Une nouvelle zone Flex à Lachine pour l’auto-partage de Communauto
Pour la première fois, Lachine aura une zone Flex du service d’autopartage Communauto. Elle sera située entre la 25e avenue, le boulevard Saint-Joseph, la rue Saint-Antoine et la 16e avenue, a annoncé l’Équipe Maja pour Lachine sur Facebook, tel que l’avait indiqué Nouvelles d’Ici en mars dernier.
« Nous répondons à notre engagement d’offrir plus de stations de véhicules en libre-partage à Montréal. L’arrivée de Flex à Lachine confirme ainsi notre détermination à continuer d’offrir toujours plus d’options de mobilité aux quatre coins de l’île. » a affirmé de son côté, Valérie Plante, mairesse de Montréal, par voie de communiqué.
Parmi les autres nouveautés, Communauto indique, par courriel, qu’elle procèdera à l’ajout de plus d’un millier de voitures à travers le territoire montréalais en 2024 et continuera le développement des stations-zones. Tout comme les véhicules dans les stations régulières, les voitures en station-zone peuvent être réservées jusqu’à un mois à l’avance, mais sont garées sur la rue et peuvent se trouver n’importe où à l’intérieur d’un périmètre défini.
À Laval, après les subventions pour l’abonnement à Bixi, des subventions pour l’utilisation de Communauto!
Les nouveaux utilisateurs de Communauto de la région de Laval auront bientôt droit à une aide financière allant jusqu’à 500 $, vient d’annoncer l’administration du maire Stéphane Boyer, qui veut accélérer l’adoption de l’autopartage. C’est une première au Québec.
Marco Viviani, vice-president of strategic development at Communauto, says the company is facing a shortage of cars this year.
Despite ordering an additional 1,300 vehicles, Communauto says it’s only been able to add about 500 in Montreal since the beginning of the year — a 15 per cent increase — and 100 in the rest of Quebec. The additions bring the company’s current Montreal total to about 4,000 and the province’s to 4,500.
C’est un beau problème et un réel défi qui démontre l’énorme demande de la part de la population. Très encourageant pour la suite des choses, surtout que dorénavant les Villes permettent moins de stationnements pour les nouvelles constructions.
As the summer heats up and vacationers hit the road, snagging a ride with Communauto might be trickier than usual.
The car-sharing service is struggling to keep up with demand.
“The cars in the station are very tough to find because people make a reservation a month in advance and cancel three hours before departure time,” said Jean-Francois Vezina, a Communauto user who said he’s facing roadblocks trying to reserve a car during the peak summer season.
Vezina and other users said the company is a victim of its own success.
« Vous ne pouvez pas terminer votre trajet, car vous êtes hors zone », m’a annoncé la voix numérique de mon véhicule Communauto. LP
Résumé
Je t’aime, Communauto. Mais…
PHOTO MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE
Communauto existe depuis 30 ans. Les réservations ont bondi de 25 % l’an dernier, et le nombre de véhicules a progressé de 33 %.
« Vous ne pouvez pas terminer votre trajet, car vous êtes hors zone », m’a annoncé la voix numérique de mon véhicule Communauto.
Publié à 1h13 Mis à jour à 5h00
Je sais : crier après un char, même s’il parle, n’est pas une manifestation particulièrement éclatante de l’intelligence humaine. Voir à ce sujet le film Elvis Gratton II : Miracle à Memphis 1.
Mais on a tous un Elvis Gratton en nous.
Le mien a donc vociféré à l’intention de mon Hyundai Venue que je n’étais pas hors zone, mais bien en station. Et que j’en avais sérieusement marre de ce problème.
Il m’a fallu attendre 28 minutes au téléphone pour pouvoir redire la même chose (plus poliment, quand même) à une préposée. J’avais des bagages à défaire, des enfants à coucher. Oui, j’ai redémarré plusieurs fois la voiture pour tenter de réactiver le GPS. En vain.
Si c’était mon premier pépin, je n’en ferais pas de cas. Mais j’ai l’impression que les problèmes sont plus fréquents et que le service est plus difficile à obtenir chez Communauto. Des discussions avec mon entourage et une visite sur les réseaux sociaux tendent à le confirmer.
J’en ai discuté avec Marco Viviani, vice-président, développement stratégique, chez Communauto.
Je précise d’abord écrire cette chronique à contrecœur. Communauto est une entreprise que j’admire, qui offre ses services dans une dizaine de villes au Québec. Son modèle sans but lucratif fait en sorte que les revenus sont réinvestis dans le service plutôt qu’aller grossir les poches d’actionnaires.
