Aviation

it’s funny I was thinking about that today. The 777 would look amazing in that livery

Still my favourite AC livery, and among my overall favourites of any airline. It still looks modern today, much like LH until 2017 or Olympic until they went tits up in 2009.

My favourite is the late 80s/early 90s double red strip. It’s the first plane I remember flying in. I’d love to see a 777/787 in that livery:

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Let me find a pic of a Diesel 9 from the Av Museum in Ottawa…

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Cet appareil me rappellera toujours mes premières années de carrière à Air Canada. Le DC9 est le premier avion sur lequel j’ai travaillé et où j’ai eu mon baptême de l’air. Pour mon premier segment de vol j’étais en cabine pour un service de bar, le deuxième segment on m’a projeté dans la cuisine sur un vol plein et moins d’une heure pour servir le repas chaud. La pression était énorme pour un débutant qui ne connaissait pas encore les trucs du métier et l’ordre de priorité dans les séquences de services.

Bien sûr durant l’entrainement on apprend les tâches et on se familiarise avec l’équipement. Mais 90 % de la formation initiale de 6 semaines portait sur la sécurité et la connaissance parfaite de tous les types d’appareils de la flotte dans le détail. Le service venait en second et semblait facile en comparaison. Toutefois dans la vraie vie le temps est hyper compté et il fallait servir 100 passagers à 3 membres d’équipage avec bar, repas et boissons chaudes, puis tout ramasser avant l’atterrissage. Sans pour autant négliger toutes les autres tâches qui relèvent de la sécurité.

Un véritable tourbillon d’hyperactivité où le geste devait précéder la pensée, surtout qu’il fallait mémoriser où étaient les fournitures et répondre à toutes les demandes spéciales qui s’ajoutaient spontanément. C’est là que le glamour en a pris un coup et que l’altesse de l’air s’est écrasée en perdant sa couronne dès le premier jour. Inutile de dire qu’après une première journée dans les airs, le soir j’étais à terre comme chantait Diane Dufresne.

Mais l’expérience aidant et l’amour du métier m’a permis de faire une brillante carrière de 32 ans, qui aura finalement passé aussi vite qu’un jet commercial.

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Ne t’inquiète pas, ça n’a pas changé. En 2010 j’ai commencé à travailler comme PNC chez Transat et mis à part une petite formation sur comment optimiser les ventes hors-taxes, on a eu à peu près rien sur le service à bord.

Quelle profession merveilleuse!

En parlant de lacunes en formation de service de cabine, cela me rappelle une autre anecdote. J’étais fraichement sorti de mon long et stressant entrainement. Ce qui fait que je connaissais par coeur tous les systèmes d’urgence et tous les équipements propres à chacun des 10 types d’appareils de notre flotte, du système électrique aux systèmes d’oxygène, le fonctionnement de tous les types de portes, le combat d’incendies, les évacuations, les premiers soins, etc etc.

Voilà qu’un jour je monte pour mon premier vol sur le B747-200 pour Paris et que le chef de cabine m’assigne à la prise des cartes d’embarquement (porte L2). Je dois du même coup diriger les passagers du bon côté de l’avion et vers la cabine correspondant à leur numéro de siège. C’est un vol plein donc un embarquement long et assez pénible. Sauf qu’on oublie de me dire que les rangées 60 à 69 (économie) sont situées dans la bulle au deuxième étage en avant de l’appareil.

Du coup j’envoie systématiquement tous ces heureux passagers tout au fond à la queue de l’avion, créant un véritable goulot à l’arrière, puisque tout ce beau monde se voit obligé de remonter les deux allées avec leur bagage de cabine à contresens du trafic sur toute la longueur du Boeing. Un vrai chaos.

Résultat: l’embarquement fut nettement plus long que la normale avec un délais au départ et des passagers furieux qui n’ont pas apprécié la balade et surtout les bousculades à travers 5 cabines remplies à craquer.

Après leurs plaintes au directeur de bord, j’ai eu droit à mon tour à son sermon hystérique. Pour ma seule défense il a dû admettre que ces petits détails anodins ne figuraient pas dans le long entrainement initial et que c’était peu avisé de sa part de m’avoir mis en ligne de feu sans expérience sur un avion, dont je n’avais au départ qu’une pure connaissance théorique.

