Projet hôtelier situé en bordure du Vieux-Montréal, près du square Viger et du CHUM. Pour sa réalisation, le projet nécessitera la démolition de deux immeubles construits en 1895 et 1924.
Informations
Nom:
Emplacement:
318 - 332 Rue Saint-Antoine Est
338 Rue Saint-Antoine Est
Hauteur: 7 étages
Architecte:
FABG
laurier verdaguer
Promoteur: Gestion District Arthôtel Montréal
Début et fin de la construction:
Dates importantes:
Autres informations:
Est-ce que vous reconnaissez le bâtiment à gauche? Sur son compte Instagram, l’architecte laurier.verdaguer a jouté les tags #quebec#montreal. Le projet aurait été réalisé avec FABG.
En complément, le 320 Saint-Antoine (bâtiment le plus ancien) appartient depuis 2018 à une entreprise probablement liée au projet, Gestion District Arthôtel Montréal.
Toutefois, le 338 n’a pas changé de propriétaire au rôle depuis 1988.
Notons également que les deux bâtiments sont vacants depuis 2018.
Oui, je suis tout à fait pour ce projet. Et je ne pleure pas la perte des deux petits immeubles qui sont assez insignifiants selon moi. Alors bonne nouvelle et beau projet, c’est ce qu’on appelle une bonne densification.
La perte de ces deux bâtiments, dans un secteur présentant autant de couches et de valeur historique que celui-ci, c’est une étape de plus dans l’effacement de l’identité d’origine du secteur et dans l’invisibilisation de la ville comme accumulation d’époques comme entreprise de transformation sur elle-même, au profit d’une architecture jetable. Ils sont des témoins importants, par leurs caractéristiques et leur échelle, et ils sont des témoins rarrissisimes en raison des grandes entreprises de démolition dans le quartier.
Pour moi, ces démolitions sont absolument regrettables, surtout que l’usage prévu est compatible avec leur conservation et leur réhabilitation.
Le projet proposé est franchement quelconque, voire paresseux, sur le plan volumétrique, et gagnerait à profiter de ces contraintes existantes pour enrichir sa signature architecturale et son ancrage au contexte. Pour témoigner qu’il y avait là quelque chose, et que ce quelquechose continue à participer à la ville, tout comme le nouveau projet.
Si on souhaite la mise en valeur du patrimoine mais qu’on n’accorde pas d’importance aux petits témoins perdus et délabrés qui manquent d’amour, alors on ne fait que le travail à moitié.