Cité universitaire de Montréal

Le gouvernement du Québec a confié à la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) le mandat de réaliser une analyse de faisabilité pour convertir une portion du site de l’ancien hôpital Royal Victoria. L’objectif est de créer une cité universitaire de classe mondiale et ainsi consolider le statut de Montréal comme l’une des meilleures villes étudiantes au monde. L’analyse sera réalisée par la filiale immobilière de la CDPQ, Ivanhoé Cambridge.

Information

Nom : Cité universitaire de Montréal
Emplacement : Portion du site de l’ancien hôpital Royal Victoria
Hauteur :
Architecte :
Promoteur : Gouvernement du Québec / Société québécoise des infrastructures
Début et fin de la construction :
Dates importantes :

  • Juin 2023 : Conclusion d’une entente de principe entre le gouvernement du Québec et la CDPQ pour la réalisation de l’analyse de faisabilité pour la conversion de six bâtiments du site de l’ancien hôpital Royal Victoria.
  • Juillet 2023 à janvier 2025 : Réalisation de l’analyse de faisabilité par la filiale immobilière de la CDPQ, Ivanhoé Cambridge, et consultation avec les parties prenantes.
  • Début 2025 : Présentation d’un ou plusieurs scénarios de solution pour la réalisation du projet.
  • 2025 : Prise de décision concernant la réalisation du projet.

Autres informations :

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Une cité universitaire de classe mondiale bientôt à Montréal?

Photo: Capture d’écran, Cité universitaire de Montréal

Alexis Drapeau-Bordage

30 juin 2023 à 15h07 - Mis à jour 30 juin 2023 à 17h03 2 minutes de lecture

Le gouvernement du Québec analyse la possibilité de construire une cité universitaire de classe mondiale au pied du mont Royal, plus précisément dans les bâtiments de l’ancien hôpital Royal Victoria.

Six bâtiments seront analysés par Ivanhoé Cambridge, la filiale immobilière de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ). La cité universitaire inclurait majoritairement des résidences étudiantes, en plus d’incubateurs de recherche et quelques commerces de proximité.

Capture d’écran, Cité universitaire de Montréal

«Cette démarche s’inscrit dans notre ambition de redynamiser le cœur de Montréal et d’investir dans un projet immobilier qui répondra à de réels besoins en logement au Québec», explique la présidente et cheffe de la direction d’Ivanhoé Cambridge, Nathalie Palladitcheff. Elle assure aussi que le tout se fera dans le respect du patrimoine bâti et des normes de développement durable.

En plus de répondre à des besoins en matière de logement, l’objectif est de «consolider le statut de Montréal comme l’une des meilleures villes étudiantes au monde», peut-on lire sur le site web de la future cité universitaire.

Le responsable du développement économique et commercial, du savoir, de l’innovation et du design au comité exécutif de la Ville, Luc Rabouin, se réjouit de l’annonce. «C’est une excellente nouvelle pour Montréal et le centre-ville», écrit-il sur Twitter.

Glenn Castanheira, directeur général de la Société de développement commercial (SDC) Montréal centre-ville, célèbre aussi cette «fantastique nouvelle pour le centre-ville de Montréal, plus grand pôle universitaire du pays».

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Texte d’opinion dans Le Devoir

Sur le projet de cité universitaire de classe mondiale


Valérian Mazataud, Le Devoir
La Caisse de dépôt et placement du Québec a reçu le mandat de réaliser une analyse de faisabilité pour convertir une portion du site de l’ancien hôpital Royal Victoria.

Robert Laplante
Directeur de l’Action nationale
8 juillet 2023
Idées

La chose ne manque pas d’être surprenante. Que vient faire la Caisse de dépôt et placement dans la configuration du système universitaire ? Le gouvernement du Québec vient d’annoncer que la Caisse et sa filiale immobilière, Ivanhoé Cambridge, se voient confier le mandat « d’étudier la mise sur pied d’une cité interuniversitaire de classe mondiale » sur une partie du site du Royal Victoria. Une cité au service de qui ? Au service de quoi ?

