Cours d'eau de Montréal

La Garde côtière a réussi à remettre le navire dans la voie maritime à l’aide de deux remorqueurs en 15 minutes ce matin

Radio-Canada a filmé l’opération

L’opération de remorquage visant à remettre à flot le navire-cargo de 138 mètres battant pavillon néerlandais qui s’était échoué dans la voie maritime du Saint-Laurent à la hauteur de Kahnawake s’est effectuée en une quinzaine de minutes, samedi matin, vers 8 h. Le bateau sera conduit vers le port de Côte-Sainte-Catherine pour y être réparé.

Selon nos informations, la voie maritime du Saint-Laurent a été rouverte dès que le navire-cargo a pu être remorqué. Le passage des bateaux reprendra progressivement au cours des prochaines heures, mais il faudra trois jours avant le retour à la fluidité normale.

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Tu as raison, voici la réponse de Lachine :
Bonjour Madame,
En réponse à la question que vous avez posée relativement aux aménagements ou accès au canal de l’aqueduc, il me fait plaisir de vous transmettre les informations suivantes.

L’idée de rendre public et d’aménager le canal de l’aqueduc comme le canal Lachine n’est malheureusement pas possible puisque le canal de l’aqueduc est une infrastructure névralgique pour Montréal. Le canal de l’aqueduc alimente l’usine de production d’eau potable Atwater, source d’alimentation d’eau de la Ville de Montréal. Certains aménagements pourraient y compromettre la sécurité et la conformité des installations. C’est pourquoi il est protégé et ne peut être accessible au public.

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The decline in the amount of oxygen in the seabed of the St. Lawrence River is of concern to researchers from the governments of Canada and Quebec, who on Thursday released the State of the St. Lawrence 2024.

For the period from 2018 to 2022, 18 indicators covering water quality, the biological resources present in the river and the state of its banks were assessed as part of the joint program to monitor the state of the St. Lawrence.

The main conclusion is that “the state of health of the river remains fragile” and certain indicators, such as water temperature and oxygen saturation, show “worrying signs of deterioration.”

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Résumé

Développement urbain Citoyens, aux rives !

PHOTO FOURNIE PAR LA COOPÉRATIVE LE COMITÉ

Projet d’aménagement transitoire à l’ancienne marina Commodore, à Laval. « Il est grand temps selon nous de nous réapproprier nos rives en préservant l’équilibre fragile entre l’activité humaine et la nature », écrit l’auteur.

Il est temps de réfléchir collectivement à notre rapport à l’eau en milieu urbain, croit l’auteur de cette lettre, qui donne plusieurs exemples de projets profitant autant aux citoyens qu’à l’environnement.

Publié à 1h17 Mis à jour à 15h00

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Xavier Massicotte

Xavier Massicotte Coordonnateur, Laboratoire de la coopérative Le Comité*

L’article de Nathalie Collard du 8 septembre intitulé « La recette danoise pour inspirer Montréal »⁠1 nous a montré de quelle manière la capitale du Danemark a mis la réappropriation des berges au centre de son développement urbain pour améliorer la qualité de vie des citadins. Mais au Québec, qu’en est-il des initiatives de réappropriation et de revitalisation des berges de nos cours d’eau en milieu urbain ?

Un article dans La Presse du 12 août nous a décrit les bienfaits de la renaissance de la rivière Saint-Charles à Québec, qui a permis la revitalisation de plusieurs quartiers centraux ⁠2. Un autre article de La Presse du 18 juillet a présenté le projet de la Ville de Belœil, qui a lancé un projet expérimental de piscine en eaux vives dans la rivière Richelieu l’été dernier⁠3. Ayant justement participé à la première phase de ce projet, nous, membres de la coopérative Le Comité, croyons que le moment est venu de réfléchir collectivement à notre rapport à l’eau.

Pour ce faire, nous souhaitons lancer une démarche exploratoire autour de l’aménagement des berges en prenant comme terrain d’expérimentation trois cours et étendues d’eau ayant chacun leurs spécificités géographiques, mais ayant tous été fortement touchés par l’industrialisation.

Il s’agit du lac Osisko à Rouyn-Noranda, de la rivière Richelieu à Belœil et du fleuve Saint-Laurent à Montréal.

Le lac Osisko, à Rouyn-Noranda

PHOTO JOSIE DESMARAIS, ARCHIVES LA PRESSE

Le lac Osisko, à Rouyn-Noranda. On voit le complexe industriel de la fonderie Horne.

Tout comme les habitants de Copenhague, ceux de Rouyn-Noranda ont longtemps tourné le dos à leur lac. En effet, bien que le lac Osisko soit situé à deux pas du centre-ville, sa dégradation rapide due à l’activité humaine et à la pollution industrielle a mené la population à délaisser toute activité nautique et même à refuser l’idée de pouvoir améliorer sa condition.

Néanmoins, la population locale, le milieu universitaire et la société civile commencent à s’organiser pour revitaliser les berges du lac et pour reprendre contact avec l’eau et la nature environnante. Cette initiative est mise en mouvement par le Collectif territoire, un organisme qui vise à unir le génie créatif des arts et de la culture, des sciences et de l’industrie pour produire des bénéfices pour les écosystèmes et les communautés.

