Développement du secteur Fairview

montréal67 a dit : Tu as tout à fait raison, Ousmane. Mais c’est regrettable, parce que ces opportunités manquées ralentissent d’autres efforts tout aussi primordiaux pour le déploiement de l’offre en transport en commun, tout simplement parce que ces efforts sont menés par d’autres acteurs (municipalités, agences de transport, ARTM).

Si une structure métropolitaine (et non une société semi-privée provinciale) avait obtenu les mêmes pouvoirs que la CDPQi (bypasser le processus), je crois qu’on s’en tirerait déjà mieux, puisque cette rapidité se ferait en adéquation avec la planification territoriale métropolitaine et la connaissance locale du territoire par la CMM. C’est ma seule critique du processus REM: pourquoi le gouvernement n’a-t-il pas octroyé une telle force de frappe à l’organisme créé justement pour effectuer la planification du transport en commun dans la métropole? On entre dans un scénario classique de gouvernement national/provincial qui ne veut pas concéder de pouvoir décisionnel et financier à un niveau métropolitain, d’autant plus qu’il représente 50% de la population du Québec et encore plus de son PIB. D’autant plus que la structure en question (ARTM) a été créée par un adversaire politique.

Mais bref, tu as raison, pour la population, l’important c’est que ça avance et c’est entièrement compréhensible. Dommage, cependant, qu’on crée de nouveaux dégâts aussi rapidement qu’on résorbe les anciens.

D’autant plus qu’on critique l’ARTM en disant qu’elle est trop politique alors que tous les projets étudiés par CDQPi lui sont donnés par le politique aussi.

Au final, on a pas le résultat voulu: faire un exercice de priorisation pour voir où sont les besoins les plus pressants.

OusmaneB a dit : Je pense que ce sont tous des arguments valides. Mais je pense aussi que la population est rendue insensible à ce genre de choses tellement des projets publics comme l’extension de la ligne ne cessent de stagner. La population préfère qu’on construise vite quitte à ce que ce ne soit pas parfait vs qu’on ne construise pas du tout et que l’on soit pris en otage par des études interminables.

Entre ces deux extrêmes il y certainement moyens de bonifier les projets d’infrastructures comme le REM. Car autrement nous seront pris avec des irritants permanents qui auraient pu être évités sans nécessairement créer de long délais. Tout est dans la consultation et les ententes avec les différents intervenants municipaux et aussi bien sûr avec les organismes dont le mandat est environnemental.

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SkahHigh said:

montréal67 a dit : Tu as tout à fait raison, Ousmane. Mais c’est regrettable, parce que ces opportunités manquées ralentissent d’autres efforts tout aussi primordiaux pour le déploiement de l’offre en transport en commun, tout simplement parce que ces efforts sont menés par d’autres acteurs (municipalités, agences de transport, ARTM).

Si une structure métropolitaine (et non une société semi-privée provinciale) avait obtenu les mêmes pouvoirs que la CDPQi (bypasser le processus), je crois qu’on s’en tirerait déjà mieux, puisque cette rapidité se ferait en adéquation avec la planification territoriale métropolitaine et la connaissance locale du territoire par la CMM. C’est ma seule critique du processus REM: pourquoi le gouvernement n’a-t-il pas octroyé une telle force de frappe à l’organisme créé justement pour effectuer la planification du transport en commun dans la métropole? On entre dans un scénario classique de gouvernement national/provincial qui ne veut pas concéder de pouvoir décisionnel et financier à un niveau métropolitain, d’autant plus qu’il représente 50% de la population du Québec et encore plus de son PIB. D’autant plus que la structure en question (ARTM) a été créée par un adversaire politique.

Mais bref, tu as raison, pour la population, l’important c’est que ça avance et c’est entièrement compréhensible. Dommage, cependant, qu’on crée de nouveaux dégâts aussi rapidement qu’on résorbe les anciens.

D’autant plus qu’on critique l’ARTM en disant qu’elle est trop politique alors que tous les projets étudiés par CDQPi lui sont donnés par le politique aussi.

