Densité et étalement urbain

Pre-consultation for the urban plan of Longueuil. I did the survey and there were lots of questions about increasing density, changing zoning, public transit, accessory dwellings, and more. There’s a meeting next week.

@sadie1373 another interesting issue is the increasing amounts of abandoned properties in suburbs like Greenfield Park and St-Hubert. Our zoning and resistance to updates means that when one of these single-family homes in Gpk is left empty for years, the windows get smashed, and the only option is to build another single-family home in its place.

This is obviously not very appealing to developers or owners (compared to , so they sit on the property and let it rot. I have a firefighter acquaintance that said the amount of dwelling fires in Longueuil boroughs has reached an insane rate, even in winter.

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J’ai remarqué qu’il y a beaucoup de conversions de maisons unifamiliale en duplex, mais rarement plus dense. Boulevard Westley, montée saint Hubert, rue orchard, ont tous des centaines de vieux maisons qui ont été converti en duplex.

Je suis aussi tout a fait d’accord avec le fait qu’il y a trop de maisons abandonnées. Il y en a plein a saint Hubert, souvent de très petits maisons sur des gros lots qui attend être densifier.

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Je vis en banlieue à distance raisonnable du REM de Deux-Montagnes (éventuellement bien sûr) et je suis d’accord avec ça.

La banlieue n’est pas 100% uniforme - par exemple ici on est dans un semi-détaché avec des maisons en rangées qui sont définitivement plus dense que le classique bungalow avec un terrain de 10,000 pc, mais évidemment ce n’est pas le plateau. Les choix que l’ont fait ont évidemment un impact non-négligeable, downsize à une seule auto, choix du télétravail la grande majorité du temps, etc.

Cela dit, le plus gros problème que je constate, et je donne raison à Mme. Carmel, c’est l’aménagement du territoire. Ultimement, peu importe le type d’habitation occupé, si le quartier dépend de l’auto, le mode de vie de banlieue est similaire partout. Il y a bien des quartiers ici qui sont plus denses - pleins de condos, de maisons en rangée, etc., mais même ceux-ci sont à minimum 5-10 minutes en auto des épiceries, magasins, etc. Le concept reste le même: on mets tout ça sur un gros stroad et les gens doivent s’y rendre en auto parce que même si li y a des pistes cyclables dans les rues résidentielles, une fois rendu sur le stroad c’est tellement dangereux que personne pense à prendre un vélo sérieusement.

Je me demande parfois ce qui arriverait si le terrain vague au coin du boulevard pas loin de chez moi était l’hôte d’une petite épicerie…

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J’ai une théorie que les gens de Québec et de l’est du Québec, en particulier, apprécient moins Montréal parce que ce qu’ils voient en y arrivant, c’est franchement affreux :

  • en arrivant par la 40 : les raffineries, le parc industriel d’Anjou et la métropolitaine
  • en arrivant par le tunnel L-H Lafontaine : la rue Hochelaga, la rue Notre-Dame. Au mieux, la rue Sherbrooke
  • en arrivant par le pont Jacques-Cartier : le centre-sud, les squeegies, les coins déstructurés comme l’entrée de l’autoroute Ville-Marie, le complexe de Radio-Canada (ce qu’il en reste) et la partie moins dynamique du boulevard René-Lévesque.

Ils s’aventurent plus rarement dans les quartiers boisés et urbains et voient davantage le centre-ville, moins chaleureux (mais en transformation, alors il y a de l’espoir de ce côté).

Ceux qui arrivent des États-Unis, par contraste, voient le centre-ville à partir du pont Samuel-de-Champlain, une vue spectaculaire qui donne une très bonne “première image” de la ville et ont généralement une opinion beaucoup plus favorable de Montréal.

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C’est une théorie intéressante, mais les banlieusards de mon coin empruntent eux aussi l’axe Champlain, ils ont un magnifique panorama de la ville quotidiennement depuis chez eux, pourtant c’est l’un des arguments les plus utilisé.

Je pense simplement que pour beaucoup, ville et densité = béton et gris. C’est tout simplement de l’ignorance, souvent volontaire en raison de biais. Même des personnes qui vont à Montréal tous les jours, à l’extérieur du centre-ville, dans des quartiers verts, m’ont dit ça.