Québec a choisi de mettre la charrue devant les boeufs. À moins qu’il ne veuille bonifier son cadeau à McGill, on ne voit pas très bien comment la requalification du site pourrait servir le système universitaire du Québec sans que soit d’abord défini le projet institutionnel et intellectuel que cette cité devrait servir.

Ce projet, ce devrait être celui de la création de l’Université internationale de la Francophonie. C’est au ministère de l’Enseignement supérieur qu’il faut d’abord confier le mandat d’en élaborer la forme et le contenu. Une institution d’une telle envergure devrait fédérer l’ensemble des universités françaises de Montréal et du Québec pour en faire le lieu par excellence de rayonnement du savoir et des compétences québécoises. Un lieu également pour attirer et faire travailler ensemble les forces vives des établissements universitaires de toute la Francophonie. C’est d’abord le projet qui fera de la cité universitaire un équipement de « classe mondiale », pas les choix d’aménagement et l’augmentation de l’offre d’hébergement pour étudiants.

Il faut une institution phare pour donner à Montréal les moyens et le prestige associés à une ville universitaire au rayonnement international. Non seulement l’Université internationale de la Francophonie deviendrait-elle la clé de voûte du système universitaire québécois, elle incarnerait, en surplomb du centre-ville, le symbole, la force et l’affirmation du caractère français de la métropole. À l’heure où tous les indicateurs sont au rouge concernant le déclin du français, une telle institution deviendra un puissant instrument de francisation du centre-ville. En attirant des étudiants, des chercheurs et des professeurs de toute la Francophonie, l’Université Jean-Marc-Léger, comme nous avons suggéré de la nommer en hommage à l’un des grands pionniers des institutions de la Francophonie, va contribuer à augmenter la masse critique de locuteurs français.

Plus encore, à l’heure où le gouvernement du Québec a choisi de faire du recrutement de l’immigration francophone sa priorité et de viser le recrutement de candidats se situant dans le haut de l’échelle des revenus, l’Université internationale de la Francophonie ouvrira des possibilités inédites. Et la cité universitaire pourrait devenir le lieu par excellence pour ouvrir Montréal et le Québec à l’immense potentiel de coopération avec le monde francophone.

On ne le sait que trop bien, dans beaucoup de milieux, l’expression « classe mondiale » est une locution codée pour laisser entendre qu’il faudra bien céder devant l’anglosphère. C’est ce qui se cache derrière l’omission de préciser quel projet universitaire et institutionnel devra servir la cité universitaire projetée. On ne voit pas très bien en quoi une cité universitaire attirant encore plus d’étudiants anglophones contribuerait au renforcement du caractère français de la métropole. On voit encore moins pourquoi des fonds publics devraient lui être consacrés.

L’annonce gouvernementale de ce partenariat public-public, comme le mentionne le communiqué, renvoie à une immense bêtise ou à une censure. Avant de penser au contenant, il faut penser au contenu. C’est pourquoi nous demandons instamment au gouvernement du Québec de mandater, sous l’égide du ministère de l’Enseignement supérieur, un groupe de travail qui aura pour mission de dessiner les contours de la grande institution que mérite le système universitaire québécois. Il faut le faire avec des ressources et un calendrier de travail assez court pour que les intendants chargés de l’immobilier sachent ce qu’ils auront à faire pour donner une âme aux bâtiments, un style aux aménagements et une vocation aux immeubles.

En créant l’Université internationale de la Francophonie, l’Université Jean-Marc-Léger, le gouvernement du Québec viendrait compléter la contribution du Québec à la construction d’une Francophonie forte. Un équipement de classe mondiale se doit de servir des ambitions et finalités qui sont en parfaite continuité et résonance avec le positionnement international du Québec. Le ministère des Relations internationales et de la Francophonie y trouverait l’axe stratégique qui lui manque. Accroître sa présence au monde, c’est bien, mais le faire en ayant quelque chose à proposer qui soit plus inspirant que les statistiques du commerce et de l’investissement, c’est mieux.

