Aubrey Merriman est originaire de Montréal. Il a grandi dans le quartier de la Petite-Bourgogne jusqu’à ses 19 ans. Montréal est au Canada ce que la Silicon Valley est aux États-Unis. S’il doit y avoir une solution dans le pays qui puisse avoir un impact, elle viendra de Montréal.
Il offre cordialement ses services comme conseiller pour transmettre les meilleures pratiques qu’il a apprises et permettre à d’autres d’éviter les erreurs qui ont été faites en Californie. Ce serait la quintessence du cercle vertueux!
Le secret de la réussite de ces mini-maisons ou logements de transition se résume en 5 P selon Aubrey Merriman.
Privé : l’intimité doit être garantie avec des espaces personnels
Poils : les animaux de compagnie sont les bienvenus, une priorité pour certains résidents
Proches : un proche ou un aidant doit pouvoir avoir facilement accès aux installations
Possessions : prévoir l’espace suffisant pour les biens appartenant aux résidents
Programmes : des services d’accompagnement sont offerts sur le site (santé, réinsertion, aide au logement, etc.)
Reportage radio sur un beau programme qui permet d’éviter qu’une personne se retrouve à la rue si elle ne peut pas payer son loyer pour un mois ou deux
L’OBNL la Maison du Père va prêter jusqu’à 3 000$ pour aider quelqu’un à payer son loyer. On apprend que certains propriétaires bienveillants les appellent pour aider un de leurs locataires qui passent un mauvais moment.
Certains autres propriétaires refusent en espérant expulser le locataire fautif et relouer le logement plus cher
Les gouvernements du Québec et d’Ottawa sont parvenus à une entente sur le transfert de 50 millions de dollars de la part du gouvernement fédéral destinés à mettre fin aux campements et à lutter contre l’itinérance.
À la faveur de cette entente, ce sont plus de 100 millions de dollars qui devraient être injectés dans les refuges et les différents services d’aide aux sans-abri. La Ville de Montréal en recevrait la moitié.
Le ministre responsable des Services sociaux du Québec, Lionel Carmant, s’est dit « très content » de cette annonce.
Reportage du Téléjournal au sujet du démantèlement du campement de la rue Notre-Dame Est
Démantèlement d’un campement montréalais pour sans-abris à trois semaines de Noël
Les autorités procèdent lundi matin (2 décembre 2024) au déplacement de personnes en situation d’itinérance qui s’étaient installées sur des espaces verts de l’arrondissement Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, à Montréal.
Ce sont trois sections de ce campement situé tout juste au nord de la rue Notre-Dame Est qui sont démantelées. Deux des occupants se trouvaient sur les lieux au moment de l’opération, selon le ministère des Transports du Québec (MTQ), qui est propriétaire du terrain.
Les personnes qui avaient élu domicile dans ce campement sont soit déplacées plus loin, soit dirigées vers des haltes-chaleur par l’Équipe mobile de médiation et d’intervention sociale (ÉMMIS). Des manifestants, qui protestent contre ce démantèlement, ont été tenus à l’écart par les policiers, qui ont établi un périmètre de sécurité.
Envoyer les tracteurs pour ramasser les objets et les policiers de l’anti-émeute pour contrôler les gens que tu expulses… c’est une dégueulasserie sans nom.
Honte à nos instances politique qui ont abandonné ces gens et honte à nos instances publiques qui se servent de la force militaire et répressive pour déshumaniser encore plus les personnes les plus démunies de la société.
Cet état policier qui préfère jeter ses plus démunis plutôt que de s’en occuper convenablement me rend malade.
Ils ont probablement démantelé pour ne pas avoir sur la conscience des gens morts gelés dans leur tente. Après ça, on aurait critiqué les instances d’avoir laissé les gens dans leur tente en plein hiver. Be damned if you do, be damned if you don’t.
Je n’ai pas envie d’avoir des morts sur la conscience non plus, mais on pourrait tout de même procéder avec plus d’empathie et d’humanité, non ? Les méthodes utilisées pour démanteler les campements reviennent à s’acharner sur des personnes qui sont déjà au sol, c’est cruel.
Homeless encampments have become increasingly common in Montreal over the past five years, leading authorities to adopt a patchwork of approaches to monitor and address the problem, documents reveal.