Pour revenir un peu aux statistiques de canopée, je suis presque certain que Montréal se classerait encore mieux dans un indice de canopée urbaine. Dans plusieurs municipalités, l’indice de canopée est haut parce qu’ils ont de bonnes superficie forestières. Sauf que ces forêts sont souvent très peu accessibles et fréquentés. La plupart du couvert forestier montréalais, lui, est facilement accessible et très fréquenté (mont Royal, Angrignon, l’est).

Des villes commes Brossard et La Prairie ont une canopée bien plus grande que Montréal, mais en réalité, la canopée en milieu habité ou près des milieux habités est beaucoup plus faible, certainement inférieur à celle de Montréal.

Le commentaire dans Monsieur Lazhar que ce qui l’a choqué en arrivant à Montréal, c’était la verdure, m’a toujours résonné.

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On accueille des étudiants en échange depuis plusieurs années; ils ont 16 ou 17 ans, et proviennent d’Italie, de Belgique, d’Autriche, du Brésil, de Turquie, etc. Une des remarques qui revient souvent de leur part, c’est qu’ils trouvent Montréal très, très verte. Faut dire que je leur fait découvrir la ville et les environs à vélo, ça aide à former leur perception de la ville!

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Les villes européennes ont des centaines d’années. À leur fondation, il n’y avait pas de place réservée pour la plantation d’arbres le long des rues. Les arbres sont surtout dans les parcs et les places publiques. Ça m’avait frappée à Rome, Venise, etc.

On n’a qu’à regarder le Vieux-Montréal ou le Vieux-Québec.

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Tu as absolument raison. Je donne l’exemple de St-Jerome qui a supposément l’une des meilleures canopée . Mais, en y regardant plus attentivement, on se rend compte que ces dû à la forêt qui l’entoure. Alors, je pense qu’on devrait utiliser ces données selon les limites urbanisés des villes et non celles théoriques ( par exemple une forêt aux abords de la ville)

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Moi ça m’avait frappé à Paris, alors que Berlin vu des airs me semblait très verte.

Pour le Vieux-Québec, je trouve que la ville a bien de l’avance sur Montréal pour le verdissement, il y a des fleurs partout, des arbustes et aussi beaucoup d’arbres matures. Le Vieux-Montréal manque cruellement de verdure, même la partie Vieux-Port témoigne d’une époque révolue (grande surface de gazon, peu de biodiversité). On devrait s’inspirer de Québec sur ce point pour notre quartier historique à mon avis.

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Pour la canopée de Montréal, ils comptent la ville, ou l’ile ? Parce que, du moins par satellite, ce qui verdit Montréal, c’est le Mont-Royal, le parc de Pointe-aux-Trembles, le Jardin Botanique, les parcs du cap St-Jacques et les quelques autres grands parcs, ensuite, on remarque plus de verts dans les quartiers les moins denses. Sur le Plateau, on voit bien quelques arbres dans les ruelles, mais on est loin de la couverture de Mont-Royal ou même Pointe-aux-Trembles. La densification du centre-ville n’a pas laissé grand place pour de la verdure. Alors c’est facile de comprendre pourquoi les gens ont l’impression que c’est plus vert en banlieue, malgré l’utilisation de la voiture.

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Montréal la ville seulement.

Le bilan de la migration interrégionale 2022-2023 est disponible.

Lien vers le PDF:
Bulletin sociodémographique, volume 28, numéro 1. Mars 2024 (quebec.ca)

Un article de La Presse:

Les Québécois ont été beaucoup moins actifs à changer de région dans cette période:

Le solde par région. Le bilan de Montréal s’améliore un brin, le bilan positif de tout le monde diminue un peu, par rapport à l’année précédente:

Et Montréal n’est pas épargnée par ces échanges plus faibles. La ville connaît le plus faible bilan autant pour les sortants que les entrants dans les dates concernés dans ce tableau:

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Ici, le bilan ne semble pas s’être amélioré. La différence entre les deux tableaux est comblée par l’immigration?

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Non, je parle uniquement du solde interrégional total.

L’an passé, on perdait -1.9 pour 1000, et là c’est -1.4 pour 1000. C’est donc que Montréal se “vide” moins vite que l’an passé. Une amélioration du bilan, si on considère que ce chiffre doit être le moins élevé possible!