Le destin national du Québec est indissociable de son insertion dans les divers écosystèmes et instances qui ordonnent les échanges entre les nations. Le gouvernement du Québec n’a pas à se comporter en boutiquier pour faire du projet de cité universitaire une misérable affaire immobilière. S’il ne s’élève pas à la hauteur exigée par les conditions du développement du Québec comme nation française fière et confiante en ses propres institutions, il ne fera du projet de la montagne qu’un décevant projet régional. L’anglosphère le grignotera au rythme de l’anglicisation et du recul du français. Pis encore, cela le condamnera à n’être qu’un faible concurrent de ce que les États-Unis sont en mesure d’offrir de mieux.

Il y a un rendez-vous dans cette ambition de se hisser à l’échelle internationale. Il serait désolant de voir le gouvernement Legault le rater par manque de vision. Par manque d’ambition. Et, surtout, par démission devant le potentiel d’exemplarité que pourrait incarner l’Université internationale de la Francophonie.

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Ce projet m’emballe de plus en plus. Le potentiel est gigantesque et il ne faut pas rater notre coup. L’idée de propulser Montréal encore plus loin dans le domaine de l’enseignement supérieur en passant par la langue française commence à me faire rêver, surtout en tenant compte des magnifiques bâtiments et de la location géographique privilégié du site.

L’université McGill n’étant pas très loin, je crois qu’elle doit prendre part au futur projet et en faire partie intégrante. Mais elle se doit, en retour, de participer plus activement à l’enseignement du Français et de s’adapter à la réalité québécoise qui demande un effort de tous pour la promotion du Français toujours en situation fragile. Dans le monde universitaire ou le but premier est d’apprendre et de transmettre les connaissances, cela devrait aller de soit. C’est du gagnant-gagnant.

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Très très curieux comme article.

Je crois que l’idée d’une cité universitaire avec les bâtiments du Royal Vic restants est une superbe idée. Cependant, la manière que monsieur présente l’idée me dérange grandement. Premièrement, il est loufoque d’affirmer qu’il nous manque une institution francophone “phare” au Québec; oubliez l’Université de Montréal, l’une des meilleures universités de la francophonie, oubliez l’UQAM et les accomplissements du réseau des UQs qui a su démocratiser les études supérieures au Québec, et continuez d’agir comme si McGill, l’une des meilleures universités au monde, n’est pas d’abord et avant tout une institution QUÉBÉCOISE (et oui! Qui l’eût cru).

Avoir de beaux bâtiments fraîchement rénovés et leur donner le nom du président d’une maison de sondage (sans rien enlever à monsieur Léger, il a bâti quelque chose de grand avec sa firme, mais il n’est pas exactement la première personne qui me vient en tête quand je pense à un(e) intellectuel(le) bâtisseur du Québec d’aujourd’hui) ne va pas nous donner un Harvard francophone… L’impression que j’ai, en lisant l’article, est que monsieur est plus motivé par la politique que par la création d’une cité universitaire qui saura répondre aux besoins de nos grandes institutions existantes. À quoi bon créer “l’université jean-marc-leger” si les universités que nous avons déjà ont des besoins auxquels nous avons peine à répondre (surtout si c’est fait sur un vieux fond purement politique)?

Nos universités existantes ont des besoins auxquels ces bâtisses peuvent répondre. Cessons de niaiser avec la politique et donnons à nos chercheurs et professeurs le moyen de leurs ambitions afin qu’ils brillent d’avantage.

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Très bien dit. :clap:t3:

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Après le REM, la Caisse s’attaque aux logements étudiants


PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE | Les bâtiments de l’ancien hôpital Royal Victoria sont situés sur le flanc sud du mont Royal.