Il ne fait aucun doute que mes compétences en matière de sécurité étaient irréprochables, cependant une simple visite de familiarisation de quelques minutes à peine sur un avion aussi différents des autres, nous aurait épargné bien des frustrations.

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C’est super intéressant tes anecdotes, j’adore les lire ! J’espère être en mesure un jour d’en entendre plus ainsi que celles de Montréal dans le temps de l’expo et des olympiques.

Merci, j’en ai encore plusieurs toutes aussi étonnantes issues de ma longue expérience de plus de 3 décennies en aviation, assez pour écrire un livre. J’avoue que j’ai eu une vie assez spéciale et que j’ai essayé d’en tirer le meilleur. Maintenant à très bientôt 70 ans, c’est le temps de partager les souvenirs inoubliables d’une personne pourtant bien modeste, mais qui a eu la chance d’être au bon endroit et au bon moment.

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Le magasine tchèque Zdopravy a publié un article sur le A220 d’Air Canada en livrée rétro.

Il faut dire que l’entreprise tchèque Aero Vodochody - située en banlieue de Prague - est un fournisseur important dans le projet A220 (fabrication des bords d’attaque des ailes - Airbus programs | AERO Vodochody AEROSPACE a.s.).
Aero Vodochody fournit aussi des pièces pour A330, A400M et A321 notamment. Elle fabrique aussi différentes versions de l’avion d’entraînement militaire L-39 Albatros.

Air Canada n’achètera pas Transat

PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

Air Canada et Transat ont annoncé vendredi avoir convenu de mettre fin à leur convention d’arrangement prévoyant l’acquisition de Transat par Air Canada.

Les transporteurs Air Canada et Transat ont annoncé vendredi qu’ils mettaient officiellement un terme à leur « convention d’arrangement », qui prévoyait notamment qu’Air Canada ferait l’acquisition de Transat.

Publié le 2 avril 2021 à 12h14

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Henri Ouellette-Vézina Henri Ouellette-Vézina
La Presse

« Comme cela a déjà été déclaré, l’acquisition était conditionnelle à l’approbation des divers organismes de réglementation, entre autres la Commission européenne (CE). […] Toutefois, à la suite de récents pourparlers, il est devenu évident que la CE n’approuvera pas l’acquisition selon l’ensemble de mesures correctives actuellement offert », a indiqué la direction d’Air Canada dans un communiqué paru vendredi.

L’entreprise affirme avoir conclu que « d’offrir d’onéreuses mesures correctives supplémentaires » –qui pourraient encore être refusées par la CE – « compromettrait considérablement sa capacité à soutenir la concurrence internationale ».

Au-delà du marché, continuer en ce sens « aurait des répercussions négatives non seulement sur les clients, mais également sur d’autres parties prenantes et sur les perspectives d’avenir », affirme Air Canada, qui dit encore se rétablir et se reconstruire « dans la foulée des contrecoups de la pandémie ».

« Compte tenu de ce contexte particulièrement ardu, il est essentiel pour Air Canada de se concentrer sur la création de conditions optimales à son rétablissement complet, en préservant et en mettant à profit la totalité de ses forces et atouts principaux, incluant la solide culture implantée parmi ses employés », martèle-t-on également.

Des frais de résiliation de 12,5 millions de dollars sont prévus dans l’entente d’acquittement de la convention, qu’Air Canada devra verser à Transat. L’entente prévoit également « la levée de toute obligation pour Transat d’acquitter des frais à Air Canada dans le cas où Transat serait partie à un autre accord d’acquisition » dans l’avenir.

Dans une déclaration, le ministre fédéral des Transports, Omar Alghabra, a dit prendre acte de la décision des deux transporteurs. « Le plus important pour notre gouvernement est de protéger les emplois au Québec et dans le reste du Canada, ainsi que de préserver la viabilité à long terme de Transat A.T », a notamment écrit l’élu.

« Nous discutons activement des options de soutien financier pour de nombreuses compagnies aériennes canadiennes, y compris Air Transat. J’ai parlé directement avec Air Transat et nous examinons les prochaines étapes. Nous restons très engagés et nous agirons toujours dans le meilleur intérêt des Canadiens », a-t-il aussi promis.
https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2021-04-02/air-canada-n-achetera-pas-transat.php

Air Canada renonce à Transat La voie s’ouvre devant Pierre Karl Péladeau et d’autres prétendants

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE

Air Canada et Transat avaient conclu une entente au prix de 13 $ par action en juin 2019, bonifiée deux mois plus tard à 18 $ par action, puis révisée en forte baisse à 5 $ par action en octobre dernier, après que la pandémie eut plongé le secteur du transport aérien en crise.

