité de service à l’élève, afin de favoriser leur réussite;
- Éviter aux parents ayant plus d’un enfant de faire la navette entre deux bâtiments;
- Fournir plusieurs grands espaces qui pourront être mutualisés avec la communauté à l’extérieur de ses heures d’ouverture.
Le CSSDM a d’ailleurs participé à la consultation publique de l’Office de consultation publique de Montréal sur l’avenir de Griffintown, afin de faire valoir l’importance du projet d’école primaire de 24 classes dans le quartier.
La nouvelle école primaire dans Griffintown est un projet de construction ambitieux et novateur, certes de longue haleine, mais qui, nous l’espérons, pourra tracer le chemin vers d’autres projets d’écoles innovantes à Montréal.
Le plus frustrant, ce n’est pas l’austérité vraiment. C’est de voir des projets d’écoles, de transport en commun ou d’hôpitaux de faire repousser ou annuler alors qu’un projet de dizaines de milliards de dollars pour un troisième lien supporté par aucune donnée a le vent dans les voiles.
On va gaspiller tant d’argent et c’est un gaspillage sur le dos de besoins chiffrés et réels.
Au moins, aux dernières nouvelles, les discussions continuaient entre la Ville, le CSSDM, le ministère de l’Éducation et le ministère de l’Environnement pour convaincre ce dernier d’accorder une dérogation pour la décontamination du parc du Bassin-à-Gravier.
Selon les normes, un parc doit être décontaminé à une profondeur de 1 mètre, mais une cour d’école c’est 1,1 ou 1,2 m
Le parc deviendra un « parc-école » dont l’utilisation sera exclusive à l’école durant les heures de classe, mais restera la propriété de la Ville. La Ville ne veut pas démolir ce parc qui a été inauguré en 2016 pour décontaminer les quelques centimètres manquants, surtout que ça fait près de 10 ans que plein d’enfants jouent dans le parc. Ce serait du gaspillage de fonds publics…
La Ville espère que le tout sera réglé à la reprise du projet…
Le titre est un peu mélangant. De quelle agrandisement on parle ici?