Les dirigeants de la Caisse de dépôt ne craignent pas les défis. Au moment où ils en ont plein les bras à lancer officiellement le Réseau express métropolitain (REM), ils veulent maintenant bâtir un parc de résidences universitaires de 1000 lits sur le flanc du mont Royal, là où l’acceptabilité sociale constitue un enjeu.

11 juillet 2023 | Publié à 0h45 Mis à jour à 5h00 | ANDRÉ DUBUC | LA PRESSE

Le regroupement de résidences prendrait le nom de Cité universitaire de Montréal. Un site web est en fonction.

Le modèle est la Cité universitaire de Paris, dans le 14e arrondissement. Créée en 1925, elle compte aujourd’hui 40 « maisons », dont la Maison des étudiants canadiens, hébergeant au total 6000 étudiants. Certains des immeubles sont signés Le Corbusier.


PHOTO TIRÉE DE WIKIPÉDIA | La Cité universitaire de Paris

« Le concept sera toutefois différent » à Montréal, explique dans un entretien Élise Proulx, chef du développement économique Québec chez Ivanhoé Cambridge, filiale immobilière de la Caisse de dépôt. « À Paris, ce sont des maisons représentant chacune des pays. Ici, ce seront des résidences multiétablissements. On va y loger des étudiants québécois, canadiens et étrangers. » Les places seront accordées selon un mécanisme d’allocation proposé par Québec.

L’idée d’engager Ivanhoé Cambridge dans ce projet est venue au terme d’une rencontre avec les responsables de la Société québécoise des infrastructures (SQI), laquelle a la responsabilité des bâtiments de l’ancien hôpital Royal Victoria qui n’ont pas été remis à l’Université McGill. Mme Proulx était à la recherche de projets structurants susceptibles d’avoir un impact, comme la Cité universitaire.

La Caisse, le gouvernement et la SQI ont ainsi conclu une entente de principe pour mener une étude de faisabilité sur la conversion de six bâtiments du campus de l’ancien Royal Victoria en résidences étudiantes d’environ 1000 lits.

L’entente a fait l’objet d’un communiqué le jeudi 29 juin en début d’après-midi. La nouvelle passée presque inaperçue réjouit Stéphane Paquet, président de Montréal International, dont l’un des mandats est d’attirer des étudiants étrangers. « Tout ce qui renforce la position de Montréal comme ville universitaire est une bonne nouvelle, dit-il au téléphone. Même si Montréal score bien comme ville étudiante dans les palmarès, il faut continuer d’y investir, y compris dans des résidences. »


PHOTO PHILIPPE BOIVIN, ARCHIVES LA PRESSE | L’ancien hôpital Royal Victoria

Le contenu de l’entente de principe reprend des dispositions de l’entente qui a ultimement conduit à la réalisation du REM de l’Ouest. Elle prévoit notamment que la Caisse pourra réaliser elle-même le projet et en devenir propriétaire, seule ou avec des partenaires, qu’elle touchera un rendement adéquat de son investissement et que le surrendement sera partagé entre elle et le gouvernement du Québec.


PHOTO PHILIPPE BOIVIN, ARCHIVES LA PRESSE | L’ancien hôpital Royal Victoria

De son côté, le gouvernement québécois fait construire des résidences pour loger des étudiants sans en assumer seul la facture. La Cité peut aussi contribuer à asseoir le statut de Montréal comme ville universitaire internationale.

Quoique emballant sur bien des aspects, le projet poursuivi n’est pas sans péril puisque construire des logements est propice à la manifestation du syndrome « pas dans ma cour ». Mais Mme Proulx ne s’en fait pas outre mesure. L’Office de consultation publique de Montréal a publié un rapport en mai 2022 à la suite d’une consultation sur l’avenir du site, « donc une partie du travail sur l’acceptabilité sociale a déjà été faite », selon elle. « Les étudiants n’ont pas de voiture, donc ça n’augmentera pas la circulation automobile », ajoute-t-elle.