L’abandon du projet d’achat de Transat par Air Canada a été annoncé vendredi, ouvrant la voie à Pierre Karl Péladeau, dont l’intérêt pour le voyagiste montréalais persiste.

Publié le 3 avril 2021 à 7h00

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Richard Dufour Richard Dufour
La Presse

Le grand patron de Québecor a fait savoir vendredi que sa proposition présentée le 22 décembre dernier était « toujours valide » et qu’elle comportait des conditions qu’il souhaitait lever « rapidement » afin de soustraire Transat de l’« état d’incertitude dans lequel le voyagiste montréalais se trouve depuis plusieurs mois ».

Le 22 décembre, Pierre Karl Péladeau avait soumis à titre personnel, par l’entremise de sa société de gestion MTRHP, une proposition en argent équivalente à 5 $ par action (environ 190 millions de dollars).

L’homme d’affaires soutient que « par le maintien d’un Air Transat indépendant », son offre assure un « marché concurrentiel au bénéfice des consommatrices et des consommateurs québécois et canadiens ».

Le mois dernier, la direction de Transat avait indiqué qu’elle analysait différentes options et qu’elle se préparait à toute éventualité advenant l’échec de la transaction avec Air Canada.

« Il ne faut pas s’inquiéter. Beaucoup de travail se fait en coulisses. Nous avons un plan B et un plan C », avait dit le PDG de Transat, Jean-Marc Eustache, en marge de la présentation des résultats de début d’exercice du transporteur aérien.

Appelé à réagir vendredi, le porte-parole de Transat, Christophe Hennebelle, a dit que le plan B était la poursuite des activités de manière autonome. « Le plan C est de forger une alliance et, dans le plan C, il y a Pierre Karl Péladeau, [entre autres]. Les options sont multiples », précise-t-il en rappelant que tant que l’accord avec Air Canada était en place, Transat « n’avait pas la possibilité de discuter avec qui que ce soit ».

Besoin de financement

Outre une alliance avec un partenaire, dit Christophe Hennebelle, la priorité est de mettre en place le financement dont Transat a besoin. Transat a souligné avoir besoin d’au moins un demi-milliard pour traverser l’année.

Nous sommes confiants, car nos discussions avec le gouvernement du Canada sont à un stade avancé. La première cible est le crédit d’urgence aux grands employeurs, mais également l’aide sectorielle.

Christophe Hennebelle, porte-parole de Transat

L’autre point important pour Transat, ajoute-t-il, est de préparer la reprise opérationnelle.

Jean-Marc Eustache avait notamment dit à l’occasion de l’assemblée des actionnaires en décembre que le regroupement avec Air Canada était la meilleure alliance possible. Il avait ajouté que si cette alliance devait ne pas fonctionner, il faudrait en trouver une autre, et qu’une alliance ne pouvait se faire qu’avec quelqu’un du métier puisqu’il s’agit d’un métier complexe.

Transaction abandonnée

Air Canada et Transat avaient conclu une entente au prix de 13 $ par action en juin 2019, bonifiée deux mois plus tard à 18 $ par action, puis révisée en forte baisse à 5 $ par action en octobre dernier, après que la pandémie eut plongé le secteur du transport aérien dans la crise.

Les actionnaires de Transat avaient accepté en décembre dernier l’offre à 5 $ l’action d’Air Canada (en argent ou en échange d’une action de Transat par 0,2862 action d’Air Canada).

L’action de Transat a terminé la dernière semaine à 5,49 $ à la Bourse de Toronto.

L’acquisition de Transat par Air Canada était conditionnelle à l’approbation de divers organismes de réglementation, notamment la Commission européenne.

« Pour remplir cette condition clé, Air Canada a offert et bonifié un ensemble de mesures correctives allant bien au-delà des efforts commercialement raisonnables exigés d’Air Canada de la convention d’arrangement et de ce que la Commission européenne a traditionnellement accepté dans des affaires de fusion de sociétés aériennes précédentes », a indiqué Air Canada vendredi dans un communiqué.