La rivière Richelieu, à Belœil

PHOTO JOSIE DESMARAIS, ARCHIVES LA PRESSE

La rivière Richelieu, à Belœil

La Ville de Belœil entend également inciter sa population à revoir son rapport avec la rivière Richelieu, qui a elle aussi été historiquement polluée, entre autres par l’industrie et les activités agricoles. Des élus et des membres de l’administration se sont d’ailleurs rendus à Copenhague récemment dans le but de s’inspirer des meilleures pratiques urbanistiques, notamment en matière d’aménagement des rives en milieu urbain.

Le fleuve Saint-Laurent, à Montréal

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE

La promenade Bellerive, à proximité du port de Montréal

En ce qui concerne l’île de Montréal, les espaces publics se font rares sur les rives du fleuve Saint-Laurent. Nos espaces de travail étant situés dans Hochelaga-Maisonneuve, nous sommes particulièrement sensibles à ce manque de connexion à l’eau en raison des activités portuaires et de la privatisation liée au lotissement immobilier. D’autres secteurs riverains plus accessibles connaissent d’autres enjeux en ce qui a trait à la qualité de l’eau, ce qui complique la réappropriation de leurs rives, comme le montre le report du projet de zone de baignade à la promenade Bellerive ⁠4.

À nous les rives !, projet qui fait partie du volet laboratoire des activités de notre coopérative, s’inscrit en continuité des initiatives mises sur pied pour repenser et requalifier certains espaces publics et écosystèmes en milieu urbain. Cette tendance qu’on peut associer à l’urbanisme transitoire s’est accélérée avec la pandémie et perdure depuis.

Ce type d’urbanisme favorise la résilience des villes face aux enjeux écologiques, notamment par son caractère rapide, flexible et mouvant. Ces projets courts encouragent l’innovation et l’expérimentation.

De plus, la création de ces espaces urbains permet la participation d’une panoplie d’acteurs qui ne sont pas nécessairement des professionnels de l’aménagement urbain, mais qui génèrent de nouvelles idées, de nouvelles compétences, de nouvelles ressources et de nouveaux réseaux ⁠5. Plus concrètement, le projet À nous les rives ! se veut l’occasion d’articuler les savoirs universitaires avec les priorités citoyennes afin d’expérimenter des aménagements sur les rives des trois cours d’eau ciblés.

En utilisant l’urbanisme transitoire pour amener les citoyens à se tourner à nouveau vers les cours d’eau et en les faisant participer à ce processus, on tend à favoriser un changement systémique, une réappropriation et une revitalisation écologique à plus long terme de ces espaces qui sont d’ailleurs particulièrement vulnérables aux changements climatiques. Il est grand temps selon nous de nous réapproprier nos rives en préservant l’équilibre fragile entre l’activité humaine et la nature. Nous invitons donc les acteurs gravitant autour des enjeux liés à l’eau et aux rives à participer à cette grande démarche exploratoire et porteuse de sens pour l’avenir !

*Cosignataires : les membres de la coopérative de design urbain et d’évènements Le Comité

1. Consultez le dossier de Nathalie Collard 2. Lisez le texte « La rivière ressuscitée »
1. Consultez le dossier de Nathalie Collard 2. Lisez le texte « La rivière ressuscitée » 3. Lisez « Plongeon dans la première piscine en eaux vives du Québec » 4. Lisez « Parc de la Promenade-Bellerive : pas de baignade avant la fin de la décennie » 5. Consultez la description du livre Temporary and Tactical Urbanism – (Re)Assembling Urban Space (en anglais)

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Menés par l’exploratrice et cinéaste sous-marine Nathalie Lasselin, des plongeurs bénévoles arpentent le fond du fleuve à la hauteur de Beauharnois, en Montérégie, pour sortir de l’eau des centaines et des centaines de pneus qui polluent le milieu aquatique depuis plusieurs décennies.

Ces pneus, ils viennent d’un brise-lame constitué de 40 000 d’entre eux, qui avait été installé en 1990 pour agrandir la marina de Beauharnois et qui a coulé depuis.

Seulement, les pneus ont été attachés les uns aux autres par des sangles en caoutchouc contenant de l’uréthane, une substance chimique qui, à une concentration trop élevée, peut causer des dommages pour la santé.

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40 000 pneus dans le fleuve en raison d’une vieille barrière faite de ces pneus qui a cédé après deux semaines d’installation… :woman_facepalming:t2:

Divers remove hundreds of tires from St. Lawrence River near Montreal

In southwestern Quebec, volunteers are spending much of this week underwater, as part of a critical clean-up project.

Divers are working off the city of Beauharnois near Montreal, collecting some of the thousands of tires that were intentionally placed in the St. Lawrence River.

Global’s Mike Armstrong takes a deep dive into how the tires got there, and the effort to remove them.

For more info, please go to https://globalnews.ca/video/10775370/divers-remove-hundreds-of-tires-from-st-lawrence-river-near-montreal/

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Lorsqu’on pense à de « petits gestes » à mettre en place au quotidien pour éviter de contaminer les rivières, plusieurs viennent à l’esprit, comme opter pour du détergent liquide pour vaisselle plus « écolo » et remplacer l’eau de Javel par du vinaigre blanc comme produit nettoyant.

Mais ce n’est pas ce qui inquiète le plus Sébastien Sauvé, professeur de chimie environnementale à l’Université de Montréal.

Tour d’horizon de quelques sources de pollution qui ont un impact sur les rivières et auxquelles on ne pense pas toujours, mais qu’on peut essayer de limiter à l’échelle individuelle.

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Barrage de Rivière-des-Prairies vu du pont Pie-IX !,



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