Au final, on a pas le résultat voulu: faire un exercice de priorisation pour voir où sont les besoins les plus pressants.

Je suis peut-être un peu trop critique du plan stratégique de développement (PSD) dévoilé par l’ARTM récemment mais c’est exactement ce que je lui reproche: de n’être qu’une longue liste, pour l’instant, des multiples projets proposés par les différents gouvernements et administrations au cours de la dernière décennie, sans jamais hiérarchiser ou proposer une vue d’ensemble d’un réseau métropolitain commun, remettant à plus tard encore les décisions stratégiques qui devraient normalement composer un plan stratégique de développement.

L’ARTM est un peu coupable de s’être rendue si facile à ignorer: si on veut un jour opposer une vision réellement métropolitaine du transport en commun aux propositions électoralistes des différents gouvernements, encore faudrait-il se livrer à l’exercice au lieu de faire du PSD une liste d’épicerie de vœux pieux du gouvernement en place.

Je sais que le contexte est 1000 fois différent, mais la lecture de vrais plans de mobilité (de Bologne, de Barcelone ou d’ailleurs) qui présentent une vraie vue d’ensemble avec de vrais objectifs de réduction de l’automobile (pas juste en heure de point, comme si le monde ne changeait pas) et une vision pour toutes les sphères de la mobilité (stationnement, routes, vélo) et non pas juste l’offre de transit… c’est ce que j’aurais souhaité pour l’ARTM.

montréal67 a dit : Je suis peut-être un peu trop critique du plan stratégique de développement (PSD) dévoilé par l’ARTM récemment mais c’est exactement ce que je lui reproche: de n’être qu’une longue liste, pour l’instant, des multiples projets proposés par les différents gouvernements et administrations au cours de la dernière décennie, sans jamais hiérarchiser ou proposer une vue d’ensemble d’un réseau métropolitain commun, remettant à plus tard encore les décisions stratégiques qui devraient normalement composer un plan stratégique de développement.

L’ARTM est un peu coupable de s’être rendue si facile à ignorer: si on veut un jour opposer une vision réellement métropolitaine du transport en commun aux propositions électoralistes des différents gouvernements, encore faudrait-il se livrer à l’exercice au lieu de faire du PSD une liste d’épicerie de vœux pieux du gouvernement en place.

Je sais que le contexte est 1000 fois différent, mais la lecture de vrais plans de mobilité (de Bologne, de Barcelone ou d’ailleurs) qui présentent une vraie vue d’ensemble avec de vrais objectifs de réduction de l’automobile (pas juste en heure de point, comme si le monde ne changeait pas) et une vision pour toutes les sphères de la mobilité (stationnement, routes, vélo) et non pas juste l’offre de transit… c’est ce que j’aurais souhaité pour l’ARTM.

Le PSD de l’ARTM montre bien l’emprise que le MTQ a sur l’organisme. Ils marchent sur des oeufs parce que le gouvernement les a sans cesse remis en doute. Ils n’ont plus beaucoup de marge de manoeuvre avec la CAQ.

Des manifestations tous les samedis pour sauver le boisé.

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Comme ce sont des milieux humides, il va devoir y avoir une autorisation du ministère et s’ils les détruise, il devront payer des redevances, qui doivent se chiffrer à quelques dizaines de milliers de dollars max, donc je pense pas que ce sera un motif pour ne pas y toucher.

À l’aide des photographies aériennes de la ville de Montréal, j’ai trouvé une photographie de la zone datant de 1954 où je pense avoir trouvé le boisé Fairview, qui était à l’époque, plus gros et qui semblait déjà être mature, je ne serais pas surpris de voir des arbres centenaires dans ce boisé. Aussi, dans une photo de 1969, on le voit clairement. J’ai aussi l’impression qu’il y a eut une certaine activité minière / sablière dans la partie Est du boisé, il y en avait beaucoup du genre dans le coin. La partie sud et ouest du boisé serait donc restée relativement intouchée depuis au moins 75 ans.

La première photo est celle qui date de 1969. En mauve, c’est le boisé à cette date, en brun, la zone d’activité minière présumée et en jaune, ce qui semble être un petit milieu humide (marais?) et qui prouverait que d’autres pourraient se trouver dans le boisé.


