J’ai oublié de mentionner qu’il y avait des rafales jusqu’à 40km/h aujourd’hui et comme l’espacement entre les bâtiments est est énorme, il n’y avait rien pour couper le vent.
Là ou il y a moins (ou pas) d’arbres, la géométrie de l’environnement bâti rend beaucoup plus intense la chaleur, le froid, le vent, la pluie et la neige, autant pour les piétons que les cyclistes. J’ai remarqué la même chose à Laval quand j’ai visité le Lee Valley en mars à Bixi. Les espaces sont tellement vides qu’on se trouve complètement exposé.
C’est sûr que ça va aider d’avoir des aménagements avec quatre rangs d’arbres, comme sur Saint-Martin, mais j’ai l’impression que ce facteur risque de ralentir l’adoption du vélo utilitaire en banlieue, puisque ça rend moins attrayant les aménagements transitoires et même si on plante des arbres, il faut attendre qu’ils grandissent.
Mais bon, you have to start somewhere et le temps va passer pareil.