Sa mission est nécessaire : réduire le nombre de voitures dans les grandes villes de la province. Cela a des impacts sur la congestion, la pollution, l’espace consacré au stationnement.
Je suis membre du service depuis près de 20 ans. Grâce à lui, je vis sans posséder de voiture. Communauto m’a fait économiser des dizaines de milliers de dollars au fil des ans.
Je n’ai jamais fait de changement d’huile ni changé de pneus et je m’en porte à merveille. Je suis fier de dire que ma famille a déjà réalisé un voyage de pêche et de camping en Prius C.
Bref, je suis un fan. Au point que lorsque je croise un autre conducteur de Communauto sur la route, je me retiens de lui faire un signe de connivence censé signifier : « Eille, frère ! On est dans la même gang ! »
Mais quand le métro, le REM ou le réseau routier connaissent des ratés, on en parle. Je ne vois pas pourquoi on ne ferait pas la même chose avec Communauto. Ça montre que l’autopartage est devenu un service essentiel dont on se préoccupe.
Je sens M. Viviani tiquer lorsque j’évoque une baisse de services. Il me cite la couverture géographique qui s’étend, la diversité des modèles qui grandit. Les tarifs sont plus flexibles, l’application mobile s’améliore.
« Il y a beaucoup de progrès, juste pour ne citer que ces exemples », dit-il
C’est indéniable.
Même si Communauto peine encore à se faire livrer rapidement tous les véhicules qu’elle commande, il est également clair que la disponibilité des voitures s’améliore.
Le problème des véhicules faussement déclarés hors zone ? M. Viviani m’explique qu’un ennui logiciel a perturbé les fonctions de localisation au printemps et au début de l’été, mais m’assure que le problème est réglé depuis un mois et demi.
Depuis, « une modification récente du code » visant à régler un autre problème a toutefois entraîné un pépin semblable. « Son occurrence est très rare et liée à des conditions très spécifiques », précise-t-il.
Il semble donc que ma séquence noire se soit prolongée par malchance.
Marco Viviani me fait réaliser que Communauto gère l’un des plus gros parcs de véhicules en autopartage au monde. En ce sens, il doit constamment inventer ses propres solutions. « Peut-être que dans 20 ans, le service d’autopartage sera consolidé et qu’il y aura des fournisseurs et des services plus standard, dit-il. Mais ce n’est pas encore le cas. »
L’entreprise doit aussi gérer une croissance fulgurante. Communauto existe depuis 30 ans, mais les réservations ont encore bondi de 25 % l’an dernier, et le nombre de véhicules a progressé de 33 %.
« Il y a des problématiques qu’on n’avait pas avec 1000 véhicules, mais qui deviennent évidentes avec 4500 véhicules », explique M. Viviani. J’ajoute que Communauto reçoit étonnamment peu de soutien de la part des gouvernements considérant le rôle qu’elle joue.
Là où le bât blesse, à mon avis, c’est en matière de service à la clientèle. Marco Viviani convient que le nombre d’employés qui y travaillent ne croît pas au même rythme que le nombre d’usagers et de véhicules.
Il dit miser sur l’« intelligence artificielle » et une « réorganisation du travail » pour servir toujours plus d’usagers. J’avoue être sceptique. Un conducteur qui a un problème avec une voiture a besoin de parler à un humain, et rapidement. CAA-Québec, par exemple, l’a compris.
« On sait que le temps de réponse n’est pas optimal dans certaines situations. C’est l’un des points les plus importants sur lesquels on travaille », dit M. Viviani, qui évoque aussi la difficulté de recruter des agents et la longueur de la formation qu’ils doivent suivre.
Un service d’autopartage viendra toujours avec des inconvénients. À chaque utilisation, il faut trouver un véhicule et se rendre le chercher. Il est impossible de laisser du matériel à l’intérieur. Il arrive de tomber sur des voitures sales ou au réservoir d’essence presque vide.
Les usagers tolèrent ces inconvénients tant qu’ils jugent que les avantages les surpassent.
Mais si des pépins techniques s’ajoutent au portrait – et qu’il faut 30 minutes en plus pour obtenir de l’assistance –, l’analyse peut changer. Des gens peuvent décider de s’acheter une voiture ou de conserver la leur.