L’idée de considérer le site comme cité universitaire a d’ailleurs été tirée d’un mémoire présenté par trois experts devant l’OCPM.

Consultez le mémoire

Un rapport dans 18 mois

La Caisse et sa filiale immobilière Ivanhoé Cambridge se donnent de 12 à 18 mois pour produire leur analyse et ensuite faire rapport au gouvernement avec un plan de match et une estimation des coûts. Québec décidera ensuite d’aller de l’avant ou non avec la Caisse. Rendues à ce stade, les parties signeront une entente de développement.

L’entente actuelle précise la portée du mandat, soit la conversion de six bâtiments : le pavillon Hersey, le pavillon Ross Memorial, le pavillon des Femmes, la buanderie, le pavillon du Centenaire et la chaufferie. La Cité serait détenue par emphytéose. La protection patrimoniale accordée au site empêche l’ajout de bâtiments sur le site, signale Mme Proulx.


IMAGE TIRÉE DU SITE DE LA CITÉ UNIVERSITAIRE DE MONTRÉAL | Aperçu de la future Cité universitaire de Montréal

Le gouvernement pourrait devenir actionnaire de la Cité, mais avec des actions sans droit de vote. Il n’est pas exclu qu’il subventionne en partie sa construction.

Les coûts engagés lors de l’étude de faisabilité ne devront pas dépasser 10 millions. La Caisse assume cette facture, mais se fera rembourser si le projet n’est pas retenu par Québec.

Dans le cadre de son analyse, la Caisse a l’obligation de consulter les parties prenantes.

Un projet vieux d’au moins 20 ans

Le projet d’une cité universitaire à l’image de celle de Paris est dans l’air depuis au moins l’époque de Gérald Tremblay comme maire de Montréal.

Ville étudiante, Montréal compte 15 établissements universitaires et 350 000 étudiants, dont 50 000 internationaux.

Il manque des places en résidence depuis toujours. L’actuelle crise du logement a empiré la situation au point de nuire aux inscriptions.

Lisez « Sans toit pour la rentrée »

Une enquête de 2017 de l’Unité de travail pour l’implantation de logement étudiant (UTILE) donne la proportion de la population étudiante locataire qui est logée dans une résidence étudiante publique. La moyenne provinciale est à 12 %. Montréal est à 11 % et l’Université de Montréal est à 4 %.

Il manque à ce point de places en résidence que le marché privé y a vu une occasion d’affaires sans apporter de solution durable à la pénurie. D’anciens hôtels du centre-ville ont notamment été transformés en tours de résidences étudiantes, comme Evo sur le boulevard Robert-Bourassa, à l’entrée sud-ouest du centre-ville.

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Si CDPQ Infra est propriétaire/gestionnaire de la future cité, pensez-vous qu’ils créeraient une station du REM sur l’avenue des Pins ou à l’intérieur de la cité ? Je crois que le tunnel passe sous celle-ci.

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À mon avis (je ne suis pas expert), ça risque d’être trop couteux/compliquer de creuser pour construire une station et la lier au tunnel déjà bâti pour seulement 1000 logements, surtout qu’on peut s’imaginer qu’une bonne partie de ses résidents seront des élèves de mcgill/uqam/concordia (qui ne prendront pas le REM pour se rendre en classe). Je crois qu’un projet de navette le long de University jusqu’à la station McGill pour les résidents de l’udm est probablement plus raisonnable.

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En effet, le tunnel passe en dessous, mais il est déjà assez profond à cet endroit. Une station à cet endroit devrait être au nord de l’avenue des pins puisqu’il y a le réservoir McTavish au sud. C’est un projet qui ressemblerait probablement à celui d’Edouard Montpetit.

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En même temps, la station desservirait aussi tout le secteur aussi. C’est beaucoup de trafic potentiel

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It’s not an entirely preposterous idea, assuming the Caisse sees a potentially profitable upside.

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