Dans la deuxième photo, encore de 1969, en rouge, la superficie approximative actuelle du boisé.

Voici la photo sans modifications

Pour la seconde photo, celle de 1954, j’ai eu plus de difficulté à retrouver l’emplacement en raison du changement drastique de l’environnement. @SameGuy tu pourrais peut-être me confirmer si ce que je dis est vrai, mais je suis assez confiant de l’emplacement du boisé.

Voici la photo sans modifications


En rouge, le boisé en 1954, en bleu, divers cours d’eau, en brun, l’emplacement approximatif de l’autoroute 40 et en rose, des lignes qui sont encore visibles aujourd’hui.

Edit : J’ai trouvé ce document qui démontre qu’il y a bel et bien des arbres centenaires et que le peuplement a été confirmé comme richesse particulière pour le patrimoine naturel de Montréal.
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Tout cela renforce mon opinion que le boisé mérite réellement d’être conservé et mis en valeur. Des superficies importantes de stationnements se trouvent juste à côté et je pense qu’on a plus à gagner à pousser le promoteur à bâtir un TOD sur ces terrains et de faire du boisé un parc, c’est pourquoi j’appuis le mouvement. Le problème, c’est que beaucoup de résidents utilisent l’argument de la protection du boisé afin de bloquer totalement le projet car ils ne veulent absolument pas d’activité ou de densification dans ce coin, ce que je trouve illogique.

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Le petit marais en jaune correspond plus ou moins au Parc Syrah ajd.

[Rédaction: Siri a mis “mais” au lieu de “marais”]

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Dans le registre des lobbyistes
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Pointe-Claire approves demo of Mazda site, but not Brivia high-rise

“I’ve had many sleepless nights over this because it would change my life,” Pointe-Claire resident says of proposed Brivia project.

Author of the article:

John Meagher • Montreal Gazette

Publishing date:

Apr 21, 2021 • 3 hours ago • 3 minute read • Join the conversation

Local residents protested against a proposed high-rise building at the former Mazda lot in Pointe-Claire last fall. Brivia Group wants to develop a high-density residential project after demolishing the former car dealership facility.

Local residents protested against a proposed high-rise building at the former Mazda lot in Pointe-Claire last fall. Brivia Group wants to develop a high-density residential project after demolishing the former car dealership facility. PHOTO BY PIERRE OBENDRAUF /Montreal Gazette

Article content

A high-rise complex slated for development in Pointe-Claire has been put on hold by the city’s demolition committee.

While the committee approved the demolition of the former Mazda dealership site at 575 St-Jean Blvd., the committee did not approve the reutilization, or replacement, project. The decision effectively puts the brakes on the 200-plus-unit Groupe Brivia residential development for the time being.

City councillor Brent Cowan, head of the three-person demolition committee, said the city received 49 letters of opposition to the proposed 10-storey project near St. Jean and Hymus boulevards.

Because the public could not be present at last week’s meeting to address the committee in person due to COVID-19 restrictions, Cowan summarized the three main points of contention to the project the city had received from citizens: “At 10 storeys it is claimed the project as submitted is too high. At over 200 units, too dense. And, finally, there will be more traffic that could be properly and safely absorbed by the local streets.”

Article content

After the committee voted unanimously to reject the reutilization project, Cowan added his own take on the proposed high-rise. “I find that the scale of the proposed project is too great to harmoniously integrate into the surrounding neighbourhood. Middle ground has not yet been found.

“I thank Brivia for the patience with this year-long process as it has run its course,” he added. “I urge them to not give up on Pointe-Claire, but to amend their project and come back with a version that will happily occupy that middle ground that most of us will accept.”

Nickie Fournier, a local resident who is part of an ad hoc group of citizens opposed to the project, was pleased to see the project put on hold for now. But she vowed to continue to press the city to force Brivia to drastically reduce the scale of the project.

Article content

Fournier, whose backyard faces the Mazda site, said the high-rise project would infringe on her privacy.