Nous n’en sommes pas là, la croissance de Communauto en témoigne. Mais il faut éviter d’y arriver. Et il me semble qu’il est temps d’injecter un peu d’huile dans le moteur de l’entreprise — tout en reconnaissant le superbe chemin qu’elle nous fait parcourir depuis 30 ans.
J’avoue que dernièrement j’ai souvent des soucis à terminer mes trajets… Dernier en date, message “accessoire manquant” alors que la clé est bien ancrée dans son support (voyant blanc).
Uber and Lift could very well be engaging in wage discrimination through their algorithm according to this video.
Les tarifs de l’entreprise d’autopartage sont composés de frais d’abonnement, de frais d’utilisation (par heure et par kilomètre) et d’un droit d’adhésion remboursable.
Les frais annuels d’abonnement resteront les mêmes pour les différents forfaits. Il en coûtera toujours 45 $ par année pour un forfait Liberté plus et Économique, 150 $ pour un forfait Économique plus et 360 $ pour un forfait Économique extra. Le forfait Liberté demeura gratuit à l’abonnement.
Ils pourraient faire une fortune avec des petites caméras à l’intérieur et des amendes pour ceux qui laissent des cochonneries.
Communauto a annoncé lundi à ses membres une seconde hausse de ses tarifs dans l’année. Au prix que coûtent maintenant les trajets, peut-on encore considérer que cette option est moins chère que d’autres services similaires ? Sortons la calculette.
La nouvelle grille tarifaire de Communauto entrera en vigueur à partir du 16 octobre, et comprend principalement des augmentations du tarif horaire variant entre 3,9 % et 6,3 %, selon le forfait choisi.
Un peu étrange qu’ils aient pris le forfait le moins avantageux de Communauto comme point de comparaison. Ce n’est pas représentatif du prix que l’abonné va payer.
Même avec le tarif Liberté, la conclusion de l’article est que Communauto reste quand-même beaucoup moins dispendieux que les autres options.
L’article compare aussi uniquement 1 trajet précis, alors que l’avantage économique du Communauto se manifeste plutôt quand elle permet de remplacer la possession de voiture.
Pour m’être acheté une voiture après quelques années de Communauto, je confirme que Communauto demeure de loin plus abordable.
Juste en essence, assurances, entretien, pneus d’hiver, entreposage des pneus non utilisés, etc…,ça couvre plusieurs voyages en Communauto.
Depuis que je n’ai plus d’auto (6 ans déjà!), le REER et le CELI se portent à merveille!
Et depuis que ma conjointe a un vélo électrique, il y a des mois où la facture de Communauto est de…0$. Un 5000$ très bien investi.
Discussion sur l’autopartage en région à l’émission radio Feu vert
Été-automne 2024
Mémoire de Uber Canada à la consultation publique sur le projet de PUM 2050 à l’OCPM. Via le site web de l’OCPM.
9-112_Uber Canada.pdf (187.2 KB)
Soyons clairs, dans la vision d’Uber, notre concurrent est l’auto solo. C’est pourquoi nous étions fiers d’apprendre qu’en 2022 ce sont 29% des utilisateurs de tout le Québec qui ont pris une course avec Uber pour se connecter au réseau de transport en commun.
La congestion routière est un enjeu qui touche le quotidien des Montréalais. En ce moment, les chauffeurs qui font du covoiturage urbain ne sont pas autorisés à utiliser les voies réservées. Une des mesures simples et faciles à mettre en place afin d’atténuer la congestion routière serait d’autoriser les chauffeurs qui pratiquent le covoiturage urbain à utiliser ces voies.
16 novembre 2024
Quatre ans après la déréglementation de l’industrie du taxi au Québec, le nombre de constats d’infraction donnés aux chauffeurs de faux taxis a plus que quintuplé.
Le reportage vidéo est sur YouTube
Le nombre de taxis illégaux a explosé au Québec
Quatre ans après la déréglementation de l’industrie du taxi au Québec, le nombre de constats d’infraction donnés aux chauffeurs de faux taxis a plus que quintuplé.
L’entrée en vigueur en 2020 de la Loi concernant le transport rémunéré de personnes par automobile visait à assouplir le cadre réglementaire pour régulariser les activités des applications de transport de personnes comme Uber.
Mais elle ouvrait du même coup la porte à l’arrivée de taxis illégaux qui peuvent prendre les clients en otage, déplore le président de l’Association des taxis des régions du Québec, Serge Lebreux.
Le reportage d’Elyse Allard
Pour plus d’informations, lisez notre article : De plus en plus de faux taxis sur les routes du Québec | Radio-Canada