Quebec cancels FACE School renovations after price tag balloons to $375 million
Manifestation ce matin devant l’école FACE pour la sauver de la fermeture
Students and alumni gathered in front of the bilingual FACE school Monday morning, singing songs and chanting slogans in protest of Quebec’s decision to scrap a planned renovation of the downtown Montreal heritage building.
“Our school is not for sale,” a protest banner read.
The protest came on the heels of Education Minister Bernard Drainville’s decision to cancel a project that he says had become too expensive to advance. Initially pegged at $150 million, the province now says restoring the building would cost $375 million — a 150 per cent increase from the initial estimate.
Une somme de 13 millions de dollars a été investie depuis 2019 pour maintenir dans un état sécuritaire l’école FACE, a appris Le Devoir, au moment où parents et élèves se mobilisent pour tenter de convaincre Québec de faire marche arrière sur sa décision de vendre ce bâtiment. Ils ont d’ailleurs acheminé lundi une lettre au ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, en plus de faire circuler une pétition dans l’espoir qu’elle trouve écho à l’Assemblée nationale.
Ce montant a permis au Centre de services scolaires de Montréal (CSSDM) de réaliser divers « travaux de maintien, d’entretien et de sécurisation » de cette école primaire et secondaire au cours des six dernières années, a indiqué au Devoir l’organisation. Celle-ci devra d’ailleurs « continuer à investir environ 5 M$ par année afin de nous assurer que le bâtiment demeure un milieu d’apprentissage sain et sécuritaire, tant et aussi longtemps que la communauté scolaire sera sur place », soit jusqu’en 2032.
Le bâtiment sera ensuite vendu, possiblement à des intérêts privés, Québec ayant décidé d’abandonner le projet de rénovation de l’école après que celui-ci eut été évalué à 375 millions de dollars.
Au moins le ministère devrait identifier un projet pour cette école aux alentours. Le centre-ville perd un équipement public alors qu’il devient de plus en plus habité.
Ce projet là est suspendu aussi…
le projet de l’école primaire de Griffintown est suspendu aussi…
donc la seule école primaire publique entre Peter-McGill et Griffintown est l’école de la Petite-Bourgogne
et rien ne se passe avec l’Académie Bourget (voir fil de discussions) sur la rue de la Montagne, entre René-Lévesque et Sainte-Catherine, un autre bâtiment patrimonial que le CSSDM va probablement vendre car trop cher à rénover…
Encore une fois avec la CAQ Montréal recule au lieu d’avancer, en ne répondant pas aux besoins vitaux du coeur de la ville. Cette formation politique aura été une disgrâce pour la métropole, pourtant c’est la métropole qui fournit plus de la moitié du budget provincial. Taxation sans représentation voilà ce qu’aura été le programme politique de Legault et son incompétente équipe ministérielle. Mon rêve: que tous perdent leur siège de député au prochain scrutin en 2026.
J’aimerais quand même apporter une précision que je trouve importante à faire. L’école FACE est une école publique alternative, pas tout à fait une école de quartier que l’on nous assigne selon notre code postal. Cela fait en sorte que des gens autant du Plateau que de Griffintown peuvent essayer d’y inscrire leurs enfants. Et pour connaître des gens qui sont passés par le processus d’admission ça vient de loin pour avoir une place. Donc on ne vient pas nécessairement pénaliser le centre-ville.
Je ne veux pas défendre la CAQ dans ce dossier mais 375 M$ c’est juste démesuré. Si c’était une véritable école de quartier je crois que leur approche serait différente.
375 millions de $ pour une école c’est beaucoup d’argent.
Ya quelque choses qui cloche avec les travaux de renovations au Quebec. Surtout avec des immeubles patrimoniaux. On aurait interet a faire des appels d’offres avec des firmes de constructions francaises.
La France est surement le pays dans le monde ou il se fait le plus de remise a niveau d’immeubles tres anciens. Et on s’en sort a bon compte tout de même. L’Italie aussi est un autre bon exemple.
L’abandon du projet de rénovation de l’école FACE, qui sera mise en vente, est la « décision responsable » à prendre pour respecter la capacité de payer des contribuables, a martelé mardi le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, alors que parents et élus continuent d’exprimer leur mécontentement face à cette décision controversée.
Rénover ce bâtiment patrimonial de cinq étages, construit en 1914, aurait coûté au bas mot 375 millions de dollars. Il s’agit là d’une « estimation préliminaire basée sur l’hypothèse d’un début de chantier en 2029 » dans ce bâtiment, dont les murs contiendraient de l’amiante, a indiqué le ministère de l’Éducation dans un courriel au Devoir.
« À cette somme projetée se seraient ajoutés les coûts reliés à une potentielle révision de la portée des travaux, compte tenu de la nature patrimoniale du bâtiment et des interventions imprévues ou supplémentaires que cette caractérisation peut engendrer », ajoute le ministère. Bref, la facture finale des travaux aurait potentiellement été encore plus élevée que cette estimation, qui équivaut déjà à un investissement de 288 000 dollars par élève, l’école à vocation artistique accueillant 1300 jeunes du primaire et du secondaire.
Abandonner la rénovation de ce bâtiment, qui sera entièrement vidé de ses occupants en 2032, puis vendu, était donc la décision « responsable » à prendre « avec l’argent des contribuables », a martelé en point de presse mardi après-midi M. Drainville.
Il y a une pétition sur le site de l’Assemblée nationale pour s’opposer à la vente du bâtiment et à la relocalisation de l’école : https://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/Petition-11401/index.html
Elle est soutenue par la députée libérale Jennifer Maccarone
C’est cette école qui était supposée recevoir les élèves de face lors des rénovations. Coin Christophe-colomb et St-Joseph.
Les rénos semblent terminés.