À la suite des récents pourparlers, il est devenu évident que la Commission européenne n’approuvera pas l’acquisition selon l’ensemble des mesures correctives actuellement offert.

Extrait du communiqué d’Air Canada

Après réflexion, Air Canada dit avoir conclu que le fait d’offrir d’onéreuses mesures correctives supplémentaires – qui pourraient ne pas conduire à une approbation de la Commission européenne – compromettrait considérablement sa capacité à soutenir la concurrence internationale et aurait des répercussions négatives notamment sur ses clients et sur ses perspectives, au moment où elle se rétablit et se reconstruit des contrecoups de la pandémie.

Pierre Karl Péladeau ne s’est pas étonné de la tournure des évènements. « Par l’achat de Transat, étant un concurrent direct pour la très grande majorité des trajets transatlantiques et des destinations soleil, Air Canada aurait accaparé plus de 60 % du marché, un seuil inacceptable qui aurait privé les consommatrices et les consommateurs de la concurrence sur le plan des tarifs. »

Air Canada versera ainsi à Transat 12,5 millions en frais de résiliation.

Le feuilleton Transat-Air Canada en 10 temps

16 mai 2019 : Transat convient d’une période d’exclusivité de négociations de 30 jours pour son acquisition par Air Canada sur la base d’un prix de 13 $ par action.

27 juin 2019 : Le conseil d’administration de Transat accepte l’offre d’achat au prix de 13 $ par action.

11 août 2019 : Air Canada bonifie son offre à 18 $ par action.

27 mars 2020 : Le Bureau de la concurrence du Canada se montre défavorable à la transaction et craint une augmentation des prix pour les voyageurs et une diminution des services.

10 octobre 2020 : Air Canada révise son offre à la baisse pour la faire passer à 5 $ par action.

15 décembre 2020 : Une assemblée des actionnaires de Transat a lieu. Ces derniers approuvent dans une proportion de 91 % la vente à Air Canada. Avant l’assemblée, la direction de Transat révèle avoir reçu une autre proposition jugée inférieure.

12 janvier 2021 : Transat précise qu’une proposition de Pierre Karl Péladeau pour acquérir Transat a été faite au prix de 5 $ par action, mais qu’elle ne prévoit pas un financement suffisant pour couvrir les besoins en fonds de roulement de Transat en 2021, évalués à 500 millions.

11 février 2021 : Le fédéral donne son accord à la transaction entre Transat et Air Canada.

15 février 2021 : Air Canada ne reporte pas la date butoir entourant la conclusion de la transaction avec Transat. Celle-ci peut ainsi être abandonnée à tout moment.

2 avril 2021 : Air Canada et Transat annoncent l’abandon de la transaction.
https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2021-04-03/air-canada-renonce-a-transat/la-voie-s-ouvre-devant-pierre-karl-peladeau-et-d-autres-pretendants.php

Unfortunately it goes without a doubt, that if no one purchases and/or we see no financial bailout for Air Transat it’s not looking good for them.

And with no government bail out, this could look very bad for Trudeau’s Liberals in Quebec.
The longer they wait the worse it will get for the airlines, and less airlines is bad for the consumer .

Legault étant un ancien fondateur de Transat ne restera pas les bras croisés, je suis convaincu qu’il travaillera pour trouver une solution permanente avec le fédéral et d’autres partenaires. C’est la pandémie qui a fragilisé l’entreprise, autrement Transat performait relativement bien.

THis is only my personal opinion, but I do believe that Westjet would be a big winner if they were to buy Transat. The biggest hole in their network is Quebec, and they’d come into the transatlantic market with an established operation at most major tourist hotspots in Europe.

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Ça pourrait être très bénéfique pour Montréal aussi si on tient compte du fait que Westjet semble se rapprocher de Skyteam à toute vitesse (du moins, très près de Delta et AF). Transat a une bonne présence en Europe qui est complémentaire à celle d’Air France et qui, si elle y est intégrée, pourrait attirer du trafic de Delta (comme Air Canada le fait en rentabilisant ses vols par des correspondances à Montréal). Ça pourrait servir aussi comme point d’appui pour Westjet à Montréal, qui semble toujours avoir eu de la difficulté à intégrer et développer notre marché (un peu par manque d’intérêt peut-être aussi).