Ce n’est pas contraire à ce que mentionne l’article de La Presse cependant, à savoir une tendance à moins voir de jeunes venir à Montréal. Avec la situation du logement, je crois que c’est compréhensible aussi. Pour un jeune, venir en ville dans une crise du logement est un choix que tu fais seulement par obligation. Et plusieurs programmes universitaires sont disponibles en région.

Mais si d’un bord moins de gens arrivent, et que moins partent, le bilan peut s’améliorer quand même.

En deux ans, les sortants sont passés de 78 472 à 51 304. Une grosse baisse. Chez les entrants, de 30 215 à 26 708. La variation est pas mal moins grosse chez les entrants.

L’immigration internationale et inteprovinciale ainsi que l’accroissement naturel ne rentrent pas dans ces chiffres :slight_smile:

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Je trouve pourtant que la crise du logement est plus grave dans les banlieues en raison du parc locatif beaucoup plus petit. Il est clair cependant que ça ne doit pas aider pour des régions très éloignées.

J’aimerais beaucoup voir une analyse plus profonde de cette tendance, puisque je ne la comprends pas, ce n’est pas quelque chose que je vois dans mon entourage.

Peut-être que les jeunes des régions plus éloignées viennent moins à Montréal car leur région s’est revitalisée dans les dernières années?

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La meilleure façon d’éviter la crise du logement, peu importe où on est, est probablement de rester le plus longtemps chez ses parents, quand c’est possible bien entendu. Je ne serais pas surpris que les gens quittent moins la maison familiale.

Bien d’accord que ce serait intéressant d’avoir une analyse plus profonde!

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Très possible ! Il serait intéressant alors de voir l’évolution en % des jeunes qui déménagent à Montréal. Si ce % reste assez stable, la diminution en absolue signifierait forcément que les jeunes déménagent tout simplement moins.

Au niveau du manque de logement et de l’étalement urbain,que nous subissons en ce moment, je me demandais à quel point le phénomène des couples qui ont eu des enfants, on acheté une unifamilliale. Mais, qu’aujourd’hui les enfants sont partie et qu’ils restent longtemps dans cette maison par la suite. Laissant inaccessible cette maison qui aurait été plus appropriée pour une famille.

Est-ce que c’est une cause importante de l’étalement urbain et est-ce qu’on devrait fournir des incitatifs financiers pour que les gens choisissent le type de logement approprié à leur situation.

Il y a plusieurs raisons qui peuvent justifier l’occupation d’une unifamiliale après le départ des enfants. D’abord la maison est souvent payée et son entretien est encore possible sans aide extérieure. Donc c’est souvent plus économique de rester sur place surtout si on aime son quartier et qu’on conserve des liens d’amitié avec les voisins des alentours. Les parents conservent en même temps leur capacité d’accueil en recevant plus régulièrement la famille agrandie, ce qui est beaucoup plus difficile en appartement.

D’ailleurs avec le prix des logements qui équivalent généralement à ce que coute une hypothèque, il n’y a peu à gagner en allant en location. Autrement la vie en condo (l’autre formule) ne convient pas nécessairement à tout le monde.

D’un autre côté les attachements des parents à leur milieu de vie, mais aussi celui des enfants à la maison familiale sont des liens difficiles à briser sur le plan émotionnel. Enfin comme dans tout il faut être prêt quand on choisit de changer d’habitation car c’est le quotidien qui change et il faut être convaincu d’y gagner au change.

Alors on ne déménage pas pour une raison extérieure à soi (crise du logement ou autre) et ce ne sont pas des incitatifs monétaires qui feraient une différence suffisante quand on est encore bien dans son patrimoine et son style de vie.

Je comprends parfaitement ce choix de rester dans la dite maison. Il y a premièrement un aspect financier important puisqu’en ayant fini de payer l’hypothèque, les coûts pour y rester deviennent marginal ( taxe foncière, scolaire et entretien).
Aussi, l’aspect de l’appartenance au secteur est effectivement à prendre en compte.

Cependant, ce choix individuel emmène des coûts important pour la société.
-étalement urbain
-sous-utilisation des écoles primaires et autres équipements dans les anciens secteurs familiaux.
-construction de nouveaux équipements collectifs dans les nouveaux quartiers.

Peut-être qu’a l’avenir on devrait previlegier la construction de plex qui permettait aux enfants de prendre la grande section du plex pour former une famille et aux parents de prendre un des logements pour conserver leurs places dans leurs milieux de vie. Ou faciliter l’emménagement de multifamilliale.