Records obtained by CBC News under access-to-information legislation show a sharp rise in encampments since the pandemic, both downtown and in outlying boroughs.
Advocates argue the city needs a more coherent strategy to support those living on the streets and help them find housing.
Ville-Marie, which spans downtown Montreal, reported the highest number of encampments among the boroughs that complied with the information request.
The borough recorded more than 300 encampments — each potentially housing multiple people and tents — between Jan. 1 and Nov. 1, 2024, putting it on track to surpass last year’s total.
In total, the Plateau borough recorded 73 encampments so far in 2024, a figure that included individuals living in abandoned or unoccupied city buildings.
The Sud-Ouest borough has tracked 126 encampments this year. Borough records point to the rising tensions between those living in encampments and nearby residents.
Records also show that boroughs further from downtown were the site of encampments for the first time. Among the findings:
Verdun recorded more than 100 encampments in 2024, primarily along the water. By contrast, the previous four years saw “very few” encampments, according to borough records.
LaSalle reported between 10 and 15 people in encampments in 2024, up from four or five in 2023 and none in prior years.
Lachine didn’t provide the total number of encampments — but shared documents showing city officials had monitored the camps and responded to concerns from residents.
Saint-Laurent recorded eight encampments in 2024, up from two in 2023 and none two years ago.
Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension documented eight encampments this year.
Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles said there were 13 encampments on their territory in 2024.
The suburban boroughs of Pierrefonds–Roxboro and Île-Bizard–Sainte-Geneviève said they had no record of encampments on their territory.
La première unité sera située au 50-150, rue de Louvain Ouest, dans l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville. La deuxième sera construite sur le site de l’ancien Hippodrome de Montréal, dans Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce. Les deux terrains, actuellement vacants, appartiennent à la Ville de Montréal.
Les bâtiments comporteront chacun 30 chambres séparées, des toilettes, des douches et des espaces communs. Des intervenants seront présents sur place pour assurer un suivi auprès des résidants.
La Ville de Montréal entamera ce jeudi des échanges avec les organismes qui œuvrent dans les deux secteurs, ainsi qu’avec le voisinage de chacun des sites.
Ces dernières semaines, le PAS de la rue a donc limité les admissions, ce qui a obligé les employés à refuser 40 personnes qui avaient besoin d’aide.
« Le problème, c’est qu’on ne peut pas les diriger ailleurs parce que tous les organismes débordent », se désole M. Cuasquer.
Le centre de jour du Centre-Sud offre deux repas par jour, mais sa mission principale est d’offrir de l’accompagnement vers un logement stable aux personnes vulnérables de 55 ans et plus. L’organisme a un autre centre de jour dans Mercier-Est, qui n’est pas touché par la même restriction. Il gère aussi 67 logements subventionnés avec soutien communautaire.
Montreal identifies two spots to build modular shelters for unhoused people
The two sites in Ahuntsic-Cartierville and Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce will provide temporary housing as existing shelters are overcrowded. The 60 units will be ready by spring 2025.
Le gouvernement du Québec affirme avoir réussi à sortir 1000 personnes de l’itinérance dans la dernière année sur les 10 000 sans-abris que compte la province. Selon les intervenants municipaux et communautaires consultés par Radio-Canada, c’est la première fois qu’un tel chiffre est avancé.
En réponse à une question de Radio-Canada sur l’itinérance, vendredi, le cabinet du ministre responsable des Services sociaux, Lionel Carmant, nous a envoyé l’information suivante :
L’an dernier, c’est plus de 1000 personnes que nous avons réussi à sortir de la rue et nous comptons poursuivre dans cette voie.
— Une citation deMarie Barrette, conseillère spéciale au cabinet du ministre Lionel Carmant
Le cabinet définit « sortir de la rue » par la « réinsertion en logement ».
La nouvelle ne dit pas combien d’autres sans abris se sont rajoutées à la liste dans le même temps (si liste il y a), pas plus qu’elle ne donne de détails sur la nature des 1000 présumés avoir trouvé un lieu d’habitation. Donc à mon avis on lance des chiffres en l’air pour faire croire qu’on s’occupe du problème. Pas très sérieux tout ça…