Si Westjet veut jouer dans la cour des grands, elle ne peut pas ignorer Montréal plus longtemps et Transat pourrait être sa porte d’entrée.

7 avril 2021 17h02 Mis à jour à 21h00

Transat peut continuer à voler de ses propres ailes, croit son plus gros actionnaire

Julien Arsenault

La Presse canadienne
https://www.lesoleil.com/affaires/transat-peut-continuer-a-voler-de-ses-propres-ailes-croit-son-plus-gros-actionnaire-f9c1b75f498b6d9deec34f161e79cfb1

Faute d’un mariage avec Air Canada, le plus important actionnaire de Transat A.T. souhaite que le voyagiste continue à voler de ses propres ailes et se dit disposé à mettre l’épaule à la roue afin que ce scénario se concrétise.

La firme Letko, Brosseau & Associés serait prête à appuyer certains moyens, comme en achetant davantage d’actions dans le cadre d’une émission de droits préférentiels de souscription, dans le but de permettre à la société mère d’Air Transat d’avoir les reins plus solides.

«Lorsque nous avons parlé à la direction (de Transat), nous avons indiqué que nous serions prêts à faire cela et le message a été passé», a expliqué Peter Letko, le cofondateur de la firme montréalaise, mercredi, au cours d’un entretien téléphonique où il a répété qu’il n’était pas intéressé par l’offre de 5 $ par action émanant de Pierre Karl Péladeau.

M. Letko a expliqué ne pas avoir été étonné d’apprendre, vendredi dernier, que l’arrangement de 190 millions $ entre les deux entreprises ne tenait plus en raison des réticences de la Commission européenne - dont l’autorisation était essentielle - d’approuver la transaction. Ottawa avait donné son feu vert, mais avec une série de conditions.

L’investisseur croit que la marque du voyagiste est «forte» et que la demande sera au rendez-vous pour les voyages d’agrément après la pandémie de COVID-19 puisque les gens auront envie d’aller ailleurs.

Mais afin d’être en mesure de passer au travers de l’année, Transat A.T. doit maintenant boucler un financement d’au moins un demi-milliard de dollars. Elle mise à la fois sur le programme fédéral du Crédit d’urgence pour les grands employeurs (CUGE) ainsi que sur un éventuel plan d’aide sectoriel d’Ottawa à l’industrie aérienne. Le gouvernement Legault s’est également montré ouvert à offrir un soutien financier.

Selon un porte-parole du voyagiste, Christophe Hennebelle, les discussions étaient «très avancées» avec le gouvernement Trudeau.

«Nous n’avons pas de commentaires sur les discussions privées que l’on pourrait avoir», a-t-il répondu, lorsqu’interrogé sur les propos du cofondateur de Letko, Brosseau & Associés.

D’après la firme de données financières Refinitiv, la firme détient environ 12,7 % des actions en circulation de Transat A.T., devant le Fonds de solidarité FTQ (11,55 %) et la Caisse de dépôt et placement du Québec (5,83 %). Les deux investisseurs institutionnels n’ont pas voulu commenter le scénario avancé par M. Letko.

Partenaire, mais pas vendeur

En entrevue, ce dernier a expliqué qu’il serait «très heureux» de voir M. Péladeau s’impliquer afin d’épauler le voyagiste et l’aider à traverser l’actuelle période de turbulences. Le cofondateur de Letko, Brosseau & Associés a toutefois pris soin d’ajouter que l’offre de 5 $ par action en espèces proposée par l’homme d’affaires était «très modeste».

«S’il (M. Péladeau) était un actionnaire important impliqué dans le financement de l’entreprise, je n’aurais aucun problème avec cela, a dit M. Letko. Mais nous ne voulons pas vendre à ce prix (5 $ par action)».

Mercredi après-midi, il n’avait pas été possible d’obtenir une réaction de la part de l’actionnaire de contrôle de Québecor.

En décembre dernier, Letko, Brosseau & Associés avait voté en faveur de l’offre révisée à 5 $ par action proposée par Air Canada. M. Letko a expliqué que la firme avait agi de la sorte parce qu’elle pouvait échanger chaque action de Transat A.T. contre 0,2862 action du plus important transporteur aérien au pays. Si l’arrangement avait encore été valide, cette option aurait conféré, mercredi, une valeur d’environ 7,91 $ pour chaque action de Transat A.T.