“I’ve had many sleepless nights over this because it would change my life,” she said.

Asked what would be an acceptable type of residential project for the old Mazda site, Fournier said: “I’m really pushing for a townhouse like mine or two storeys. I don’t want anything higher because I will end up having people (looking) in my dining room, watching a movie with me and coming to bed with me. I’ll go from having one neighbour beside me to however many they’ll put there.”

Fournier, a former teacher, also strongly opposes the city’s master plan of creating a “downtown core” City Centre in the area of St-Jean and Highway 40. She said the city’s push for major development will be a key issue in next fall’s municipal election.

Article content

Brivia Group has proposed a high-end apartment complex at the corner of St-Jean Blvd. and Chaucer Ave. in Pointe-Claire.

Brivia Group has proposed a high-end apartment complex at the corner of St-Jean Blvd. and Chaucer Ave. in Pointe-Claire. Brivia Group

Mayoralty candidate Tim Thomas also opposes the Brivia project in its current form. But he is also wary of the city’s decision to hold off approving a project that is unpopular with local residents during an election year.

“This is the same as what they did with the Pioneer and with Walton,” Thomas wrote on his Facebook page.

The developer’s original plan was to build 24 townhouses on Walton, but a grassroots group pushed back. Instead, single-family homes are now being constructed.

The old Pioneer bar, which closed its doors in 2018, was demolished last fall. The developer plans to erect 14 luxury condos and four commercial spaces on the Lakeshore Road site.

“My advice to the citizens involved in the fight against the Brivia project would be to learn the lessons of those past experiences. Stay vigilant, don’t let up and hold your elected representatives accountable. Before you re-elect them, they should have to tell you exactly what their idea of an appropriate middle ground is,” Thomas said.

Fournier said she plans to support Thomas in the upcoming municipal election.

In the meantime, she plans to continue putting pressure on the city. “We can’t let them get away with holding this until after the election . . . and just snow us.

“I’m going to keep pushing all summer,” she added.

J’espère qu’ils feront exactement ça. Aller le construire ailleurs. Le West Island n’est pas le Vieux Montréal. Le décor aux alentours de la 40 est très triste de l’échangeur Décarie jusqu’au pont de l’île aux Tourtes. Ils devraient accueillir ce genre de redéveloppement à bras ouverts ! Arrivez en ville ! Tu peux pas bénéficier d’investissements en transport en commun lourd comme le REM et être contre le développement de ta ville.

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Fournier est un bébé.

Elle a littéralement dit qu’elle ne voulait que 2 étages gros MAX, c’est de la folie pure.

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Je ne m’attends pas à des compromis ou des propositions inspirantes de la part des riverains. Les réactions ont été très Me, Myself, and I et What about the parking, malgré les 2 stations de métro et le réseau de bus bonifié à venir. Mais ce n’est malheureusement pas juste les résidents qui sont farouchement opposés à la majorité des projets résidentiels proposés dans le secteur. Beaucoup de conseillers municipaux souhaitent conservé le zonage commercial/industriel.

This is ridiculous… People are just so entitled

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Le problème c’est que la protection du boisé est justifiée, mais ceux qui manifestent pour sa protection ne font que du nimbysme et font plus de mal à la cause environnementale qu’autre chose.

C’est comme ça un peu partout en banlieue, des groupes de citoyens utilisant l’argument de conservation pour bloquer ce qu’ils ne veulent pas, fragmentant ainsi la cause et rendant les vrais efforts plus difficiles.

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Et même à ça je préfère perdre un boisé ici que voir la ville s’étendre dans la campagne. À un moment donné pour construire oui on coupe des arbres et c’est pas toujours un drame.

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Je comprend pourquoi CF exploite autant le boisé plutôt que d’optimiser leur immenses stationnements, la grogne contre le redéveloppement de ces terrains commerciaux et industriels est tellement plus intense que pour le boisé. C’est clair que le mouvement de conservation ne représente qu’une partie marginale de l’opposition.

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Citation de l’article de La Presse sur les transferts de propriétés entre Ivanhoé Cambridge et Cadillac Fairview:

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