M. Letko ne s’est pas avancé sur la possibilité de voir d’autres acquéreurs potentiels - les noms de WestJet et Air France/KLM ont été évoqués par certains observateurs - proposer une offre pour acquérir le voyagiste.

Les avions d’Air Transat sont actuellement cloués au sol au moins jusqu’à la mi-juin puisque la compagnie avait accepté, en janvier dernier, la demande du gouvernement Trudeau de suspendre temporairement les voyages vers les destinations soleil dans le cadre d’un effort visant à freiner la propagation de la COVID-19.

Dans son plus récent rapport annuel, Transat A.T. anticipait qu’il faudrait attendre jusqu’en 2023 avant de voir ses activités retrouver un niveau similaire à celui d’avant la crise sanitaire.

À la Bourse de Toronto, mercredi, l’action de la société a clôturé à 4,55 $, en hausse de quatre cents, ou 0,89 %.

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PAL Airlines reprend des liaisons désertées par Air Canada

https://www.journaldequebec.com/2021/04/09/pal-airlines-contribue-a-faire-oublier-air-canada-dans-lest-du-quebec-1

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Une compagnie indienne achèterait 54 appareils A220

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE

La commande des avions assemblés à Mirabel s’accompagnerait d’une commande d’autant d’appareils Embraer E2, qui est en concurrence directe avec le A220.

La compagnie aérienne Trujet, basée à Hyderabad en Inde, serait en voie de compléter une commande de 54 appareils Airbus A220 selon le site d’information économique indien Moneycontrol.

Publié le 12 avril 2021 à 9h50

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Antoine Trussart Antoine Trussart
La Presse

La ligne aérienne régionale opère sept appareils sur des lignes interurbaines en Inde. Elle se préparerait à faire son entrée sur le marché international pour lequel le gouvernement demande de posséder au moins 20 appareils.

La commande des avions assemblés à Mirabel s’accompagnerait d’une commande d’autant d’appareils Embraer E2, qui est en concurrence directe avec le A220.

Selon le site Moneycontrol, le rythme de livraison serait de neuf appareils A220 par année. La commande serait donc complétée en six ans.

L’homme d’affaires indien Laxmi Prasad a récemment acquis une participation de 49 % dans la ligne aérienne par le biais du fonds d’investissement américain Interups qu’il dirige.

Airbus Canada n’a pas confirmé ni nié la nouvelle. « Nous ne commentons pas sur les conversations que nous avons ou que nous n’avons pas avec les compagnies aériennes », a déclaré par courriel Annabelle Duchesne, responsable des relations médias chez Airbus Canada.
https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2021-04-12/une-compagnie-indienne-acheterait-54-appareils-a220.php

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Un pacte entre Ottawa et Air Canada

PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

(Ottawa) Le gouvernement fédéral a conclu une entente d’aide financière avec le transporteur Air Canada, selon ce que rapportent des médias anglophones.

Publié le 12 avril 2021 à 17h17

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Joël-Denis Bellavance Joël-Denis Bellavance
La Presse

Mélanie Marquis Mélanie Marquis
La Presse

Il s’agirait d’une entente sous forme de prêts qui prévoirait certaines dispositions entourant le remboursement de billets d’avion non utilisés en raison de la pandémie de la COVID-19, d’après les informations relayées par CBC.

Les détails de l’accord doivent être précisés en conférence de presse lundi soir.

Il y a plusieurs mois que le gouvernement tente de ficeler un plan d’aide pour voler au secours de l’industrie aérienne, qui a été sérieusement malmenée par la pandémie de la COVID-19.

Les libéraux exigeaient des transporteurs qu’ils remboursent aux clients les billets pour les vols qui ont été annulés en raison de la pandémie, et qu’ils rétablissent des liaisons régionales qui ont été mises au rancart depuis le début de la crise, notamment.

Le président du puissant syndicat Unifor, Jerry Dias, a récemment évalué le coût d’un plan de sauvetage pour l’ensemble de l’industrie à 7 milliards de dollars en prêts à rembourser à 1 % d’intérêt sur 10 ans.

L’annonce du pacte entre Ottawa et Air Canada survient une semaine avant le dépôt du premier budget de la ministre des Finances, Chrystia Freeland.
https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2021-04-12/un-pacte-entre-ottawa-et-air-canada.php

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